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Honnêtement, quoi qu'il arrive à tout ces joueurs qui étaient present samedi au SDF, qu'ils aillent dans des clubs plus huppés, voire même dans des très grands clubs, je pense qu'ils ne revivront jamais une émotion aussi forte que celles qu'ils ont vécu samedi. Jamais. J'ai rarement vu des joueurs en pareil extase, totalement perdu. Et ce qui vaut pour eux, vaut aussi pour Stephan et nous supporters. Ce qu'on a vécu samedi en terme de décharge émotionnel ne se vit qu'une fois. Et si ça été aussi fort, c'est tout simplement dû à ces décennies d'attente. Alors merci au Stade Rennais de nous avoir fait attendre aussi longtemps
Excellent. Et vrai en plus !
L'humanité est à un croisement : un chemin mène au désespoir, l'autre à l'extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir.
Woody Allen, 1979
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Super photo ! Mais après, ils se prennent quand même le vent de l'année par Koubek !
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Pour ma part je n'étais pas au SDF par superstition par rapport aux 2 premières. J'étais avec 2 potes rouge et noir au Shamrock. La chouffe m'a aidé à évacuer un peu de pression. A 0-2 on a dit, surtout pas prendre le 3eme. Tenir, tenir tant qu'on peut. Bizarrement on était pas abattus. Un peu comme les supporters dans le stade. Et puis biensùr c'est allé crescendo. A la fin y a eu des larmes, j'ai pensé à mon père qui était à Paris en 71. Ça fait tellement longtemps que j'attendais de pouvoir vivre ça. Et après ces 2 maudites finales je pensais que Peut être ça n'arriverait pas. Merci de tout cœur à tout le club. J'avoue avoir sous estimé pendant un moment l'impact que peuvent avoir président et entraîneur sur le cours des événements. Létang et Stéphan on mené un travail immense fait d'intelligence, de clairvoyance et surtout de compétences. Aujourd'hui on est beaucoup à s'ėtre débarrassés d'un poids. C'était quelque chose de très grand.
I said I've got a penchant for smokes and kicking douches in the mouth.
Sadly for you my last cigarette's gone out. IDLES
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Je ne pourrai pas, avec des mots, retranscrire ce sentiment de joie intense, cette délivrance, ce bonheur suprême, quasiment irrationnel qui a succédé au raté de Nkunku. J'imagine que nous sommes tous plus ou moins dans ce cas. L'émotion est à la fois instantanée et profonde. C'était seulement la deuxième fois que je versais des larmes pour du football, la deuxième fois pour un match du Stade rennais. La première fois, c'était après la défaite traumatisante contre Quevilly. Cette fois, c'était de la joie. Comme cela a été très bien dit, c'est un truc qu'on ne revivra jamais, et c'est pour ça qu'il faut en profiter. Tout ce qui viendra après sera forcément moins puissant, parce que pas inédit (enfin, sauf si on gagne la Ligue 1, la coupe d'Europe ou un truc de ce ce style-là). 2019, c'est un peu notre année 0. Du moins pour toute les générations qui n'ont pas connu 1965 et 1971.
A propos du match en lui-même, je crois que la différence s'est faite dans l'approche du match. Bien sûr, le fait d'être outsider a facilité la tâche de Stéphan. Mais, il faut reconnaître qu'il a un don pour créer des conditions favorables à un exploit, une capacité à transcender ses joueurs. Et ce groupe répond bien. Niang, Ben Arfa, Sarr, Koubek, ou même Grenier n'ont pas eu de constance dans la performance depuis le début de leur carrière. Ce sont des joueurs de talent (je cite ceux-là parce qu'ils soufflent souvent le chaud et le froid), capables d'exploits, et c'est exactement ce qui s'est produit cette saison. Nous avons, plus que jamais, une équipe de coupe. Alors, évidemment, il fallait tout faire pour que l'on puisse jouer cette finale avec tous nos atouts, quitte à lâcher le championnat (c'est peut-être facile à dire, mais j'en étais convaincu et notre mauvais classement a facilité cela).
Même si Paris nous a bouffé en début de match, l'équipe ne s'est jamais effondré. On était présent dès le début, et nos joueurs de caractère (Bense et Niang) ont entraîné l'équipe dans leur sillage. Le virage rouge & noir n'a jamais lâché, Stéphan savait cette équipe friable, les joueurs aussi (cf. l'itw de Grenier dans OF). Finalement, il suffisait d'un but...Tous les signaux positifs se sont enchaînés ensuite. Réalisme, efficacité, baraka. Tout ce qui tournait contre nous a penché en notre faveur cette fois. C'était un peu le sens de l'Histoire en fait. On ne pouvait pas la gagner autrement. Les exploits, c'est dans l'ADN de ce club.
Impossible de sortir un joueur, mais je vais le faire quand même : Bensebaini a été immense, tellement impressionnant vu du stade, d'une élégance folle et d'une hargne incroyable. C'est là que tu vois que des bons latéraux, ça te change une équipe. Imaginez Cheick Mbengue à la place de Ramy...
André & Danzé soulevant la Coupe ensemble, nos deux héros ordinaires, c'était la plus belle conclusion que l'on pouvait imaginer. Un moment magique et un souvenir impérissable. Merci à Létang pour ça. Nos vies de supporters ont changé à jamais.
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J'y étais avec mon fils qui est ado maintenant (17 ans), ce qu'on a vécu est tellement difficile à décrire émotionnellement. Encore aujourd'hui les larmes montent en y repensant, en voyant toutes les images, le bonheur des supporters, la joie des joueurs. Mon voisin au stade m'a enlacé à la fin du match alors que je ne l'avais jamais vu. C'était ma première finale, parce que j'estimais qu'avec toutes les émotions qu'on a vécu cette saison (betis, arsenal notamment) on se devait d'être au match. Je suis viscéralement attaché au stade rennais depuis ma plus tendre enfance (grâce ou à cause de mon père qui était abonné), j'ai connu l'enfer et les descentes dans les années 80, les barrages, Philippe Morin qui marque à Rouen pour la montée, toutes les railleries depuis tant d'années de lose, Fauvergue qui marque à la dernière seconde, le tapis vert, les finales sans jouer,... . A tous ceux qui critiquent la famille Pinault, on ne peut que les remercier d'avoir stabilisé le club depuis 20 ans et de nous avoir permis de partager cette émotion. Je suis tellement fier d'être supporter rennais, cette équipe dégage tant de valeurs cette année. For ever!
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C'était ma 4ème finale, les 2 premières avec mon père, la 3ème avec ma mère, la dernière en date avec ma femme. Confiante, elle m avait annoncé la victoire, me le confirmant encore après le but de la brésilienne aimant brouter l'herbe printanière du Stade de France.
Après le but de Mexer, il y a eu de gros loupés parisiens. On s est dit alors qu il s agissait de signes et que plus rien ne pouvait nous arriver.
Les prolongations, les tirs au but entraîneront l extase finale, la jouissance d'un moment historique pour tous supporters héréditaires et tout un peuple.
Ce n est que du foot, c est vrai. C est con oui de se mettre dans cet état, d'en chialer, d enlacer ses voisins de tribunes que tu n as jamais vu, et leur souhaiter une belle vie après une telle soirée.....
Quel scénario incroyable n empêche, quelle ambiance dans les tribunes vêtues de rouge et de noir, avant, pendant et par la suite. Quel panard pris de son vivant .....
Quel soulagement tout comme celui de retrouver sa voix 3 jours après !!
Merci mon Stade Rennais !!
Dernière édition de: kitof (30-04-2019 23:23:54)
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Un petit retour sur le match, une fois l’émotion un peu retombée.
Quelle finale extraordinaire ils nous ont sorti là !
Étrangement, c’est comme si c’était écrit. Pourtant avant le match, les semaines précédentes les signes ne sont pas très encouragents ! Les défaites, les nuls, les désillusions, oui bien sûr, mais tout ça parce que J Stéphan prépare la Finale en faisant souffler certains joueurs, en préservant d’autre pour éviter un carton synonyme de suspension… Une finale, ça se prépare… dès le coup de sifflet et la victoire en demie...et J Stéphan le savait très bien.
La nuit de vendredi à samedi avait été paisible, même pas entendu ma petite se réveiller à 4h c’est dire... Le réveil avec le sourire prémonitoire, même si on se dit que la journée va être longue, très longue, interminable… voir sur les réseaux sociaux les copains en route pour le SDF, les copains devant le SDF, les copains dans le SDF… les envier en se disant qu’ils ne le savent pas encore
Toute cette journée de samedi essayer de trouver 10 000 occupations pour ne pas penser au match du soir et se rendre compte qu’à chaque moment de creux l’esprit y revient… avec cette vision qui ne me quitte pas, celle de Benjamin André soulevant la coupe.
J’avais fait le choix de me couper du forum ce samedi, moi qui y vient quotidiennement, comme un signe, la volonté de vivre intérieurement, de savourer cette attente individuellement.
Attendre, guetter les signes dans l’actu du jour, les petits signes laissant penser que l’impensable pouvait se produire…. Et les signes sont apparus ! C’est d’abord l ‘annonce du groupe , quasi au complet en tout cas de ce que l’on pouvait espérer… c’est ensuite le forfait de Thiago Silva, la bruit de K Mbappé incertain… (intox ou pas, qu’importe ! Ça voulait bien dire une chose, Paris était loin d’être serein!)
21h00 on vient de coucher les enfants, ma femme va promener le chien, l’allume pour la première fois de la journée la tv, l;a compo est là et c’est la compo type, bonne nouvelle, mon interrogation sur la possibilité pour R Bensebaini de tenir sa place est levée…
On sent les joueurs concentrés lors l’entrée sur la pelouse, B André un brun agacé de devoir présenter laconiquement ses partenaires au Président de la République…
L’entrée dans le match est compliquée. Sans surprise, le PSG cherche à faire mal d’entrée. Neymar n’est pas loin d’ouvrir le score dans les première minutes (2e). J Stéphan le sait et a prévenu les joueurs, « ils font commencer la Finale très fort pour chercher le 1 puis le 2-0 dans les 20 premières minutes ». De notre côté l’objectif est simple, quart d’heure par quart d’heure, on doit tenir, et pour tenir jouer notre jeu être solidaire défensivement, faire le moins de faute techniques possible malgré l’enjeu et la qualité de l’adversaire
On le sait… on n’y est préparé… mais il n’empêche que quand cela arrive malheureusement comme prévu, ça reste un gros coup derrière la tête…. Dans le premier quart d’heure nous sommes asphyxié par les parisiens qui mette une intensités et une pression assez phénoménales dans leurs attaques. Et on craque un peu là ou on ne s’y attendait pas forcément, alors que T Koubek est rentré impeccablement dans son match, attentif sur une frappe visieuse de D Alves... sur le corner, une faute d’inattention d’I Sarr qu n’est pas au marquage sur D Alves, ça se joue en quelques secondes… la nature offesnive I Sarr a prit le dessus quelques secondes, il a oublié que la qualités individuelle de l’adversaire et s’est positionné un mettre trop haut prêt pour le contre en oubliant le marquage… le temps que B André, Mexer et B Bourigeaud s’en rendent compte le mal est fait et Koubek ne peut rien faire ! D Alves qui marque un but magnifique, après sa saison plus que moyenne c’est un premier signe qui n’est pas forcément en notre faveur…
10 minutes plus tard, ma femme revient de sa ballade, Paris vient d’inscrire le 2-0 par Neymar que l’on pense alors dans un très grand soir… sur une erreur individuelle d’HBA qui lui ne semble pas dans un grand soir ! Comme un signe d’agacement face au manque de mouvement autour de lui une feuille morte genre je me débarrasse du ballon en faisant une transversale pas assez appuyée… et derrière en deux passes la sanctions est immédiate. Ma femme me demande si je continue à regarder le match ou si on va se coucher direct… « je reste bien sûrt » elle : « tu penses qu’ils peuvent revenir ?» , j’ai encore envie d’y croire, il reste beaucoup de termps, sur un malentendu… »si on ne réduit pas le score avant la mi temps, ça sera cuit’ » mais inquiétude grandi, Hamari Traoré s’est fait mal sur l’action du but « si on ne réduit pas le score avant la pause, on est foutu… « les détails je vous, dit, en bon guerrier il se relève. Daxler et sa frappe de poussin sur Koubek, Verratti qui tacle par derrière et réculte un jaune orangé... petit à petit le jeu en triangle rennais en place, les tacles sont plus appuyés, on commence petit à petit à leur faire mal bien sur on lance un peu trop I Sarr au casse pipe mais il y a du mieux, et puis après une superbe montée d’H Traoré, notre attaquant qui s’appuie sur Marquinhos pour s’orienter dans le sens du but, le bel enroulée,.. qui part pour sortir et atterrit malgré tout sur le poteau ! on peut se dire que ce n’est pas pour nous… ou voir un signe, ce poteau a fait douter la défense parisienne, et son gardien… Neymar se chauffe avec R Bense.. prend jaune, dites donc les starlettes là, il n’y aurait pas un peu de fébrilité chez vous ?? montée de Traoré, qui élimine facilement d’une feinte Bernat, identifié comme un point faible de la défense parisienne, débordement dans la surface, centre, joli table de P Kimpembe (dont on se demande toujours comment il peut être Champion du monde….) 1-2 ! Voilà, l’espoior renait avant la MT, on attendait un signe, il est là, clairement là ! l’impensable est en matche, H Traoré n’a certes pas marqué, mais ce but il este pour lui !
Ne pas prendre de but avant la MT , c’est le début pour moi des cents pas dans le salon… impossible de tenir en place sur le canapé…
Julien rentre bille en tête au vestiaire, le pas décidé, le regard fixe et puis furtivement, un léger sourire et là tu ne peux pas t’empêcher « il a compris quelque chose, il a un plan... » de leur côté les parisiens rentrent au vestiaire tout sourire, comme s’ils menaient déjà 4-0…
Allez vite un tour aux toilettes, dents, faire la vaisselle que l’on a pas eu le temps de faire avant, se refaire en même temps les meilleurs moments de la 1ere MT et se dire que sur un malentendu, si on fait une meilleure entame qu’en première et qu’on ne prend pas de but avant la 60ème, alors il peut arriver l’impensable... et c’est déjà reparti. La suite c’est une super 2eme MT, beaucoup d’agressivité, on domine même ! Incroyable ! Et on est récompensé par ce coup de casque de Mexer, explosion de joie…. Et puis la petite voix mon fils « papa je suis content que Rennes ait marqué mais tu m’as réveillé... » Oups… la suite c’est le calvaire, Paris pousse, ma femme s’est assise dans le canapé pour regarder le match… chaque fois que je veux la rejoindre je n’arrive pas à rester assis plus de 2 minutes… j’en suis à mon 67eme allé retour dans le salon, mon 21ème Notre Père et mon 14eme Je vous salue Marie… les Rennais commencent sérieusement à être dans le dur, font faute sur faute, de la bonne aggressivité, ça fait mal aux parisiens mais ça fait aussi beaucoup de cartons chez nous ! « Put** Julien tu fais quoi ? Faut faire un changement là, on est carbo, on va finir à 10 ! sort un milieu ils ont tous un jaune ! »
Tuchel lui a déjà tout comprit, l’artiste, a 2-2 sort Di Maria en reprise, pour faire rentrer Paredes… comment dire… Merci ?!
Coup de sifflet, enfin ! Délivrance quelque part ! A peine inimaginable déjà une petite victoire, on pousse Paris aux prolongations ! (merde j’ai perdu mon pari sportif!)
Ensuite c’est comme si plus rien ne pouvait nous arriver, même si on ne fait pas trop le malin quand on voit E Cavani rentrer pour les prolongations !
D’un coup les signes qui te font dire que le match va tourner pour nous deviennent évident ! C’est le poteau d’MBappé… c’est l’entrée de JL Siliki même si je suis inquiet de voir B Bourigeaud sortir lui qui bien que cramé aurait été utile si on allait aux TAB… JLS qui va mettre tampon sur tampon à Mbappé et Neymar, une fois, deux fois, trois fois, c’est jaune c’est logique mais qu’est ce que c’est bien joué ! Bien sur que c’était à lui de le faire ! B André et C Grenier ont déjà un orange ! c’est à ce moment là quand tu vois à quel point même le mec qui rentre a la MT d’une prolongation en finale est à ce point à la tâche que tu réalises que oui, ça va le faire !
Et arrive enfin ce qui est sans doute ce qui fait basculer définitivement le match : le pétage de plomb de K Mbappé, rouge ! Bah oui tu peux toujours faire l’étonné, l’innoncent, tu es coutumier du fait ! Tout grand joueur que tu es, tu as 20 ans, et là tu as vraiment réagit comme un gamin frustré que ça ne tourne pas comme tu voulais, le mollet de notre roc s’en remettra… Paris en revanche…
La suite c’est encore et toujours des détails qui en disent long, comme celui de T Koubek qui prend le temps d’aller uriner avant la séance de TAB.
Je ne peux pas trop commenter la séance parce que j'étais incapable de la regarder en direct... c'est ma femme qui a chaque fois me disait "c'est bon tu peux regarder, il a marqué...". ce sont 5 des 6 tireurs rennais qui prennent Aréola à contre pied. C’est Nkoukou rentré la place du pauvre Diaby qui aura joué un petit quart d’heure, spécialement pour la séance de TAB et dont certaines rumeurs annonçait qu’il pouvait signer à Rennes cet été qui envoi le ballon à son pote en haut des tribune… c’est Koubek qui traverse le stade comme un dératé pour fêter ça avec son public, qu’elle est belle cette symbolique ! Elle en dit tellement long !
Cette Finale, c’est la différence entre un grand coach, humain, un meneur, dur, cash quand il faut, mais qui vise juste quand il parle car il vise le cœur, les tripes, l’orgueil selon..., et un loser qui paye son arrogance d’avoir sous estimé son adversaire, incapable de faire d'une somme d'individualités, une équipe…
Une coupe qui vient couronner une saison MAGNIFIQUE (petite pensée pour un forumeur qui à trouvé le moyen de sortir que c’était une « saison de merde » un soir pas si lointain où Angers venait d’égaliser… )
B André, Romain et M Pinault soulève la coupe et nous emmènent avec eux jusqu’au bout de cette nuit du 27 avril qui restera comme un moment historique du club!
MERCI aux joueurs pour cette finale, cette victoire, cette saison.
MERCI Monsieur Julien Stéphan et son staff
MERCI Monsieur Letang et Monsieur Pinault.
Une pensée amicale pour Sabri Lamouchi qui a contribué à cette victoire tout comme C Gourcuff et R Ruello à leur façon.
Enfin une pensée pour tous les supporteurs du Stade depuis des années qui ont vécus les saisons galères, les espoirs et les désillusions… à ceux qui ont parcourus l’Europe pour encourager l’équipe à ceux qui ne sont malheureusement plus là et qui doivent avoir la banane de là où ils sont… Merci à vous aussi parce que vous n’êtes sans doute pas étranger tout ça…
J'ai lu ici le soir de la victoire des formules du style "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait". La formule est belle... mais c'est faux. Chaque joueur rennais présent sur la pelouse savait intimement que c'était possible, qu'ensemble ils pouvaient le faire, tout simplement parce qu'ensemble pendant des semaines ils se sont préparés à le faire. Parce que J Stéphan leur a expliqué le "plan" : rigueur, solidarité, efficacité... et qu'il l'a décliné en pointant une à une les faiblesses de cette équipe parisienne, sans doute impossible à battre pour être devant eux sur une saison, mais sur match, avec une bonne étoile... et qu'ils ont cru en lui parce qu'il leur a montré depuis qu'il est aux manettes qu'il pouvait les amener à se surpasser individuellement et collectivement pour faire du grand, du très grand.
Dernière édition de: Créac'h Team (01-05-2019 01:14:05)
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Pour ceux qui ne l'aurait pas encore lu, ça vaut vraiment le coup :
http://www.cahiersdufootball.net/articl … ouges-7238
https://www.sofoot.com/rennes-bienvenue … 68815.html
• Champion MPG et pas que dans son cœur • Grand vainqueur de débats du soir • Pianiste sur un clavier AZERTY • Accident waiting to happen • Ado attardé • Twitter •
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L'article de Sarzeaud est magnifique, c'est de la poésie sans vers.
Et puis ce paragraphe qui est bien compris par des millions de supporters :
"Les supporters de clubs moyens aiment leur club, pas pour ce qu'il a été, puisque jamais il ne fût grand, pas non plus dans l'espoir de ce qu'il sera: ils aiment leurs clubs. Voilà la raison de notre ahurissement joyeux aujourd'hui: nous étions d’accord pour aimer toute notre vie ce club et ne jamais vivre ça."
L'humanité est à un croisement : un chemin mène au désespoir, l'autre à l'extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir.
Woody Allen, 1979
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MERCI 1000 fois Merci , on a vécu un moment et une finale d'anthologie , avec du suspenses , de la hargne, de l'honneur un stress immense mais un final en APOTHEOSE!
le scénario rend cette victoire encore plus Magique ! un soir gravé dans l histoire et dans ma mémoire pour toujours
jmen fout du spectale, on est pas la pour amuser la galerie, mais pour gagner !
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L'article de Sarzeaud est magnifique, c'est de la poésie sans vers.
Et puis ce paragraphe qui est bien compris par des millions de supporters :
"Les supporters de clubs moyens aiment leur club, pas pour ce qu'il a été, puisque jamais il ne fût grand, pas non plus dans l'espoir de ce qu'il sera: ils aiment leurs clubs. Voilà la raison de notre ahurissement joyeux aujourd'hui: nous étions d’accord pour aimer toute notre vie ce club et ne jamais vivre ça."
Superbe et tellement vrai.
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84h après ça y est les larmes sont finalement sorties. Après des dizaine d'année laborieuses c'est donc bien la joie qui aura primée
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L'article de Sarzeaud est magnifique, c'est de la poésie sans vers.
Et puis ce paragraphe qui est bien compris par des millions de supporters :
"Les supporters de clubs moyens aiment leur club, pas pour ce qu'il a été, puisque jamais il ne fût grand, pas non plus dans l'espoir de ce qu'il sera: ils aiment leurs clubs. Voilà la raison de notre ahurissement joyeux aujourd'hui: nous étions d’accord pour aimer toute notre vie ce club et ne jamais vivre ça."
Dans le mille on ne peut mieux résumer notre condition de supporter du stade rennais et ce qui nous anime depuis samedi
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Nicolas Sarzeaud également l'auteur de ce magnifique article, il y a quelque temps.
http://www.cahiersdufootball.net/articl … -rien-7208
On peut affirmer qu'il est doué.
"Mon parti serait de ne pas nous croire sortis de cette matrice, de ne pas nous croire devenus autres. De garder ce rien comme boussole, comme hygiène et comme emblème pour la suite de notre histoire, comme stigmate de nos défaites passées. Le garder comme méthode pour persévérer dans la joie quotidienne d’aimer sans promesses, de quérir obstinément ce qu’un sort malicieux refuse puis finit par donner. Le garder comme philosophie car, après tout, le rien est l’âme du foot, un jeu qui ne change rien ni à la face du monde ni au cours de nos vies, un jeu qu’on joue pour rien et qui se joue à rien."
Dernière édition de: seboost (01-05-2019 15:49:15)
"Le stade Rennais, Frédéric Dard et Johnny Winter aussi"
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Quelle équipe et quelle saison...
Football & émotion, quel meilleur combo ?
MERCI LES ROUGES
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4 jours plus tard je n'ai toujours pas redescendu de mon nuage.
Pas pu être au stade de France pour cause de marathon (celui de Nantes). Quel pied de se faire encourager par des supporters rouges et noir, qui avaient sorties les écharpes, en plein centre-ville de notre pire ennemi un lendemain de grand victoire.
Cette coupe de France, à laquelle je n'ai censé de penser durant tout mon passage dans le mur, et qui m'a permis de ne pas baisser les bras.
Merci, merci, merci, mille fois merci.
On voudra revivre ça.
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Rien à voir mais quelqu’un connaît ce Tocard qui insulte les joueurs parisiens ?
Maintenant il porte plainte contre Pierre Menès. Je ne porte pas ce chroniqueur dans mon cœur mais après avoir lui même insulté des joueurs, il porte plainte pour insulte. Il est vraiment ridicule.
J’aurais aimé un communiqué du club pour dire que ce pseudo supporter n’en était pas un et qu’il n’a rien à voir avec le stade Rennais.
Fin de la parenthèse.
À part ça, je suis très heureux et j’ai une pensée pour mes 2 grands pères qui aimaient le stade Rennais et qui seraient heureux et fier aujourd’hui
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Nicolas Sarzeaud également l'auteur de ce magnifique article, il y a quelque temps.
http://www.cahiersdufootball.net/articl … -rien-7208
On peut affirmer qu'il est doué.
"Mon parti serait de ne pas nous croire sortis de cette matrice, de ne pas nous croire devenus autres. De garder ce rien comme boussole, comme hygiène et comme emblème pour la suite de notre histoire, comme stigmate de nos défaites passées. Le garder comme méthode pour persévérer dans la joie quotidienne d’aimer sans promesses, de quérir obstinément ce qu’un sort malicieux refuse puis finit par donner. Le garder comme philosophie car, après tout, le rien est l’âme du foot, un jeu qui ne change rien ni à la face du monde ni au cours de nos vies, un jeu qu’on joue pour rien et qui se joue à rien."
Il ya mille fois plus de qualité dans les clubs dits moyens que dans la présupposée excellence de ceux qui défendent l'idée d'une superligue ou seuls les grands clubs existeraient.
Fier d'être supporter de Rennes, et d'avoir outragé les QSG !
Dernière édition de: Joeysolo (01-05-2019 17:09:02)
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Un de mes potes supporter de Paris me disait être presque nostalgique de l'époque pré-Qatar, quand une victoire en championnat ou contre l'OM se savourait à sa juste valeur. Pourtant il a 44 ans, il en a connu des désillusions avec leurs équipes bancales, mais elles étaient moins amères pour lui que celles qu'il connait maintenant. Il est content de voir son équipe planter des tas de buts hein, mais ça devient pour lui une normalité.
J'ai 40 ans passés aussi, je me demandais parfois si dans ma vie je vivrai un titre pour le SRFC, et maintenant que c'est fait contre l'ogre national il a une saveur incomparable.
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Je suggère que ce topic soit épinglé pendant 48 ans.
Jai arrêté de croire au Père Noël le jour où, dans une galerie marchande, il ma demandé un autographe (J. Dutronc)
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Mine de rien, le topic n'a pas fait beaucoup de pages quand on compare au Rennes-Guingamp d'il y a dix ans. Il avait atteint les 100 pages non ?
"Le supporter voit ça comme un refus de jouer, mais indéniablement, cette passe vers l'arrière, c'est le début d'une nouvelle attaque"
Marcelo Bielsa
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On s'y met tous?
L'humanité est à un croisement : un chemin mène au désespoir, l'autre à l'extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir.
Woody Allen, 1979
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Un de mes potes supporter de Paris me disait être presque nostalgique de l'époque pré-Qatar, quand une victoire en championnat ou contre l'OM se savourait à sa juste valeur. Pourtant il a 44 ans, il en a connu des désillusions avec leurs équipes bancales, mais elles étaient moins amères pour lui que celles qu'il connait maintenant. Il est content de voir son équipe planter des tas de buts hein, mais ça devient pour lui une normalité.
J'ai 40 ans passés aussi, je me demandais parfois si dans ma vie je vivrai un titre pour le SRFC, et maintenant que c'est fait contre l'ogre national il a une saveur incomparable.
Je comprends ton pote. Je ne suis pas sûr que j'aurais autant d'attachement au Stade Rennais s'il devenait ce genre de club.
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Moi j'ai un ami qui était supporter du PSG et qui n'a plus aimé cette équipe depuis l'arrivée des Qatari. Il vibrait pour Rai, Pauleta ou Ronaldinho.
« Je ne vais pas faire à Philippe ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. » Rolland Courbis
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