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Découverte sur la Bande Annonce de Valse avec Bachir (dont j'ai parlé dans Cinéma), énorme !
(Le style du mec est assez géant aussi )
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
Alors tu seras un supporter rennais mon fils ..
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petite séquence nostalgie
Sleeping Sun: 1er gros succès de Nightwish
erreur tragique de se séparer de la chanteuse
Go ahead, make my day
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Ah ptain, tu me rappelles mes premières années d'écoute Metallique pour le coup, s'était le bon temps
J'ai une connaissance Finlandaise sur Facebook qui m'a raconté que l'éviction de Tarja Turunen de Nightwish avait fait un buzz à la TV qui pourrait presque se rapprocher de la libération d'Ingrid Betancourt chez nous... Terrible, ce pays
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http://missingtoof.com/v2/2007/10/15/12alive/
lien vers un blog electro. j aime le remix de Feist
1/2 Alive
http://stereogum.com/archives/concert/s … 03855.html
lovefool et My favorite game de the cardigans en acoustique c est ici
http://hypem.com/track/597617/Diplo+fea … ill+Dub%29
si des amateurs de reggae connaissent ce riddim, ca m interesse FORTEMENT
Dernière édition de: Galette Wurst (24-07-2008 02:42:59)
Découverte sur la Bande Annonce de Valse avec Bachir (dont j'ai parlé dans Cinéma), énorme !
(Le style du mec est assez géant aussi )
Oh Tenshi, toute mon adolescence ce morceau.... Ca faisait longtemps que je n'avais pas réécouté la voix du "Rotten",.... Si certains aiment ce genre de truc, je vous preparerai ma playlist de mes 16 ans, ça va dechirer
ICI C'EST RENNES, PAS ROAZHON !
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Si c'est que des trucs dans le style, j'suis preneur !
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
Alors tu seras un supporter rennais mon fils ..
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http://hypem.com/track/597617/Diplo+fea … ill+Dub%29
si des amateurs de reggae connaissent ce riddim, ca m interesse FORTEMENT
J'en étais déjà sur rien qu'avec le titre et je confirme après l'écoute... Je ne connais pas le riddim ici présenté mais la chanson est une reprise des Clash:
Superbe chanson soit dit en passant, un de mes petits monuments musicaux personnels...
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Van Halen - Runnin' with the devil
Tip top !
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
Alors tu seras un supporter rennais mon fils ..
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Le topic est en mouvement, j'en profite pour faire partager une belle surpise électro.
Certe, ça ne plaira certainement pas à nombre de forumiste, il s'agit de fuck button qui passera à la route du rock cet été.
C'est axé minimal avec quelques nappes de synthé et une ligne directrice forgée dès l entame du morceau.
Personnelement, ce morceau me reste coller au cerveau.
Enjoy !
J'ai beaucoup aimé l'album Street Horrrsing. Ils sont passé à Nantes au mois de mai pour la fin d'études d'une univ. Malheureusement j'ai eu un accident cet après-midi là. Puis la route du rock très peu pour moi Y aura d'autres occasions de les voir
En ce moment, c'est le "Alturas de Machu Pichu" de Los Jaivas dont ce titre :
http://www.youtube.com/watch?v=5fiISHD6WZ8
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J'étais très fan de tout ce que faisait le label 4AD pour ma part.
Dead can Dance dont la chanteuse Lisa Gerrard a une voix assez extraordinaire, qu'on peut entendre d'ailleirs sur la BO de Gladiator.
Dead Can Dance : The Host Of Seraphim Que de frissons à écouter ce morceaux. Juste énorme la voix.
Dead Can Dance: Rakim. Live. Bredan Perry et Lisa Gerrard.
Cocteau Twins aussi avec la voix tout aussi magique mais differente de Liz Fraser, "la voix des anges"
Cocteau Twins attention bon son 80.
Ici avec This Mortal Coil (un concept regroupant les artistes de 4AD)
Ou encore ici avec Massive Attack
Le label aussi de Clan of Xymox ou encore Pixies
Dernière édition de: bop (25-07-2008 22:05:04)
"Si tu parles a ton eau de javel pendant que tu fais la lessive, elle est moins concentrée." JCVD
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Je ne connaissai pas du tout tous ces morceaux ni ces groupes.
Je suis pas tellement amateur des sonorités orientales, enfin je m y interesse guere, pourtant, là, le rendu me plait beaucoup. Surtout sur dead can dance de Rakim.
C'est particulierement l'intro qui a frappé mes oreilles. J'ai retrouvé des sonorités comparable a un 'hang'.
J'avais croisé un type qui en jouait dans une rue d'amsterdam et j'étais resté bloqué sur lui et son instru incomparable.
Merci pour le souvenir
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http://fr.youtube.com/watch?v=njXcA3GZVSk
Maillot du Stade rennais dans le nouveau clip de sinik.
Y'a un seul maillot dans le clip, et c'est le notre.
On l'aperçoit un peu au début et bien a la fin ...
Assez hallucinant
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@sirose:
La musique de Dead Can Dance varie entre musique "spirituelle" et orientale.
Dead Can Dance a toujours eu un public très varié, tu voyais tout les styles a leurs concerts.
Dernière édition de: bop (26-07-2008 12:22:09)
"Si tu parles a ton eau de javel pendant que tu fais la lessive, elle est moins concentrée." JCVD
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http://fr.youtube.com/watch?v=njXcA3GZVSk
Maillot du Stade rennais dans le nouveau clip de sinik.
Y'a un seul maillot dans le clip, et c'est le notre.
On l'aperçoit un peu au début et bien a la fin ...
Assez hallucinant
Pas si hallucinant quand tu vois le nombre de joueurs africains qui se sont lancés à Rennes depuis une dixaine d'années... Pour les Gabonais, des joueurs que nous avons peu vu voir pas du tout sont des piliers de l'équipe nationale, comme donc N'Guema, mais aussi Fabrice do Marcolino... Et ces pareils pour les pays voisins avec Mathieu Adenyi pour l'équipe du Benin, etc...
Mais ça fait plaisir
Allez tiens, envolons de l'Afrique à la Chine, avec deux morceaux qui a marqué le petit peu de temps que j'ai passé la bas...
Du Rock Chinois d'abord... Mine de rien, si tu l'écoute bien elle te reste dans la tête et tu finis par l'adorer:
One Night in Beijing
Et la Britney Spears Taiwanaise, une Méga Star dans toute la (les) Chine , il n'y a qu'a voir l'affluence à son concert sur la video :-)
"Cindy" Wang Xinling
Et puis sinon, pour reprendre bop, en parlant de musique spirituelle, un peu spéciale qui attirait toutes sortes de public de tous les ages possibles, il y a des amateurs de "Magma" ici?
http://fr.youtube.com/watch?v=SsnDdq4V8zg
Dernière édition de: Puchkin (26-07-2008 14:21:24)
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J'ai l'album Udu Wudu à la maison, mais j'ai du mal à comprendre l'immense intérêt porté à ce groupe. Si tu as un autre album à conseiller, n'hésite pas à proposer.
J'ai vu One Shot sur scène et ça le faisait.
NP : Mahavishnu Orchestra : http://www.youtube.com/watch?v=ujcYw2QTPzM
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concert privé de Radiohead en téléchargement légal sur www.canalplusalademande.fr
( je précise qu'il faut être abonné à canal + pour accéder à ce service )
Walk on through the wind, Walk on through the rain, Tho' your dreams be tossed and blown.
Walk on, walk on with hope in your heart. And you'll never walk alone, you'll never, ever walk alone.
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gaudi est content... il va jouer aux Transmusicales....
ICI C'EST RENNES, PAS ROAZHON !
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Ooooh, les transmusicales... Un sacré souvenir.... Putain ce que je m'étais lis la dernière fois... Let's put in the first episode, c'était en... 2006 déjà? Ptain... Certains d'entre vous doivent se souvenir de cette violence incroyable du côté de Republique, du GIPN appelé contre les Teuffeurs... C'était beau!
Transmusicales, Première Partie: Etranges Transes dun Rennes Désenchanté:
Je m'alignerais ici sur le respectable modèle du Gnac(voir ci-dessous) pour vous proposer un résumé en deux parties de notre soirée aux Transmusicales de Rennes... Voila donc la première partie, celle, ou l'on erre sans but à travers les rues de Rennes, à la recherche d'un hypothétique festival parallèle dans les bars, sur les pas d'une préfète plus rapide que nous dans l'action... Mais le temps de rassembler les mémoires d'une deuxième partie de soirée aussi floue que mémorable, commençons par le Terminus, comme il se doit dans toute oeuvre narrative qui se respecte...
Apocalypse Yesterday :
Dimanche, 18h30 « Doux Jésus ! Cest lApocalypse dehors ». Debout sur mon lit, je scrute les teintes rosées, surnaturelles, dun soleil couchant littoral. La tête penchée à travers le Velux, sans voix devant le spectacle de désolation que moffrent les cieux. Ils se décomposent dans un silence de cathédrale sur le parfait spectre des mauves. Mes yeux finissent de souvrir A mes pieds, Herbinette se réveille, je sens sa tête cogner mes chevilles. « Cest normal, me dit-elle, cest le coucher de soleil Mais cest vrai que ça fait peur ! Putain, tu me fais peur ! ». Elle na probablement rien compris Pas le moindre chien, pas le moindre moteur à lhorizon, nous sommes forcément passés dans une autre dimension Mais comment ? Pourquoi ? Il y a tout juste vingt-quatre heures, nous prenions le train pour Rennes, le cur vaillant et à lesprit rien dimpossible. Herbinette descend, elle me propose une tisane, je la suis chancelant, titubant, mon cerveau se démêle entre souvenirs imprécis et tentatives de connexions au programme présent. Ce sera un Tilleul et un morceau de quatre quarts Tout à commencé dans un train, fini dans un bus, mais sest elle seulement rendu compte de toutes ces menaces, de toutes ces embuscades que nous endurâmes au long de ces heures de routes, de toutes ces choses et ces sons qui semballent dans mon esprit. Cette nuit, les Transmusicales, le Daily Gonzo nous a chargés de couvrir lévènement en compagnie dun journaliste surdiplômé et de son graphiste personnel. Entre ces notes griffonnées à la hâte, les photos et les témoignages, les souvenirs remontent à la surface de mon mug Je vois dans lécume des feuilles se retracer notre arrivée en Gare de Rennes, Samedi
Rencontre dun troisième type (et dun quatrième) :
19h30 Nous accédons au hall principal au terme dune éreintante traversée de la Haute Bretagne. A mes côtés, ma photographe attitrée, Herbinette, sarrête net au sommet des escalators : Les salons sont vides, quelques voyageurs séparpillent dans les allées dune petite galerie fantôme, toute forme dexistence semble avoir déserté la gare. Cette absence absolue de vie nous glace le sang. Les rideaux de fer tombent tandis que nous longeons les bureaux de presse et les quelques cafés ou nos contacts auraient pu trouver refuge. Tous les établissements susceptibles de leur offrir le confort dune attente houblonnée sont déserts. Est-ce là quelque sorte de traquenard, nous auraient-ils déjà livré aux mains dun réseau de taxidermistes anthropophiles de grande envergure, prêts à nous immobiliser en pleine Gare de Rennes???
Fiévreusement, jempoigne mon téléphone. « Gnac ? Ici Ze Herb ! On est à Rennes Et vous ? ». A lautre bout du fil, une voix chaude me répond. Ils sont tout près ! Rendez vous est pris avec Gnac, journaliste de limpossible et des mécaniques bien huilées, et son compagnon de route, Coquin. Ils sortent dun comptoir rennais de lAbbaye de Leffe tandis que nous traversons un groupe de roturiers teknophiles et leurs cheptel canin qui apostrophent amicalement notre âme charitable. Le contact visuel est établi Nos deux correspondants du soir sont face à nous, tout de noir vêtus. Une poignée de mains et quelques échanges verbaux plus tard, nous décidons damorcer le premier de nos déplacements vers la rue de la Soif.
La mission est claire : Couvrir les « Bars en Trans », expression côté ville des Transmusicales de Rennes, pour le Daily Gonzo. La tactique est limpide : Aucun détail de cette soirée ne doit échapper à notre octet dyeux hyperactifs, nous devons en tirer le maximum avant que laube ne se lève sur notre départ, multiplier les rencontres et les sonorités, les expériences et les découvertes. Nous traversons donc la ville au pas de charge, suivant le flot épars des voyageurs et résidents de la nuit aux abords de la Vilaine. Au loin brille un marché de Noël sur la place du parlement, quelques tentes sur la place de lhôtel de ville. Un étrange calme semble posséder la ville, il est tout juste vingt heures, nous nous dirigeons vers la place Saint Anne, haut lieu de la culture festive de la ville, point de départ de la célébrissime rue Saint Michel.
Ici déjà, à défaut dune ambiance qui se promet néanmoins de monter crescendo, les groupes se forment et les canettes tintent en une joyeuse symphonie. Les jeunes sont bien présents sous lil discret et non oppressant de quelques policiers. Les discussions fusent, les rires éclatent, rien de comparable avec les émeutes annoncées. Ça et la quelques débris jonchent le sol, une poubelle calcinée agonise en silence, mais rien à voir avec cette invasion de barbares sanguinaires promise par notre Sarkozette de préfète. En attendant les premiers concerts, nous décidons de nous rassasier dune bien agréable galette aux contreforts de la rue de la Soif. Le décor est rustique, agréable, et si la mèche du patron laisse à désirer, la crêperie des Templiers emporte tout notre respect culinaire. Le Côte du Rhône et le Cidre, eux, agrémentent fort bien un début de soirée plutôt calme jusquau décollage vers la première de nos places musicales : Le Café des Beaux Arts propose The Brats, un jeune groupe de rock, français, inspiré par les Stoogees et MC5 entre autres Pourquoi pas ?
Lignes de Front :
Après quelques hésitations dordre géographique, un nouveau passage au bord de la Vilaine et une remontée vers le centre, nous arrivons aux abords du Parlement de Bretagne, longeant par la même occasion le marché de Noël, ses lumières chaleureuses et le doux brouhaha des passants y dégustant Flammenküch et petits biscuits, se régalant dun vin chaud ou dune bière de Noël. Une douce musique crépusculaire sy exprime timidement, à laquelle succède progressivement le brouhaha de fond des teffeurs dans lexpectative. Les marches du Parlement sont occupées par quelques centaines de jeunes hommes, femmes et animaux, plutôt calmes. Certains semblent accuser la fatigue ou lalcool, quelques bruits de canettes se font entendre de gauche à droite. Les jeunes affirment pour la plupart ne pas avoir été avertis de lannulation de dernière minute du Teknival, ils profitent donc bien volontiers de lespace citadin qui soffrent à eux. Hélas pensé-je, le petit confort des résidents et des visiteurs de Noël aura bien vite raison de leur petit plaisir dun soir dhiver.
Quelques rues plus haut, alors que nous avions décidé à lunanimité de ne pas fréquenter le Café des Beaux Arts de peur de manquer dair au sein de la marée humaine écoeurante et infâme quaspire et vomit létablissement par flots impénétrables et continus, nous croisons par surprise la justification de nos craintes. Des centaines de gardes mobiles armés de casques et de boucliers terrifiants se massent en rangs doignons au détour dune rue. Insoupçonnables, et il en sort encore dun hall dun immeuble voisin, par grappes de dix. Les cognes semblent aussi empathiques quune éponge mâle au réveil et leur regard trahit la lueur terrifiante du clone en attente des ordres impériaux. Leur noir costume agrémente le sombre dessein auquel ils semblent réservés Face à eux, nous décidons dabord dopter pour une stratégie de méfiance, nous gardons un il sur leurs armes et leurs mouvements Puis, prenant nos jambes à notre cou, nous atteignons finalement le premier repère de notre nuit : Le Pti Bazar.
La complainte des filles de Rennes:
Le Pti bazar, cest tout dabord, une enseigne avec vitrine, à peine plus grande quune mercerie de campagne. Au dessus, une sorte de Néon hors détat Sils nétaient pas derrière la vitre tous ces jeunes gens, trinquant et sautillant à la santé du patron, aurions nous pu faire le premier pas ? Un géant africain nous ouvre la porte et nous pénétrons dans une antre minuscule au son électro et à lambiance chaleureuse. Cinquante personnes peut-être, difficile dimaginer plus forte affluence dans un établissement de cette envergure, pensé-je. Quelques battements de grosse caisse plus tard, nous découvrons une salle presque secrète, trois marches en dessous de la précédente. Tout au fond, un jeune homme se terre derrière quelques bidons et une gigantesque planche de bois. Nous tentons une approche discrète, mais DJ Shy a tout de suite flairé le journalisme qui coule dans nos veines. Sil semble impressionné par laura des reporters qui se présentent à lui, se cachant sous un chapeau à paillettes pour répondre plus sereinement à nos questions, le musicien nen réalise pas moins dans le parallèle une performance de très bonne facture qui mérite dêtre diffusée dans quelque salle de plus grande envergure que les 25 m² du soir.
Nous nous laissons donc couler dans le rythme du son, de la bière et du Pastis quand soudain, pris de convulsions frénétiques, Gnac sexclame : « Merde, cest une musique de fin de soirée ça ! On peut pas danser la dessus maintenant ». Immédiatement, une jeune blonde accourt. "Ny vas pas!" lui dis-je, cest sûrement un piège Mais cest trop tard La petite demoiselle à la chevelure teintée et au décolleté semi-nombrilistique a déjà pris possession de notre compagnon, et il lui faut des trésors de volonté pour se sortir de cette mauvaise passe « Je suis journaliste, lui annonce-t-il, spécialisé dans les concerts et les machines industrielles ». Flairant le scoop, je mempare dun bond de lappareil photographique que porte Herbinette, prête depuis de longues minutes à agir dun grand coup de tabouret face à ces sirènes Réplica, et les hypnotise toutes dun violent coup de Flash, la prime donzelle comme ses compagnes de bal Le boulot avant tout Monsieur Gnac ! A la suite de cet incident, nous prenons la fuite vers de meilleurs auspices et dautres musiques, cheminant vers le centre névralgique des festivités Linstant monte, la bière fait son chemin. Peu à peu, le Vortex se prépare à dérouler son tapis rouge sur notre cheminement païen Et nous battons le pavé à la recherche de son ombre fuyante et de ces ambiances surréalistes qui, à cet instant précis, ne semblent plus nêtre que légendes et mythologies telles que seule la proche forêt de Paimpont sait en générer !
Signe des temps :
Signe des temps et de la sombre préfétie qui pèse sur cette nuit autrefois bénite, cest dans une ancienne prison que nous parvenons à trouver les quelques accords suivants, dont la vocation est celle dune certaine harmonie musicale. Nous pénétrons dans la cour denceinte quand le maton principal, posté contre une grande porte de bois, nous indique la salle du Grimoire telle le refuge dun Graal salvateur. Nous y découvrons les Boom Boom Boys, terrifiant groupe aux guitares en fourrure de vache et aux pantalons roses. Joignant le kazou à la parole, ils mobilisent la foule en délire sur une reprise de Boney M. Mais les trois caballeros se révèlent également être de grands rassembleurs charismatiques et engagés, avec des tubes tels que lindémodable « jconduis quand même », et le non moins grandiose « La politique cest pour les politiciens » dont la puissance et lengagement me glacent le sang. Nous partons finalement à lentracte, écoeurés par cette assurance quasi-surnaturelle que possèdent ces clowns bariolés, espérant pouvoir marcher vers dautres productions locales.
Les Fugitifs :
Hélas, la destre dame a bien prévu son affaire, et nous errons de bars en tavernes, de pubs en troquets, de bouges en bistros sans quaucun succès ne vienne récompenser notre noble quête. LAngoisse prend le dessus sur le désespoir, vers minuit, quand nous pénétrons une place du Parlement de Bretagne morte et vide de ses squatters. Larmée des clones à sévi, la lutte a du être bien inégale et la révolution kaki a battu en retraite vers dautres horizons Nous revenons à notre premier camp, au pti bazar, quand Coquin aperçoit les sirènes du crépuscule qui senfuient dans le lointain. Ce bouge la ne nous offrira plus longtemps le bonheur que nous recherchons Gnac essaie de joindre la dame promise mais Patrick répond à sa place. Aucune chance, nous filons à travers la place Saint Anne, un peu plus remplie encore de cette masse de squatters retranchés et à peu près inconscients, qui trouve néanmoins lénergie de protéger de son corps sombre notre triomphale marche
Nous arrivons aux abords de République, lorsque nos yeux sont attirés par une colonne massive de camions des forces mobiles. Devant nous, des bruits de bris Des bris de verre Des canettes sabattent sur les gardes mobiles et nous navons de choix que de sabriter derrière la brigade ou traverser à nos risques et périls. Nécoutant que notre courage, nous passons un par un au commandement des forces paramilitaires, et je marrête pour capturer la scène dune tournure aussi photogénique que je le peux. Les projectiles me frôlent, mais je reste vaillant, conscient que mon métier est fait de ces risques qui le grandissent à chaque jour, à chaque conflit, à chaque guerre que le reporter couvre au nom de linformation des populaces ronflantes. Nous parvenons finalement de lautre côté du champ de tir. Les dégâts sont lourds, semble il, certains pleurent et se plaignent des bombes La lacrymo a frappé le cur de la rébellion et le combat se déséquilibre. Nous esquivons à nouveau les affrontements qui sintensifieront dheure en heure et entrons dans un bus à destination des Trans-musicales elles-mêmes Apparaissent une bouteille de vodka, quelques centilitres de jus de fruit et un peu de boisson énergisante Je retiens mon souffle et jouvre mon esprit ! La nuit sera dure, beaucoup plus dure que je ne laurais jamais pensé ! Je regarde Herbinette qui me rend un sourire inquiet mais heureux. Gnac et Coquin sont unanimes eux aussi Il était temps de fuir le centre avant que ne se ferment les portes dorées de notre exil. Dans notre bus, des dizaines de réfugiés, comme nous Certains dorment, dautres sexcitent, un groupe hurle « Cayenne » de Parabellum au fond de lappareil Le voyage passe, lenthousiasme monte, les Halls apparaissent soudain au fond de la nuit noire, tel un refuge béni pour la colonne dâmes en peine que nous représentons Pour nous les Trans vont commencer !
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Beau récit
Mes premières et seules Trans furent celles de 2003, avec GangStarr, DJ Kentaro, Tiefschwarz, Beth Gibbons & Le Peuple de l'Herbe, Hocus Pocus, Ben Harper, DJ Zebra, Boogaloo vs Lotari, DJ Netik...
C'était tellement une affiche de taré que j'ai jamais osé y retourner de peur d'être déçu...
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ben oui, c'etait les 25èmes et c'etait très chaud... Soun,pour les avoir toutes faites depuis 15 ans, il y a eu des soirées terribles depuis quand même ! C'est là que ça se passe, les trucs que les gens écoutent l'été suivant, juste pour info l'an dernier, il y a eu The Do, kate Nash, Metronomy, The Ting tings entre autres, des trucs qui cartonnent depuis. Si t'aimes le Hip-hop et l'electro, fais toi la soirée du samedi, tu verras il n'y aura rien que tu connais mais tu vas t'eclater....
ICI C'EST RENNES, PAS ROAZHON !
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On a déjà une idée de la prog de cette année ou pas ?
Je rêve de revoir DJ Kentaro, j'en ai que de vagues souvenirs... Il était programmé à 6h, on m'a réveillé quand il est arrivé, donc j'avais un peu la tête dans le pâté, et puis pas vraiment sobre...
Dernière édition de: Soun (31-07-2008 15:23:49)
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moi j'en ai une idée assez précise mais je n'ai rien le droit de dire avant mi-septembre... Kentaro tu oublies, le principe des Trans c'est la 1ère fois et tu n'y rejoues normalement pas avec le même projet, mais si tu aimes les nippons aux platines, il y en aura cette année et du tout bon. la soirée du samedi va dechirer.....
ICI C'EST RENNES, PAS ROAZHON !
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P'tite Mixtape de mes petits tours sur la blogosphère :
Shawty redd ft snoop dogg - Driffter (Remix)
DMX Krew-Molten Analogue minimal
le remix de Lava lava de Kid Alex (Boys Noize) par Feadz (ici)
Ladyhawke - Paris is burning (cut copy edit)
on le voit partout celui là... mais bon, c'est du bon.
Snoop Dogg-Drop it like it's hot (Data Remix)
encore un Data remix : Nelson-I say you can't stop
et puis mes 2 coups de coeurs:
Danger-11h30 edit : http://www.myspace.com/2emedanger
Minitel Rose-Business woman
ils sont rennais, non?
sinon, coté news... le nouvel album de CCS (CSS .... merci Rosso ! ) est en vente. J'ai écouté quelques morceaux sur le net... un peu moins novateur, moins électro que leur dernier album... A suivre
PS : vous pouvez téléchargez tous les morceaux qui sont sur hypem en cliquant sur "read full post"
Dernière édition de: Galette Wurst (01-08-2008 18:47:10)
CSS plutot, non?
Moi j'aime bien leur nouvel album, il est en écoute sur leur Myspace pour ceux qui veulent!
No one likes us, no one likes us, no one likes us...
WE DON'T CARE !
We are Roazhon, super Roazhon ! We are Roazhon, from Breizh !
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