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ça fait quelques petites années que la bd s'est emparée du sujet, bien souvent axé sur des résistant(e)s et leurs "faits d'armes". Exercice délicat ou il faut savoir allier le côté ludique de ce média avec le sérieux du genre à décrire.
La grosse curiosité de ce titre est d'être signé par l'éditeur "Urban", exclusivement dédié à la base aux Comics.
L'exercice est réussi, mais n'est pas à mettre entre toutes les mains sur la forme. C'est d'une rigueur absolue dans le traitement du parcours du monstre Barbie, nous sommes dans le docu-bd pur, avec une absence presque totale de "bulles" de dialogues entre les protagonistes, hormis au moment du procès.
Excellent dessin, très réaliste, avec un "crayonné" de maître.
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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annulé
Dernière édition de: fabrice (02-12-2023 21:18:55)
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quelqu'un a-t-il lu les nouveaux Lagaffe et asterix, je serais curieux d'avoir vos avis (surtout pout lagaffe)
pas le même média, mais pour Barbie, je vous conseille le procès barbie en DVD (6 heures !)
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Pour ma part, j'ai acheté le Lagaffe ( j'ai une case de ma bdthèque dédiée, avec la figurine de Gaston devant ). Mais par appréhension, je l'ai mis dans la pile en attente.
La "baston" entre l'éditeur et l'ayant droit qui s'occupe des affaires de papa, la fille de Franquin, n'est pas très jolie à supporter quand tu es admirateur du maître.
Et puis bd en main, un peu refroidi par le papier glacé de l'objet.
Du coup, je laisse reposer quelques temps avant de juger objectivement
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J'ai cru percevoir dans l'ensemble que ce Lagaffe sans Franquin ( forcément ) avait et bonne presse et des avis positifs des lecteurs sur les divers sites/forums de bd ou je traîne.
Je prends acte, mais il n'y aura pas de second Lagaffe sans le maître pour moi, et Delaf n'y peut rien ici, parce qu'il a de très bonnes idées ( mais aussi de tous petits trucs incohérents dans la construction de certains gags de fin de planches ).
Je crains être trop attaché à l'esprit des grands auteurs pour apprécier les reprises qui foisonnent.
Ici, là ou Franquin voyait une récréation dans la fabrication d'un Lagaffe, n'admettant aucune pression extérieure, avec tout le dilettantisme tranquille qui allait avec ( qui rejaillissait sur le lecteur ), je perçois un travail, et de Dupuis ( pour rentabiliser encore plus le titre ), et de l'auteur actuel. De ma position, c'est fatigant.
J'avais eu le même problème avec les "tuniques bleues". A la mort de Raoul Cauvin, j'ai testé la 1ere reprise ( en empruntant la bd sans l'acheter ), je l'ai rendu et j'ai arrêté là, au bout de 64 tomes...
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Quand le regretté Alexis, mort bien trop tôt à 31 ans, croisait le touche-à-tout Gérard Lauzier, ça donna Al Crane, western finement parodique traité dans le plus grand sérieux ( on apprécie d'autant le décalage ).
Al Crane est un peu de tout, sans trop : raciste, misogyne, très "vieille école"...Bon, c'est quand même beaucoup
Je parlai de décalage car le sens de l'absurde "tranquille" de Lauzier se marie ici à un style de pur et magnifique classicisme d'Alexis, pourtant capable de quelques outrances par ailleurs ( Superdupont )
Dernière édition de: pronorennois (28-01-2024 19:20:00)
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Allez, ma soirée "culture" commence ici. Et par une preview, ce que je ne fais jamais.
Cela fait 2 ans que ce projet nous est apparu, par de rares planches distillées sur le net. Après l'extraordinaire "rapport de Brodeck" dans les mêmes teintes, Larcenet adapte " la route" dans un graphisme noir & blanc ( réhaussé de quelque touche de couleur bienvenue ) estomaquant.
ça sort vendredi prochain. Et qu'on soit un bédéphile acharné avec 3000 titres au compteur ou un appréciateur irrégulier qui ne souhaite que quelques incontournables en sa demeure, l'acquisition est obligatoire :
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Cette intégrale, c'est du brutal !
On ne la trouvera pas dans le commerce traditionnel puisqu'on pouvait ne l'acquérir que via le financement participatif.
Vie et pérégrinations d'une drôles de bande, dont le métier officiel est de tenir une baraque foraine dont ils sont les "monstres".
En réalité, voleurs, escrocs, tueurs, alcooliques, fornicateurs, toute la lie est représentée. Le pire est que Pierre Guilmard sait tellement y faire qu'on se prend de tendresse pour les personnages
Un titre qui fleure bon les années 50 à 70, d'un auteur visiblement amoureux ( en dessin seulement ) des petits commerces de quartier, qui fleurissent à chaque page.
Je disais brutal en préalable, car les dialogues sont aussi un ininterrompu vocabulaire argotique poussé dans ses extrêmes.
Gouleyant, pas moins !
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J'ai mis la grande image, histoire de montrer tout le sens Fluide Glacial d'une époque au pays de "l'absurdie".
Ayant lâché le mensuel depuis maintenant pas mal de temps, ne m'y retrouvant plus trop dans la ligne, je me délecte maintenant d'intégrales des grands auteurs passés du magazine.
Aimé Lacapelle, ce mois-ci, agriculteur de son état, qui partage sa ferme avec sa "mémé", et accessoirement agent du BIT, le bureau d'investigation tarnais !
Tout le monde parle dans cette bd, y compris les animaux de la basse-cour entre eux. Cela nous donne une somme gorgée de non-sensique, bien dans l'esprit des Edika et Cie dans un tout autre genre. Que de chemin parcouru par l'auteur, devenu rien moins ces derniers temps que le scénariste des albums d'"Astérix".
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"Anthropocène Muséum", je l'ai trouvé très drôle, c'est à la croisée de fluide glacial et de fabcaro.
https://www.exemplaire-editions.fr/exem … ene-museum
* Si quelqu'un peut me rappeler comment on insère les photos dans les messages, ce serait bien sympa!
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Je continue mes pérégrinations dans les intégrales Fluide Glacial, avec l'innommable Carmen Cru. La vieille femme a tout au dernier degré : méchante, acariâtre, pingre, profiteuse....mais on adore, tellement c'est élevé par Lelong au rang d'art
Un magnifique dessin, non colorisé, qui donne à voir le talent immense de l'auteur. Incontournable !
Un des évènements bd de l'année 2021 qui m'a un poil déçu, presque exclusivement par ses scénarios.
L'idée de Tiburce Oger de réunir 16 grands dessinateurs du genre "western" était évidemment très bonne, on admire des monstres du genre en action. Mais l'ensemble des scénarii d'Oger lui-même me semblent globalement faiblards ( même si la seconde bonne idée a été d'introduire une montre comme fil conducteur, qui voyage au gré de ses multiples propriétaires de 1763 à 1938.
Mitigé donc, on en prend plein les yeux, mais le cerveau n'est pas super connecté.
Dernière édition de: pronorennois (02-06-2024 17:57:48)
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2 petites lectures, en ce mois de Juin finissant...
Un poil de déception. Je m'attendais à une grande plongée dans le Pigalle d'époque au travers du jeune homme qui "monte" à Paris pour changer de vie ( ses rues, ses gens, ses commerces ), et on ne fait qu'effleurer cet aspect, via le cabaret ou se développe la "carrière" du garçon.
Pas inintéressant, mais pas ce que j'espérai.
En plus de 200 pages, suite d'entretiens avec le grand Willy Lambil, dessinateur des "tuniques bleues".
Ce titre est le premier qui m'a littéralement fait plonger dans ce monde de la bd il y a quelques dizaines d'années. ça ne m'a jamais quitté depuis, et j'ai acheté avec grand plaisir la "livraison" annuelle de chaque tome. Jusqu'au 64, après lequel j'ai arrêté, engagement que je m'étais fait à partir du moment ou le duo Cauvin/Lambil n'officiaient plus ensembles.
Des entretiens, donc, qui montrent un dessinateur étonnant, étrange même parfois dans ses multiples contradictions, un "petit père" qui n'aime rien moins que sa solitude tout en regrettant amèrement d'être dévalué et de ne pas avoir pris plus de lumière ( ce qui est faux, on sent un brin de paranoïa dans sa relation avec la confrérie de la bd ).
Au final, un bonhomme vraiment attachant !
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Je relis la série De Cape et de Crocs.
Dernière édition de: Milie (24-07-2024 15:58:17)
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Je relis la série De Cape et de Crocs.
Je l'ai en intégrale, génial, j'adore. Le dessin est magnifique, les textes époustouflants surtout si vous aimez la rime et le lyrisme.
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Alain Ayroles est un immense scénariste.
Tu dois certainement connaitre Les Indes Fourbes si tu adores De Cape et de Crocs.
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Alain Ayroles est un immense scénariste.
Tu dois certainement connaitre Les Indes Fourbes si tu adores De Cape et de Crocs.
Oui effectivement. L'histoire est splendide. Par contre la BD est tellement grande et balaise que ça ne rentre dans aucune étagère 😆
Je m'étais plongé également dans l'histoire originale, un peu d'espagnol ne nuit pas.
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Milie a écrit:Alain Ayroles est un immense scénariste.
Tu dois certainement connaitre Les Indes Fourbes si tu adores De Cape et de Crocs.
Oui effectivement. L'histoire est splendide. Par contre la BD est tellement grande et balaise que ça ne rentre dans aucune étagère 😆
Je m'étais plongé également dans l'histoire originale, un peu d'espagnol ne nuit pas.
Il fut un temps ou on se faisait gentiment reprendre pour avoir cité le post précédent, ce qui est parfaitement inutile et consommateur d'espace.
Ajouté plus tard 03 min 02 s:
Erreur ! Pardon, je n'ai pas posté depuis des mois !
La meilleure attaque, c'est la défense! (proverbe français)
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Tome 2 d'un diptyque qui se sera révélé bien décevant au final...
La première partie par la faute d'un aspect formel assez abêtissant pour le lecteur, cette suite par le choix des sujets ou la plupart.
Pour exemple, concernant ce forum et sa raison d'être, j'ai du mal à cerner, bien que supporter énamouré, en quoi la victoire rennaise en coupe de France en 1965 est essentielle à l'histoire de notre ville avec un grand H.
Je dirai presque que c'est une bd pour les touristes, histoire de ramener un souvenir de leur passage.
Dernière édition de: pronorennois (09-08-2024 22:55:31)
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La couverture dit tout des sales gosses en présence, enfin, surtout elle.
J'ai toujours eu beaucoup d'affection pour le trait de RELOM, dont la bio chez les amis de Bdgest' dit que "considérant que le relais est enfin assuré, Picasso meurt le lendemain" de sa naissance
Donc 2 sales garnements, qui ont un regard sur les adultes sans pitié, formatés en cela par un père ( aux allures de Dick Rivers ) alcoolique et fainéant, et une mère qui perd littéralement ses membres au fur et à mesure des tomes ( pour ne finir qu'avec sa tête ).
Il y a de la poésie, des visions cauchemardesques, mais c'est surtout drôle.
Dernière édition de: pronorennois (02-09-2024 19:11:38)
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...Ou quand le grand Pierre Seron faisait dans le grivois ( gentillet ) !
De l'école Dany initiale, il se rapprocha au fur et à mesure des années du style Franquin, maître s'il en est de la Bd franco-belge.
Sur une idée de sa femme, parait-il, née des messages d'admirateurs du personnage féminin Cedille dans un de ses grands succès, "les petits hommes", Seron créé cette bd balançant entre humour et érotisme soft.
6 tomes composent cette intégrale, dont les deux tiers sont excellents, avant que l'auteur ne se complique la vie dans des histoires tirées par les cheveux.
Seron traduit sur le tard certains vieux fantasmes d'une catégorie de lecteurs imaginant de célèbres personnages de la "ligne claire" dans des scénarios érotico-pornographiques ( fantasmes traduits dans le réel, en fait, puisque des titres de ce genre circulaient sous le manteau, à une époque, Tintin n'étant pas le moindre ).
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Y a-t-il eu quelque chose entre Tintin et la Castafiore ? Le lecteur a le droit de savoir !
Dernière édition de: Un autre supporter (05-10-2024 20:30:41)
La meilleure attaque, c'est la défense! (proverbe français)
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Ah, un connaisseur
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Une bd retraçant la plus grosse "tuerie" en Bretagne commis par les allemands durant la 2eme guerre mondiale : le massacre de Penguerec, lieu-dit de Gouesnou, le 7 aout 1944.
Financée par la ville à partir de la thèse primée de Dimitri Poupon, docteur en histoire contemporaine, tirée à 5000 exemplaires, on retrouve les grands Calvez et Kris aux manettes ( finistériens tous les deux, ce qui a sans doute aidé à les attirer ).
Quelque liberté est prise dans le traitement, pour la bonne raison que des zones d'ombre subsistent dans l'enchaînement de l'horreur ( pas trop quand même ).
Un titre qui n'admet pas de critique. On admire le travail et le devoir de mémoire, tout simplement.
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