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Tout à fait,. J'ai eu de la "chance" et c'est dommage d'avoir eu accès à un environnement scolaire de qualité. Même à Rennes entre 2 écoles c'était différent.
Cela était pareil à Rennes 2 ou Rennes 1, le taux de réussite n'était déjà pas le même. D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi les études en philo étaient à Rennes 1. J' avais un ami qui est devenu prof (philo) et qui a fait ses premières années au Canada et un autre, prof d'anglais, en Australie : Très différent : Mieux payés, mieux considérés...
Une autre, prof d'anglais, région "chaude" parisienne, elle n'en pouvait plus et a réussi à revenir sur Rennes.
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Après il y a les leviers qu’on peut actionner à court ou moyen terme.
Diminuer le nombre d’élèves par classe en injectant de l’oseille, c’est pareil ça n’est pas mathématique : la profession est peu attractive et ça se terminerait encore avec des recrutements au rabais. Ceci dit ce n’est pas seulement la qualité des candidats qui est en question que les méthodes de recrutement, les critères de sélection et de management, d’encadrement…
Par exemple j’ai fait le concours, j’ai eu des notes humiliantes parce que je n’ai pas la formation “sciences de l’éducation” et les sujets ne laissent aucun doute sur le profil qui était recherché. Pourtant sur le terrain mon action était appréciée et sa valeur reconnue, seulement je ne connaissais pas tel auteur donc sur des questions de cours j’ai échoué.
Par contre, j’aurais pu rempiler en contractuel, si j’avais accepté de laisser mon secteur à une titulaire pour en prendre un autre un peu moins attractif, et bien entendu une paye moindre qu’un titulaire - encore que ça eût pu se négocier.
La refonte pédagogique, l’évolution des méthodes de formation, je dis pas que ça serait vain mais c’est avant tout l’expérience du personnel qui joue.
Les associer en faisant remonter les enseignement de cette expérience du terrain au lieu de bombarder des ajustements - supposés être révolutionnaires - décidés au chaud de bureaux parisiens par des technocrates formés en administrations n’avancera jamais à rien.
Dernière édition de: Nito (19-12-2023 17:13:44)
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
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Les associer en faisant remonter les enseignement de cette expérience du terrain au lieu de bombarder des ajustements - supposés être révolutionnaires - décidés au chaud de bureaux parisiens par des technocrates formés en administrations n’avancera jamais à rien.
Ce ne sont plus les technocrates qui décident mais les cabinets de conseils comme Mc Kinsey qui font la pluie et le beau temps maintenant.
Et l'autocrate à la tête du pays suit les recommandations comme pour la période de la fameuse pandémie, en dehors de tout contrôle démocratique à coup de 49.3.
Le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
Un peuple ignorant est un peuple docile car crédule.
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Par exemple j’ai fait le concours, j’ai eu des notes humiliantes parce que je n’ai pas la formation “sciences de l’éducation” et les sujets ne laissent aucun doute sur le profil qui était recherché. Pourtant sur le terrain mon action était appréciée et sa valeur reconnue, seulement je ne connaissais pas tel auteur donc sur des questions de cours j’ai échoué.
Clairement, pour moi des L3 peuvent limite être plus compétents que certain Master Meef donc il y a un soucis dans les attendus. Pour enseigner au collège, un doctorat en lettre moderne est inutile (ou du moins perdre de l'énergie à apprendre l'ancien français)
Nito a écrit:Les associer en faisant remonter les enseignement de cette expérience du terrain au lieu de bombarder des ajustements - supposés être révolutionnaires - décidés au chaud de bureaux parisiens par des technocrates formés en administrations n’avancera jamais à rien.
Ce ne sont plus les technocrates qui décident mais les cabinets de conseils comme Mc Kinsey qui font la pluie et le beau temps maintenant.
Et l'autocrate à la tête du pays suit les recommandations comme pour la période de la fameuse pandémie, en dehors de tout contrôle démocratique à coup de 49.3.
Oh bah on ne peut pas faire plus technocratique que les cabinets de conseil. Quant au 49.3, souvenons-nous que c’est un héritage gaullien, ça nous évitera de partir en hors-sujet sur la politique partisane actuelle.
@Yoyoceltik mon post était ambigu je parlais du concours Psy-EN EDA mais oui le résultat est le même, et clairement mieux vaut de la pédagogie que des connaissances académiques, du savoir opérant que de l’expertise déconnectée, de l’expérience que du par-cœur.
Mais l’administration ne voit que ce qu’elle peut mesurer… La bureaucratie est aveugle
Dernière édition de: Nito (19-12-2023 23:15:06)
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
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La fin du collège unique ont en parle ?
Les pauvres à l'usine ou à l'armée, des enseignants essorés et leur matière vidé de leur substance, des enfants étrangers toujours aussi mal intégrés...
C'est une catastrophe qui se déroule dans l'indifférence la plus totale.
Si il y a bien une chose qu'ont réussi les pouvoirs (économique , médiatique, politique) depuis 15 ans, c'est de rendre la population la plus individualiste et désorganisé possible.
Peur du déclassement pour les uns, miroitement d'un ascenseur social pour d'autres et surtout désespoir pour une grande partie.
Avec ce constat, il est facile d'adopter la philosophie du chacun pour soi.
Mon âge m'a fait connaitre les deux systèmes.
La loi Haby en 1975 instaurant le collège unique (inique en fait) a été une immense C...., en plus clair une bêtise monumentale.
Du même tonneau que la funeste ambition à une époque d'avoir 80 % d'une classe d'âge titulaire du baccalauréat selon Sieur Jospinou.
Même philosophie simpliste qui a bousillé le système éducatif français.
Ce n'est que mon humble avis mais je le partage.
La place d'Espagne
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Pourquoi c'est une connerie ?
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Peut-être que mon penchant à voir la bio-diversité plus intéressante (et porteuse de vie) que le mono-culture intensive pourrait m'amener à imaginer qu'il en est de même dans les filières d'apprentissages, même si le moteur de ces pratiques est une forme de foie dans le progrès et aussi une recherche de mieux-être.
Dernière édition de: Panini-80-81 (10-01-2024 22:52:26)
Patience,patience, patience.
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Le collège unique à la base c'est une excellente idée, c'est oeuvrer pour que chaque enfant puisse avoir accès à un enseignement général au moins jusqu'au brevet.
Le souci c'est qu'on ne met pas en exergue la diversité des potentiels. Un tronc commun et un renforcement de matières peut être plus intéressant qu'une même priorisation des mêmes matières pour tous les élèves.
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Mon petit témoignage:
Dans mon collège, il y avait trois niveaux:
Les 1 (6ème ou 4ème 1 par ex qui regroupaient les moins mauvais élèves ), les 2 (6ème 2.... qui regroupaient les suivants.) et les transitions qui s'arrêtaient je crois à la fin de la 5ème.
Trois divisions en fait puisqu'on est sur un forum de foot.
Les enseignements étaient très similaires entre les 1 et les 2 et par contre les transitions étaient plus axés sur une pré professionnalisation.
Il pouvait y avoir des montées et des descentes (ou des redoublements si pas de volonté de descente) sous le contrôle d'une sorte de DNCG.
Je ne me posais bien sûr pas de questions à l'époque grand béta que j'étais déjà mais cela me semblait bien fonctionner avec ma vision d'à posteriori.
A partir de 1975, tout le monde au même niveau et donc les équipes de National avec les équipes de Ligue 1.
C'est sans doute bien de niveler mais après il faut savoir si c'est par le bas ou par le haut.
j'ai ma petite idée....
La place d'Espagne
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Juste pour apporter quand meme un peu de nuance sur les changements faits après 1975, la filière « technologique » comme on l’appelait dans mes années collège, et ce que tu appelles « transition » existait encore quand j’étais au collège dans les années 90.
Dans mon établissement il y avait entre 6 et 7 classes par année, et tous les ans en quatrième il y avait une classe entière, donc 30 élèves, qui partaient dans la voie de professionnalisation pour ensuite être dirigés vers un BEP/CAP et tout ce qui suit ensuite.
La seule différence, peut-être, est que la 4e Techno n’était plus transition mais était renommée « A.S.S. » pour Aide et Soutien Scolaire mais le principe était exactement le même que ce que tu décris plus haut.
Si c’est encore le cas aujourd’hui aucune idée, il faudra voir avec des « petits jeunes » qui ont connu le collège au 21e siècle.
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Ok ok.
J'ai connu les deux et je suis né en 75 donc au collège à la fin des années 80.
Au collège public tout les niveaux scolaires étaient mélangés (mais bon bizarrement les enfants de prof étaient toujours dans les mêmes classes..).
Et j'ai redoublé ma 3eme dans un collège privé ou nous étions regroupés par niveau scolaire.
Aujourdhui je prépare le concours pour devenir professeur des écoles, pour l instant j'ai pas d'avis sur le collège unique ou pas.
Je sais que des élèves peuvent renouer avec l'enthousiasme d'apprendre en étant dans une classe plus adaptée à leurs "rythme d'apprentissage".
Mais je sais aussi que ça crève le cœur de laisser des gamins "sur le bord de la route".
Tout ça questionne en profondeur le rôle de l'école, du système scolaire.
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Dans l'esprit, je trouve que c'est bien que les élèves d'une classe "jouent un peu dans la même cour" c'est à dire qu'il n'y ait pas de disparités de niveau trop importantes entre eux (mais il y aura toujours des premiers et des derniers).
Plus motivant pour les élèves, moins désespérant pour les "moins bons".
Et il n'est pas question de laisser qui que ce soit au bord de la route.
Après, il y aura toujours de la stigmatisation entre élèves à l'égard des élèves les moins doués ou même à l'égard des bons élèves.
Mais cela c'est vieux comme le monde.
La place d'Espagne
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De mes souvenirs. Collège Montbarrot à Villejean, il y avait 2 à 3 classes selon les niveaux. La C souvent finissait au collège Malifeu (Rosa parks maintenant).
Pour moi ce qui était intéressant était la mixité sociale, nous étions du quartier (HLM etc) et nous étions potes avec des fils de bourgeois (ce qu'il nous paraissait) de Vezin/Pacé etc.
Au lycée pareil, Bréquigny, avec des gens venant de Liffré, La guerche de bretagne, Janzé.
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Avant de parler de nivellement (souvent pour appuyer le fait que ça serait par le bas), je propose de commencer par se poser la question de qui enseigne, de ce qu'on enseigne, et de comment on l'enseigne... des moyens à la disposition de chaque élève pour s'en sortir dans cet espace où peut-être les dés sont pipés. (?)
Bref je renvoie notamment vers Bourdieu et la reproduction, parce qu'on parle souvent des bons et des mauvais, mais rarement du pourquoi.
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Oui pourquoi ?
Parce que selon uniquement ce que j'ai connu, il y avait, mélangés majoritairement des fils d'agriculteurs, des enfants de cadres et des fils d'employés dont j'étais avec des résultats équivalents.
Et cela se passait bien.
Il y a eu du changement depuis ?
Dernière édition de: poupoune (11-01-2024 16:32:03)
La place d'Espagne
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Il ne faut pas trop non plus compter sur la qualité des profs. Comme on disait à l'époque, il n'y a pas de mauvais profs mais des mauvais élèves...
Certains étaient cons (pédagogiquement parlant), des bahuts avec peu de moyens ou craignos : Faut savoir s'en sortir de ce type de carcan. Perso jamais eu de problèmes.
J'ai du avoir une ou deux fois des réunions parents d'éléves, cela s'est très bien passé (bon élève à la base). Lycée, j'étais limite ami avec certains(les profs) me trouvaient "spécial". Lol
Dernière édition de: Harry Badgé (11-01-2024 17:23:16)
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Il y a les expériences personnelles, puis il y a les études scientifiques.
Ces dernières sont toutes d'accord pour dire que les classes de niveaux sont contreproductif pour améliorer le niveau moyen des élèves. Mais si l'idée est de rendre les forts plus forts, et les faibles plus faibles alors là ok, on est sur le bon chemin.
Le chacun pour soi n'est-ce pas.
Oui, justement, j'ai connu ça. Certains de mes amis allaient dans les classes défavorisées voir un autre bahut. Du coup cela déservait leur scolarité. Pas mal ont finit en petite délinquance...
Moi j'aimais le mélange entre la "caillera" de banlieue et les fils de bourges. A l'époque, c'était moins tranché que maintenant au niveau tolérance.
Que faire ? Je n'ai pas les réponses.
Dernière édition de: Harry Badgé (11-01-2024 18:08:28)
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C’est un point de vue qui n’est pas partagé par tout le monde.
En tout cas, on ne peut pas dire que l’on a un système qui est particulièrement efficient aujourd’hui.
La place d'Espagne
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Forcément, vu le manque de moyen.
Et comme toujours avec les services public, la stratégie de la casse fonctionne à merveille pour mettre en place des politiques néolibérales ni vu ni connu.
@poupoune Cela fait longtemps que ce n'est pas efficient. Après celà reste l'école et la capacité de savoir s'adapter malgré les moyens. Les écoles françaises en terre étrangère, c'est vraiment différent. : autorité, programmes. Tu ne peux pas faire le kéké en gros...
Djibouti, on n'avait pas d'uniforme. Il fallait attendre le jeudi pour avoir des gommes/cahiers etc...Par contre ça filait droit. Pareil en Inde que ma belle soeur a vécu.
@Yoyoceltik 1er Entierement d'accord, mais il y a aussi un projet à long terme de base. Là on fait de la popote à la petite semaine.
Dernière édition de: Harry Badgé (11-01-2024 18:17:25)
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Tu parles de l'Inde.
Je suis à Fort Kochi entre autres à partir de la fin du weekend.
Puis, je vais continuer à me balader tout le long de la côte de Malabar jusqu'à Varkala et Kovalam.en passant sur Monroe Island dans les Backwaters.
C'est un territoire que je connais déjà mais que j'avais bien apprécié.
Dernière édition de: poupoune (11-01-2024 19:00:21)
La place d'Espagne
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j'y suis allé pas loin Tiruvalla. Le Kerala, où dans cette région c'est top au niveau balade (à dos d'éléphant parfois), très vert, montagneux, la mer. Par contre même moi, avant de manger je flippe. Trop pimenté.
HS Topic carnet de voyage.
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