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Le vrai problème est de considérer que les personnes sont timbrées. La plupart est tout à fait ordinaire. Et à quel moment on considère ce qui doit être ou non pensé ou exprimé ou transmis ?
C'est une autre question.
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Pour moi le problème c'est que ces fanatiques peuvent toucher des personnes fragiles psychologiquement, c'est le plus gros danger.
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Et qu'est ce qui détermine ce qui est de l'ordre du fanatisme que de la simple foi revendiquée ?
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C'est qu'une expression tu le sais bien. Quoique pour beaucoup je pense qu'un simple rattrapage en terme d'éducation ne suffira pas. Assistants sociaux et psy me paraissent nécessaires pour les cas les plus difficile.
Sinon c'est quoi l'esprit des lois Sowann ? Le consensus autour de valeurs communes, d'objectifs communs. En France il me semble que c'est la démocratie, la protection des droits humains, la justice, l'égalité, la liberté et la fraternité.
C'est l'Education Nationale qui est chargé de transmettre ça aux futurs citoyens.
L'école doit permettre aux enfants de se libérer de la pression familiale, du poids des traditions. De s'ouvrir au monde. Le prosélytisme y est interdit même quand il n'y a pas de mauvaises intentions derrière l'habit.
Edit : "Et qu'est ce qui détermine ce qui est de l'ordre du fanatisme que de la simple foi revendiquée ?" Les intentions ? lorsque des adultes poussent des écoliers sur les réseaux sociaux à faire des défis pour défier la laïcité à l'école
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (23-09-2022 14:52:20)
Petit texte justement sur l'éducation :
L'école actuelle est ségrégative
Avant tout il convient de faire deux précisions nécessaires. Afin d’objecter des oppositions parfois pavloviennes. Premièrement, l’école doit accueillir tout le monde. Deuxièmement, ce ne sont pas les actrices et les acteurs du système qui sont incriminés, les professeurs, personnels scolaires et autres AESH, mais le système scolaire. S’il n’est pas posé en préalable ces deux principes, alors l’on ne peut pointer les vrais problèmes.
Un Universalisme sclérosé
Parler de l’école sans parler de la société qui l’environne est une gageure. Notre société se fonde sur la philosophie des Lumières qui pour en reprendre l’idée générale, considère que les droits sont universels et qu’ils doivent donc être garantis. Cela eut pour conséquence magnifique la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Mais cet universalisme qui compose la D.D.H.C. n’existe pas dans les faits puisqu’un nombre important de citoyennes et de citoyens ne peuvent accéder à leurs droits.
Pourquoi ?
Parce qu’il y a eu soit, une mauvaise lecture politique des Lumières, soit une volonté réelle de nier l’unicité des individus qui est pourtant présente dans l’argumentaire des philosophes (Rousseau notamment). Cette mauvaise direction engendra un universalisme qui s’imposa par des critères de normes comme fondement du droit plutôt que par des principes axiologiques d’une société qui devrait constamment s’adapter afin de garantir les droits de chacun. D’un universalisme particulariste pensé par la philosophie politique, nous évoluâmes dans un universalisme normatif qui perdure.
Le problème réside alors dans le fait que l’universalisme normatif est un oxymore pour la simple et bonne raison que la norme discrimine par définition ceux qui s’y conforment, et ceux qui ne peuvent s’y conformer et qui sont donc exclus.
De fait l’universalisme normatif, n’est pas un universalisme, et cela explique la situation actuelle en France.
Une école mal définie
L’école n’est pas un sanctuaire contrairement à un slogan qui a été maintes fois prononcé. L’école n’est pas isolée du reste du monde et n’est pas protégée des ingérences sociales, culturelles, politiques et économiques. Et c’est heureux.
Mais parce que l’on a eu cette conception de l’école sanctuaire, fausse, il a fallu attendre Bourdieu pour se rendre compte que l’école, préservait les inégalités sociales existantes, voire les renforçaient.
S’ajoute à cela que l’école est profondément inspirée, car elle est le résultat de décisions politiques, du modèle de société qui l’environne et comme notre société, l’école est fondée sur un universalisme normatif.
La pédagogie, l’architecture fondée sur l’école-caserne, le rythme scolaire, la qualification des matières, le choix des matières proposées sont fondés sur des normes et ne sont pas adaptées à la diversité des potentiels. De fait, comme dans la société, il y a ceux qui peuvent s’y conformer et ceux qui ne le peuvent pas.
L’école ne peut donc permettre à chacun de s’y épanouir.
Une école excluante à cause d’une société excluante
Comme il existe cette causalité qui établit que la société détermine l’école selon sa propre représentation des normes, si la société marginalise les personnes non conformes, alors l’école fera de même. Ce qui est logique puisque la société comme l’école sont déterminées par des volontés politiques.
La façon dont l’école articule sa considération des individualités est par conséquent le reflet de la façon dont la société articule sa considération des individualités. Pour éviter que l’école soit aussi brutale, le politique a mis en place des dispositifs. Le problème est que ces dispositifs ne questionnent pas les causes, ils contournent ce questionnement et sont donc eux-mêmes aussi normatifs et excluants. Que l’on prenne l’exemple des REP+, des SEGPA, Des ULIS ou autres, ils participent à marquer socialement des individus qui seront par la suite discriminés du simple fait du dispositif qui les encadre.
De plus ces dispositifs regroupent les personnes qui doivent être encadrées par celui-ci ce qui les isole fondamentalement des autres individus composant l’école. Rachid Zerrouki dans les « Incasables » démontre bien deux choses : la remise en cause des stratégies d’adaptation que lui-même met en place en tant que prof (notamment en adaptant l’oeuvre de Molière), mais également la façon dont les élèves sont considérés, en incapacité d’être dans les cases prédéfinies et inadaptées.
Sans mettre davantage en exergue des dispositifs complexes, la notation peut être un facteur de normativité puissant essentialisant les individus en bons élèves ou en cancres. Même si les professeurs essaient de casser ces codes sociaux, le système en lui met assigne ces essences.
Une ségrégation des enfants en situation de handicap
Ils sont ceux qui sont les moins conformes aux normes définies par notre société. Actuellement et historiquement.
Et ils sont ceux dont les dispositifs sont les moins efficients. Parce que ces dispositifs sont basés sur un système normatif qui considère qu’il y a d’un côté les enfants valides et de l’autre les enfants en situation de handicap. Donc, par essence, il y a des enfants conformes, qui sont valides et donc validés par la norme et de l’autre il y a les enfants qui ne le sont pas, et sont définis comme inadaptés par nature. C’est le validisme, et il trouve lui même sa source dans les fondements faussement universels de notre société, et ce, dans tous les secteurs : logement, urbanisme, travail, culture et donc l’école.
Les enfants ne sont donc pas inclus, ils sont à côté. A côté des autres. Jamais avec, jamais au sein. Il existe une solution pourtant. Remettre en cause la notion même de handicap et revenir aux causes. En partant de deux principes :
- le premier étant de considérer que le handicap est le résultat d’une société qui ne s’adapte pas et non de critères ontologiques de l’enfant. Il n’y aurait d’handicap que la somme des obstacles sociaux, culturels et économiques générés par la société et sa production de normes.
- le second, que toute personne est soumise à un seuil de vulnérabilité. Absolument toute personne possède des limites dans ses capacités et ces limites produisent ce qu’on appelle un seuil de vulnérabilité. Ainsi il n’y a pas de bipolarisation entre les personnes conformes et les non conformes mais une population diverse, plurielle dans ses capacités, constituée de potentiels uniques, qui au sein de la communauté peut produire un intérêt collectif au travers des apprentissages adaptés individuels.
Le rôle de l’école n’est pas le bon
S’en suit que l’école a été dévoyée par des volontés politiques. Par des choix de disciplines et de normes, elle s’est fondée sur un modèle d’instruction, en charge de dispenser des savoirs utiles, à des fins de professionnalisation future des individus.
Ce n’est pas son rôle originel. Selon Condorcet, l’école ne forme pas des travailleurs mais des citoyens, qui seront ensuite capables, autonomes et indépendants dans la construction de leur vie sociale, économique, culturelle et bien sur politique.
Selon Dewey, l’école n’instruit pas car elle ne se réduit pas à la diffusion de savoirs fondamentaux utiles. Elle transmet également un savoir qui émancipe l’individu et lui permet de progresser, d’évoluer et d’exploiter son potentiel mais aussi sa pleine qualité individuelle et citoyenne. Il s’agit donc bien d’éducation. En cela la gauche a raison lorsqu’elle propose que la formation soit continue, au long de la vie, afin d’émanciper les citoyens. En cela la gauche a raison quand elle promeut l’éducation populaire. Mais c’est l’école qui devrait aussi faire de l’éducation populaire comme le démontre également Jane Addams. Non plus que cela, l’éducation populaire doit être le creuset de l’école.
Ce sera alors la négation totale de l’idée de sanctuaire, de l’idée d’utilité également mais plus que cela, ce sera aussi un renversement de la causalité, l’école déterminera la société selon ses propres principes par l’incarnation de citoyens éclairés, épanouis et vecteurs d’une nouvelle philosophie politique.
L’école doit être le creuset de la démocratie
Si l’on souhaite que l’école puisse éduquer des citoyens, il convient qu’elle soit le garant du modèle qui constitue la citoyenneté : la démocratie.
Aussi, les équipes pédagogiques, les personnels administratifs et scolaires, les enfants, les parents, forment une communauté éducative qui regroupe les représentations sociales de la société et leur diversité. On retrouve ici l’idée que l’école est une société plus petite mais qui est le reflet des structures de la société française.
Il est de fait primordial que la communication, le débat nourrissent cette société et que l’école, forte des nouveaux principes décrits précédemment, puisse reposer localement mais aussi plus généralement sur une construction collective de la part de tous les acteurs et que son fonctionnement n’incombe pas uniquement à l’administration de l’éducation nationale.
De même il serait alors possible qu’une implication de tous les acteurs soit efficiente dans les lieux scolaires et dans la garantie de leur fonctionnement, dans la construction de projets, de tiers lieux, dans l’animation de nouvelles disciplines, de travaux manuels mais aussi dans la construction de l’esprit critique citoyen des enfants mais finalement de tous les acteurs.
L’école pour être inclusive doit inclure tout le monde dans le projet éducatif, de manière démocratique, et doit être en capacité d’accueillir tout le monde, et chacun de façon adaptée et respectueuse. C’est à cette condition que l’école réussira sa mission : former, éduquer et émanciper des citoyennes et des citoyens, quelles que soient leurs conditions, ou leurs capacités. C’est cela l’universalisme.
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Oui malheureusement on est dans une société d'opposition, et c'est peut-être la multiplicité des "médias" ou autre RS qui donne cette impression, mais ça semble effectivement s'amplifier.
Tant que l'on ne s'attaquera pas au fond, autrement dit, la haine de l'autre et le vivre-ensemble, ça ne s'améliorera en tout cas pas.
Tiens le topic me fait penser à un vrai sujet d'éducation, un peu en lien avec la haine de l'autre justement, le harcèlement scolaire :
https://www.leparisien.fr/essonne-91/es … 902582.php
http://www.harcelement-entre-eleves.com/pages/pikas.htm
J'avais vu il y a un temps un documentaire qui relatait une méthode un peu différente, qui consistait à créer un groupe d'élèves "protecteurs" de l'élève harcelé, en incluant le harceleur à ce groupe.
A priori cette méthode montrait de bons résultats, créant une forme d'empathie de la part du harceleur pour le harcelé, du fait qu'il se retrouvait un peu de l'autre côté.
Mais bon, encore une fois comme je le disais sur ce topic il y a quelques temps, tant qu'il n'y aura pas de moyens supplémentaires, et surtout de personnel, les inégalité scolaires, les violences, le harcèlement, l'abandon, rien ne sera jamais assez efficace.
Et ces méthodes particulières ne pourront jamais être mises en œuvre à grande échelle.
L'ouverture d'esprit ne se limite pas toujours à une fracture du crâne.
"Plus on est de fous, mieux on évite la camisole." Oxmo Puccino
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Et qu'est ce qui détermine ce qui est de l'ordre du fanatisme que de la simple foi revendiquée ?
Vouloir imposer des vêtements religieux et la prière dans un établissement publique et laïque c'est clairement du fanatisme. Il existe des écoles privés, catholique, juive, musulmane qui sont très bien pour ça.
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Mais justement ce ne sont pas les élèves qui portent les dits-habits qui font preuve de ce prosélytisme, ce sont des personnes extérieures à l'école.
Surtout le fanatisme dépasse très sérieusement l'idée de porter un vêtement religieux (Déjà qu'il faut très sérieusement me dire sur quoi on se base pour dire que tel vêtement est religieux et non culturel).
Et quelle est la définition de la laïcité déjà ?
Parce qu'une école à beau avoir été déclarée laïque de base, l'interdiction des signes religieux est arrivée ensuite.
Et je conclurais que ironiquement l'existence d'écoles chrétiennes, juives ou musulmanes est sûrement plus à craindre vis-à-vis du prosélytisme fanatique, si l'on en suit votre résonnement de base.
L'ouverture d'esprit ne se limite pas toujours à une fracture du crâne.
"Plus on est de fous, mieux on évite la camisole." Oxmo Puccino
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Je suis pour l'interdiction des écoles privées et confessionnelles depuis toujours.
Surtout le fanatisme dépasse très sérieusement l'idée de porter un vêtement religieux (Déjà qu'il faut très sérieusement me dire sur quoi on se base pour dire que tel vêtement est religieux et non culturel).
Il faut justement demander à ces fanatiques,
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Je partage le très bon post d'un animateur en prévention assez connu dans le milieu :
Évidemment, je suis d'accord avec cette revendication légitime au regard de la loi mais aussi des besoins en la matière.
Mais, parce qu'il y a un mais, je voudrais modérer les critiques souvent faites vis à vis de la non application de la loi de 2001 et des trois séances obligatoires par an. En ce moment, je suis dans l'organisation de mon année à ce sujet et je passe beaucoup de temps, par mail ou au téléphone, avec les personnes contacts des établissements scolaires et croyez-moi, c’est coton !
Je ne parlerai pas ici des subventions qui ne sont pas de notre fait même si on peut militer et faire du lobbying auprès de nos bailleurs habituels, nos politiques, nos institutions pour obtenir plus !
- Mettre en place un planning pour 10-12 classes de secondes avec pour chacune deux heures dédiées à l'Éducation à la Vie Affective et Sexuelle, c'est pas simple dans des agendas déjà bien remplis ! Il faut demander aux profs concerné·es, avoir un retour de toustes, vérifier les périodes de stages ou d’examens…
- Il n'y a pas que le sexe dans la vie ! On demande aussi de la prévention sur la réduction des risques avec les drogues, les écrans, la santé mentale, le cyberharcèlement, la sécurité routière, le suicide, la nutrition, l'hygiène… et j’oublie certainement d’autres joyeusetés !
- Il faut trouver des structures et intervenant·es fiables car il n'y a rien de pire, pour les jeunes comme pour l'établissement, que des annulations de dernières minutes qui font qu'on a une classe entière à occuper alors que ce n'était pas prévu. J'entends beaucoup de plaintes à ce sujet !
- Nous ne sommes que de passage donc il faut aussi trouver à l'intérieur des établissements des personnes ressources qui assureront le suivi des séances de prévention toute l’année : infirmier·es motivé·es, CPE, Profs référent·es égalité… En effet, ce qui a été entendu en séances de prévention peut provoquer un témoignage de violences plusieurs semaines après ou une envie de se faire dépister quelques mois après.
- S’interroger sur la présentation des séances aux parents et aux jeunes. Faut pas croire, le sujet reste sensible pour beaucoup et nous devons le prendre en compte. À nous de travailler ensuite sur les représentations de chacun·e mais en amont il convient de respecter les différentes sensibilités pour éviter que des jeunes sèchent.
- et puis n'oublions pas que tous les jeunes ne sont pas scolarisés ! Il faut penser à toutes les autres structures où on peut les atteindre, voire développer le "Aller vers" pour celles et ceux pour qui la rue ou l'espace public est le seul lieu de socialisation.
Mais avec toutes les bonnes volontés, on finit par y arriver, n'est-ce pas ?
Je suis pour l'interdiction des écoles privées et confessionnelles depuis toujours.
Au goulag
Éducation à la Vie Affective et Sexuelle
L’école se met la barre trop haut.
Sinon, juste pour info, je suis dans l’EN maintenant
Un seul message : ne laisse pas geeker ton fils-lle… si tu veux pas qu’ils glissent… te ramènent du vice
Parce qu’en seconde c’est plus ambiance Rocco Siffredi que Doc & Difool
Vidéo sur les dangers de la surexposition aux écrans
https://youtu.be/9-eIdSE57Jw
Dernière édition de: Nito (25-09-2022 11:23:55)
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
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Déjà si la référence c'est Doc et Difool, on est pas dans la merde.
En attendant les agressions continuent, l'extrême droite progresse.
Tout vas bien.
L'urgence dans un premier temps est de construire des lieux adaptés pour accueillir les nombreuses personnes associales à l'instant T et les retirer de la rue.
Prison, centre éducatif, centre psychiatriques... Selon les profils.
Ensuite mettre le paquet pour que ces lieux permettent aux personnes de s'insérer, s'intégrer le plus rapidement possible dans notre société civilisée.
Dans le même temps augmenter drastiquement les moyens humains et matériels dans l'éducation nationale (avec infirmiers, psy, assistants sociaux... Etc) pour que le maximum d'enfants arrivent à l'âge adulte sans trop de traumatismes.
Et toujours dans le même temps, réduire autant que possible les inégalités de richesses.
Là, peut-être que nous commencerons à vivre dans une société plus safe.
Ce n'est pas un problème de moyens l'éducation nationale. C'est une question de système et de volonté politique. L'Italie pour la même part de PIB alloué à son budget de l'éducation fait mieux.
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Bon, bon… Après avoir conseillé la même chose à RCK91, c’est le moment de m’appliquer ma propre médecine et de démissionner de l’Education Nationale.
J’en ai pourtant fait des tafs, mais jamais encore je n’avais été confronté à une telle pénurie de moyens.
On me demande de réaliser des tests psychométriques… sans mallettes de tests psychométriques
Et pour le reste, c’est un joyeux foutoir où tout le monde dit tout et son contraire, avec au milieu des enseignant.e.s qui essaient de prendre une gorgée d’air à la surface de temps en temps pour ne pas tout à fait sombrer.
La seule question que je me pose c’est de savoir si c’est général ou si je suis encore tombé sur la pomme pourrie du panier, mais il semblerait que je ne sois pas le seul dans ce cas.
N’hésitez pas à rejoindre les enseignant.e.s dans la rue lors de la prochaine grève, montrez-leur votre soutien.
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
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Non t'mu n'es pas tout seul, rien que dans mon cercle très proche, j'ai déjà deux démissions de l'EN ces deux dernières années dans le même collège.
Après, prof reste quand même une très bonne situation, et pour sa santé physique et psychologique il faut seulement savoir ne pas s'impliquer plus qu'il n'est possible de le faire, afin ne pas finir usé en cours de carrière. (Voire celle ci à peine débuté)
Mais évidemment aussi de faire du mieux que possible quand même. Je ne parle pas de résignation, juste de pragmatisme.
J'ai ma compagne qui est en reconversion et qui veut passer le concours professeur des écoles
C'est inquiétant.
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@BiG fleO
Après moi je suis psychologue pas instit donc c’est encore une autre histoire, j’étais contractuel mais je fais le concours pour la titu aussi.
Il est possible que les enseignants me renvoient une image biaisée du fait de mon rôle.
Déjà j’imagine que démarrer dès la rentrée, dans une circo que tu peux avoir la chance de choisir si tu as de bons résultats à l’admission, et avec une formation (pour mon cas), ça ne peut pas faire de mal.
Comme ça je pourrai savoir si c’est la meme ailleurs ou si, le poste étant non pourvu, c’est aussi le signe que le secteur en lui-même est problématique.
Du reste, je travaille dans un RASED (Réseau d’Aide aux Enfants en Difficulté) qui a des problématiques différentes de l’enseignement ‘ordinaire’ : c’est pas tant l’Education Nationale qui me pose problème que les communes (qui préfèrent payer des ronds-points que du matériel d’évaluation) et la MDPH (qui de l’avis général brasse pas que de l’air cette année).
Enfin, autant je surjouais la motivation pour rester, autant là je suis dans une logique démissionnaire, donc bon, je suis pas trop de bonne compagnie.
En tout cas, ce n’est jamais les enfants le problème.
J’essaye l’ASE.
Dernière édition de: Nito (07-01-2023 21:37:19)
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
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Erreur de topic
Dernière édition de: Clowny (07-01-2023 23:51:33)
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https://www.liberation.fr/societe/polic … 1694006542
Encore un suicide suite à du harcèlement.
Un de trop. C'est insupportable.
Sur l' affaire Lyndsay, le truc qui m'avat choqué c'est que certians parents avaient participé au harcélèment. Je n'arrive même pas imaginé le "climat" familial pour ces ados....
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Encore une rentrée catastrophique, 720 élèves dans un collège prévu pour 630 maximum, déjà 8 exclusions temporaire pour bagarre, la nouvelle CPE exilé de la Réunion veut déjà démissionner, tous les nouveaux enseignant.es (renouvellement d'un tiers des effectifs chaque année) sont déprimés, l'une d'elle n'a toujours pas de salle attitré, toujours plus d'élèves allophones, Dys, ou ayant des handicap plus ou moins lourds. Le tout sans aesh en nombre suffisant évidemment. Toujours des préfabriqués en attendant l'ouverture d'un nouveau collège à l'horizon 2026... d'ici là toute une génération d'élève aura vécu ses années collèges dans de mauvaise conditions.
Te plains pas, j'ai entendu parler de collège où une fille est venu habillée d'une abaya.
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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Et en Belgique des militants anti éducation sexuelle et affective brûlent des écoles...
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