Vous n'êtes pas connecté.
J'aime la peinture et pourtant je trouve que la Joconde a une sale gueule, et bien pour le breton c'est pareil...
C'est moche, c'est moche moi j'y suis pour rien
Sais-tu seulement que la la langue bretonne est bien plus ancienne que la langue française ?
Sais-tu seulement que de suite après guerre 39-45, 1 500 000 bretons parlaient encore le breton ?
Sais-tu seulement que la langue bretonne est bien plus riche que la la langue française tant dans ses nuances, ses images et ses synonymes ?
Sais-tu seulement que le français a emprunté au breton quelques verbes et adjectifs qualificatifs ?
Sais-tu seulement que les bretonnismes de mon ami Hervé Lossec a fait un véritable tabac en librairie (plus de 350000 exemplaires vendus pour le premier tome et environ 150000 pour le second)
Sache aussi que j'ai toujours dialogué en breton avec mon père et 9 fois sur 10 avec ma mère, et qu'entre eux deux, seul le breton était utilisé.
Sache aussi qu'une conversation en breton est plus douce à mon oreille que cette langue saccadée et ahanée venue d'outre méditerranée.
http://lesbretonnismes.canalblog.com/
http://mouezbrolandi.gwalarn.org/da_feizr.html
Dernière édition de: MAHI (28-01-2016 11:04:53)
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Vous m'excuserez d'avance les modos pour le HS et si je manque de respect à MAHI qui semble être aveuglé par la bêtise.
Je suis satisfait que l'on puisse encore aujourd'hui en France parler des langues régionales, des langues étrangères. Que l'on puisse afficher fièrement des signes d'appartenance à une religion, à une région, à une culture...sans que des bureaucrates décident à notre place. Il ne reste pas beaucoup de temps avant qu'ils nous enlèvent cela. Je suis un fervent défenseur de la liberté pour chacun d'être différent des autres (homosexualité, appartenance religieuse, ethnique, parler breton...) et je suis également un fervent défenseur de la liberté d'opinion.
Donc pour résumer, je peux trouver la langue bretonne inaudible mais apprécier que des personnes puissent encore la parler.
J'ai l'impression que tu as subi certains sévices dans ton enfance parce que tu parlais breton ? Tu me sembles complètement intolérant aux gens qui critiquent, de manière assez légitime, ta langue.
Je te rappelle également que mon grand-père parlait breton mais que ça ne m'empêche pas de trouver cela moche.
Alors effectivement, tes aînés t-ont enseigné cette belle langue, mais ont oublié la tolérance au passage, dommage !
Pour te faire plaisir : serr da veg !
Dernière édition de: Severino, je t'ai aimé (28-01-2016 12:33:54)
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Dans ce cas précis où est l' intolérance à ton avis ?
tu as subi certains sévices alors ? Non en règle générale les bretonnants apprenaient plus facilement le français que ceux dont les parents essayaient de leur inculquer du Galleg saout et dont les tournures de phrases laissaient à désirer et parfois prêtaient à sourire.
Dernière édition de: MAHI (28-01-2016 12:16:00)
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Oui mais de l'intolérance bretonne monsieur !!!
Merci pour les fautes d'orthographe réunies sur une seule phrase, exact. D'ailleurs si tu as le temps de relire mes propos sur le forum, de les corriger et de me les soumettre en MP, je veux bien. Même si cela n'enlève pas le fond à mes idées.
Tout cela pour dire, que je trouve le breton moche et que si cela te chafouine, je ne suis pas sûr d'en être le principal responsable.
Ton écriture honore tes propos MAHI, tu es sauvé.
Dernière édition de: Severino, je t'ai aimé (28-01-2016 12:37:52)
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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HS SVP. Continuez en mp merci .
Mais mon intuition me dit que je suis beaucoup dans le vrai.
Je la trouve marrante cette phrase.
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Qu'elle est sympa cette intuition. Moi la mienne elle me dit tout l'temps que des conneries, juste par esprit de contradiction.
« Je ne vais pas faire à Philippe ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. » Rolland Courbis
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Tu as juste à regarder ses stats pour savoir qu'il est vraiment bon
Difficile de rester humble quand on est aussi génial que moi
Jean-Pierre Melville
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Bah ouais. C'est comme Hannouna, t'as juste à regarder son audimat pour savoir que son émission est bonne.
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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En un mot:
Juste un mot ce soir : merci rolland
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On pourrait faire un topic "famous sentences" dans la partie English speaking du forum?
Juste pour le dernier post de Roudoudou.
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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[sup]humour[/sup]
...pourrait...
Du conditionnel !
Soirée des miracles
Le dernier avant-match de Kireg.
Kireg a écrit:RENNES MONACO
Ibi Deficit Orbis Season Final La Fin Des Faims
The Walking Red
Le monde est resté le même. Dramatiquement. Et c'est peut-être le plus difficile à appréhender, à accepter. Cette sidérante continuité de la nature, la violence de cette indifférence, ce sentiment que la partie continue, mais que les règles vous condamnent désormais à un échec programmé. Une implacable défaite à venir.
Et puis cette autre impression, fugace et pourtant lancinante de ne plus s'appartenir, de ne plus être.
Un retour à l'animalité.
La détresse comme moteur.
Les chênes dressent leurs branches affûtées vers un ciel laiteux lacéré de nuages bas. Comme avant. Mais cette mort n'est qu'une farce. Derrière le masque froid de l'écorce pulse une sève riche, reposée, prête à ressusciter ces milliers de carcasses ligneuses. C'est une escouade de comédiens immobiles qui se tient là, attendant son heure, prête, malgré son air impavide, à accueillir le jour d'un nouveau drame.
Ailleurs, quelque part, un soleil blanc, timide, presque honteux de ce qui se passe ici, nimbe la forêt d'une lumière blafarde.
Je suis là, échoué au milieu des troncs, des tiges et des rameaux, dans une forêt que je devrais connaître, mais qui ne m'évoque rien. J'ai depuis longtemps perdu mes derniers repères. Je pense avoir une vague idée de l'endroit, mais personne n'étant formel, nous ne sommes tout simplement nulle part.
Je me tiens accroupi autour d'un feu matinal. Le bois est humide et crache une fumée lourde dans laquelle disparaissent mes doigts griffés, mes ongles sales. Les mains et les cheveux, voilà ce qui change le plus vite et trahit d'emblée notre passage dans l'ère d'après. Ça joue des épaules autour du foyer. Avoir froid, c'est tomber malade. Tomber malade, c'est devenir lent. Devenir lent, c'est mourir.
Depuis la semaine dernière, nous ne sommes plus que sept. Sept âmes unies dans leur isolement. Je ne les regarde jamais dans les yeux. Je ne connais d'eux que leur silhouette, la façon dont leur ombre se meut sur les tapis d'aiguilles, leur démarche, le son de leur respiration, leurs grognements. Leurs limites aussi. Leurs faiblesses.
Nous évoluons telle une horde. Nous sommes une horde. Une dynamique de groupe s'est vite instaurée, tacitement, implicitement. L'équilibre est précaire, la tension palpable, mais chacun sait ce qu'il a à perdre à se faire exclure. Trentenaire, mâle, capable de trouver de quoi subsister et disposant d'un stock de vivres et d'une poignée de briquets qui ne quittent jamais mon sac à dos, je suis le plus résistant à l'effort. Pas le plus vif, ni le plus fort, et malheureusement pas le plus débrouillard. Pas encore. J'apprends. Vite. C'est ce qui me sauvera.
Je sers parfois d'éclaireur, avec Max le Fou, un gamin rapide comme le vent. Quand le brouillard reste collé au sol, nous traçons la voie, dans un silence vital, les lames sorties, nos souffles en harmonie, piètres funambules au-dessus d'un abîme invisible. Je fais partie de ceux convaincus que nous devrions gagner une ville pour trouver une armurerie. Le jour viendra où ils me coûteront plus qu'ils ne me rapporteront. Je les quitterai sans remords. Assez incroyable le temps qu'il a fallu pour abandonner tout trace d'empathie. La société dissoute, la menace prégnante, les animaux dressés se rappellent à leur instinct.
C'est un retour immédiat aux besoins. Une quête primale sans finalité et d'une constance sans cesse renouvelée. Ne pas mourir. Ceux qui ont fait preuve de patience, ceux qui ont hésité une seconde de trop, ceux qui ont fait le mauvais pari sont déjà morts et grossissent les rangs.
Jour après jour, nous avançons il faut nous en convaincre comme les pions d'un échiquier. Nous mettons un pied après l'autre dans la trame nue de ce qui fut notre monde, fuyant les villes, évitant les routes. Les rochers sont toujours des rochers. Ils sont désormais des pointes dans le dos quand nous nous couchons terrassés par la fatigue, et des armes de poing pour fracasser des crânes. La pluie n'est plus une raison pour rester abrité, c'est une menace mortelle.
http://i320.photobucket.com/albums/nn32 … Forest.jpg
On repart, on y voit assez, dis-je à l'attention des autres.
Il y a quelques jours, La Grogne m'aurait répondu avec son traditionnel « un autre jour au paradis ». Mais elle reste désormais prostrée dans le mutisme. Elle sera la prochaine à partir. Voir sa fille se faire dévorer sous ses yeux, l'a ébranlée. Le destin va se glisser dans la fêlure.
Rahan, tu récupères les tisons et le bois qui peut encore brûler. Quechua, tu gardes ton arc sur toi, une flèche armée pour la première heure. La visibilité est pourrie. On ne parle que pour une urgence. En route !
La marche reprend son cours. Dans mon esprit défilent des informations incongrues, le cycle de la glycolyse, la démonstration mathématique du discriminant, la liste des États-Unis (j'oublie toujours le Delaware). Des textes de chansons, aussi, parfois :
We are going nowhere fast
Are we made of glass?
No one knows, no one knowsPlay out at the highest level
Something never sung before
Stalk by, human interaction
Keep them in their cornersTout ce qui peut constituer une marotte et faire travailler mes neurones est bon à prendre. Les livres me manquent. Les gens que nous avons aimés n'ont jamais existé.
Bercé par cette ignoble routine, je me remémore l'origine de tout.
C'était un samedi. Mais n'en déplaise à l'expression consacrée, c'était loin d'être un samedi comme les autres. Le Stade Rennais jouait le dernier match de sa saison à domicile, au Roazhon Park, face à Nancy. Je me plais parfois à en rire : le dernier truc que j'ai vu est une équipe coaché par Pablo Correa : un réel avant-goût de l'enfer.
http://www.ouest-france.fr/sites/defaul … k=Pw8W_FoO
Une victoire et nous assurions notre qualification pour la Ligue des Champions. Inutile de le préciser : une grande première pour le club. Le score était de deux à zéro, les arrêts de jeu bien entamés. Le public chantait, les gens se prenaient par les épaules, tout sourire, fraternels. La pelouse émeraude, la torpeur d'un été précoce, le sentiment de vaincre le signe indien, tout était réuni pour enfin jouir d'un plaisir décuplé par une trop longue attente. Tout était réuni pour vaincre la malédiction. Tout était réuni pour
L'apocalypse.
Sisyphe est-il censé caler son rocher au sommet de la colline ? Que se passerait-il si le coyote attrapait enfin Bip Bip ? Quelles seraient les conséquences de la découverte du pied d'un arc-en-ciel ?
Je suis debout sur mon siège en tribune latérale, le polyester de mon maillot rouge et noir chiffonné entre les poings. Je veux que cet instant dure à jamais. On a baisé le destin, craché sur la fatalité. Je ne sais pas quelle force nous a contraints pendant des décennies, mais elle est aujourd'hui surpassée. Vaincue !
Il ne reste que quelques secondes à jouer quand un supporter à moitié nu rentre sur le terrain en traînant la jambe. Le public l'applaudit, enivré de bonheur, grisé par le triomphe qui s'annonce. L'arbitre, lui aussi contaminé par l'esprit de fête, vient gentiment à la rencontre du streaker pour le reconduire sur la touche.
Mais le boiteux se jette sur lui et l'homme en noir tombe en arrière. Quand il veut se relever, l'autre lui plaque les mains sur les épaules et lui arrache la carotide avec les dents.
L'an zéro s'ouvre dans un silence de cathédrale.
Ce qui s'est passé ensuite, je n'en ai pas la moindre idée. Dans le mouvement de foule, on m'a piétiné et j'ai fini par m'évanouir. Je pense m'être réveillé le lendemain, dans le bar-lounge du stade, là où les supporters VIP regardent le match sur un écran qui surplombe le terrain. Je ne sais toujours pas comment j'ai atterri dans cette partie des tribunes.
Marcheurs !
C'est Max qui me tire de ma rêverie. Putain ! Je me suis encore fait surprendre. J'ai besoin de beaucoup de sommeil, c'est ma plus grande vulnérabilité. Si je ne dors pas sept heures, je deviens mou, bon à rien. Dangereux. Il faut absolument que je trouve une parade à cette tare ou j'en mourrai.
Tout va très vite ; nous sommes « rôdés contre les rôdeurs » comme on aime le répéter quand la tension s'allège suffisamment pour faire preuve d'humour. Nous stoppons notre progression et nous écartons les uns des autres en arc de cercle, les plus centraux demeurant en arrière.
Trois, murmure Max, en appuyant son propos d'autant de doigts dressés à notre attention.
Effectivement, je les vois ces formes longilignes qui avancent par à-coups, ces corps qui n'en sont plus, saccadés, agités par autre chose que la vie. Les voir, là, racler le sol de leur jambes raides, est une insulte une de plus à mon intelligence. Comment peuvent-ils seulement exister ? Ils se décomposent, ils meurent encore et encore, fondent sous la putréfaction, dégoulinent sous la nécrose, mais ils gardent une motivation sans conscience qui les pousse à chasser la moindre parcelle de chair non corrompue. Le sang pulse-t-il dans leur veine ? Je ne crois pas. Pour autant, il ne coagule pas. L'actine et la myosine coulissent-elles encore sous leurs muscles ? Leurs synapses sont-elles toujours actives ? Et leur cerveau, comment réagit-il à la privation en glucose ? En dioxygène ? Il n'est pas totalement inactif puisqu'il suffit d'y planter une lame pour les « tuer ».
On ne peut pas étouffer ces monstres. Leur cur ne bat plus. Et alors, comment est alimenté le moteur de ces foutus éboueurs de l'humanité ?
C'est un tel non-sens que je me convaincs parfois de vivre un cauchemar ultra évolué. J'attends juste l'arrivée des Aliens pour définitivement péter un plomb.
Les rôdeurs qui nous font face aujourd'hui portent des vêtements étonnamment préservés eu égard aux outrages de leur condition. Ne seraient les lambeaux verdâtres de leur visage, leurs gencives à nu, les fragments osseux que l'on devine aux endroits où la peau n'est plus, ou encore leurs sclérotiques jaunes striées de veinules, rien ne les distingueraient des vagabonds du monde d'avant. Ça, et bien sûr leurs grognements incessants, ainsi qu'une certaine tendance à l'anthropophagie
Délaissant toutes les règles de combats que nous essayons de mettre en place, Max les attaque sans attendre notre mise en formation. En un instant deux rôdeurs sont neutralisés, la boîte crânienne en purée, mais alors que le combat semble terminé, le garçon glisse sur une branche humide et se fait salement mordre au bras. Il parvient néanmoins à fouiller une poche de son treillis et à ficher un tournevis rouillé dans la tempe du dernier marcheur.
Ça te fera les pieds, tonne Rahan, d'un air mauvais.
Ce genre d'incident, chez une personne normale, c'est l'infection, la mort, et le retournement en moins de deux jours. Oui, mais voilà, nous ne sommes pas des personnes normales.
Lors des premiers jours de la fuite, dans le chaos des incendies et des rapts, nous n'y avons pas prêté attention. En périphérie des villes, nous fûmes attaqués à de nombreuses reprises, harcelés par les hommes d'abord, et les rôdeurs ensuite. À mesure que notre horde se modelait selon une « sélection surnaturelle » de ses membres, les divers témoignages se firent concordants : la moindre morsure de marcheur et l'on devenait l'un d'eux.
Terrifiant de simplicité, mais pas tout à fait vrai.
Quand notre groupe élargi subit ses premières plaies, force fut de constater que certains s'en tiraient indemnes ou avec une simple fièvre, quand d'autres subissaient la transformation en quelques heures. Le cas se présenta à de nombreuses reprises, suffisant pour élaborer un semblant de science expérimentale.
J'interrogeai alors les proches des disparus ainsi que les survivants des attaques, qu'ils soient asymptomatiques ou miraculés. De prime abord, rien se semblait expliquer pourquoi certains s'en tiraient à bon compte quand d'autre pourrissaient immédiatement sur pieds après une morsure. Un comportement stochastique ? Des anticorps d'une vaccination passée ? Un allèle protecteur ? Aucune idée. Je séchai.
http://www.kurzweilai.net/images/Detect … chines.jpg
C'est une discussion anodine qui m'apporta la solution.
Assis en cercle, dos au feu de camp, nous devisions sans nous regarder, sur la vie d'avant, scrutant dans frondaisons obscures le moindre mouvement suspect.
C'est con, mais le foot me manque, avait dit quelqu'un. Surtout le Stade Rennais
Comme un soupçon d'abord, puis un doute qui s'instille. Et enfin l'étincelle :
Moi aussi, merde. Abonné pendant quinze ans, avait répondu une ombre à ma gauche, le bras bandé dans une gaze.
Ce n'était donc pas le groupe sanguin, ou bien encore les conséquences imprévisibles d'un traitement médical oublié qui pouvait expliquer notre immunité. Non. La clé était aussi inattendue qu'insoupçonnée. Notre condition de supporter Rouge et Noir, avoir subi les pires désillusions et les plus cruels des déboires depuis tant d'années : voilà ce qui nous rendait résistants.
Dès lors, nous devinrent « les Mordus du Stade Rennais ».
Nous sommes la dernière horde.
Nous sommes les Walking Red.Sans un titre.
Nous assisterons à la fin du monde.C'est notre bénédiction.
C'est notre malédiction.--------------------------------------------------------------
Et puisque morts ou vivants, il faudra bien tenir jusqu'au bout, voici quelques commentaires princiers sur notre adversaire du jour : l'AS Monaco qui, à l'instar de tous les branleurs de cet univers, ne nous fit jamais autant rêver que lorsqu'il se la joua Pro.
- Nos terribles adversaires deuxièmes de Ligue 1, rappelons-le vivent sur Le Rocher, en bord de mer, et deviennent tout rouges quand ils sont cuits (surtout Toulalan). Comme des moules marinières, quoi.
- Qu'on se le dise : je n'ai jamais eu peur d'une moule, et ça va pas commencer aujourd'hui ! Et pourtant j'ai côtoyé des étudiantes en arts du spectacle de Rennes 2 ! (désolé).
- Avec ces échappés du Rocher, doit-on pour autant s'attendre à un match (Edmond) dantesque ?
- Ah bah oui, c'est comme ça : une vanne graveleuse / une vanne littéraire.
- Après un passage mitigé comme coach de Braga, les dirigeants portugais avaient invité Leo Jardim à aller « se faire foutre chez les Grecs ». Banco. L'année suivante, le type couche avec la femme du président de l'Olympiakos.
- Y'a des gens comme ça. Tu leur dis un truc, bam, ils le font. Et puis t'en a d'autres, ils te disent un truc, tu peux être certain qu'ils ont fait exactement l'inverse. Coucou René, la forme ? Ça avance le dossier Christian Gourcuff ?
- Rolland Courbis va donc jouer contre Monaco, ville d'origine de la station RMC, son autre employeur. C'est un peu comme si on faisait jouer Sylvain Armand contre l'équipe corpo d'Audika.
- De toute façon, on craint rien, en ce moment, le Stade Rennais, c'est le Brésil. Ah si, deux fois 0-3 en deux semaines, c'est le Brésil. De 1998. Vivement celui de 2014.
- Bon, sinon, j'aime bien voir des augures dans les évènements du quotidien. Cette semaine, la Rennes mère a fêté quatre-vingt-dix berges, tandis que le Prince qui a longtemps Reinier sur la pop est mort.
- Après Ce que ça veut dire Je laisse ça à votre interprétation.
Allez, c'est tout pour moi.
Et rappelez-vous, il existe des gens vivants qui ont connu des victoires du Stade Rennais en coupe de France. Certes, leurs enfants jouent dans une équipe corpo qui va affronter Sylvain Armand. Mais quand même ! Ils existent !Vive la vie.
Vive les cerisiers en fleur.
Vive les Cahiers du Foot.Bon, les petits potes, ce billet sera le dernier.
La chronique se veut centrée sur le Stade Rennais, il est normal qu'elle n'aille pas au bout. Voilà plusieurs mois que je m'amuse à écrire ces textes sans queue ni tête sur un club de foot qui, décidément, a pris une place bien trop important dans mon esprit. On ne choisit pas. Le délire a commencé par hasard, début novembre, pour un Angers Rennes des plus normaux, et l'exercice a continué de lui-même, à mesure que je réfléchissais aux prochaines conneries que je pourrais bien raconter. J'ai reçu, en réponse à ces vingt-et-une publications, des dizaines de commentaires bienveillants de cédéfistes, de SROistes, et d'anonymes d'Internet. Ces messages m'ont encouragé à continuer. De mémoire, il n'est pas un texte que je n'ai pas hésité à proposer, tant il me semblait que le truc était, sinon mauvais, pour le moins franchement bof.
Bref. Merci.Allez Rennes.
Love.
K.
Merci l'artiste.
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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Ce n' est pas une phrase, c' est un parchemin, et tu ne l'as pas bien lu Nico, c'était le dernier, l'ultime si tu préfères
Bon, les petits potes, ce billet sera le dernier.
Dernière édition de: MAHI (26-04-2016 21:34:04)
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Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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attendez de voir et arrêtez de lire des sites exsangues d'infos vérifiées, voilà c'est mon avis.
J'ai bien compris ce que tu voulais dire, mais t'as une drôle de façon de l'exprimer
Globalement, la page 1351 des rumeurs de transfert est assez exceptionnelle.
Difficile de rester humble quand on est aussi génial que moi
Jean-Pierre Melville
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"ben tiens"--> vaut mieux que 2 tu l'auras-->Laura Flessel-->Elle a croisé le fer-->Chemin de fer-->Voie ferrée.
---->Julien Féret!Si un modo peut ouvrir un topic.
Dites, les modos, étant donné que le topic des rumeurs se pourrit tout seul, on a le droit de faire comme Bob et le pourrir encore plus, mais de façon marrante ?
Au moins, ce sujet servira à quelque chose.
Difficile de rester humble quand on est aussi génial que moi
Jean-Pierre Melville
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Le sujet des rumeurs de transferts n'est pas amené à être un grand n'importe quoi
Donc pourrir un sujet, c'est non.
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Ceci dit, si le seul pourrissage qu'on avait pendant la période des transferts c'était made in Bob et Cie, ça m'irait totalement! Parce que entre ça et les "mercato pourri", "club de merde", "pas d'ambition", "Ruello dit nawak", etc qui commence à arriver... Mon choix est vite fait.
Mais c'est comme ça, soyez pas chiants et contentez-vous juste d'égayer les topics avec parcimonie.
• Champion MPG et pas que dans son cœur • Grand vainqueur de débats du soir • Pianiste sur un clavier AZERTY • Accident waiting to happen • Ado attardé • Twitter •
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Pourir le topic mercato est un devoir. Je ne laisserai pas mon forum aux collégiens cet été. No Pasaran.
No one likes us, no one likes us, no one likes us...
WE DON'T CARE !
We are Roazhon, super Roazhon ! We are Roazhon, from Breizh !
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"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
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Cristiano Ronaldo c'est le Red Hot Chili Pepper du foot. Et Messi c'est Coldplay.
• Champion MPG et pas que dans son cœur • Grand vainqueur de débats du soir • Pianiste sur un clavier AZERTY • Accident waiting to happen • Ado attardé • Twitter •
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Suite à une discussion sur Toivonen et son salaire de ministre.
On gagnerait nos finales de coupe par 49-3...
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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pourquoi ne pas sonder claudio beauvue qui a peu joué au celta
Parce qu'on a encore le respect de l'intégrité physique de son rectum.
Je suis désolé mais même 2 jours après ça me fait toujours autant rire!!!
Hopla!
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polo2bzh a écrit:Je ne pense pas que La Danz' est envie
Observons une minute de silence. Qu'il repose en paix.
"Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
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