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chévrou M'bengue, qu'il se casse !
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Sûr que Sio c'est pas la grande forme en ce moment mais je réponds à un gars qui hier disait que "Loic Furoncle" nous l'avait bien fait à l'envers avec Waris parce que c'était un crack !!! Il était trop tard pour que je réponde mais bon voilà.... il sort sur blessure et à priori c'est assez important pour que Ripoll soit inquiet à court terme, je crois que c'est sa deuxième blessure de l'année + son high kick sur Briand qui lui vaut 6 matchs fermes ... le gars c'est pas "l'élu" qui nous ait passé sous le nez non plus. Qu'on est de la rancoeur sur ce qu'il s'est passé ok mais c'est pas un foudre de guerre (4 ou 5 buts je crois depuis le début de saison, avec celui qu'on lui donne gratuit pas cher hier soir :s).
Penalty pour Lyon !!!
Tirage favorable pour Guingamp !!!
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J'ai pas vu le match mais a vous lire on peut dire que le Stade Rennais avait les joueurs et que Lorient avait le jeu. Mais la statistique de 11 points sur 30 a domicile et 12 buts marqués est catastrophique quand meme !
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Pour faire rentrer Gourcuff, fallait-il absolument faire sortir Quintero? Est-ce qu'on ne pouvait pas profiter de l'occasion pour tester leur complémentarité pendant 1/4 d'heure-20 minutes?
Mais non, ou avais-je la tête?! A moins de 7 profils défensifs, on s'expose à ce que le ciel nous tombe sur la tête! Et puis on joue à domicile contre un cador, donc on n'est pas obligé de gagner!
La meilleure attaque, c'est la défense! (proverbe français)
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J'ai pas vu le match mais a vous lire on peut dire que le Stade Rennais avait les joueurs et que Lorient avait le jeu. Mais la statistique de 11 points sur 30 a domicile et 12 buts marqués est catastrophique quand meme !
******
Lorient a quand même NDONG au milieu.Rennes n'a pas ce type de joueur en magasin et c'est dommage.Vu le boulot qu'il fait le lascar.
When the seagulls folow the trawler it is because they think sardines will be thrown into the sea."
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@unautresupporter Euh ce fut possible si et seulement si notre défense avait été rassurante...
J'étais le seul à trouver Quintero fatigué hier avant sa sortie? J'ai été tout sauf étonné, je trouvais qu'il commençait à tirer la langue et qu'il avait du mal à enchaîner les efforts.
"Le supporter voit ça comme un refus de jouer, mais indéniablement, cette passe vers l'arrière, c'est le début d'une nouvelle attaque"
Marcelo Bielsa
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BevetRoazhon a écrit:J'ai pas vu le match mais a vous lire on peut dire que le Stade Rennais avait les joueurs et que Lorient avait le jeu. Mais la statistique de 11 points sur 30 a domicile et 12 buts marqués est catastrophique quand meme !
******
Lorient a quand même NDONG au milieu.Rennes n'a pas ce type de joueur en magasin et c'est dommage.Vu le boulot qu'il fait le lascar.
Je trouve ce joueur minable moi et je parle pas de sa coiffure. L'arbitre était très cool hier pour laisser le jeu et ça tant mieux mais franchement de sa part je compte quasi 5 fautes grotesque. C'est un bourrin qui n'a pas le sens du jeu.
Du Doucouré en moins bon
Clecle rennais: tu n'es pas le seul
Moi je n'ai pas vu cela car l'entrée de Gourcuff était propre mais a complètement endormi tout le monde je trouve. Il se rassurait surtout je pense.
Mais un de mes frangins (RCK) et mon père comme mon autre frangin (ville de Rennes bas avec moi) ont vu qu'il fatiguait bien
Dernière édition de: lebrasseur35 (10-01-2016 13:57:38)
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BevetRoazhon a écrit:J'ai pas vu le match mais a vous lire on peut dire que le Stade Rennais avait les joueurs et que Lorient avait le jeu. Mais la statistique de 11 points sur 30 a domicile et 12 buts marqués est catastrophique quand meme !
******
Lorient a quand même NDONG au milieu.Rennes n'a pas ce type de joueur en magasin et c'est dommage.Vu le boulot qu'il fait le lascar.
Bon joueur mais vraiment limite dans ses interventions... Il a été proche de ne pas terminer le match tant il est brutal. Poing dans la figure de Dembelé, gros coup de latte qui lui vaut un jaune, tacle monstrueux sur Gourcuff qui l'évite en arrachant le gazon...
*devancé par lebrasseur que je rejoins
Dernière édition de: Eusebio (10-01-2016 13:54:33)
"Je ne vais pas faire à Montanier ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse"
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J'étais le seul à trouver Quintero fatigué hier avant sa sortie? J'ai été tout sauf étonné, je trouvais qu'il commençait à tirer la langue et qu'il avait du mal à enchaîner les efforts.
Assez d'accord avec toi, son remplacement est à mon avis plus du à une baisse de son état physique que à son influence sur le jeu.
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@unautresupporter Euh ce fut possible si et seulement si notre défense avait été rassurante...
Ce que je veux dire, c'est que c'est toujours la même logique qui est à l'oeuvre dans le raisonnement de Montanier: il ne lui vient pas à l'esprit une seule seconde qu'à eux 2, ils auraient pu marquer un but. Ne pas encaisser, c'est la seule chose qui compte.
La meilleure attaque, c'est la défense! (proverbe français)
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Ce scénario à la rennaise n'empêche : Gourcuff va marquer le but de la victoire à la 90ème minute après 10 mois sans jouer et 10 ans après son dernier match avec Rennes, et Mbengue lui découpe la cheville au moment où il allait tirer ... Même si les gens se sont montrés rassurants sur ce choc j'ai toujours peur qu'il ait qq chose vu l'intensité du choc.
Dernière édition de: GarethBaal (10-01-2016 13:57:36)
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Première sortie de l'année 2016 au Roazhon Park, cette néo-terre d'accueil devenue, hélas depuis un bon petit moment déjà, lieu d'écueils pour les supporters. La dernière représentation en date, façon comédie musicale contre Toulouse (on aura beaucoup chanté dans les tribunes, ce soir-là), est à peine digérée que l'on se voit déjà rempiler pour une dizaine de matches. Mais que les pédants sympathisants de clubs dans lesquels tout semble aller nous épargnent leur faux regard de compassion ! Car ne leur en déplaise, nous sommes une fois de plus près de 27 000 spectateurs à nous rendre au match, motivés par l'idée qu'une victoire signifierait le début de "quelque chose" dans une saison qui pourrait être "la bonne". Il aura suffi de plusieurs nouvelles rassurantes (établissement possible de certains contrats, rétablissement proche de certaines blessures), disséminées entre deux bons petits matches loin des yeux mais pas du cur (en témoigne la séance de tirs au but à Nice), pour raviver la flamme passionnelle. La magie du football ? Je dirais plutôt le quotidien du supporter Rennais.
Et quoi de mieux que de débuter cette nouvelle année en retrouvant une habitude qui a eu tendance à se raréfier ces derniers temps. Je fais bien évidemment référence à la date du match : un samedi, à 20 heures ! Soit, on est d'accord, le seul moment valable pour assister à une rencontre de football. Le point d'orgue du week-end, l'évènement qui sublime le déjà si agréable premier jour du week-end et qui, sitôt terminé, distille dans l'esprit une pointe de mélancolie, déchargeant ainsi quelque peu le dimanche de ce rôle ingrat. Et puis, assister à un match le samedi soir, c'est s'affranchir du côté trop paillettes d'un Rennes-PSG, de la hype d'un Rennes-Lille bâtie sur la possibilité futile d'être en tête du championnat quelques heures, ou mieux, d'un Rennes-Nice diffusé de façon ostentatoire par la Quatre afin que l'on y joue le rôle de souffre-douleur préféré des bobeaufs. Less is more. Oui, le samedi soir, c'est Ligue 1 version "multiplex", avec ses cinq buts en autant de matches, et c'est encore comme ça qu'on aime le plus la détester.
Et me voici arrivé aux abords du stade, remontant le fil Twitter en même temps que la Vilaine, guidé uniquement par cette odeur de chair à saucisse qui aurait fait regretter à Proust d'avoir préféré goûter la madeleine de Tata plutôt que la galette de Lulu. L'occasion d'apprendre que Waris est bien là, mais qui en doutait encore : la route de Lorient, il connait. Que Féry, par contre, ne se manifeste pas : probablement retenu à Londres, ce féru de sport et founder & CEO of CHENAVARI, va probablement manquer le match, son match. Que le onze Rennais, enfin, ne semble rien révéler de sordide. Moi qui avais prévu un mouchoir blanc de circonstance à agiter dans le stade à l'annonce d'une composition à quatre latéraux, me voilà assuré de ne pas être pris au mieux pour un fou, au pire pour un dangereux distributeur de grippe. Une fouille plus tard et je me retrouve dans le stade, environ une heure avant le coup d'envoi (assiduité héritée du paternel "qui aime bien voir les joueurs s'entrainer"), le cul vissé à mon siège, que je rêvais jusque-là encore vierge de tout ADN autre que le mien depuis le passage du bleu au rouge (avant que j'y découvre une terrible trace de poussière en forme de pied). Et prêt à en découdre, le clap-clap en main, concept qui aurait servi d'éventail il y a encore quelques jours mais qui fait office ici d'hommage aux spectateurs du Moustoir, habitués à l'agiter pour mieux accompagner la petite voix de leur kop.
La rencontre débute et Rennes distribue ses étrennes, dans un scénario qui ressemble à un remake du match contre Toulouse (le dernier) ou du triste Rennes-Nantes 2013 qui continue de hanter quelques unes de mes nuits. Deux buts en quart-d'heure qui ne souffrent aucune contestation. Le premier à la suite d'une mauvaise entente Diagne/Costil, sur un centre en retrait venu du côté de Moreira, malheureusement une nouvelle fois dépassé. Le second à l'issue d'une superbe séquence de jeu de Lorient qui aura révélé d'énormes carences de vitesse, de placement et d'agressivité chez nos joueurs. Je tique toujours un peu sur ces phases de jeu où le bloc semble plus vouloir contenir l'adversaire que le mettre en échec, car quand un milieu comme celui de Lorient (superbe Ndong) allie vitesse et mobilité, on a vraiment l'impression d'assister à un toro. Seule satisfaction lors du but, le fait de l'avoir annoncé une minute avant : ego revigoré.
Fort heureusement, Rennes parvient à combler son retard avant la mi-temps. De mon point de vue, les deux buts relèvent bien sûr du miracle, mais également de deux ajustements qui font énormément de bien. La permutation des deux ailiers d'abord, disposition dans laquelle Dembélé, à droite et Boga, à gauche, semblent plus à l'aise : cela leur permet de repiquer pour offrir des solutions de tirs et ainsi être plus dangereux que dans un rôle d'ailier chargé uniquement de déborder pour tenter de trouver Sio qui, de toute façon, reste trop esseulé. Le replacement d'André et de Quintero ensuite (ou "Cointero", comme crié de façon enthousiaste par la dame du rang du dessus à l'annonce de la composition). De façon étonnante, depuis le début de match, André joue très haut, très proche de Dembélé tandis que Quintero joue limite en "huit". On sait le Colombien demandeur de ballons, mais le placer trop bas, c'est se priver de sa capacité d'élimination dans les petits espaces. L'inversion des rôles permet donc d'être plus dangereux offensivement sans pour autant perdre en qualité de remontée de ballon. Elle favorise en plus le rapprochement des deux joueurs, qui ne sont jamais plus redoutables que lorsqu'ils combinent ensemble.
Rennes affiche de belles intentions en deuxième mi-temps, dans l'ensemble très plaisante et vécue dans une ambiance splendide, renvoyant presque les états d'âme de début de match aux oubliettes. À l'instar de la rencontre face à Caen, on se demande pendant trente minutes comment on se débrouille pour ne pas marquer, avant que fatigue physique et mentale ne mette légitimement fin au momentum. Globalement, toutes les lignes tiennent la route. Parmi les satisfactions, le jeu long d'Armand, tellement plus efficace lorsqu'il cherche à trouver les ailiers en profondeur plutôt que Sio, le travail considérable abattu par Fernandes pour annihiler l'impact du milieu de Lorient sous le joug de l'oustanding Ndong, les combinaisons de Quintero et d'André, donc, et même les quelques bonnes montées de Moreira. Il manque simplement un peu d'altruisme en attaque, notamment de Dembélé, très bon par ailleurs, ou d'efficacité sur les coups de pied arrêtés (il va falloir songer à rendre les coins de terrain plus accueillants, en installant, je ne sais pas, un système de chauffage au sol ou autre, parce que les corners depuis plusieurs années sont exécrables). Et si un petit frisson parcourt mon corps déjà frigorifié à chaque contre Lorientais, les Merlus ne sont dangereux qu'une fois, sur le poteau de Waris.
En parlant de frissons, 75ème minute. J'admets avoir fait partie des quelques personnes sceptiques, sans être réfractaires, quant au retour de Gourcuff, dont le départ et le rôle de bourreau sans-coeur dansant la Gavotte avaient à l'époque laissé un goût amer dans ma bouche ferrée. Et si le garçon a mûri depuis, c'est bien en tant qu'enfant chéri revenant à la maison qu'il est accueilli, debout, par tout le stade. Sans conteste l'un des meilleurs moments vécus au stade. Pardonne-moi, Yoann, et merci. Pour ne rien gâcher, sa prestation de Gourcuff est très intéressante et encourageante pour la suite. Si la prise de risque limitée est bien évidemment de rigueur pour quelqu'un rejouant après sept mois, qui plus est sur un terrain détrempé rendant certains appuis dangereux, le meneur n'en reste pas moins très disponible et propre, avec une trentaine de ballons touchés et peu (pas ?) de déchet. Et oubliée, la suggestion du chauffage pour les corners : ce qu'il nous faut, c'est bel et bien Gourcuff.
Nous voici donc avec un point miraculeux au vu de la première période, à moins que ce ne soit deux points de perdus au vu de la seconde, ou encore un point encourageant bonifié par ce doux soupçon de jeu plaisant... On ne sait plus trop comment interpréter un résultat du Stade. Et on se rendra dans l'Aube, hésitant entre la peur d'être le premier club à tomber contre Troyes et l'excitation de pouvoir poursuivre le rythme du champion, alternant victoire et match nul, mais à l'envers. Le quotidien du supporter Rennais, en somme.
Dernière édition de: Pippoinz (10-01-2016 14:34:24)
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J'étais le seul à trouver Quintero fatigué hier avant sa sortie? J'ai été tout sauf étonné, je trouvais qu'il commençait à tirer la langue et qu'il avait du mal à enchaîner les efforts.
Tu as très bien vu, c'est pour cela que Montanier a été obligé de le sortir.
La grosse erreur de Montanier c'est ne pas avoir prévu le tacle de M'Bengue sur Gourcuff qui l'empêche de marquer, il aurait du sortir M'Bengue!
Montanier est vraiment mauvais!
Dernière édition de: stefa (10-01-2016 14:13:26)
BevetRoazhon a écrit:J'ai pas vu le match mais a vous lire on peut dire que le Stade Rennais avait les joueurs et que Lorient avait le jeu. Mais la statistique de 11 points sur 30 a domicile et 12 buts marqués est catastrophique quand meme !
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Lorient a quand même NDONG au milieu.Rennes n'a pas ce type de joueur en magasin et c'est dommage.Vu le boulot qu'il fait le lascar.
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vrai j'aurais du être plus explicite - Je n'est pas trouvé NDONG extraordinaire (loin de la) j'ai dit que Rennes n'avait pas ce style de joueur en magasin.Il nous a fait mal la première demi heure quand Lorient se baladait et après effectivement bcp de fautes du a un impact physique limite.Concernant la comparaison avec Doucouré effectivement joueur boxtobox mais Doucouré est pour moi trop tendre.Et j'aurais du rajouter le boulot et les fautes aussi.N'empeche me fait penser a Essien et vu son age je pense qu'il va être costaud s'il est bien "encadré".
Dernière édition de: canto07 (10-01-2016 14:18:55)
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+1000 sur Ndong, grosse activité mais il aurait jamais du finir, le pire c'est so ntacle sur André en seconde je crois après avoir pris un premier jaune... et puis sa coupe putain !!!!! carton rouge capillaire !!!
Penalty pour Lyon !!!
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Première sortie de l'année 2016 au Roazhon Park, cette néo-terre d'accueil devenue, hélas depuis un bon petit moment déjà, lieu d'écueils pour les supporters. La dernière représentation en date, façon comédie musicale contre Toulouse (on aura beaucoup chanté dans les tribunes, ce soir-là), est à peine digérée que l'on se voit déjà rempiler pour une dizaine de matches. Mais que les pédants sympathisants de clubs dans lesquels tout semble aller nous épargnent leur faux regard de compassion ! Car ne leur en déplaise, nous sommes une fois de plus près de 27 000 spectateurs à nous rendre au match, motivés par l'idée qu'une victoire signifierait le début de "quelque chose" dans une saison qui pourrait être "la bonne". Il aura suffi de plusieurs nouvelles rassurantes (établissement possible de certains contrats, rétablissement proche de certaines blessures), disséminées entre deux bons petits matches loin des yeux mais pas du cur (en témoigne la séance de tirs au but à Nice), pour raviver la flamme passionnelle. La magie du football ? Je dirais plutôt le quotidien du supporter Rennais.
Et quoi de mieux que de débuter cette nouvelle année en retrouvant une habitude qui a eu tendance à se raréfier ces derniers temps. Je fais bien évidemment référence à la date du match : un samedi, à 20 heures ! Soit, on est d'accord, le seul moment valable pour assister à une rencontre de football. Le point d'orgue du week-end, l'évènement qui sublime le déjà si agréable premier jour du week-end et qui, sitôt terminé, distille dans l'esprit une pointe de mélancolie, déchargeant ainsi quelque peu le dimanche de ce rôle ingrat. Et puis, assister à un match le samedi soir, c'est s'affranchir du côté trop paillettes d'un Rennes-PSG, de la hype d'un Rennes-Lille bâtie sur la possibilité futile d'être en tête du championnat quelques heures, ou mieux, d'un Rennes-Nice diffusé de façon ostentatoire par la Quatre afin que l'on y joue le rôle de souffre-douleur préféré des bobeaufs. Less is more. Oui, le samedi soir, c'est Ligue 1 version "multiplex", avec ses cinq buts en autant de matches, et c'est encore comme ça qu'on aime le plus la détester.
Et me voici arrivé aux abords du stade, remontant le fil Twitter en même temps que la Villaine, guidé uniquement par cette odeur de chair à saucisse qui aurait fait regretter à Proust d'avoir préféré goûter la madeleine de Tata plutôt que la galette de Lulu. L'occasion d'apprendre que Waris est bien là, mais qui en doutait encore : la route de Lorient, il connait. Que Féry, par contre, ne se manifeste pas : probablement retenu à Londres, ce féru de sport et founder & CEO of CHENAVARI, va probablement manquer le match, son match. Que le onze Rennais, enfin, ne semble rien révéler de sordide. Moi qui avais prévu un mouchoir blanc de circonstance à agiter dans le stade à l'annonce d'une composition à quatre latéraux, me voilà assuré de ne pas être pris au mieux pour un fou, au pire pour un dangereux distributeur de grippe. Une fouille plus tard et je me retrouve dans le stade, environ une heure avant le coup d'envoi (assiduité héritée du paternel "qui aime bien voir les joueurs s'entrainer"), le cul vissé à mon siège, que je rêvais jusque-là encore vierge de tout ADN autre que le mien depuis le passage du bleu au rouge (avant que j'y découvre une terrible trace de poussière en forme de pied). Et prêt à en découdre, le clap-clap en main, concept qui aurait servi d'éventail il y a encore quelques jours mais qui fait office ici d'hommage aux spectateurs du Moustoir, habitués à l'agiter pour mieux accompagner la petite voix de leur kop.
La rencontre débute et Rennes distribue ses étrennes, dans un scénario qui ressemble à un remake du match contre Toulouse (le dernier) ou du triste Rennes-Nantes 2013 qui continue de hanter quelques unes de mes nuits. Deux buts en quart-d'heure qui ne souffrent aucune contestation. Le premier à la suite d'une mauvaise entente Diagne/Costil, sur un centre en retrait venu du côté de Moreira, malheureusement une nouvelle fois dépassé. Le second à l'issue d'une superbe séquence de jeu de Lorient qui aura révélé d'énormes carences de vitesse, de placement et d'agressivité chez nos joueurs. Je tique toujours un peu sur ces phases de jeu où le bloc semble plus vouloir contenir l'adversaire que le mettre en échec, car quand un milieu comme celui de Lorient (superbe Ndong) allie vitesse et mobilité, on a vraiment l'impression d'assister à un toro. Seule satisfaction lors du but, le fait de l'avoir annoncé une minute avant : ego revigoré.
Fort heureusement, Rennes parvient à combler son retard avant la mi-temps. De mon point de vue, les deux buts relèvent bien sûr du miracle, mais également de deux ajustements qui font énormément de bien. La permutation des deux ailiers d'abord, disposition dans laquelle Dembélé, à droite et Boga, à gauche, semblent plus à l'aise : cela leur permet de repiquer pour offrir des solutions de tirs et ainsi être plus dangereux que dans un rôle d'ailier chargé uniquement de déborder pour tenter de trouver Sio qui, de toute façon, reste trop esseulé. Le replacement d'André et de Quintero ensuite (ou "Cointero", comme crié de façon enthousiaste par la dame du rang du dessus à l'annonce de la composition). De façon étonnante, depuis le début de match, André joue très haut, très proche de Dembélé tandis que Quintero joue limite en "huit". On sait le Colombien demandeur de ballons, mais le placer trop bas, c'est se priver de sa capacité d'élimination dans les petits espaces. L'inversion des rôles permet donc d'être plus dangereux offensivement sans pour autant perdre en qualité de remontée de ballon. Elle favorise en plus le rapprochement des deux joueurs, qui ne sont jamais plus redoutables que lorsqu'ils combinent ensemble.
Rennes affiche de belles intentions en deuxième mi-temps, dans l'ensemble très plaisante et vécue dans une ambiance splendide, renvoyant presque les états d'âme de début de match aux oubliettes. À l'instar de la rencontre face à Caen, on se demande pendant trente minutes comment on se débrouille pour ne pas marquer, avant que fatigue physique et mentale ne mette légitimement fin au momentum. Globalement, toutes les lignes tiennent la route. Parmi les satisfactions, le jeu long d'Armand, tellement plus efficace lorsqu'il cherche à trouver les ailiers en profondeur plutôt que Sio, le travail considérable abattu par Fernandes pour annihiler l'impact du milieu de Lorient sous le joug de l'oustanding Ndong, les combinaisons de Quintero et d'André, donc, et même les quelques bonnes montées de Moreira. Il manque simplement un peu d'altruisme en attaque, notamment de Dembélé, très bon par ailleurs, ou d'efficacité sur les coups de pied arrêtés (il va falloir songer à rendre les coins de terrain plus accueillants, en installant, je ne sais pas, un système de chauffage au sol ou autre, parce que les corners depuis plusieurs années sont exécrables). Et si un petit frisson parcourt mon corps déjà frigorifié à chaque contre Lorientais, les Merlus ne sont dangereux qu'une fois, sur le poteau de Waris.
En parlant de frissons, 75ème minute. J'admets avoir fait partie des quelques personnes sceptiques, sans être réfractaires, quant au retour de Gourcuff, dont le départ et le rôle de bourreau sans-coeur dansant la Gavotte avaient à l'époque laissé un goût amer dans ma bouche ferrée. Et si le garçon a mûri depuis, c'est bien en tant qu'enfant chéri revenant à la maison qu'il est accueilli, debout, par tout le stade. Sans conteste l'un des meilleurs moments vécus au stade. Pardonne-moi, Yoann, et merci. Pour ne rien gâcher, sa prestation de Gourcuff est très intéressante et encourageante pour la suite. Si la prise de risque limitée est bien évidemment de rigueur pour quelqu'un rejouant après sept mois, qui plus est sur un terrain détrempé rendant certains appuis dangereux, le meneur n'en reste pas moins très disponible et propre, avec une trentaine de ballons touchés et peu (pas ?) de déchet. Et oubliée, la suggestion du chauffage pour les corners : ce qu'il nous faut, c'est bel et bien Gourcuff.
Nous voici donc avec un point miraculeux au vu de la première période, à moins que ce ne soit deux points de perdus au vu de la seconde, ou encore un point encourageant bonifié par ce doux soupçon de jeu plaisant... On ne sait plus trop comment interpréter un résultat du Stade. Et on se rendra dans l'Aube, hésitant entre la peur d'être le premier club à tomber contre Troyes et l'excitation de pouvoir poursuivre le rythme du champion, alternant victoire et match nul, mais à l'envers. Le quotidien du supporter Rennais, en somme.
Merci Pippoinz,
nous avons vécu le même match, les mêmes sensations mais tu as la plume pour le dire.
J'étais émotion quand j'ai vu Gourcuff finir son échauffement en remontant vers le banc.
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Pas de chance pour moi hier:
Fin du boulot à 21h, je saute dans ma voiture, espèrant être devant Bein pour la rentrée de yoyo, à fond sur le champignon, France bleu armorique à tue tête.
2-2, domination rennaise intense, yoyo à l'echauffement, re accéleration 140, 150, 160 km/h, je touche presque au but...
Un doute m'assaille: les voitures dont je croise la route me font toutes des appels de phares et merde contrôle alcootest, 10 bagnoles devant
J'ai donc vécu le retour de l'enfant prodigue et toute la fin de match entre papiers siou plait, gendarmerie nationale, soufflez fort jusqu'à ce qu'on vous dise d'arrêter, vos pneus là c'est limite, votre phare avant droit ?, le contrôle technique y va être temps d'y penser là... dégouté...
Il n'y a qu'un seul roi et qu'un seul bouffon, en matière d'amour c'était ma première leçon.
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Tu es chanceux, ce contrôle routier se passait après le match et cette info : "M'Bengue tacle sévèrement Gourcuff à la cheville dans la surface ruinant cette occasion en or à 1 minute de la fin", ton test aurait été positif je pense...
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Pour faire rentrer Gourcuff, fallait-il absolument faire sortir Quintero? Est-ce qu'on ne pouvait pas profiter de l'occasion pour tester leur complémentarité pendant 1/4 d'heure-20 minutes?
Mais non, ou avais-je la tête?! A moins de 7 profils défensifs, on s'expose à ce que le ciel nous tombe sur la tête! Et puis on joue à domicile contre un cador, donc on n'est pas obligé de gagner!
C'est bien de commenter, c'est mieux quand on a vu le match. Quintero était cuit et n'avait plus d'influence sur le jeu. Mais c'est tellement plus facile d'aller cracher sur Montanier ! C'est malheureusement devenu une mode à Rennes...
Hier soir et comme depuis des années de toute façon ce qui ressort c'est de la frustration.
Mais Rennes montre de plus en plus de chose notamment au niveau du jeu. Le retour de nos défenseurs et d'Ntep doit nous faire passer ce p***** de cap !
"L'attaque fait lever les foules, la défense fait gagner les titres" Michael Jordan
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Dembélé ne restera pas rennais bien longtemps. Ce joueur est un futur grand s'il change de conseillers.
Il a 18 ans, il tente beaucoup et réussit beaucoup. Il a de ce fait, du déchet. Hier, il joue 90 minutes et reste dangereux jusqu'à la fin.
Boga et lui doivent être lancés pour être utiles, la preuve hier avec la 1ère 1/2 heure. En permutant hier, ils ont changé la physionomie du match.
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Je suis d'accord avec Bretagne sud, je ne connaissais pas ce n'dong, cela m'a même fait rire quand j'ai vu son nom sur la compo. Vu le match qu'il a fait, cela m'a ensuite moins fait rigoler.
Est ce qu'il a fait le match de sa vie contre nous ou joue t' il toujours à ce niveau avec LORIENT?
Sinon Waris est meilleur que Sio, ça c'est sûr aussi.
Pourquoi vous parlez tous d'un retour de Toivonen? Il y a des bruits? Ou avez vous lu cela?
Stade Rennais FC-Atlético Madrid : 1 - 1
Un excellent souvenir et une ambiance monstrueuse!
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N'Dong est bon depuis le début de la saison et commence à être une valeur sûre du championnat (son plat de spaghetti sur la tête joue en sa saveur...d'un point de vue notoriété)
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Je suis d'accord avec Bretagne sud, je ne connaissais pas ce n'dong, cela m'a même fait rire quand j'ai vu son nom sur la compo. Vu le match qu'il a fait, cela m'a ensuite moins fait rigoler.
Est ce qu'il a fait le match de sa vie contre nous ou joue t' il toujours à ce niveau avec LORIENT?
Sinon Waris est meilleur que Sio, ça c'est sûr aussi.
Pourquoi vous parlez tous d'un retour de Toivonen? Il y a des bruits? Ou avez vous lu cela?
C'est l'un des meilleurs joueur de Lorient depuis le début de la saison. Il me fait un peu penser à Mbia. Physiquement il est très fort et il a en plus une qualité dans la relance.
Sinon complètement d'accord sur Sio et Warris. Dans les appels, les contrôle, la prise de balle il est au dessus de Sio.
"L'attaque fait lever les foules, la défense fait gagner les titres" Michael Jordan
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Monty est venu chez nous avec sois disant un vrai plan de jeu.
Qui l'a vu hier soir?
Sans ces fulgurances individuelles, grace au péno non sifflé en faveur de Lorient entre les deux buts Lorientais, on perdait.
Les faits de jeu font basculer un match et là c#est tombé du bon côté pour nous puisqu'on ramène un point.
Mais franchement que ce fut pauvre encore une fois!
On est à la rue et Monty reste prostré debout devant son banc en appelant à dieu qui n'existe pas...
Il garde la même option tactique tout le match.
Affligeant encore une fois.
Une imposture.
srfcjudm devient josdouit35
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