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Justement, je te posais une question un peu plus haut au sujet de la capacité d'Auxerre a recruter, VB:
Maintenant tu peux peut être me dire, Verlaatboy, quelles sont les ressources financières du club icaunais, mais je ne les vois pas capables de recruter 3-4 très bons joueurs d'expérience pour eviter le naufrage en C1... Je me trompe peut être?
J'ai a l'idée qu'Auxerre n'a pas vraiment beaucoup de moyens financiers, et est même plutôt en situation délicate a ce niveau, mais je ne me base sur rien pour affirmer cela, c'est juste un "il me semble"...
Cela dit, je ne me souviens pas de gros transferts depuis l'époque Cissé et co. Tu peux m'éclairer un peu sur le sujet?
Parce que oui, si vous gardez les Jelen Pedretti et que vous ramenez un patron en défense, un au milieu, voire un bon attaquant complémentaire avec le Polonais, il y a moyen de ne pas être ridicule, avec le risque cependant de voir le contrecoup et de vous effondrer en Championnat... Mais ça va être tendu quand même, j'ai peur que l'effectif manque vraiment trop de profondeur pour encaisser le cumul des compétitions...
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Guy Roux était un as pour vendre les joueurs A force de marteler partout qu'ils étaient exceptionnels, tout le monde le croyait . beaucoup peuvent le remercier d'être aussi grande gueule
C'est le premier français à avoir compris comment utiliser la thune des autres. Aulas a dû suivre une de ses formations.
Ok donc tu as oublié,Sagna,Kalou,Diaby,Benjani,Kaboul,Cheyroux,pour un sacré pécule !
La tendance serait que tout le monde reste en cas de qualif pour la LDC,après je ne suis pas dans le bureau de Dujon...la LDC c'est une entrée d'argent conséquent qui permet bde construire une équipe compétitive,vous risquez d'être encore surpris....
Enfin les joueurs çà Auxerre c'est Bourgoin qui les vendaient
Dernière édition de: Verlaatboy (26-04-2010 21:09:45)
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Ok donc tu as oublié,Sagna,Kalou,Diaby,Benjani,Kaboul,Cheyroux,pour un sacré pécule !
Bah c'est ce que je dis... il avait le don pour faire croire à tout le monde que ces joueurs étaient des futurs stars mondiales.. j'ai pas dit qu'ils étaient tous mauvais!
j'me souviens encore de lui venir dire que Martins serait le prochain ballon d'or
Dernière édition de: Galette Wurst (26-04-2010 21:12:05)
Ok donc tu as oublié,Sagna,Kalou,Diaby,Benjani,Kaboul,Cheyroux,pour un sacré pécule !
Même pas Cissé ?
Diaby n'etait pas un grand joueur à l'epoque ou il jouait là-bas.
Tout les autres n'avaient rien d'extraordinaire, a part peut etre Cheyrou et Benjani, qui sortait du lot.
(D'ailleurs, même pas capable de bien écrire son nom.. tu parles d'un supporter )
Dernière édition de: Zlatannn (26-04-2010 21:15:29)
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Cheyrou ..oui...;)
Je parle de l'après Cissé.
Diaby c'est 7 millions d'....Sagna 10 millions...Kalou 10 aussi Kaboul bien vendu,je pense que le moins chère devait être Cheyrou
Dernière édition de: Verlaatboy (26-04-2010 21:27:34)
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Cheyrou etait pourtant selon moi, le plus talentueux de ceux que tu as cité.
Kalou 10M, on a vu ce que ça a donné après
Il joue encore au foot lui ?
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Cheyrou...jamais été fan...!
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Autant donner de la confiture à un cochon...
« Les supporters de clubs moyens aiment leur club, pas pour ce qu'il a été, puisque jamais il ne fût grand, pas non plus dans l'espoir de ce qu'il sera: ils aiment leurs clubs. Voilà la raison de notre ahurissement joyeux aujourd'hui: nous étions d’accord pour aimer toute notre vie ce club et ne jamais vivre ça. »
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Voilà une réponse en image à la question économique du club....qui fait état des ventes de joueurs cités ci-dessus.
http://rutube.ru/tracks/3182927.html?v= … db7887dc2e
Dernière édition de: Verlaatboy (27-04-2010 07:10:50)
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Il est hyper calé le Dayan
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
Alors tu seras un supporter rennais mon fils ..
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T'ironises ou t'es serieux ?
ICI C'EST RENNES, PAS ROAZHON !
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« J'ai appris à encaisser »
Lorsque Jean Fernandez arrive en 2006, l'ombre de Guy Roux plane encore sur l'AJA. Un épisode qui a laissé des traces même si l'entraîneur auxerrois reconnaît aussi « certaines erreurs ».
Les critiques à votre encontre vous ont-elles affecté?
À partir du moment où on prend des décisions, on est forcément critiqué. C'est le lot de tous les entraîneurs. Bien sûr que les critiques négatives, elles font mal. Mais avec le temps, j'ai appris à encaisser les coups. J'ai aussi fait des erreurs. Le recrutement de Tamas en était une.
« Je ne suis pas une couille molle »
Avez-vous pensé à démissionner ?
Non, jamais, même si au départ le contexte n'était pas évident. L'ombre de Guy Roux planait encore sur le club. Avant de venir, j'ai reçu trois propositions : Monaco et Saint-Etienne qui m'offraient un gros contrat et l'AJA qui m'offrait un petit contrat. Dans mon entourage, tout le monde m'avait déconseillé de venir à Auxerre. Mais, moi je savais qu'ici je pouvais m'inscrire dans la durée. C'est la force de ce club et un privilège, pour nous, entraîneurs. Si j'étais un mercenaire ou un fossoyeur, comme certaines personnes l'ont dit, je ne serais pas venu à l'AJA. Car je suis avant tout un amoureux du football.
On vous a souvent reproché d'être passif sur votre banc?
Je vais faire taire définitivement les mauvaises langues. Au début de ma carrière, j'étais plutôt du genre impulsif. Du coup, je me mettais tous les arbitres à dos. À la commission de discipline de la Ligue, ils en avaient marre de me voir. La pile de dossiers à mon sujet était énorme. Alors maintenant, je suis plus mesuré. Cela ne veut pas dire que je suis une couille molle.
On vous a reproché aussi d'abandonner le créneau de la formation?
L'époque a changé. Il y a vingt-cinq ans, les trois centres de formation de référence étaient Auxerre, Nantes et Sochaux. Aujourd'hui, il y a Lyon, Marseille, Montpellier et les clubs étrangers qui sont capables de proposer plus financièrement. Quand vous allez voir un jeune, il y a énormément de monde au bord des terrains. Comment rivaliser ?
Pourquoi avoir recruté Capoue alors qu'un jeune comme Langil montait?
Concernant Langil et Kitambala, on a voulu qu'ils aient du temps de jeu en Ligue 2 pour voir s'ils étaient capables de progresser et de se rapprocher du niveau de la L1. Le football, c'est aussi question d'équilibre. On avait besoin côté gauche d'un joueur avec un gros volume de jeu, capable de courir pendant quatre-vingt-dix-minutes et de faire les efforts défensifs. Capoue avait ce profil même s'il est peut-être moins talentueux que Birsa. Ensuite, dans ma carrière, j'ai toujours privilégié l'homme au joueur.
Pensez-vous que l'AJA dérange en haut de tableau?
Je crois que ça ne fait pas plaisir qu'un petit club comme Auxerre soit si bien placé. Mais les joueurs méritent ceux qu'ils arrivent.
Comment voyez-vous ce match face à l'OM?
Quand Didier (Deschamps) est arrivé, il a effectué un recrutement très intelligent. Didier, c'est le plus de l'OM. Car Marseille n'est pas flamboyant dans le jeu mais sur coup de pied arrêté, ils sont redoutables. Je vais avoir une poussée de fièvre à chaque fois qu'ils vont avoir un corner.
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Jean Fernandez : "On fait une saison exceptionnelle"
Jean Fernandez, entraîneur de l'AJA, était l'invité du "Face aux lecteurs" de l'Yonne républicaine lundi soir, dans les locaux auxerrois de notre journal. Une rencontre passionnante de près de deux heures au cours de laquelle le "coach" de l'AJ Auxerre s'est beaucoup livré. Extraits en vidéo.
"On fait une saison exceptionnelle" a souligné lundi soir Jean Fernandez face à six lecteurs de l'Yonne républicaine qui avaient répondu à l'invitation de notre quotidien. "Mais l'AJA n'est pas programmée pour être 2e du championnat" a rappelé l'entraîneur de l'équipe auxerroise qui veut garder la tête froide jusqu'à la fin du championnat.
Sans langue de bois, il a analysé les bons résultats actuels de son équipe, les performances de ses joueurs, la mauvaise saison précédente, son parcours d'entraîneur à Auxerre et la difficulté de succéder à Guy Roux. Et il a bien sûr évoqué le match au sommet qui opposera l'AJA vendredi soir à l'Abbé-Deschamps au leader marseillais. Jean Fernandez espère que le public auxerrois apportera un soutien sans faille à l'AJ Auxerre, qu'elle gagne ou qu'elle perde.
Adresse de la vidéo : http://www.centrefrance.kewego.fr/video … fvD9B.html
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et il attend le METCH avec impatience, non ?:lol:
ICI C'EST RENNES, PAS ROAZHON !
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Un Fernandez peut en cacher un autre
Devant les caméras de télévision, Jean Fernandez donne l'image d'un homme discret, tout en retenue, au discours policé. Lundi soir, dans les locaux de l'Yonne républicaine, l'entraîneur de l'AJA s'est lâché plus qu'à son habitude, faisant même un sketch à la Luis Fernandez devant les lecteurs présents. C'est à voir ici en vidéo.
Décontracté. Veste de survêtement, jogging et baskets, à la mode Guy Roux, Jean Fernandez arrive lundi soir dans les locaux de lYonne républicaine accompagné de son épouse pour répondre aux questions des lecteurs.
Dans un premier temps, lentraîneur bourguignon joue la défense, tenant à se justifier quant à son arrivée dans lYonne, désireux deffacer cette image de « mercenaire » qui lui colle à la peau. Lopération séduction se poursuit par lexplication de ses choix de recrutement et le début de saison chaotique.
Il faudra « pousser léquipe à fond » vendredi
Devant lui, lauditoire connaît son sujet. Les questions sont pertinentes, lambiance bon enfant. Du coup, un climat de confiance sinstalle. En vue du match contre lOM vendredi soir, lexcitation sempare du technicien qui lance un cri du c?ur à légard de ces lecteurs-supporters, leur demandant de « pousser léquipe à fond ».
Au fur et à mesure de lentretien, coach Fernandez ne tient plus en place, la passion a pris le dessus. Il se lève, fait de grands gestes. Des mimiques qui ne sont pas sen rappeler celles dun autre Fernandez Luis.
« La 118e minute ! »
La séance se termine en apothéose par la fameuse « 118e minute » du quart de finale de coupe de France contre le PSG. La main non sifflée dans la surface du Parisien Jallet nest toujours pas digérée. Lentraîneur refait le match, comme si on y était. Seul en scène, Jean Fernandez, par son « show » a conquis son public lundi soir.
Tour à tour confident, engagé, passionné, cest un Jean Fernandez naturel qui sest présenté devant les lecteurs. 100 % coach.
Jean Fernandez revit la 118e minute du match. Un vrai sketch à voir ci-dessous :
http://www.centrefrance.kewego.fr/video … fvDj9.html
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Il est hyper calé le Dayan
Il est spécialiste de l'économie du sport, ça le connait tout ça
Excellentes ces vidéos de Fernandez ! Ce mec vit son métier à fond (il va mourir sur un banc, c'est pas possible), ça doit être un régal de causer foot avec lui !
"Moi c'est Albert Baning, allume tes warning !"
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quand Jean Fernandez découvrait Zidane à l'âge de 15 ans...
Ancien entraîneur de Cannes, Jean Fernandez est le premier à avoir donné sa chance au futur grand que sera Zidane. Il n'avait que 15 ans et déjà "un toucher de balle exceptionnel". L'entraîneur s'en souvient comme si c'était hier. Le récit en vidéo.
Il y a quelques semaines, lors de son passage au Canal Football Club, Jean Fernandez a reçu un hommage appuyé de la part de deux monsieur du football mondial : Zinédine Zidane et Franck Ribéry.
Deux joueurs quil a lancés, à Cannes pour le premier, et à Metz pour le second. Avant dêtre un entraîneur, Fernandez est dabord et surtout un formateur. Les lecteurs ne pouvaient pas passer à côté de sa rencontre avec Zizou.
jai vu un gamin qui avait un toucher de balle exceptionnel
Cest avec beaucoup démotion que lentraîneur de lAJA sest donc replongé vingt ans en arrière. « Un jour, javais fini lentraînement avec les pros, et Jean Varraud qui était recruteur au club me supplie de venir voir un jeune qui était à lessai trois jours. Au départ, je lui dis non car jétais fatigué par ma séance. Mais javais tellement de respect pour cette personne que jai fini par accepter. Je me suis mis derrière les buts. Et là, jai vu un gamin qui avait un toucher de balle exceptionnel. Je me suis rapproché au milieu du terrain et jai dit à « msieur » Varraud : lui, il ne peut pas partir.
« Yazid », comme on appelait Zidane à lépoque
Peu de temps après, il faisait signer à « Yazid », comme on appelait Zidane à lépoque, un premier contrat daspirant. « Je me souviens que sa mère était tellement fière de son fils, poursuit Jean Fernandez. Elle ne bougeait pas dans le bureau, cétait émouvant. »
Avec ce premier contrat, Zidane a offert à ses parents une maison à Marseille. Le signe dun garçon « bien éduqué, très reconnaissant et qui travaillait deux fois plus que les autres », raconte Fernandez qui a cherché à joindre son poulain après lémission de Canal +. Il nest pas tombé sur le champion du monde 98. Mais « Zizou » a rappelé Jean Fernandez pour lui laisser un message. « Il na pas oublié ce que je lui ai apporté. » Cest réciproque pour JF qui na cessé découter ce message pendant deux semaines.
Photo: Jean Varraud (au centre) est celui qui a présenté Zidane à Fernandez, à la fin des années 80. À 16 ans, Zizou sentraînait déjà avec les pros (Photo PQR-Nice Matin-Serge Haouzi)
Adresse de la vidéo : http://www.centrefrance.kewego.fr/video … fvDYM.html
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"Je soutiens Franck Ribéry"
Durant la saison 2004/2005, Jean Fernandez, alors entraîneur de Metz, lance Franck Ribéry dans le grand bain de la Ligue 1. « Son père spirituel », dixit le meneur de jeu tricolore se dit très affecté par l« affaire » qui touche le Bavarois en ce moment : « Je ne peux pas porter de jugement sur quelque chose dont je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants. Franck est un homme extraordinaire. Je connais bien sa femme et ses filles. Avec mon épouse, nous lui avons envoyé un texto de soutien. Si un jour Franck a des ennuis, il pourra toujours compter sur la famille. »
Adresse de la vidéo : http://www.centrefrance.kewego.fr/video … fvDYz.html
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Sauzée : « L'AJA fait plaisir à voir »
Pour l'ancien international, désormais consultant, le débat sur le jeu auxerrois n'a pas lieu d'être. Selon lui, l'AJA mérite sa seconde place et a largement les moyens d'inquiéter Marseille lors de cette rencontre qu'il juge « déterminante ».
En obtenant cette affiche, Orange a décroché le jackpot?
C'est l'apothéose, on se réjouit de commenter cette affiche. Cela montre aussi que la chaîne a été judicieuse dans ses choix en pariant sur ce match.
Le titre est-il joué selon vous?
Il n'est certainement pas joué. On peut vraiment parler de finale car si l'AJA l'emporte, elle revient complètement dans la course pour le titre. En revanche, en cas de victoire de l'OM, le championnat sera quasiment plié.
Pensez-vous l'AJA capable d'inquiéter Marseille?
L'AJA inquiétera Marseille, c'est une certitude. Les joueurs sont en pleine confiance donc ils vont jouer le match pour le gagner. Je me souviens qu'en tant que joueur, on avait souvent l'impression de bien jouer à Auxerre, mais au final, on perdait souvent. Cette impression est toujours valable aujourd'hui.
Quelles sont les forces de l'AJA?
La stabilité de l'effectif, les joueurs sont habitués à jouer ensemble, ils ont tous de l'expérience. La tactique est pensée, tout est bien rôdé. L'AJA bénéficie aussi du facteur fraîcheur. Elle n'avait pas de Coupe d'Europe à jouer. Enfin, la réussite du club est aussi celle de personnes importantes comme Benoît Pedretti, qui est revenu à son meilleur niveau, et Jean Fernandez qui n'a jamais dérogé à ses principes de jeu.
Trouvez-vous injustes les critiques au sujet du jeu de l'AJA?
Auxerre joue avec ses forces et ce n'est pas un hasard s'ils sont 2e aujourd'hui. Je suis très respectueux du classement et l'AJA fait plaisir à voir. Elle respecte ses principes de jeu ce qui ne veut pas dire que c'est une équipe défensive. Mais tactiquement bien en place et qui excelle dans les contres.
En cas de qualification, l'AJA aura t-elle les moyens de lutter en Ligue des Champions?
Elle devra garder l'ossature actuelle et se renforcer avec 3 ou 4 bons joueurs. Je ne vois pas pourquoi l'AJA ne pourrait pas être compétitive même s'il est difficile de lutter avec les clubs anglais ou espagnols.
Serez-vous supporter de Marseille demain soir?
Que je commente ou pas, je reste un amoureux de l'OM et du foot en général. Je serais vraiment très heureux pour le club s'il venait à remporter le titre 17 ans après le dernier. L'attente est énorme.
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Auxerre-OM : veillée d'armes...
À Auxerre, Ireneusz Jelen (à gauche) s'est entraîné sans pression, hier matin.
Avant l'importantissime match de demain, l'OM et l'AJ Auxerre s'emploient à dédramatiser l'enjeu
La banalisation est devenue un sport favori sur les hauteurs de la Ligue 1. L'air de ne pas vouloir y toucher, une attitude. Depuis plusieurs jours, Olympiens et Auxerrois s'évertuent à faire du sommet de demain soir un match sans relief. Le championnat de France peut s'y jouer définitivement, mais à l'OM, on considère qu'une victoire n'officialiserait rien du tout. En soi, ce n'est pas faux. Au vrai, un succès de la bande à Deschamps à... l'Abbé-Deschamps réglerait l'affaire une bonne fois pour toutes. C'est dans les cordes du leader.
D'autant que celui-ci s'apprête à aller affronter un dauphin déjà résigné. C'est du moins ce que l'on martèle dans les rangs de l'AJA, à longueur d'interviewes et de conférences de presse. Le titre? Mais vous n'y pensez pas! Joint après la large victoire aux dépens de Lorient (4-1), Jean Fernandez nous avait fermement assuré que le sacre en L1 était aussi inaccessible qu'une finale de Ligue des champions pour Lyon à l'heure de recevoir le Bayern Munich à Gerland. Et le discours de l'ancien entraîneur olympien, devenu homme de miracles en Bourgogne, n'a pas varié d'un iota après la balade de son équipe à Toulouse (0-3).
En début de semaine, il a même déclaré haut et fort : "L'OM finira avec 10points d'avance!" "Ah bon! Il a dit ça?!, s'est marré Didier Deschamps, hier, en salle de presse du centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus, répondant à un journaliste qui venait de lui rapporter les propos de Jean Fernandez. Mais oui! Peut-être aussi que les Auxerrois ne joueront pas ce vendredi!" La séance de travail des Olympiens s'était terminée une petite heure plus tôt.
À Auxerre, celle de l'AJA s'était achevée au même moment devant de nombreux supporters, preuve que les inconditionnels du club n'écartent pas l'éventualité d'un titre, eux. Si le mercredi est traditionnellement consacré à des oppositions chez les Icaunais, hier, ces ateliers avaient laissé la place essentiellement à de la récupération. C'est l'unique modification instaurée par Fernandez cette semaine. Pour le reste, le club bourguignon donne l'air de ne rien changer à ses habitudes, et ce, jusqu'au choix de l'hôtel pour la mise au vert.
Ce soir, à 19 heures, comme ils le font pour chaque match à domicile, les Auxerrois rejoindront un établissement sans prétention, un deux étoiles situé dans la périphérie de la ville. La frustration d'un capitaine Benoît Pedretti y sera. Cela n'était pas une garantie, lundi, lorsque le capitaine de l'AJA s'était plaint du dos, un lumbago qui pourrait l'obliger à évoluer sous infiltration demain soir. Contrarié par ce pépin physique, l'ancien international ne se serait pas exprimé publiquement pour cette seule raison durant toute la semaine. Ni auprès des journalistes locaux venus quotidiennement assister aux entraînements, ni au téléphone portable malgré les relances régulières de son interlocuteur. On peut aussi comprendre la frustration de l'ex-Olympien (2004-2005), véritable plaque tournante de la formation auxerroise.
Dans l'ensemble, les journalistes présents au bord des terrains d'entraînement ont pu - et c'est tant mieux - travailler normalement. Au final, l'AJA s'est trouvée sous les feux des médias sans que cela ne trouble particulièrement les joueurs de Fernandez qui - disciplinés, obéissants, trop sages ou lucides? - ont répété qu'ils ne songeaient pas au titre de champion. À Marseille, Deschamps en a donc bien ri, hier. Mais après tout, il ne se soucie pas non plus de ce que peut bien penser l'adversaire. Sa principale préoccupation reste la même: le jeu de l'équipe à affronter et celui de sa propre formation. Comme son homologue auxerrois, l'entraîneur olympien dit avoir préparé le match de demain sans déroger à son mode de fonctionnement.
"On ne va pas spécialement rajouter de l'importance à cette rencontre, a expliqué Deschamps. Quoi qu'il arrive, il y en aura encore trois à disputer. Il n'y a donc aucune raison de modifier notre préparation. On reste ancrés dans notre quotidien." Et hier matin, à La Commanderie, celui-ci s'est articulé autour d'un entraînement composé de jeux (toros) et d'opposition (avec les gardiens dans le champ et cages vides) avant d'être conclu par une série de frappes (ajustées par BenArfa et Valbuena). Quelques éclats de rire ont ponctué les exercices. À 48 heures d'un match qui peut leur ouvrir en grand le chemin du titre, les Olympiens ont affiché une franche sérénité.
"La victoire en coupe de la Ligue a apporté beaucoup de tranquillité au sein de l'effectif, constate encore Deschamps. Celui-ci est également composé de joueurs d'expérience, lesquels contribuent à apaiser l'ensemble. Les succès, c'est sûr, permettent de solidifier le travail au quotidien, mais il y a, de toute façon, un excellent état d'esprit. Le groupe vit bien." Et peut-être mieux encore, demain, sur les coups de 23 heures.
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AJ Auxerre
L'Association Jeunesse Auxerroise, plus connue sous le nom d'AJ Auxerre, est un ex bon club de football basé à Auxerre dans l'Yonne. "AJA", se dit après un mauvais moment passé à s'emmerder devant un aquarium ou dans un musée archéologique de type ennuyant.
Historique du club
En 1905, après un grand moment de solitude et après avoir bu 4 tonneaux de bière à lui tout seul, lAbbé Desprès a une idée quelque peu saugrenue : créer un club de football. Il réunit avec engouement et passion tous les paysans du coin et leur expose son projet, approuvé à lunanimité par des agriculteurs heureux. La 1ère déclaration de Gérard Pormissol, nouvel ailier de lAJ Auxerre sera : « Depuis le temps que mes vaches attendaient de la nouvelle herbe !! ». Très vite, grâce à sa technique denfourchage de ladversaire, les auxerrois parviennent au plus haut niveau de lYonne. Lattaquant axial Roger Baudouin est élu meilleur joueur du district après avoir inscrit 137 buts en une bonne douzaine de matchs, il déclarera après avoir reçu son trophée : « Jai travaillé 17 ans dans un champ de 2000 mètres carrés pour nourrir mes 19 enfants, je vois pas pourquoi je pourrais pas amuser 11 guignols sur un terrain de foot !! »
En 1946, lAJA monte en Division dHonneur. Grâce à la récolte et à la vente des céréales, lAbbé Desprès décide dengager un entraineur, Pierre Grosclaude. En 1949, lAbbé Desprès décéde des suites dune longue maladie, ses derniers mots seront « Prenez bien soin de mon petit bébé ». Il parlait bien sur de lAJA, chacun sait que les hommes déglises navaient aucun droit sexuel.
Cest en 1961 que lAJA va définitivement sortir du commun, un jeune homme nommé Guy Roule (au sans plomb 0,95 le litre) prend les commandes du club pour ne plus les lâcher avant 2005. En 1963 va se dessiner une longue histoire damitié entre deux hommes, Guy Roule et Jean Claude Hamal, le nouveau président. En 1970, Auxerre accède à la division 3, équivalent du national de nos jours. Guy Roule recrute enfin de vrais joueurs. Et cest à partir de 1979 que le club va se forger un palmarès digne de ce nom. Il atteint la finale de la Coupe de France. Jean Claude Hamal déclarera malgré la défaite : « Regardez moi, ya 25 ans je jouais dans un pré avec mes amis de lAJA, maintenant je suis au Parc des princes, ya même des bancs pour sassoeir !! » En 1980, lAJA monte en 1ère division et nen ressortira plus jamais (enfin bon cette année on est pas surs). Les 1ères années sont difficiles mais Guy Roule sen sort grâce à son centre de formation doù sortiront des noms illustres tel que Eric Cantoné (sur le banc en équipe de France), Joel je men Bats les c***** et pleins dautres encore. A lissue de la saison 2004-2005, Guy Roule annonce sa retraite, il est remplacé par Jacques Avectini, qui malgré une saison honorable sera remplacé pour des raisons encore inconnues (on parlerait dun refus de sa part lors dune invitation à boire 1 litre de Chablis).
Cest à partir de 2006 que lAJA dégringole, Jean Fernandel prend les commandes et depuis, lAJA est renommée pour son manque de jeu et ses erreurs défensives en tous genres. Le principal fait darme de Jean Fernandel est dun jour, être sorti de son banc pour gueuler après un joueur, ce dernier ne sen est jamais remis et est maintenant le capitaine de lAJA (oui, il faut être fou pour essayer de commander 10 chèvres). Vous remarquerez lironie du moment, en 1905, lAJA a débuté avec des agriculteurs sur le terrain et maintenant ce sont les bêtes qui ont pris les commandes. Depuis ce temps là, Jean Fernandel nous montre tout son savoir faire avec ses talents de recruteur et d'entraineur grâce aux recrutement de Oliech le tueur de pigeon, Popov, Toifilou Maoulida, Aurélien Capoue et j'en passe. La spécialité du JF est de faire d'un joueur un joueur multi-usage et de ne pas faire jouer un joueur à son poste : les attaquants peuvent se retrouvent par moment en défense.
La devise
« LAJA est bâtie sur pierre, lAJA ne périra pas ». Cette devise sacrément mythique sera reprise par de nombreux clubs français et étrangers. Nous ne citerons que le célèbre « Le PSG est bâti sur Pierre Richard, le PSG ne (pé)rira pas » ou encore le fameux « Brotus minus portea, brotus coremea tersica » du Dinamo Bucarest.
Le fameux schéma tactique
A son arrivée en 2006, Jean Fernandel impose une tactique hors du commun qui sera reprise par de nombreux clubs mondialement connus tel que le FC Brotov ou lAS Geroise. La dernière équipe à avoir adopté ce schéma est le Racing Club de Lens (paix ait son âme). Voici donc en prime-time ce fameux schéma tactique :
Le stade
Le stade municipal dAuxerre est muni de la dernière technologie deffondrement instantané en cas de mauvaises conditions climatiques. Plus de 43 supporters payants se réunissent à chaque match pour encourager leur équipe. Le président du club, voyant laffluence record qui a découlé du match Auxerre-Nevers a décidé dagrandir le stade de 13 places, ce qui constituera une capacité record dans la Bourgogne. Ce record était auparavant détenu par le FC Montceau Bourgogne avec un stade de 78 places.
Histoire et palmarès
Durant la longue et fructueuse histoire de lAJA, nombre de dates sont à marquer d'une pierre blanche, à condition, évidemment, que le papier soit noir, sinon on ne voit rien :
1905 : fondation du club par lAbbé Desprès
18 Juillet 1905 : premier match de lAJA, défaite 14 à 8 face au Nevers Football Club.
1946 : année record où lAJA marque 316 buts en championnat, nen encaisse que 3 dont 1 dans des circonstances de jeu exécrables. En effet, larbitre du match avait un peu bu. LAJA monte en DH.
1972 : Après 13 ans de négociations, Guy Roule ne voulant pas céder sur les conditions financières du joueur, le meilleur buteur du championnat de Bourgogne 1958, Jean Hefter signe à lAJA. Il est alors âgé de 58 ans et ne fera pas de vieux os à Auxerre (1 buts pour 128 apparitions dans la réserve auxerroise).
1974 : Michel Platini et Diego Maradona ne sengagent finalement pas avec lAJA. Leur agent ayant réclamé un appartement pour chacun des joueurs, Guy Roule a refusé catégoriquement. Il déclarera plus tard avec regrets : « Si javais su ce quils allaient devenir, je leur aurais même offert 1 studio 12 mètres carrés. Sans chauffage bien sur ».
1979 : LAJA accède à la finale de la Coupe de France mais perd 4-1 face au FC Nantes Atlantiques.
1994, 1996, 2003 et 2005 : Auxerre remporte 4 Coupe de France. Guy Roule annonce sa retraite en 2005 sous prétexte que les survêtements sont devenus trop chers pour lui.
1996 : lAJA remporte le doublé coupe-championnat après un superbe parcours ponctué par un but de Christophe Oeilaubeurenoir (si si jvous assure).
Plus rien depuis 2006 et la " prise de pouvoir " de Jean Fernandel.
Liens inutiles
« LAJA de 1905 à 2008 : un sacré champ de blé à labourer » Editions Raymond Kampagne. (Livres de 14 pages illustrées).
DVD de 12 minutes « Lhistoire de lAJA ».
« Comment construire un club de foot en 10 leçons » par Guy Roule et Jean Claude Hamal.
« Jean Fernandel, un homme dans le vent, mais complètement dans le vent hein » par Gérard Bourgoin-Jallieu.
« Comment pourrir une équipe en 10 leçons » par Jean Fernandel. Retrouvez la fameuse tactique à Jean.
A noter que « Comment construire un club de foot en 10 leçons » et « Comment pourrir un club de foot en 10 leçons » font partie de la même maison dédition.
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