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N'en déplaise a MY , je vois mal Lacombe s'engager sur cette derniére année de contrat .
Le recrutement : un bon joueur accepte de venir au Stade, il veut bosser avec Lacombe , quand
ce dernier va lui dire " j'ai cette saison à faire, ensuite je n'en sais rien " , que va faire ce joueur ,
honnêtement je n'en sais rien, mais je vois déja la limite des possibilités de ce coach .
Dréossi à Lacombe " je recrute sur trois ans, ça ne te concerne pas tu seras parti en fin de saison".
Pourquoi cette situation ne pourrait elle pas se produire ?
Celle la ou une autre , il y a tellement matiére à " frottement" dans le foot.
Les jeunes semblent ravis depuis l'arrivée de Lacombe , il compte vraiment sur eux ,mais que vont ils
penser d'une situation aussi " short" dans la durée: une petite saison, juste le temps de leurs mettre
l'eau à la bouche et on change de coach .
Je ne vois dans cette situation, aucun chantage ,aucune recherche de la prime au licenciement comme dit MY,
juste une situation boiteuse pour le coach en place et pour le Stade qui se vante de vouloir travailler sur
la durée avec un entraineur virable dans l'année a peu de frais .
Nous ne pouvons pas démmarer cette saison avec cette situation figée , ça bougera avant la reprise je
l'espére .
Nous sommes au Stade Rennais , indiscutable champion de France du secret et il se peut que cette situation
soit réglée depuis longtemps . Ce serait un super début de saison .
Je parle bien sur d'une " situation " bancale ( a mon avis) et non pas d'une démarche possible de Guy Lacombe qui
pour l'instant n'a rien demandé , tout au moins en se servant des médias auquel cas nous le saurions .
Dernière édition de: rouge et noir (28-05-2008 01:58:45)
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Est ce qu'un jeune joueur met de l'importance au nom de son entraineur ?
Ils s'en foutent, chaque joueur ce qui les intéressent, c'est leur contrat.
Lacombe peut avoir un contrat de 4 ans, ça changerai pas beaucoup, en cas de série de défaite il se fera virer quelquesoit son nombre d'année inscrit dans son contrat (la seul chose qui changerait c'est pour le montant de l'indemnité).
Lacombe comme pour chaque entraineur, c'est du stop ou encore, ça marche ça continue, ça marche moins bye.
il sera temps de le prolonger dans 6 mois.
Ouuh il est beau ce triple post !
(Ouuh il est beau ce post inutile )
ah oui , je confirme, encore que celui ci ne soit pas vilain non plus!!
http://www.pharesetbalises.org/ ils ont sauvé tellement de vies, il faut les sauver eux aussi ... signez la pétition. merci
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lacombe avait que 1 a de contrat car son objectif etait de faire aussi bien que dreossi CAD l'europe. Donc l'inimaginable en decembre.
dreo n'y croyait pas et sa reaction au micro a nancy avachi sur le mur des vestiaires, fait pensé a un gros coup de massue du style: " purée il l'a fait ce con, comment ne pas le garder meme si il a ridiculiser certains de mes choix quand j'etais sur le banc".
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Si s'en est à ce point là , on peut déjà se préparer à concurrencer certains clubs pour le prix du ridicule la saison prochaine, et aussi se dire que décidement on y arrivera jamais .En tout cas ,toutes ces nouvelles me confortent dans le fait de ne pas me réabonner !!!
VIVE LE STRESS RENNAIS
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Quand j'en lis certains, je me dis que vous valez pas mieux que nos fameux supporters en cartons .
On aime un club ou pas, mais ne pas se réabonner parce que l'entraineur est pas reconduit ou autre raison aussi debile, je trouve ca limite comme reaction. >__<
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Quand je dis conforte , ça veut dire que ma désicion était prise pour d'autres raisons !! Et ce n'est pas parceque l'on aime son club , que l'on est obligé de dire amen à tout !!!
VIVE LE STRESS RENNAIS
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eh bien frei et dispo, te réabonne pas c est tout!en ce qui me concerne moi je supporte L EQUIPE ET LE CLUB ET DONC RIEN A FOUTRE DE L ENTRAINEUR ET DES JOUEURS!ce qui m inporte ce que le club ai des resultats et progresse chaque année!afin d ae décrocher un jour j espere, des titres!donc lacombe, Didot, rien a foutre du moment qu on ai une équipe competitive!ALLEZ RENNES
jmen fout du spectale, on est pas la pour amuser la galerie, mais pour gagner !
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cécé35;
tu veux dire qu'un coach roumain avec 11 etrangers sans aucune connaissances de la bretagne, tu t'en moques??
allons soit pas si radical.
chacun s'abonne ou pas selon plusieurs critères.
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Bah moi je m'en moque. C'est pas aprce que t'as 11 bretons et 1 coach breton que tu va forcemment faire de bonnes choses.
Dernière édition de: numskull (28-05-2008 16:27:52)
When I'm walking a dark road
I am a man who walks alone...
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c clair!!!!je prefere 1 roumain et 11 etrangers sans connaissance de la bretagne et des titres, a 11 bretons,plus un entraineur francais ,et des saisons sans reliefs ou mediocre!mais bon chacun ses priorités!
jmen fout du spectale, on est pas la pour amuser la galerie, mais pour gagner !
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oui mais on garde quand meme etienne, sylvain, romain, fabien, et on fait revenir mario et erik, et kim aussi, alexander et y g si il veut, voila + 2 roumains et un entraineur tchèque
http://www.pharesetbalises.org/ ils ont sauvé tellement de vies, il faut les sauver eux aussi ... signez la pétition. merci
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Ivan Hasek pour le coach tchèque
Sepsi et Bratu pour les joueurs roumains
Ca le fait !
Pierre Alain Frau : "Je rêve de Barcelone"
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Ou l ancien selectionneur tcheque,mais je ne me rappelle pas de son nom
jmen fout du spectale, on est pas la pour amuser la galerie, mais pour gagner !
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y'a qu'à demander!! merci dv
http://www.pharesetbalises.org/ ils ont sauvé tellement de vies, il faut les sauver eux aussi ... signez la pétition. merci
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La réussite d'un soit disant chantage à 2 francs d'un Lacombe à la prolongation de contrat ( et donc à la future prime de licenciement ) est ridicule: vu le bilan en 6 mois en termes de gestion, pas un actionnaire, et surtout pas un financier réfléchit ne va s'aviser de proposer la moindre reconduction à Lacombe après son début de d'intronisation. Pas fou non plus
Doit-on une nouvelle fois te rappeler son bilan sportif ?
Sa gestion du groupe (et l'éviction de certains... mais oui ! ) a porté ses fruits, Rennes a terminé 6ème, que cela te plaise ou non...
Tu pourrais au moins avoir la descence d'attendre la prochaine saison (mais cela est probablement trop te demander...) avant de rejeter ta bile sur le "Névrotique" comme tu dis.
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Juste pour alimenter la chronique des médias déplorables: En lisant l'équipe de ce matin ,il y avait un sondage sur % de chances des chacun des 1O joueurs qu'ils estimaient nominés pour faire partie des 7 éjectés.5 des joeurs partant sont effectivement dans cette liste,Landreau et Escudé n'y figurent pas, comment ne pas mettre Landreau dans cette liste après la saison qu'il a fait ainsi qu'Escudé qui n'a jamais cassé la baraque en équipe de France.
Mais le plus beau est à venir, Mandanda 5% de chances de rester avec la saison qu'il a fait et la sérénité qu'il a dégagé hier soir, Gomis 30% après sa saison et la facilité qu'il a montré hier à s'intégrer dans le schéma de jeu , sa disponibilité, son sens du but et Cissé 80% de chances,c'est vraiment avoir des boules de billard à la place des yeux, et ils se plantent ainsi sur 7 joueurs sur 10 .
Quand on entend ensuite les commentaires disant que le choix de Domenech n'est pas facile et bla et bla et bla.Certes Domenech le dit parce qu'il faut avoir une certaine attitude,mais les matches de Gomis et Mandanda au lieu de lui apporter des doutes lui ont enlevé ses doutes et il n'a pas dû mettre bien longtemps pour faire cette liste, écrire le contraire montre bien l'incompétence de ces soit disant spécialistes,heureusement que Domenech n'est pas fait du même bois et je lui tire mon chapeau pour la logique et la compétence qui transpire à la lecture de sa liste définitive.
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Je viens de lire cette interview des journalistes sur le SRFC. Les bras m'en tombent, mais le meilleur c'est le gus d'OF la triple buse ce type et en plus avec un égo surdimensionné, mais il se prend pour qui ce Le Guyader equ'il aille chroniquer chez Rustica!!!
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MY a écrit:La réussite d'un soit disant chantage à 2 francs d'un Lacombe à la prolongation de contrat ( et donc à la future prime de licenciement ) est ridicule: vu le bilan en 6 mois en termes de gestion, pas un actionnaire, et surtout pas un financier réfléchit ne va s'aviser de proposer la moindre reconduction à Lacombe après son début de d'intronisation. Pas fou non plus
Doit-on une nouvelle fois te rappeler son bilan sportif ?
Sa gestion du groupe (et l'éviction de certains... mais oui ! ) a porté ses fruits, Rennes a terminé 6ème, que cela te plaise ou non...
Tu pourrais au moins avoir la descence d'attendre la prochaine saison (mais cela est probablement trop te demander...) avant de rejeter ta bile sur le "Névrotique" comme tu dis.
Ha oui, c'est vrai, toujours la même rengaine ... comme pour mieux cacher ce vide d'argumentation ou ... ,oserai-je , presque une angoisse ?
Ceux qui ne sont pas ouvertement en admiration pour Lacombe sont méchants, pas beaux, frustrés, bilieux, aigris et, surtout n'ont jamais présentés aucune raison pour justifier leurs doutes.
Fort heureusement, ce n'est pas toi qui va décider de cela, mais bien le patron du club, après avoir tout considéré.
Et je pense qu'il aura la décence, mais surtout l'intelligence, de ne pas sombrer dans le fanatisme de base, lui ... .
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@ MY
Je n'ai absolument rien compris à ton "médiocre" discours !
Aies au moins l'audace de répondre à "The question "
Lacombe , n'aurait-il pas rétabli l'équipe ?
( je t'encourage à y répondre , malgrés mon indéniable mépris envers Toi ! )
Dernière édition de: loick35-Alr (28-05-2008 23:42:14)
"Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
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bilan des dernieres années sur OF/maville.com
1. Voilà dix ans, François Pinault reprenait le Stade Rennais au bord du gouffre. Une décennie plus tard, qu'en est-il ? En trois volets, nous dressons le bilan de l'ère Pinault. Aujourd'hui, le bilan sportif.
Bons débuts avec Paul Le Guen. Lorsque François Pinault débarque en sauveur en mai 1998, les supporters rennais se prennent à rêver. Cette fois, le club, adossé à l'une des plus grosses fortunes de France, va enfin ne plus être l'objet de railleries. L'arrivée de Paul Le Guen comme entraîneur les confirme dans cette hypothèse avec une 5e place et une qualification pour l'Intertoto dès la première saison. 13e puis 6e, Le Guen peu soutenu dans l'environnement du club, est limogé.
Un manque de patience avec Christian Gourcuff. Pour succéder à Paul Le Guen, le groupe Pinault décide de faire dans la continuité bretonne. Christian Gourcuff débarque à Rennes en juillet 2001, avec un contrat de cinq ans en poche. Comme chacun le sait dans le monde du football, le technicien morbihannais a besoin de temps pour modeler un groupe. Pour apporter sa patte à une équipe. Problème : le recrutement de la saison précédente a plombé le groupe. Que faire des Lucas, Turdo et autre Fabiano, achetés à grands coups de millions de francs (plus de 30 millions d') et qui sont loin d'être à la hauteur de l'investissement?
Pire, certains joueurs ne goûtent que très peu aux méthodes de Gourcuff. Dans l'encadrement du club, les relations sont également tendues. Après un début de saison catastrophique, Gourcuff parvient tout de même à sauver le club de la relégation. Mais le mal est fait et l'entraîneur breton doit faire ses valises. Dommage car il y a fort à parier qu'avec le temps, Christian Gourcuff aurait réussi à donner une vraie philosophie de jeu au Stade Rennais.
2002-2003, la saison kermesse. Gourcuff licencié, le choix du club se porte sur Philippe Bergeroo. L'ancien adjoint d'Aimé Jacquet va être totalement dépassé par les événements. À sa décharge, il va devoir composer avec le recrutement désastreux des Fleurquin, Ivanov et Loeschbor.
Fraîchement débarqué de Lille, Pierre Dréossi, le nouveau manager général rennais doit lui aussi composer. Fort heureusement, cette saison va aussi être celle de l'arrivée de Petr Cech, puis celle de Frei. En octobre, Bergeroo est débarqué. Le pompier de service se nomme Vahid Hallilodzic. Il réussit sa mission de sauver la maison Rouge et Noir de la relégation (15e). Mais décide de ne pas rempiler.
Bölöni, l'homme du renouveau. La saison 2002-2003, aussi kermesse soit elle, a permis de poser les bases du renouveau rennais. Le duo composé d'Emmanuel Cueff et de Pierre Dréossi a défini un vrai projet pour le Stade Rennais. Pour parvenir à le mener à bien, ils vont s'adjoindre les services de Laszlo Bölöni, l'ancien international roumain et ex-coach du Sporting de Lisbonne. Si ses méthodes n'ont pas toujours fait l'unanimité auprès des joueurs, Laszlo Bölöni a, sans conteste, été l'homme du renouveau rennais (9e, 4e et 7e).
Toutefois, l'on peut regretter un manque d'ambition dans le jeu, surtout lors de la fin de saison 2005-2006. Cette saison-là, le Stade Rennais a bénéficié sans doute du meilleur effectif de l'ère Pinault avec les Källström, Frei, Edman, Gourcuff ou encore Mensah, arrivé en janvier. À quatre journées de la fin, le Stade Rennais figurait à la troisième place synonyme de Ligue des Champions. Au final, la septième place laisse encore des regrets aujourd'hui.
Dréossi aux manettes. Lorsqu'au beau milieu du mois de juin, Laszlo Bölöni n'a pas résisté aux sirènes monégasques, le staff rennais s'est mis en quête d'un nouvel entraîneur. Mais dès les premières heures, le président Cueff avait son idée en tête. Propulser Pierre Dréossi, son manager général, sur le banc de touche. Surprenante au départ, cette option s'est révélée positive au cours de la première saison.
Au four et au moulin pour la maison Rouge et Noir, Pierre Dréossi a réussi à qualifier le Stade Rennais directement en UEFA en terminant quatrième. En juin 2007, il a pensé rendre son tablier d'entraîneur. Puis finalement est reparti pour une saison. Le 28 octobre, après douze journées et un succès à Lens, le Stade Rennais trônait à une très belle troisième place. On connaît la suite. Une campagne européenne ratée et six défaites consécutives en championnat...
L'effet Guy Lacombe. Mi-décembre, lorsque Pierre Dréossi se retire et fait appel à Guy Lacombe, le Stade Rennais est au fond du trou. 17e au classement, il est précédé de Paris, Toulouse et Lens... Dès son arrivée, Guy Lacombe stoppe l'hémorragie. Puis il va mettre quelques semaines avant de véritablement relancer la machine et de décrocher une belle 6e place. Indéniablement, il y a eu un effet Lacombe. Un petit zeste de volonté de vaincre qui manquait aux Rennais pour franchir une nouvelle marche.
Satisfactions et regrets. Incontestablement, l'arrivée du groupe Pinault a permis de sauver le club dans un premier temps, puis de le rendre crédible sportivement depuis cinq ans. Reste que la vitrine à trophées reste poussiéreuse. Rien depuis la Coupe de France de 1971, hormis deux coupes Gambardella... C'est un vrai regret. Car un vrai grand club, c'est un club qui gagne des titres
et interview de Pierre Dréossi
Pierre Dréossi, lors de la reprise du Stade Rennais par François Pinault, le club a commencé par décrocher une 5e place. Pas mal non ?
Je peux difficilement parler de ce qui s'est passé en 1998, je n'étais pas là. Mais finir 5e dès la première année de l'ère Pinault, surtout au départ, c'est déjà quelque chose.
Vous n'êtes arrivé qu'en 2002, estimez-vous avoir profité du travail qui a été fait avant ou être reparti de zéro ?
Non, je ne pense pas que je sois reparti de zéro. Il y avait eu du travail de fait dans les infrastructures (le stade, la Piverdière..), mais pas tellement dans l'organisation qui n'était pas à la hauteur des ambitions.
Que comportait votre lettre de mission lors de votre arrivée ainsi que celle d'Emmanuel Cueff ?
Le premier chantier a été de faire le bilan de ce qui existait et puis de définir un projet et les moyens d'y arriver. La mission, c'était d'installer le club le plus haut possible, dans les cinq premiers, par forcément le 5e d'ailleurs, en conservant le souci de rester dans un cadre financier. Augmenter les recettes, en trouver des nouvelles, et faire en sorte que le club vive, sans que l'on ait systématiquement à demander à l'actionnaire de remettre la main au portefeuille.
Cela tranchait radicalement avec ce qui s'est passé avant, non ?
Je peux aussi difficilement parler de ce qui s'est passé avant. Je ne savais pas grand-chose de ce qui se passait au Stade Rennais. J'étais à Lille, et le Stade Rennais, personne ne s'en souciait vraiment.. Évidemment, j'avais entendu parler de l'épisode Lucas... car cela avait défrayé la chronique.
Votre première année de recrutement, avec Loeschbor, Fleurquin, Ivanov... n'a pas été formidable, non plus...
Non, c'est vrai. Ma première année, dans le recrutement, a été un échec. Bien sûr, il faut le dire. Je suis arrivé, j'ai fait confiance. Mais je n'ai pas eu le temps de mettre en place le réseau....Et encore, cet échec a été récupéré par le coup de Petr Cech. Tant en termes de notoriété que de résultats sportifs, car Petr nous a ramené des points.
Il vous a fallu un an de rodage...
A la fin de cette saison-là, après le match contre Montpellier, il y a eu l'annonce de notre projet. Celui que nous voulions définitivement mettre en place, avec la formation, la stabilité...C'est là qu'a débuté notre vrai projet.
Quand vous regardez la courbe des classements depuis cinq ans, que vous dites-vous ?
D'abord, l'objectif reste toujours lié au budget. Là, on arrive, notamment sur les cinq dernières saisons, à être autour de la 5e place. Je pense même que l'on se positionne à la 3e ou 4e place sur ces cinq années. Toutes ces fins de saison-là, on a été en position de jouer l'Europe. Cela se fait difficilement, mais on y arrive. Malheureusement, je pense que l'on n'est pas encore assez costaud pour que ce soit un objectif déclaré.
Pas suffisamment costauds, à quel niveau ?
A tous les niveaux. D'abord au niveau de l'antériorité, en termes de réussite durable. Nous, on est les plus jeunes parmi ceux qui ont une réussite constante. Et puis, on n'a pas les moyens qu'ont des équipes comme Paris, Bordeaux, ou Monaco...
Cela paraît bizarre de dire que vous n'avez pas les moyens, alors que vous êtes adossé à un groupe financier de premier ordre, la holding de la famille Pinault...
On est désormais autonome. Mais, c'est vrai que si on n'avait pas eu l'aide de Monsieur Pinault, ces six dernières saisons, jamais on n'aurait eu ces résultats. On n'aurait jamais pu prendre des risques sur certains transferts, construire et moderniser la Piverdière. Il est l'acteur principal dans les résultats obtenus. Après, il faut avoir un équilibre financier, car on ne peut pas vivre indéfiniment avec une perfusion au-dessus de la tête.
Ce qui est désolant, c'est que la vitrine des trophées reste désespérément vide, hormis une coupe Gambardella (1). Est-ce un échec ?
Que vouliez-vous comme trophée ? Un titre de champion ?
Non, une coupe par exemple...
Oui, une coupe...Mais c'est difficile, une coupe. Cela se joue parfois à rien, Lyon n'avait toujours pas de coupe. Ce qui est important, pour moi, c'est le positionnement du Stade Rennais. Maintenant, on dit « le Stade Rennais est là », en haut, quelles que soient les vicissitudes. Aujourd'hui, on est devenu un club crédible.
Y a-t-il des choses que vous regrettez, des erreurs que vous auriez commises ?
Je ne sais pas, mais oui sûrement.
Des choses qui vous rendent fier ?
(Rires). Oui, tous les matins je me dis ça...Non, je plaisante...Est-ce que l'on a raté quelque chose ?
Déjà vos périples peu convaincants en UEFA, par exemple...
Oui peut-être... Là, il y a une vraie question que l'on s'est posée souvent. Et on n'a pas encore trouvé la réponse... Mais les réponses ne sont pas les mêmes pour les deux parcours. La première fois, on manquait sûrement d'expérience. Cette saison, c'est différent, il n'a pas manqué grand-chose.
Que vous reste-t-il comme moment fort, aujourd'hui...
Il reste la victoire à Lyon, avec le triplé d'Utaka, ou encore la dernière soirée à Paris, en 2005, où l'on perd mais où l'on devient européen pour la première fois par le championnat, en devenant 4e, et au bout de notre véritable 2e année de projet. L'apport du triumvirat (NDLR : Cueff-Dréossi-Bölöni) sur cette saison-là, a montré que l'on pouvait faire de belles choses.
Et des moments de déceptions ?
Bien sûr, cet hiver, j'ai connu une période difficile. Et dans les regrets que j'ai ressentis, celui de ne pas avoir arrêté, lors de l'été dernier. J'y ai pensé, on a réfléchi et puis...
Ces six ans à la tête du Stade Rennais ont-ils fait de vous un Rennais ?
Il faudrait le demander à d'autres. Aujourd'hui, je le vois dans les yeux des gens. Aujourd'hui, je me sens...légitime. Je ne suis pas Breton, je ne le serai jamais. Mais par contre, Rennes est mon club. J'ai l'impression de l'avoir construit, pas seul, mais je fais partie des gens qui l'ont fait. Avec Monsieur Pinault, Emmanuel Cueff, Lazlo Bölöni, on a travaillé pour en arriver là. Tout comme on continue à le faire avec Fréderic de Saint-Sernin et Guy Lacombe. Faire qu'il y ait près de 26 000 personnes au match. Et que l'on soit fier de dire que l'on est supporter du Stade Rennais aussi...
Si votre carrière se poursuivait ailleurs, vous auriez toujours en vous un bout du Stade Rennais ?
Oui, bien sûr... Comme c'était le cas avec Lille. Après avec le temps, cela s'estompe, c'est la vie. J'ai passé six ans à Lille, comme ici, comme à Cannes aussi d'ailleurs...
Recueilli par Nicolas CARNEC et Jacques GUYADER.
(1) Entretien réalisé avant la finale 2008.
Dire que Nantes n'est pas en Bretagne c'est renier notre frontière qui s'étendait jusqu'à Clisson.
Dites que Nantes n'est pas en Bretagne c'est donner raison à une décision Française du régime de Vichy.
Ra vezo digabestr ma Bro !
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c'est vraiment une catastrophe les campagne de com au Stade
l'an dernier on nous avait fait subir en affiches 4x3 les jeux de mots bidons dignes de Roucas (tu vas au Stade René?), là on a droit au spot avec un jeu d'acteurs qui n'auraient même pas leurs chances ds + belle la vie
merci l'agence de pub, quelles buses vous faites
Dernière édition de: kielin95 (29-05-2008 14:55:22)
Go ahead, make my day
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6 nas à Cannes
6 ans à Lille
6 ans à Rennes
est-ce que cela veut dire qu'il va partir ???
«Le ballon, c'est comme une femme, il aime les caresses.»
«Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines.»
[ Eric Cantona ]
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c'est vraiment une catastrophe les campagne de com au Stade
l'an dernier on nous avait fait subir en affiches 4x3 les jeux de mots bidons dignes de Roucas (tu vas au Stade René?), là on a droit au spot avec un jeu d'acteurs qui n'auraient même pas leurs chances ds + belle la vie
merci l'agence de pub, quelles buses vous faites
c'est pour ça qu'ils demandent aux supporters d'en réaliser !
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6 nas à Cannes
6 ans à Lille
6 ans à Rennes
est-ce que cela veut dire qu'il va partir ???
je ne pense pas mais elle fout les boules sa phrase !
Dire que Nantes n'est pas en Bretagne c'est renier notre frontière qui s'étendait jusqu'à Clisson.
Dites que Nantes n'est pas en Bretagne c'est donner raison à une décision Française du régime de Vichy.
Ra vezo digabestr ma Bro !
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