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Depuis l'énorme coup de Lemaitre qu'a constitué au revoir là-haut, je ne lâche plus l'auteur.
Avant cette somme, je ne lisais pas les polars de l'auteur, étant peu adepte des français dans le domaine ( hormis Vargas, Expert et Norek, jusqu'à un certain point ).
Il a souhaité faire un adieu définitif au genre policier par un dernier roman. Plutôt que d'en écrire un nouveau ( ce que visiblement il n'avait nulle envie ), il a exhumé des tiroirs son tout premier manuscrit, jamais publié ( qui d'ailleurs, je crois, n'avait jamais été proposé à des éditeurs ), le serpent majuscule.
L'histoire d'une mamie flingueuse, tueuse à gage de son état. C'est drôle, foutraque, enlevé, mais heureusement qu'il n'est pas resté dans cette veine, ça serait devenu lassant. On dirait du Sophie Hénaff, tiens !
Après la saga des enfants du désastre, Lemaitre enchaîne avec celle des années glorieuses et ce grand monde ( avant que ne débarque début 2023 le silence et la colère ).
L'histoire d'une famille française établie à Beyrouth, avant que n'éclate cette cellule familiale.
L'auteur ne perd rien de sa drôlerie, et de son ironie mordante qui transparait à chaque page, tout cela au service d'une imagination sans limite. Gros confort de lecture, c'est moelleux !
A noter : si on a coutume de voir fleurir un twist en toute fin de livre dans la littérature, on en a ici un beau aux trois-quarts de l'ouvrage, nous ramenant à au revoir là-haut. Un bien joli pont assez inattendu...
A grand regret, je mets tout de même un petit bémol à la dernière partie du livre, qui manque du rythme constitué jusque là. Lemaitre donne l'impression d'avoir eu du mal à se défaire d'une bonne conclusion. Mais bon, on est exigeant qu'avec les grands...
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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Munich, 1931. Angela Raubal, vingt-trois ans, est retrouvée morte dans un appartement de Prinzregentenplatz. À côté de son corps inerte, un pistolet. Tout indique un suicide et pousse à classer l’affaire. Sauf qu’Angela n’est pas n’importe qui. Son oncle et tuteur légal, avec lequel elle vivait, est le leader du Parti national-socialiste des travailleurs, Adolf Hitler.
Entre peur du scandale, pressions politiques et secrets sulfureux, cet événement, s’il éclatait au grand jour, pourrait mettre un terme à la carrière d’Hitler, en pleine ascension. Et faire du commissaire Sauer, chargé de l’enquête, un témoin très gênant.
Nous ne sommes qu'en Janvier, et je n'ai pourtant aucun doute que ce sera une de mes déceptions de l'année.
Le canevas est superbe, mais la mièvrerie du style m'a passablement refroidi. On nous a vendu le nouveau Philip Kerr. Désolé, mais il y a du boulot pour lui arriver ne serait-ce qu'à la cheville.
Virgil Solal, soldat des forces spéciales, sait à quel point notre monde (pré) apocalyptique peut être dangereux. Sa fille est mort-née à cause de la pollution atmosphérique. Il décide donc de faire payer ceux qu'il tient pour responsables : les grands patrons, les financiers, les politiques. Il devient alors un éco-terroriste à la tête de Greenwar (sorte de branche armée de Greenpeace) dont la population soutient l'action. Il kidnappe le patron de Total et annonce que d'autres dirigeants de grandes entreprises suivront. Si la multinationale ne paie pas la rançon, l'otage mourra. La firme est-elle prête à débourser 5 milliards de dollars pour sauver un homme responsable de milliers de crimes ? D'autant que cette somme sera restituée si l'entreprise s'engage à financer les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles.
Un capitaine de police aussi calme qu'empathique et une psycho-criminologue terrassée par des crises de panique sont chargés de négocier avec le ravisseur. Radical, déterminé, il n'a rien à perdre. Bien trop intelligent pour être muselé et piégé par les vieilles ficelles du profilage et de la tactique policière, son combat rencontre un écho et un soutien planétaires. L'équilibre des forces se grippe quand celui qui tient le rôle du méchant se révèle justicier.
Qui est le criminel ? Le preneur d'otage qui veut sauver la planète et l'humanité, ou le dirigeant d'entreprise dont le cynisme, la cupidité et la vision à court terme condamnent des milliers d'innocents ?
J'ai souhaité ne pas couper le long résumé, me disant qu'il allait parler aux collègues qui devisent dans le topic "écologie".
Je m'informe et m'interroge, comme tout le monde. Mais il faut savoir faire preuve d'humilité de jugement, par méconnaissance.
Roman manichéen, putassier, ou grand exercice de style ? Du mal à cerner. On peut néanmoins dire que le référentiel dont se sert l'auteur à chaque page est impressionnant , mettant les grands patrons la voix dans leur merde...
Norek est un très bon écrivain ( même si son roman d'avant, "surface", m'avait un poil dérangé ). Auteur de polars hyper réalistes à la base, dans la veine télévisuelle d'engrenages et compagnie, il s'engage de plus en plus dans des sujets qui, s'ils gardent leur veine policière, se démarquent par de plus en plus grosses préoccupations sociétales et politiques ( migrants/passeurs, écologie radicale ).
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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Suite au meurtre d’une jeune stagiaire de la police, Linda Wallin, une équipe d’enquêteurs dirigée par l’inspecteur Bäckström est envoyée prêter main forte à la police locale, dépassée. Plusieurs pistes s’offrent à eux, que Bäckström, policier improbable, incompétent et en décalage complet avec la réalité, va traiter à sa manière…
Extraordinaire flic de roman, dont on adore lire les aventures dans le contexte littéraire, mais à qui on mettrait une balle dans la réalité.
Nous n'avons pas prise avec un flic à la Peter Sellers ou Rowan Atkinson, gaffeur extrême. Le traitement policier de l'auteur est tout à fait sérieux.
Simplement, on a là la lie de l'enquêteur : fainéant, alcoolique ne pensant régulièrement qu'à sa biere fraiche et ses alcools forts, mysogine, raciste, imbu de sa qualité absente, extravagant ( il lui est naturel de venir sur une scène de crime en short et chemise hawaïenne ) et moults choses encore.
La drôlerie provient de ce que Persson nous sert en italique, de façon permanente, les réflexions de Backstrom en direct devant ce qu'il vit : les situations, les gens qu'il croise ou avec qui il parle, qu'il garde bien entendu pour lui. C'est trash, souvent.
A un collègue flic étranger ( roman et police suedoise dans celui-ci ) avec qui il a une discussion dont il pense qu'il a le bon sens de la répartie, on peut lire dans sa tête : "tiens, suce-moi ça, enculé de finlandais" . Pour vous situer............
Persson abuse un brin de cette forme de récit ( trop de réitération ) mais c'est quand même bien délectable.
Dernière édition de: pronorennois (25-02-2023 18:27:10)
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1786. Le procès de l'affaire du collier touche à sa fin et déconsidère la reine. Le déficit du royaume exacerbe les rivalités politiques. Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d'un conservateur au cabinet des médailles. Quelle est l'identité du cadavre décapité découvert dans une maison démolie du Pont Notre-Dame? Qu'augurent les informations transmises par Lady Charwel, alias La Satin, concernant un complot anglais visant Louis XVI ? Existe-t-il un lien entre les deux affaires ? D'autres meurtres suivront au cours d'une minutieuse enquête qui conduira le policier breton dans le Paris des receleurs et des maisons de jeu et jusqu'à la rade de Cherbourg. Nicolas Le Floch éprouvera aussi le bouleversement de l'effarante révélation de ses origines. Au milieu des intrigues de cour et des dangers de la ville et, face à des suspects équivoques, mus par le lucre et la trahison, il finira par résoudre une sombre énigme en usant d'une découverte étonnante des Lumières.
Une de mes récréations dans le polar, les enquêtes de Nicolas Le Floch ! ( je ne goutte guère la série tv, par contre )
Au delà des enquêtes, un festival de termes, mots, et phrases d'époque fort gouleyantes.
Moi qui suis cuisinier amateur forcené à mes heures perdues, j'ajoute les exquises explications de Parot quant aux plats présentés avec tablée de convives, véritables recettes méritant qu'on en fasse des fiches !
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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La suite des aventures de Bäckström, décrites plus haut. Pas grand-chose à ajouter, nous sommes dans l'assassinat en règle de la bienséance et la bien-pensance, ce qui tombe bien pour du polar.
De la belle ouvrage dans le genre, avec un inspecteur gagnant ici en profondeur et épaisseur...
1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisée à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l'étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l'hostilité des autres goûteuses. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.
Les critiques semblent unanimes sur la qualité de ce livre, bon...
Malgré la force de l'histoire, réelle, j'ai bien eu du mal à faire abstraction du style neutre de l'auteur.
Je ne l'avais pas encore lu, bien qu'ayant vu le film et la série.
On le sait, Saviano est traqué depuis la sortie de ce livre il y a plus de 15 ans.
C'est un beau reportage de "réalité fictionnelle".
On a le sentiment plein de fois que c'est assez décousu dans le style et l'agencement, mais on ne peut pas invoquer une faute de l'auteur : il y a un tel foisonnement de noms de mafieux cités, et son corollaire de morts, qu'il semble impossible de penser établir un arbre généalogique en lisant. La pieuvre porte bien son nom !
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
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Je suis en train de lire un vieux livre (2008) de stephenie Meyer ( twilight) "les âmes vagabondes"
Génial. Science fiction et romantisme.
Une aliene ( l'âme) doit s'introduire dans le corps d'une humaine pour survivre. Mais, tout ne se passe pas comme d'habitude. Les 2 esprits communiquent, se détestent car " le corps" est amoureux d'un homme et " l'ame" d'un autre homme.
Superbement écrit
Nous devons être prêts à nous débarrasser de la vie que nous avions prévue de maniere à avoir la vie qui nous attend. Joseph CAMPBELL
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Merci pour la recommandation Georges !
D'ailleurs pour info, une librairie coopérative rennaise, l'Astrolabe, vient de déménager à la station de métro Gayeulles, juste à côté de l'Intermarché donc hyper accessible. Elle est plutôt orientée Science-Fiction/Fantasy/Fantasy mais aussi pas mal polar, bande dessinée, mangas. Pour les gens du quartier (ou même de Rennes nord pour ceux qui passent en correspondance métro/bus) un petit bonbon littéraire à apprécier avec des libraires très sympas. La libraire héberge d'ailleurs la maison d'édition Argyll qui sort des bouquins très intéressants depuis un an.
Rangifer tu as apprécié Etonnants Voyageurs cette année ? Je n'ai pu faire qu'une conférence, celle sur l'Utopie avec Douglas Kennedy, Marguerite Imbert (vainqueure du Grand Prix de l'Imaginaire 2023), Jean Krug et Erin Swan. Mais j'ai récupéré pas mal de bouquins.
Dernière édition de: Kaliayev (31-05-2023 11:22:11)
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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Oui j’ai beaucoup aimé, comme tous les ans.
J’ai aussi vu Marguerite Imbert et acheté son livre.
Trois jours bien denses, mais toujours intéressants, avec plein de découvertes… et un coffre plein de nouveaux bouquins à lire !
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Je vais l'acheter cette semaine le roman de Marguerite Imbert, je vais également commander l'essai "Utopie Radicale" d'Alice Carabédian (découverte sur le festival Ouest Hurlant qui avait eu lieu il y a un mois à Rennes) qui prend un angle très intéressant sur le sujet.
Mais j'aurai encore une douzaine de livres à lire avant d'arriver à ces ouvrages (quand je rentre dans une librairie, j'ai du mal à ne rien acheter, satané société de consommation ! )
@Rangifer : tu n'as pas eu de mal à aller dans les salles de conférence ? sur la conférence ou j'ai été j'ai eu de la chance car ils ont du refusé du monde, salle complet.
Dernière édition de: Kaliayev (31-05-2023 11:31:19)
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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Non, pas cette année. Mais en général, j'évite les "têtes d'affiche". Et puis, je sais que pour certains débats, il faut arriver une heure à l'avance, donc je prévois en conséquence.
J'ai trouvé qu'il y avait moins de monde que certaines autres années, cela dit. Dimanche, il y avait beaucoup de monde, moins le samedi et le lundi.
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La concurrence du beau temps sur un week-end de 3 jours influe pas mal sur ce genre d'évenements également.
Et j'ai trouvé les thématiques des conférences un peu plus jeune/"avec son temps"/intéressantes par rapport aux éditions précédentes, ce qui a peut être refroidit le public habituel du festival ?
Perso je trouve que c'est pas plus mal, je trouvais ces dernières années que le festival se "lénifiait" un peu, un peu trop plan-plan, de monumentalisme et d'entre soi. Peut-être que le décès de Le Bris offre un renouveau salvateur au festival.
Dernière édition de: Kaliayev (31-05-2023 12:07:40)
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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Je lis en ce moment "Marie-Josèphe - Paysanne en Haute Bretagne -"de Pierre Amiot. Ce livre conte la vie en Haute Bretagne au 19ème Siècle d'un couple de cultivateurs. Il reconstitue son environnement matériel, social et humain. Les coutumes, anecdotes et légendes rapportées ont été soit glanées auprès des gens du terroir soit relevées dans d'anciens textes. Ce livre est très enrichissant !
Plus on en descend, plus il y en a.
Goldorak, Alcor.
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@Cadoudal tiens je suis curieux quel serait le style de l'ouvrage s'il te plaît ? C'est plus un récit d'anecdotes ou un ouvrage de type documentation historique ?
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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Dans l'ordre des romans :
Depuis que les nazis occupent Paris, l’inspecteur Léon Sadorski coffre les Juifs pour les expédier à Drancy tout en empochant des pots-de-vin. La Gestapo l’arrête et le transfère à Berlin pour une série d’interrogatoires dignes de Kafka. Le but des Allemands en le terrorisant : en faire leur agent et lui confier une mission « spéciale ». Mais à son retour en France, quand une jeune femme est assassinée et que la police SS confisque l’enquête, Sadorski décide de faire justice lui-même, en dépit de tous les dangers…
Paris, mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales. Peu de temps après, le cadavre d’une inconnue est découvert en banlieue. Crime passionnel ou politique ? Chargé de l’enquête, l’inspecteur Sadorski doit aussi participer à la grande rafle du Vél d’Hiv, confiée par les nazis à la police française. Un destin tragique menace désormais la lycéenne juive qu’il convoite en secret et dont il a fait interner la mère.
Paris, 1943. Une femme arrêtée pour détention de faux papiers est soupçonnée de trafic de métaux précieux. Aux yeux de l’inspecteur Sadorski, ce marché noir est l’occasion de s’enrichir. Mais il a d’autres préoccupations : protéger Julie, la jeune fille juive réfugiée chez lui. En parallèle, une sombre affaire d’adultère et de lettre anonyme le conduit sur les plateaux du cinéma de l’Occupation. Là, parmi les actrices, il va rencontrer son « Ange du péché » et se transformer en criminel…
Octobre 1943. Le colonel SS Ritter est assassiné en plein Paris. La Gestapo convoque l’inspecteur Sadorski et le charge de traquer les « terroristes » juifs FTP-MOI. À la tête d’une unité de gestapistes français, Sadorski se voit déjà opérer un brillant coup de filet, et monter en grade. Mais il cache chez lui une jeune Juive, Julie, qu’il a mise enceinte, tout en se gardant bien de révéler à son épouse l’identité du père véritable… Les choses ne se passeront pas exactement comme il l’avait imaginé. Ce sera bien pire.
Été 1944 : Sadorski a passé huit mois en prison. Il est libéré en échange d’un rapport sur le transfert de Georges Mandel, otage des nazis, qui va être tué sous ses yeux. Crime ordonné par la SS ou par la Milice ? L’inspecteur met ses adjoints sur l’affaire et l’un d’eux est abattu à son tour. Dans un bar de collabos, Sadorski rencontre un jeune milicien qui semble être un pervers sexuel. Ce personnage va le mener à la plus terrifiante « Gestapo française » opérant dans ces dernières semaines avant la Libération…
On l'aura compris à la lecture des résumés, le flic Sadorski est l'un des pires salauds qui puisse se lire dans le genre. Peu sympathisant avec les nazis, mais d'une fidélité absolue au Maréchal, il est le "bouffeur de juif"...Cet ignoble héros est capable de toutes les compromissions pour arriver à ses fins.
Cette série de polars se démarque du tout venant en ce que sa réalité est patente, grâce à un remarquable travail de documentation de l'auteur tiré des archives préfectorales de police et autres. On peut de sorte parler de littérature historique. D'autant que, même s'il brode beaucoup autour pour développer ses histoires ( ça reste du roman ), l'écrivain nous sort du chapeau un personnage bien réel de flic pendant l'occupation, qui s'appelait Louis Sadorsky.
Puissant !
Drôle de zig que ce Romain Slocombe, touche à tout culturel capable de verser dans sa carrière autant dans l'llustration pour enfants que le...............bondage !
Si vous avez trouvé un intérêt quelconque à ce post, 2 liens très intéressants :
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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"Confondre l’identité et l’appartenance est une faute de logique, réglée par les mathématiciens. Ou vous dites "a est a", "je suis je", et voilà l’identité ; ou vous dites "a appartient à telle collection", et voilà l’appartenance. Cette erreur expose à dire n’importe quoi. Mais elle se double d’un crime politique : le racisme. Dire, en effet, de tel ou tel qu’il est noir ou juif ou femme est une phrase raciste parce qu’elle confond l’appartenance et l’identité. Je ne suis pas français ou gascon, mais j’appartiens aux groupes de ceux qui portent dans leur poche une carte rédigée dans la même langue que la mienne et de ceux qui, parfois, rêvent en occitan. Réduire quelqu’un à une seule de ses appartenances peut le condamner à la persécution (...) Qui suis-je, alors ? Je suis je, voilà tout ; je suis aussi la somme de mes appartenances que je ne connaîtrai qu’à ma mort, car tout progrès consiste à entrer dans un nouveau groupe: ceux qui parlent turc, si j’apprends cette langue, ceux qui savent réparer une mobylette ou cuire les œufs durs, etc. Identité nationale : erreur et délit."
Michel Serres.
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
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J'ai commencé à relire Mémoires d'outre tombe. J'ai adoré étudier ce livre sur les bancs de la fac. Bon, ok c'est en plusieurs tomes mais on y sent toute la sensibilité du Breton Chateaubriand. Il nous fait découvrir la vie dans les années 1800 à travers les paysages de notre région. J'aime beaucoup son oeuvre !
Plus on en descend, plus il y en a.
Goldorak, Alcor.
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C'est un peu cliché te concernant ^^
Cela dit, la visite du fameux château à Combourg est l'une des plus sympa à faire en la matière je trouve.
C'est vrai. Moi aussi j'ai pris beaucoup de clichés à Combourg.
Plus on en descend, plus il y en a.
Goldorak, Alcor.
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ça ne mange pas de pain de faire ça ici, mais je me permets un très gros coup de gueule contre les éditeurs/distributeurs, en tout premier lieu le mastodonte HACHETTE, qui s'engraissent à grande brassée sur le dos des moutons que nous sommes, amateurs de livres.
A juste titre, les industriels de l'agro-alimentaire en prennent plein la tronche sur leurs pratiques de matraquage des prix, l'excuse des coûts de matières premières, production, transport, etc..., ayant de moins en moins lieu d'être.
Par contre, ceux cités plus haut passent presque totalement au travers des mailles de la critique, alors même que leurs augmentations du prix des livres sont très largement honteuses, et plus du tout en phase avec les augmentations des matières premières ( dont le papier ), de l'impression, du transport, etc...
Bien dommage que je n'ai pas un bouquiniste à faire vivre près de chez moi !
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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( désolé du doublon, je ne me voyais pas parler d'un livre en particulier dans mon post précédent )
On peut estimer le journalisme de fait divers à bon escient et Patricia Tourancheau est l'exemple même globalement d'un travail de carrière sérieux dans le domaine. J'ai un autre de ses livres, Guy Georges : la traque, et je pense que c'est l'ouvrage définitif au sujet de ce tueur.
La journaliste a toujours eu une prédilection pour les cold case, et elle a été servi avec "le grêlé". Je ne vais pas en rajouter avec cette "affaire" connue, sauf à souligner l'extraordinaire travail de la dernière juge à avoir pris en main cette affaire, Nathalie Turquey.
certains ne goûtent guère ce genre de lecture, apparenté du truc de gare sensationnaliste. Personnellement, quand c'est fait avec sérieux, objectivité, talent, je prends...
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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ça ne mange pas de pain de faire ça ici, mais je me permets un très gros coup de gueule contre les éditeurs/distributeurs, en tout premier lieu le mastodonte HACHETTE, qui s'engraissent à grande brassée sur le dos des moutons que nous sommes, amateurs de livres.
A juste titre, les industriels de l'agro-alimentaire en prennent plein la tronche sur leurs pratiques de matraquage des prix, l'excuse des coûts de matières premières, production, transport, etc..., ayant de moins en moins lieu d'être.
Par contre, ceux cités plus haut passent presque totalement au travers des mailles de la critique, alors même que leurs augmentations du prix des livres sont très largement honteuses, et plus du tout en phase avec les augmentations des matières premières ( dont le papier ), de l'impression, du transport, etc...Bien dommage que je n'ai pas un bouquiniste à faire vivre près de chez moi !
C'est effectivement dommageable. L'inflation et la spéculation sur les matières premières n'aident en rien le secteur. Et les grosses maisons d'éditions peuvent plus facilement faire passer leurs conditions. Surtout qu'Hachette rachète des collections, magazines et éditions dernièrement ça ne va pas aller en s'arrangeant.
Tu es dans quel coin prono' ? tu n'as vraiment pas de librairies ? les libraires s'installent effectivement plus facilement dans des grandes villes/villes moyennes afin de pouvoir survivre financièrement la campagne en plus d'être un désert médical est aussi un désert culturel...
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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Un grand merci à Pronorennois pour ces livres dont certains m'intéressent bien.
Perso, 2 auteurs que j'adore.
- Dennis Lehane
- Edward Bunker
Et l'inénarrable Charles Bukowski.
Dernière édition de: El Picolinho (05-07-2023 10:36:36)
Jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. Scred Connexion. Besbar 18
Fais comme nous, bois un coup, allume ton bambou, danse avec les loups sur des rythmes de fous
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@El Picolinho : si tu aimes les romans noirs/policiers je te conseille également Jo Nesbo si tu ne connais pas déjà :
C'est un auteur norvégien, ancien footballeur pro des années 80 d'ailleurs ! Il a une belle plume et a participé aux scénarios de certaines séries télés norvégiennes aussi diffusées chez nous (via Arte de mémoire)
Ses histoires se passent en Norvège donc en plus ça fait voyager un peu, les journées raccourcies en hiver la nuit souvent présente, les ambiances noires et pesantes...
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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C'est noté, merci Kalia.
Jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. Scred Connexion. Besbar 18
Fais comme nous, bois un coup, allume ton bambou, danse avec les loups sur des rythmes de fous
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Dennis Lehane je dois avoir presque tout lu. Je pourrais me balader à Boston les yeux fermés.
Je vous conseille du Valerio Evangelisti, un "franc-tireur", historin de base il me semble. Sa saga sur l'inquisiteur Nicolas Eymerich est fabuleuse ainsi que ses romans sue les débuts de l'Amérique (pègre, syndicats etc)
Dernière édition de: Harry Badgé (05-07-2023 16:08:30)
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