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Clowny a écrit:Jack35 a écrit:Le réclusion criminelle et je suis sérieux, de toute façon la justice de ce pays est trop laxiste.
Hein ? L'échelle des peines est décidée par le législateur. Ce serait bien de ne pas en revenir à des slogans sans fondement
Et merci à Lost pour son développement plus complet
T’as des informations concernant les peines possibles ? Parce que pour en avoir parlé avec des pompiers pro il semblerait que ce soit assez faible ( et ça a tendance à les énerver)
Clowny ??
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Les peines ça sera jamais assez pour dissuader un pyromane … ni pour convaincre un je-m’en-foutiste
Déjà pour établir un flagrant délit …
Après, je les comprends les pompiers, en plus y’a quand même un fond paramilitaire chez certains, évidemment qu’ils préfèreraient des peines exemplaires…
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
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Pour les pyromanes je suis d’accord avec toi, mais pour les fumeurs qui jettent leurs mégots en forêt à pied ou sur la route ainsi que les inconscients qui se permettent de brûler leurs déchets (départ de feu à paimpont) ça pourrait peut être les responsabiliser, faut espérer.
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Tout pompier est un pyromane en puissance, c'est bien connu...
Moi, c'est dans les casernes que je commencerai mon enquête
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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https://www.frustrationmagazine.fr/correia/
un peu long mais super intéressant.
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" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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un peu long mais super intéressant.
Excellent article, qui ferait probablement du bien à poisson sacha (dans le sens déculpabilisation)
Tout pompier est un pyromane en puissance, c'est bien connu...
Moi, c'est dans les casernes que je commencerai mon enquête
Je sais pas si tu dis ça au premier degré ou pas, mais de part ce que j'ai entendu là où je vis ça me semble assez vrai. Pour ce que ça vaut
Dernière édition de: Evig (22-07-2022 23:37:11)
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Je le suis sur Twitter et je ne suis pas toujours d'accord avec lui ...
Je suis bien conscient et au courant de tout ce qu'il dit sur les grandes entreprises et les états . Mais je ne comprends toujours pas cette opposition avec les actions individuelles. Les 3 entreprises qu'il cite comme "criminels climatiques" sont 3 entreprises qui s'enrichissent grâce aux énergies fossiles. D'ailleurs, ces entreprises sont liées à des états non démocratiques (Chine, russie et arabie saoudite) , ce qui renforce leur pouvoirs et montre bien la très grande difficulté d'agir directement contre elles. Mais qui achête ce qu'ils produisent ? Ce n'est pas juste un circuit fermé entre les milliardaires de la planète , les états et les multinationales. Le peuple achète en masse leurs merdes. Si chacun arrêtait de consommer ce qui est largement dispensable, on pourrait commencer à atteindre ces gros groupes. Et je ne comprends pas en quoi "les colibris empêchent le rapport de force " ? Il n'argumente pas dessus ( il le fait peut-être dans son livre que je n'ai pas lu) et me semble avoir des visions très stéréotypées de la sobriété ( personnes vivant dans des squat qui font du yoga ).
Et enfin, il décrit des actions initiées par des citoyens ( certes regroupés ) comme celles des ouvriers qui s'opposent aux entreprises polluantes , qui selon lui, peuvent fonctionner . je trouve cela un peu contradictoire avec le début de l'interview. Il met également, en avant des initiatives individuelles dans les quartiers populaires en opposant certaines classes sociales. Mais, au final, cela montre que toutes les classes sociales peuvent jouer un rôle (chacun à son échelle , avec des efforts supplémentaires selon ton mode de vie) . Il fait pareil avec les feministes en montrant que les hommes polluent beaucoup plus. Cela veut bien dire que chacun peut actionner un levier pour diminuer son empreinte et espérér créer une sorte de dynamique / émulation ou du moins atteindre les états / multinationales ( qui au final reste le même "entre-soi"). En tous cas, pour l'instant, je ne vos pas ce qu'on peut essayer de faire d'autre car les états / multinationales ne semblent pas prêtes de changer. (suffit de voir le vote à l'assemblée, cette semaine, sur le pouvoir d'achat qui renforce l'utilisation d'énergies fossiles avec déormais la possibilité de consommer du gaz de schiste) .
Bref, cette interview n'a pas réussi à me déculpabiliser mais a renforcé ma déprime à ce sujet ( même lorsqu'on est déjà conscient du problème c'est à chaque fois autant désagréable à lire / voir).
Mais je suis bien d'accord avec la conclusion : "La lutte contre le réchauffement climatique est donc une lutte antifasciste."
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C'est la rhétorique qui empêche ça et tu vois bien qu'avec la canicule et les problèmes d'approvisionnement en énergie qui s'annoncent pour l'hiver, le gouvernement n'a que pour seule réponse "coupez la wifi et éteignez la lumière". Souvent les gens qui concentrent l'attention sur les gestes individuels ne disent rien du rôle des entreprises et de ces criminels climatiques, de la nécessaire régulation et des changements structurels à mener. Et surtout tu n'as pas malheureusement de manuel pour amener les gens à changer. Donc porter l'attention là-dessus alors que les prises de conscience sont trop lentes et que certains s'en foutent c'est se conditionner pour perdre à tous les coups.
Et là sur les criminels climatiques, on parle de pétroliers, tu crois que les gens vont renoncer simplement comme ça d'eux mêmes à leurs bagnoles ?
Pour les actions qu'il souligne, il parle de luttes collectives et de la politisation de l'écologie plutôt que de la borner à des actions individuelles forcément vaines, c'est cohérent. Oui chacun peut actionner un levier mais ça ne se fera pas comme ça par le Saint-Esprit sans prendre en compte les freins, sans alternatives, sans éducation sur le climat...
Dernière édition de: Clowny (23-07-2022 12:26:23)
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Après en soit on peut quand même considérer que sur le moyen/long terme l'action individuelle peut avoir un impact sur ces grandes multinationales. C'est juste qu'on a pas le temps en fait, et qu'en attendant ben le mode de fonctionnement de nos sociétés reste le même et qu'on se conditionne à devoir nager à contre courant toute sa vie plutôt d'essayer d'amener une véritable révolution qui nous permettrait à tous d'aller dans la même direction.
Par la même occasion il n'y a pas qu'une histoire de réduction des gaz à effets de serres mais aussi de résilience. Si le territoire n'est pas organisé de façon à résister aux chocs systémiques (par exemple alimentaires, parce que problèmes d'importations pour X raison, parce qu'on aura continué dans la monoculture et que l'érosion des sols aura atteint un point de non retour, parce que etc), c'est pas les quelques permaculteurs du coin qui pourront subvenir aux besoins de la société entière. Et toi qui aura fait attention à ce que tu consommes toute ta vie seras tout autant dans la mouise.
Pareil pour la question de l'eau, du transport...
Dernière édition de: Evig (23-07-2022 12:43:05)
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Je ne suis pas en désaccord sur ce que vous dites, mais j'ai juste beaucoup de mal avec l'opposition (je me répète) responsabilités individuelles / responsabilités des états.
Du coup que proposez vous pour que les choses puissent s'améliorer ? Car si on attend des changement de comportements des multinationales et des actions étatiques , bah on peut attendre longtemps... S'ils n'ont rien fait ( ou pardon si, ils ont amplifié les dégats de façon exponentielle) depuis les premières prises de conscience (années 60/70), pourquoi feraient ils quelque chose maintenant ? Je ne crois plus à un changement volontaire des états donc je me raccroche à ce qui en mon pouvoir.
@Clowny, oui j'ai la faiblesse de croire que beaucoup de gens peuvent se rendre compte de l'absurdité de certains déplacements en voiture. D'ailleurs, je me réjouis (désolé) de l'augmentation du prix du carburant car certains prendront peut être conscience qu'ils peuvent économiser énormément d'argent en arrêtant la voiture individuelle. {c'est simple, depuis que j'ai laché ma caisse, mon budget transport est de 20€ par mois ( mon employeur prenant à sa charge la moitié de mon abonnement bus) avec un peu de train en plus pour le week-end / vacances.} et ne me sortez pas que certains n'ont pas le choix que de prendre la voiture . C'est vrai, mais une très grande majorité de la population française vit auprès de grandes villes. Donc, une majorité des français pourraient le faire sans que ce soit une réelle contrainte, au contraire même.
Petites cartes amusante de la répartition de la population française : https://twitter.com/JulesGrandin/status … h1X8oKsiUw
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Écologie, libre arbitre et responsabilité
Il y a peu de temps, j’ai lu un propos que l’on retrouve dans un grand nombre de discours sur les réseaux sociaux ou dans des textes plus complets et aboutis. Certains ouvrages en ont même fait le fil rouge d’une pensée écologiste.
Ces discours articulent l’écologie sur le principe que chacun est responsable sur ce sujet, que chacun, par l’expression d’une volonté de changer les choses, peut changer effectivement les choses. Qu’en tant que citoyen, consommateur, acteur au sein de son environnement, chaque individu peut influer réellement sur le cours des événements et contre les catastrophes qui s’annoncent.
D’aucuns considèrent alors que la somme des actes individuels peut ainsi inverser une situation mondiale qui semble inéluctable. S’il leur est rétorqué que d’autres nécessités sont à mettre en place, alors ces écologistes critiquent un fatalisme que cacherait l’argument des nécessités incontournables. Est-ce vrai ? Existe t-il un libre arbitre écologiste ou écologique ? Est-ce du fatalisme de penser qu’il faut changer d’abord le système pour aider les comportements à évoluer ? L’individu est il seul acteur au sein de la communauté ?
Une petite réflexion sur une écologie pas si éloignée du fonctionnement capitaliste et néolibéral s’impose alors.
Max Weber dans « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme », considérait, si on simplifie un peu, que les valeurs du protestantisme avaient contribué à développer le capitalisme. Il est vrai que le protestantisme, à bien des égards considère la responsabilité individuelle comme creuset de la morale et l’acte personnel comme étant libre. C’est cependant plus complexe puisqu’il existe par exemple dans la pensée de Calvin la notion de prédestination. Ajoutons à ces valeurs individuelles, le sens de l’effort et du travail très présentes chez Luther que l’on retrouve notamment chez Benjamin Franklin qui déclara que la meilleure action à faire lorsque l’on possédait un dollar était d’en obtenir un de plus et non d’en jouir avec oisiveté.
Le capitalisme s’est en effet développé sur ces valeurs d’action individuelle libre et libérée. Ces actions, si elles conduisent à la réussite, comme à l’échec d’ailleurs, permettent de mettre en exergue la responsabilité puis le mérite. Il n’est d’ailleurs pas anodin de constater que le capitalisme a eu une prise aisée sur les sociétés chrétiennes dont le système de justice repose sur la notion que tout individu est responsable de ses actes.
Le capitalisme a nécessairement besoin d’un libre arbitre individuel pour se diffuser.
C’est également pour cette raison que le libéralisme est constamment ciblé par les opposants au capitalisme ( souvent à tort). Le libéralisme repose par nature sur la défense des libertés individuelles, mais il ne repose pas sur les libertés individuelles comme point cardinal de toute action. En effet, dans le libéralisme traditionnel, l’idée de l’intérêt général, de l’acte individuel comme structurant du commun, comme nous pouvons le lire dans les pages de l’ouvrage de John Dewey « après le libéralisme ? », du caractère positif de l’impossibilité de faire sans autrui, sont autant fondatrices que les libertés individuelles. Ces valeurs sont écartées dans le néo libéralisme (ce que l’on remarque facilement dans le développement personnel). Ce n’est d’ailleurs pas anodin si le néolibéralisme écarte toute vision politique dont le libéralisme est constitué.
L’écologie est avant tout une science qui étudie les milieux et environnements dans lesquels vivent les êtres vivants. Comme toute science, elle ne possède pas de discours mais existe pour construire un savoir valide sur ce sujet.
Dans une seconde acception, elle désigne une doctrine qui a pour but d’équilibrer les actions humaines et de diminuer leur impact sur l’environnement afin de préserver ce dernier.
Dans ce second sens, il n’y a pas, en soi, de discours idéologique. Il demeure un constat scientifique, celui d’observer l’influence ou l’incidence des activités humaines sur l’environnement naturel, et la volonté de préserver la condition naturelle et la condition humaine puisque la seconde a nécessairement besoin de la première pour survivre, car elle en fait partie. Le discours idéologique s’installe lorsque les solutions, les propositions et d’une certaine façon une vision du monde sont exposées.
Et cette vision du monde n’est pas pure, elle ne se fonde pas ex-nihilo, mais est déterminée par les positions philosophiques, culturelles, politiques et idéologiques de son auteur ou de la communauté qui la présente.
C’est la raison pour laquelle une personne possédant par exemple une vision du monde matérialiste aura une démarche écologique ou écologiste différente de quelqu’un qui a une vision du monde plus spirituelle. Il en est de même pour une personne de gauche comme d’une personne de droite.
Qui plus est, notre société n’ayant pas arbitré la vision du monde qui devait appuyer la doctrine écologiste, chacun peut s’approprier cette doctrine et la plaquer selon ses propres convictions pour qu’elle fasse système avec les autres doctrines qui composent les croyances et certitudes de chaque individu. Parce que l’écologie n’est qu’écologie, parce qu’il n’existe aucune autorité compétente, ni aucun argument d’autorité accepté par tous, alors l’écologie est protéiforme et peut ainsi prendre des aspects concrets tout en présentant des aspects concrets opposés. Seul un jugement moral pourra qualifier ces aspects, tantôt du greenwashing, tantôt du gauchisme collapsologue pour prendre des exemples.
Il est nécessaire de préciser que c’est la première faillite des écologistes de ne pas rendre évidente la réalisation de cette doctrine, malgré les données scientifiques, malgré les argumentaires éthiques, moraux, politiques. Pourtant cette faillite est inévitable puisqu’il n’y a pas d’unanimité sur nos visions du monde, sur notre vision des être humains non plus.
Il est en effet impossible de parvenir aux mêmes conclusions selon si l’on défend une conception individualiste ou holiste de la société. Il est également compliqué de promouvoir des solutions écologistes selon si l’on pense que la responsabilité individuelle existe ou si l’on pense que les déterminismes sociaux, sociétaux, culturels, économiques, prédominent.
Et nous touchons précisément le coeur du sujet : le conflit sur les actes qui oppose d’un côté les personnes qui pensent, comme on l’a vu dans une sorte de pensée néolibérale et capitaliste, comme on l’a remarqué aussi dans une sorte de vision religieuse, comme on l’a également observé dans une vision de la justice, que chacun est responsable de manière égale de ses actes et que ce sont les comportements individuels, les responsabilités individuelles qui doivent être animées, ciblées, impliquées afin d’empêcher les catastrophes détruisant notre environnement ; et de l’autre côté les personnes qui considèrent que les problématiques sont systémiques, que les individus sont déterminés par des causes qui supplantent leur libre arbitre et que à l’instar de Spinoza, le seul moyen pour endiguer les effets provoqués par des causes est que des causes opposées plus puissantes s’imposent.
Contrairement à ce que nous pourrions penser, la droite n’est pas la seule à penser que la responsabilité individuelle est le moteur présent pour modifier les choses, beaucoup d’écologistes et une partie de la gauche partagent ce constat.
Une majorité en réalité considère, car c’est un raisonnement pratique que la responsabilité individuelle, résultante du libre arbitre, qu'elle est le seul moyen de modifier les comportements actuels. La responsabilité du consommateur qui, additionnée aux autres responsabilités des autres consommateurs permettrait d’influencer la grande distribution, la restauration et tous les secteurs économiques concernés.
Lorsque cette responsabilité est niée, le discours devient celui de la culpabilisation morale et l’on retrouve alors l’impératif catégorique de Kant qui stipule qu’une action est morale lorsqu’elle peut être érigée en une devise universelle. L’action individuelle pure serait alors la solution sinon l’on demeure hypocrite, ou un adversaire de l’écologie.
Il est alors amusant d’observer le paradoxe selon lequel la responsabilité individuelle est érigée en principe fondateur mais que ce principe est accompagné d’une infantilisation dans le discours puisque les actes et les actions à produire sont imposés par autrui. De fait, par ce paradoxe, le discours ne convainc pas car il ne permet pas l’épanouissement individuel que promettait auparavant les doctrines qui utilisaient les mêmes mécanismes comme la religion, le néolibéralisme ou encore le capitalisme.
Il est totalement inconcevable pour les tenants de ce discours de remettre en cause ce principe de responsabilité individuelle et de considérer que le libre arbitre des uns n’est pas celui des autres. Pourtant nous n’avons pas tous la même capacité à pouvoir décider pour nous-mêmes ni le même accès à l’exercice de nos droits et libertés. Dès lors que ces inégalités sont reconnues alors le principe de responsabilité ne tient plus. Sauf à considérer que chacun mérite alors son sort et que les inégalités sont justifiées par le mérite et par l’idée selon laquelle certains auraient été meilleurs, plus travailleurs, plus vertueux que d’autres qui méritent donc leur pauvreté, leur précarité sociale etc.
Sans cette justification le raisonnement ne tient pas, et hormis la droite, personne ne peut oser adopter cette position. Par conséquent l’écologie n’est pas une question de responsabilité individuelle. Par conséquent une société qui est inégalitaire ne peut faire peser la responsabilité de la survie de notre espèce sur les individus sans changer de système. Changer de système ayant pour condition de modifier les causes qui déterminent le système, alors il convient de lutter contre les déterminismes présents pour permettre une société écologique.
Cette société écologique ne pourra exister qu’à la condition qu’il existe un libre arbitre social avec une capacité réelle de chaque citoyen à pouvoir agir selon ce qui lui semble juste pour la communauté et non ce qui lui semble nécessaire pour sa propre survie. Personne ne peut posséder un libre arbitre social quand sa survie est questionnée. La précarité généralisée de notre société démontre l’inadéquation sociale de celle-ci à être écologique.
En conclusion la refonte complète de notre démocratie est un prérequis à toute révolution écologique. Parce que notre espace public est sclérosé, que nos représentants n’ont eux -mêmes plus vraiment de capacité à nous représenter et parce que les libertés individuelles constituant le libéralisme ne sont pas garanties. Parce que le néolibéralisme confisque ces libertés et empêche toute remise en question des principes justifiant ces inégalités.
John Dewey déclarait qu’une démocratie ne pouvait qu’être radicale et que « Les hommes sentent qu’ils sont pris dans un flot de forces trop vastes pour qu’ils les comprennent ou les maîtrisent. La pensée est immobilisée, l’action, paralysée. » La démocratie radicale est précisément de garantir un système politique pour que chaque citoyen soit un acteur éclairé de sa propre participation à la société, condition à une révolution écologique où tout le monde sera volontairement impliqué, sans limites, sans mise au ban, sans moraline, mais avec une vraie promesse, celle d’un épanouissement individuel et collectif dans le respect de l’environnement.
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Un peu long (et conceptuel pour ceux qui n'ont pas étudié les SHS) mais merci pour ton texte que je partage.
On n'est pas sortis en tous cas : https://twitter.com/i_fly_Bernard/statu … 1697679361
@poisson sacha : Je suis d'accord que les gens peuvent agir mais tu ne les convaincras pas avec tes petits bras. Et pour ton premier point, la solution c'est les luttes, qui sont bien plus rapides à mener et qui ne sont pas menées que par la rue mais par les chercheurs, par certaines institutions, au niveau politique... Ce qui doit être mené en parallèle de plans d'adaptation comme le dit Evig, d'éducation au climat, d'investissements dans les infrastructures pour des alternatives et de politiques publiques. Parce que sans, t'en seras réduit aux injonctions moralisantes dans l'espoir que les gens se rendent compte de l'urgence. Et ça ne peut pas marcher, d'autant plus quand les gens ont l'impression/savent (cf mon lien plus haut) que les riches et les privilégiés s'en balancent du climat.
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Et c'est François-Henri Pinault qui gagne ce mois-ci: https://twitter.com/i_fly_Bernard/statu … 0795616259
@Sowann, pas d'acord avec tout, mais texte intéressant avec une conclusion que je ne peux que saluer. On pourrait d'ailleurs discuter sur le fait que j'interprète plus le dernier paragraphe d'un point de vue autonome (politique) que social-démocrate.
Dernière édition de: romrom (02-08-2022 14:41:46)
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Tu en tires quelle conclusion? Que les Bretons sont plus prudents que les autres. Cela a-t-il un lien avec l’achat de deux DC ?
À chaque époque, il est des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, c’est à dire qui ne pensent pas comme ceux qui ne pensent pas.
-Marguerite Yourcenar -
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Et c'est François-Henri Pinault qui gagne ce mois-ci: https://twitter.com/i_fly_Bernard/statu … 0795616259
Succès fulgurant pour ce compte qu'on risque de beaucoup citer ici.
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Tu en tires quelle conclusion? Que les Bretons sont plus prudents que les autres. Cela a-t-il un lien avec l’achat de deux DC ?
J’en tire aucune conclusion, si c’est n’est que le timing - en pleine canicule - est quand même particulier, volontaire ou non.
Sinon, c’est assez particulier de passer d’un département à 90 à un autre à 80 sans aucune signalisation idoine.
Pour le reste, je voulais lancer un débat sur les conséquences en émission de CO[sup]2[/sup] pour voir les arguments de chacun et me faire une idée, j’ai la flemme de faire moi-même mes recherches et je déteste les maths, trop de chiffres et j’ai le vertige.
Dernière édition de: Nito (02-08-2022 17:01:38)
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Je ne prends la voiture (qui n'est pas la mienne d'ailleurs, je n'en ai pas) que pour aller en vacances.
Du coup j'ai testé pour la première fois de rouler à 110 km/h sur autoroute (limitée à 130), et plutôt satisfait. La consommation de carburant est bien réduite (difficile d'estimer un % mais je l'ai senti) et hormis quelques situations précises ce n'est pas si dangereux (ce qui était ma crainte). Donc expérience concluante.
Pour ce qui est de rouler à 80 au lieu de 90 j'imagine que ça doit être la même chose. Le problème de cette mesure est qu'elle a été décidée de Paris et appliquée uniformément sur tout le territoire. Vu la déconnexion de ces extrémistes ( ), pas étonnant que ça n'ait pas marché.
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Et c'est une très bonne chose !
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Pourquoi?
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Déjà expliqué sur le passage de 130 à 110 sur autoroute, c'est la même de 90 à 80 :
Nous sommes déjà passés de 90 à 80 km/h, le périph parisien de 80 à 70 (inutile car toujours bouché), la rocade Rennes de 110 à 90 sur sa partie nord et lorsque la partie sud est passée de 90 à 70 ça été un fiasco, plus de bouchons et surtout plus de pollution !
Et on oublie pas les centres villes passés majoritairement de 50 à 30 km/h.
Encore une fois l'automobiliste fait beaucoup d'efforts et dans moins de 10 ans toutes les voitures neuves seront électriques, donc qu'on roule à 110 ou 130 sur autoroute n'aura aucune incidence.
Enfin selon une étude la vitesse moyenne pratiquées sur autoroute est de 120 km/h : https://www.leprogres.fr/magazine-autom … 0v%C5%93ux.
PS : Quand toutes les voitures seront électriques je me demande ce qu'on va inventer pour taper sur la voiture ...
Et après c'est quoi la suite, 70, 60, 50, 40 ?
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C'est quoi ta source ? Moi je lis ça : https://librairie.ademe.fr/air-et-bruit … bruit.html
Et toutes les politiques de réduction de la place de la voiture en ville ont abouti à une amélioration de la qualité de l'air et heureusement qu'il y a des politiques responsables pour les mener.
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@Nito, Prends une voiture avec une boite auto qui à été programmée à 90 et passe à 80 et tu verras que tu consommeras plus car ta voiture va passer en sous régime .
@Clowny, Si tu regardes l'évolution des voitures , on constate ces dernières années que les modèles sorties rejettent beaucoup moins de particules que les anciennes voitures,
Sarkozy (malgré que je ne le porte pas en sainteté) avait fait une chose intéressante durant son quinquennat, il avait baissé la TVA sur les voitures neuves ou récentes afin que l'on puisse renouveler le parc automobile, l'avantage avait été aussi de relancer les ventes automobiles et donner de l'emploi ,
Ce passage du 90 à 80 n'a été qu'une décision prise par un politicien faisant du zèle et qui n'a servi juste qu'à faire des dépenses supplémentaires en achetant et remplacer des panneaux au frais du contribuable tout ça pour revenir au point de départ.
Si au lieu de ça nos énarques aurait l'intelligence de réfléchir un peu on travaillerait dans le bon sens et éviterait qu'un premier ministre prenne le Falcon présidentiel pour partir de l'Ariège et se poser à Perpignan pour un vote.
Dernière édition de: Le Tarnais (03-08-2022 08:41:30)
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tu parles des voitures diesel qui ont été volontairement modifiées pour tromper les tests pollutions ?
et pour ton premier point , bah il suffit de reprogrammer les voitures automatiques pour une vitesse a 80 alors. et les boites auto ne représentent la majorité des vehicules du parc automobile français
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