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Comme toujours, le progrès ne viendra pas des institutions politiques mais principalement de la demande populaire et commerciale. On arrive à un tournant, depuis le début des années 2010 ou l’écologie est vendeuse, où le vert est respectable et en demande, et où les grandes entreprises trouvent un avantage commercial à une exploitation assainie – un changement assez massif quand on a grandi dans les années 80/90, ou l’écologie n’était rien d’autre qu’un folklore de hippies- , au moins pour l’image (mais tout Greenwashing est un pas vers un progrès durable).
Les courants politiques peuvent faire varier les vitesses de mise en conformité aux nouveaux besoins environnementaux, mais au final ils ne font et ne feront qu’accompagner le mouvement du mieux possible pour certains et à reculons pour d’autres. Et les partis politiques français, quelles que soient leur orientation, n’échapperont pas à cette obligation, et auront autant de mal à faire accélérer la machine qu’à la faire ralentir.
Beaucoup de mal à comprendre ce passage. On en est à un stade où on a les solutions, on sait ce qui marche, il suffit quasiment de piocher dans les rapports du GIEC pour écrire les projets de loi (et d'investir massivement), pourquoi devrait-on attendre la "demande populaire et commerciale" ? Qui est par nature soumise à d'autres facteurs (habitudes, attraits pour les marques, revenus...), d'autant plus dans une période de crise multiple. Ce que nous enseignent les scientifiques, c'est qu'il faut de la planification à haut niveau parce que l'écologie ça demande une coordination à une échelle étatique et internationale. Quand on régule et on taxe des secteurs polluants, comment on réoriente les salariés vers les secteurs d'avenir ? Quand on demande aux gens de moins prendre leur voiture, comment on met en place des transports en commun de masse et des infrastructures pour les mobilités douces ? Quand on a un besoin de faire disparaître les passoires thermiques, comment on s'assure que les entreprises soient prêtes à faire face ? Tout ça, ça ne peut pas passer par la main invisible du marché. Donc non, ce n'est pas une question "d'accompagnement', d'autant qu'on n'a pas le temps.
Dernière édition de: Clowny (27-06-2022 20:24:23)
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Classements 2022 des pays les plus pollueurs ainsi que celui par habitant : https://climate.selectra.com/fr/emprein … -pollueurs
Plus ils sont riches, plus ils polluent ...
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J'ai arrêté de lire quand je me suis rendu compte que c'était une publicité...
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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Je ne sais pas si vous avez regardé le documentaire sur la 5 hier soir, sur le thème de l'industrie et l'écologie, comment transformer/rénover nos habitations, c'était très intéressant. Entre les industriels pollueurs, certains architectes et entrepreneurs qui essaient d'améliorer les choses. Pas du tout simple de trouver l'équilibre.
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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Beaucoup de mal à comprendre ce passage. On en est à un stade où on a les solutions, on sait ce qui marche, il suffit quasiment de piocher dans les rapports du GIEC pour écrire les projets de loi (et d'investir massivement), pourquoi devrait-on attendre la "demande populaire et commerciale" ? Qui est par nature soumise à d'autres facteurs (habitudes, attraits pour les marques, revenus...), d'autant plus dans une période de crise multiple. Ce que nous enseignent les scientifiques, c'est qu'il faut de la planification à haut niveau parce que l'écologie ça demande une coordination à une échelle étatique et internationale. Quand on régule et on taxe des secteurs polluants, comment on réoriente les salariés vers les secteurs d'avenir ? Quand on demande aux gens de moins prendre leur voiture, comment on met en place des transports en commun de masse et des infrastructures pour les mobilités douces ? Quand on a un besoin de faire disparaître les passoires thermiques, comment on s'assure que les entreprises soient prêtes à faire face ? Tout ça, ça ne peut pas passer par la main invisible du marché. Donc non, ce n'est pas une question "d'accompagnement', d'autant qu'on n'a pas le temps.
Je ne dis pas qu'on devrait "attendre la demande populaire et commerciale", ni que c'est une solution viable, et encore moins que cela est suffisant, juste que c’est aujourd’hui la seule réalité, et une partie du problème, quelles que soient les intentions des dirigeants.
Mais comme tu le dis, on a des bouquins entiers de solutions à court, moyen et long terme, on sait ce qu'i faut faire dans de nombreux cas de figures, ce qu’il faudrait faire a court, moyen et long terme pour juguler puis réguler les soucis énergétiques, les émissions, la pérennité d’un modèle à long terme.
Le souci, et c’est pour cela que je ne crois pas en la capacité d’un courant politique ou d’un autre à faire une différence nette au cours de leur administration, c’est que ces progrès restent indexés à la demande, au retour sur investissement à court et moyen terme en termes de gains financiers et d’images, et à l’extrême urgence pour peu qu’elle soit totalement indiscutable (et par indiscutable je parle d’urgence immédiate, de catastrophes visibles que même les pires lobbyistes et propagandistes ne peuvent plus nier).
Comme souvent dans l’histoire (droit des femmes, droits civiques, droits des peuples, entre autres exemples), le progrès ne sera pas viendra d’intentions fortes et de courants de pensées dominant, il viendra de la demande populaire et commerciale, et de la capacité de certains acteurs majeurs à comprendre quand se ranger « du bon côté de l’histoire », même si cela arrive un peu trop tard. Les Etats ? ils suivront…
Je trouve cette vision totalement sombre et déprimante au passage, mais je ne crois pas une seconde que cela se passera autrement.
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C'est faire fi de l'Histoire de penser ainsi mais pourquoi pas, l'écologie est peut être l'exception qui confirme la règle.
Ceci étant dit la vision est pessimiste, une démarche populaire n'existe qu'avec un espace public qui permet une cohésion sociale. Cela n'existe plus.
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Le souci, et c’est pour cela que je ne crois pas en la capacité d’un courant politique ou d’un autre à faire une différence nette au cours de leur administration, c’est que ces progrès restent indexés à la demande, au retour sur investissement à court et moyen terme en termes de gains financiers et d’images, et à l’extrême urgence pour peu qu’elle soit totalement indiscutable (et par indiscutable je parle d’urgence immédiate, de catastrophes visibles que même les pires lobbyistes et propagandistes ne peuvent plus nier).
Comme souvent dans l’histoire (droit des femmes, droits civiques, droits des peuples, entre autres exemples), le progrès ne sera pas viendra d’intentions fortes et de courants de pensées dominant, il viendra de la demande populaire et commerciale, et de la capacité de certains acteurs majeurs à comprendre quand se ranger « du bon côté de l’histoire », même si cela arrive un peu trop tard. Les Etats ? ils suivront…
Je trouve cette vision totalement sombre et déprimante au passage, mais je ne crois pas une seconde que cela se passera autrement.
Mais on est dans un monde où tout ne vient pas encore du privé, heureusement. Les grandes avancées de la recherche et découvertes technologiques viennent historiquement plutôt du public, l'Etat a entre ses mains l'outil de la subvention, de l'appel à projets, de l'impôt (et de l'exonération d'impôt), de l'interdiction, du budget... Déjà je ne comprends pas ton amalgame entre la "demande populaire et commerciale", les mouvements sociaux et les marchés économiques, ça n'a pas grand chose à voir, ensuite même si ça ne se traduit pas forcément dans les résultats électoraux, les gens sont quand même massivement convaincus de la catastrophe climatique et de la nécessité d'agir. Et puis "l'extrême urgence" elle est là hein, le GIEC nous dit qu'on a 3 ans pour agir et éviter les + 3° à horizon 2100, il va falloir quoi de plus pour que l'urgence soit indiscutable ? Il y a des mégafeux, la sécheresse partout, des océans en surchauffe, des régions entières inhabitables, des catastrophes de plus en plus fréquentes...
Quant à ta dernière phrase, je peux te citer un tas d'exemples contraires (et certaines avancées écologiques en font partie, heureusement). Ce genre de discours est en plus contreproductif parce qu'il sous-entend que pour faire l'écologie, il faudrait que tout un tas de planètes soit aligné, alors qu'encore une fois, on a tous les outils en main pour le faire.
Dernière édition de: Clowny (28-06-2022 11:54:30)
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Edit : oh là là c’est trop long… Beaucoup trop long… C’est des sujets beaucoup trop complexe pour avoir une pensée non-réductrice, peine perdue d’avance. J’assurerai pas le service après-vente de ce post là. Je vais rajouter des images, pour égayer.
@Evig : si il peut apparaître un certain rapport entre coût financier moindre et impact environnemental supérieur, c’est un peu complexe de faire des comparaisons car il y a des impacts divers au niveau des volontés économique et politiques pour favoriser l’un au détriment de l’autre. On pourrait citer l’exemple polémique du moteur électrique qui a été inventé avant le moteur à explosion, et auquel on revient aujourd’hui avec une marche forcée qui passe mal : quelles ont été les facteurs ayant présidé à la mise en avant des énergies fossiles? Où en serait-on sur la technologie des batteries (construction et recyclage), quand on voit la vitesse où ça évolue aujourd’hui? Pareil avec l’énergie solaire (pas que photovoltaïque, le solaire thermique également, avec toute une réflexion sur les zones désertiques). Pas question de dire que ça éviterait une réflexion sur la débauche de consommation d’énergie, hein, je vois le truc venir…
Bref, le fond de mon propos c’était de critiquer le réflexe consistant à attendre que la solution nous soit imposée d’en haut, et l’écologie n’en est qu’un exemple. Surtout quand on voit ce que l’écologie devient pour un gouvernement dirigé par l’économie de marché. Et si la part de la pollution individuelle ne fait qu’un quart, et bien c’est déjà un quart, c’est pas rien. Sur le restant il y a aussi une part sur laquelle on peut directement influer par nos choix de consommation. Par exemple, le bio : si on veut une alimentation qui respecte mieux l’environnement mais qu’on continue à aller l’acheter à Carrefour, c’est certain que ça va pas être optimal. Aller au marché, évidemment ceux du week-end sont plus chers, et la semaine pas toujours évident de se libérer. Alors il reste la solution des paniers, mais ça sous entend une conception totalement différente du rapport à la consommation, tout le monde n’est pas prêt à le faire…
Pareil, je me suis passé de voiture (ça risque de changer), je demande pas de médaille pour ça mais c’est certain que ça impose des sacrifices (y compris pour trouver du taf). Bref, le fond de mon propos c’est de mettre en avant nos choix individuels, notre volonté propre, y compris dans la politique partisane - imaginons un activisme à la “nuit debout” au lieu de penser faire le taf en choisissant entre la peste et le choléra tout les 5 ans, mais évidemment c’est un débat qui va de la philosophie à la psychologie en passant par la sociologie, etc… l’astrophysique, les mathématiques
Bref, je vais pas avoir un discours qui couvre tous les cas de figure , je vois déjà ce post qui s’allonge alors avec l’habitude de certains de tout lire en diagonale pour trouver de quoi étaler leur science (ce que je suis en train moi-même de faire, peut-être)…
Ma phrase sur l’incapacité des administrateurs à gouverner nos comportements individuels prend déjà plus de sens chez quelqu’un qu’on sait penser que de toute façon dans l’organisation politique actuelle la tâche de défendre les intérêts de la population face à ceux des dominants est impossible, surtout quand cette population se soumet souvent volontairement à l’économie de marché capitaliste. Perso je crois en l’éducation populaire et le municipalisme libertaire, je l’ai déjà dit et je comprends très bien que tout le monde s’en foute. Déjà, si on pouvait avoir une réelle séparation des pouvoirs dans ce pays (on va voir). Sans parler de décentralisation ou de confédéralisme (quand on voit la dynamique au plan européen, bref…).
@Lost In Roazhon : pour faire court, le propos c’est pas de dire que tout va mal ou bien, c’est de mettre d’une part un doute sur les prévionnismes obscurs qui virent parfois aux peurs millénaristes, et aussi sur le fait que certains semblent se repaître de ces films d’horreur scénarisés par certains scientifiques (comme de la romancisation de l’information par certaines personnes se prétendant journalistes). Perso j’ai pas BESOIN de ça pour savoir que tous les camions-poubelles qui partent vient bien finir quelque part (à la jaille - au feu en bref) chaque fois que j’y mets un emballage, et je constate que ça a pas forcément un impact positif sur les individus au regard de divers ressorts psychologiques que je vais pas commencer à détailler ici. En tout cas je pense pas que le problème soit un manque d’énergie, le problème c’est à mon avis surtout qu’il nous en faudra toujours plus : c’est notre nature désirante, et là aussi on ne se dirige pas vers des solutions comme la méditation par exemple… Mais il y a un topic là-dessus.
@poisson Sacha pareil, je viens pas dire ici que la situation environnementale en France s’améliore, je veux juste mettre en avant qu’on a tendance à voir les choses plus noires qu’elles ne le sont. Un peu comme j’ai été farouchement anti-nucléaire mais que je me rends bien compte aujourd’hui que ma tablette fonctionne pas d’amour et d’eau fraîche et qu’il vaut mieux qu’elle ne fonctionne pas au gaz russe. Même si on n’a pas d’uranium (d’ailleurs, à ce qu’il paraît en Bretagne on est assis sur des gros filons de lithium ). Moi je veux bien entendre ton argument sur les plantations commerciales d’essences particulières nuisant à la bio-diversité, mais bon ça serait bien d’avoir un lien pour le dire parce que quand je regarde la carte entre 1985 et 2020, je vois que la Bretagne est particulièrement bien représentée et j’ai pas l’impression que ça corresponde à de la monoculture. J’ai pas eu le temps de faire de recherches alors si tu as une source sur la part de monoculture conifère je veux bien (et ça me fait ch*er de faire mon Saint-Thomas mais bon, ça m’intéresse).
Bon, voilà, me revoilà à faire des posts trop longs et de toute façon éminemment critiquables par leur aspect partial et partiel sur des sujets aussi complexes où la confiance même sur les instituts de mesure peut être remise en question (perso je travaille pas à l’IGN pour dire si ils racontent de la mer*e ou pas), mais bon je vois que mon propos de l’autre jour semble heurter certaines conceptions et perso je manque de temps étant donné que chaque question en soulève mille autres. Sans compter que quoi que je dise ici certains s’obstineront à me prendre pour un c*n, ce qui est leur droit mais qui est heureusement une opinion très minoritaire. Insupportable, peut-être, et avant tout vis-à-vis de moi-même mais ça vous regarde pas (pourquoi j’en parle, alors? Mystère…). Torturé, sûrement, mais je suis pas le seul.
À bon entendeur… ou pas. Je vais plutôt limiter ma participation (limitée) à la section foot. Quel mercato on va avoir! J’en suis persuadé (et j’ai pas encore eu le temps de regarder le Pleine Lulu de FloMo).
Edit : La conclusion que j’ai oublié c’est de donner que le but est pas de nier les problèmes gravissimes, c’est de dire qu’il vaut mieux essayer d’avoir une vision un minimum positive pour garder un espoir d’amélioration au lieu d’une certaine complaisance au catastrophisme en ne regardant que la masse de problèmes et pas les multiples solutions envisageables.
Au lieu de baisser les bras devant l’immensité des efforts, malgré leur aspect parfois proches du mythe de Sisyphe, en choisissant les prévisions les plus catastrophiques, prendre les choses par une, sans se contenter de cacher la poussière sous le tapis mais sans attendre un changement miraculeux comme aux résolutions du jour de l’an. Bref, de grands poncifs enfonceurs de portes ouvertes, mais on en est là.
Et je sais que ma manière de dire les choses est trop verticale et manque d’horizontalité, en un mot c’est pas éduc’ pop’ de tartiner comme ça, mais bon c’est l’utilité d’un tel forum, je sais que je ne suis revenu que pour militer pour la fermeture des sujets bla-bla, mais bon, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Si les gens essayaient un peu moins de trouver du réconfort fort en enfonçant les autres, ça pourrait aller mieux.
Dernière édition de: Nito (30-06-2022 10:53:25)
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
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Pour démentir ce rassurisme sur la supposée amélioration de la situation des forêts, le Haut Conseil pour le climat, dans un rapport publié hier : "Point très inquiétant : l’absorption de CO2 par les puits naturels (forêts, prairies…) s’est fortement dégradée. En cause : une augmentation de la mortalité (sécheresses, incendies, scolytes, etc.), une hausse des prélèvements et une diminution de la pousse des arbres." https://twitter.com/audreygarric/status … c0WXA&s=19
Dernière édition de: Clowny (30-06-2022 09:08:07)
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L'augmentation du nombre d'arbres n'est pas contradictoire avec une perte de captation de CO2
Dernière édition de: Sowann (30-06-2022 09:36:30)
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@nito,
http://www.slate.fr/story/188331/foret- … -intensive
https://www.radiofrance.fr/francecultur … ts-7280014
et tu as aussi le film "le temps des forêts " :
https://www.lemonde.fr/cinema/article/2 … _3476.html
et un docu d'Hugo Clément : https://images.app.goo.gl/9PHxzu2HPYu5Jhpb8
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C'est bien pour ça que j'ai parlé de "la situation des forêts" Sowann. Le nombre d'arbres est un indicateur très partiel.
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On plante des forêts de moins bonne qualité par rapport aux vieilles forêts détruites.
Un arbre n'atteint pas sa maturité comme ça.. il n'y a plus beaucoup de forêt primaire en France.
Alors, on fait un truc simple, on réquisitionne/exproprie tous les terrains de golf de France (il y en a environ 500 et ils font environ 1 km2, pour un total de 500km2, soit environ 1/10 de l'Ille-et-Vilaine) et on en fait des sanctuaires absolus où on laisse la nature se développer sans aucune présence et interférence humaine.
Ah et on fait la même chose avec les stations de ski.
Et si on n'arrive pas à réquisitionner/exproprier, bah on peut toujours y balancer des bombes à graines régulièrement.
PS: ouais, j'en ai marre des demi-mesures à la con.
Dernière édition de: romrom (30-06-2022 12:42:56)
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Et comme on est en démocratie, il faut passer par la politique pour faire adopter de telles mesures et donc voter.
Je n'avais pas vu vos messages sur la page précédente Puchkin, Poisson Sacha et Petit Jean. C'est un peu tard pour réagir mais je trouve ça dommage votre façon que vous avez d'extrapoler des idées pour en déduire une opinion globale de votre interlocuteur.
Et surtout vous êtes sérieux à vous poser en donneur de leçons de savoir-être/savoir vivre ? Vous n'êtes pas en mesure de le juger ici. C'est presque insultant.
Moi mes modalités d'actions sont le vote, entre autre chose, mais si vous en préférez d'autres, bien vous en fasse mais ne croyez pas que c'est vous qui détenez la meilleure solution.
Par ailleurs, demander à autrui de mieux consommer sans tenir compte de leur réalité sociale, c'est faire preuve de mépris et d'une déconnexion totale.
Et là je parle pas de moi. J'ai la chance d'être plein aux as et de pouvoir consommer bio, local, éthique, durable..
En aucun cas, j'ai voulu être méprisant ou donner des leçons...
mais j'estime juste que l'on peut déjà agir sans volonté politique. Le consommateur a énormément de pouvour à mon sens. Si nous consommons moins et mieux , la production sera moins importante et donc la pollution également.
Et le je ne suis pas d'accord avec toi , tout le monde à la possibilité de mieux consommer. S'il nest pas forcément possible d'acheter local ou bio pour tout le monde, il est tout à fait possible de diminuer sa consommation comme le plastique inutile par exemple. Une certaine sobriété consumériste, quoi !
Dernière édition de: poisson sacha (30-06-2022 14:23:04)
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Pareil avec l’énergie solaire (pas que photovoltaïque, le solaire thermique également, avec toute une réflexion sur les zones désertiques). Pas question de dire que ça éviterait une réflexion sur la débauche de consommation d’énergie, hein, je vois le truc venir…
[…]
Si les gens essayaient un peu moins de trouver du réconfort fort en enfonçant les autres, ça pourrait aller mieux.
Quand le photovoltaïque allemand produit plus que le nucléaire français
Bon, c’est une manière de présenter les choses, je ne garantis pas de l’objectivité mais à priori les datas sont ce qu’elles sont, et je me permets de vous le partager en complément d’information.
Pendant toute la semaine du 13 au 19 juin, entre 10 h 30 et 16 h 30, soit pendant 6 heures autour du pic de consommation quotidien sur le réseau public, les panneaux solaires allemands fournissaient la moitié de la consommation électrique allemande (surfaces jaunes dans le diagramme ci-dessous).
En France près de la moitié des réacteurs nucléaires français (27 sur 56) étaient à l’arrêt. Et pendant les heures les plus ensoleillées, les panneaux solaires allemands, en très grande majorité la propriété de particuliers, de coopératives citoyennes, ou de collectivités locales, produisaient plus d’électricité que l’ensemble de la puissance nucléaire disponible en France (29 GW). Une pointe de 38,7 GW de solaire a été enregistrée en Allemagne le 15 juin.
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Il faut distinguer différents niveaux d'action:
- l'individuel où chacun peut essayer de consommer moins et de ne plus consommer certains produits. Ca peut être utile, mais ça reste limité pour pleins de raisons. Il y a des cas personnels de gens qui doivent prendre leur bagnole pour aller au taf, il y a les contraintes économiques pour certains produtis etc... Mais il y a aussi un autre problème de dynamique économique. SI demain, nous d'achetions moins de Nutella par exemple, quelle serait la réaction de l'entreprise à ce manque à gagner? une baisse de production ou une tentative d'innovation marketing pour créer des débouchés? Dans une société capitaliste, il n'y a pas d'autre choix pour une entreprise qui verrait ses ventes et donc son chiffre d'affire diminuer.
- le niveau local, c'est-à-dire s'organiser en collectifs. Ca peut prendre pleins de formes politiques (parce que c'est évidemment la forme la plus authentique de politique). Du collectif citoyen contre l'extension du centre d'entraînement du SRFC, ceux aui luttent contre la bétonnisation en IdF pour les JO, ceux qui organisent des repair cafés, ceux qui font du guerilla gardening, ceux qui militent pour plus de pistes cyclables, ceux qui occupent des espaces publics pour véhiculer un message (genre Extinction Rebellion), ceux qui vont sur les ZAD pour lutter contre les projets industriels idiots et néfastes tel que NDDL, les mega-bassines dans l'Anjou-Poitou, les Surf Parks etc.... ou bien contre l'extension des stations de ski: le collectif des soulèvements de la Terre a fait une action à la Clusaz il y a quelques jours pour lutter contre les bassines qui récupèrent l'eau en automne pour alimenter les canons à neige en hiver. Bon, c'était blindé de flics qui les ont empécher de mener leur action, évidemment (mais bon, je suis un anti-flic de base pour tant de personnes ici...)
- le niveau politique électoral. Moi je n'y crois plus du tout, c'est trop lent, trop bureaucratique, trop sujet au lobbying, à la corruption... et puis orienter les votes grâce aux médias des milliardaires (ou pas), c'est rop facile. C'est pourquoi je préfère le niveau local.
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+1 sur à peu près toute la ligne
Le next level ça serait de passer de la contestation à la proposition mais il faut dire qu’il y a tellement de choses auxquelles s’opposer…
Mais y’a pas de raisons qu’à un moment l’humain ne choisisse de mettre l’intelligence collective à un autre objectif que la destruction
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L'individuel, le local et l'électoral sont souvent liés chez les meilleurs d'entre nous.
Suffit de voir le nombre de députés NUPES qui viennent du milieu associatif.
Ceux qui ne se contentent pas des incantations mais qui remue ciel et terre pour les appliqués au delà d'une Zad.
@romrom,Je suis d'accord avec toi sauf sur le point individuel que tu sous-estimes à mon avis. Le capitalisme est pour moi le problème numéro 1 de notre crise écologique. Donc je pense qu'il faut combattre ce problème selon ses propres règles . En jouant sur l'offre et la demande. Moins la demande de produits néfastes sera importante plus l'offre s'adaptera pour devenir plus vertueuse . Le capitalisme aime aussi nous créer des nouveaux besoins, à nous de nous rendre compte de cette absurdité , en le refusant. Et à titre personnel, j'aurais bien du mal à dénoncer ce désastre écologique tout en continuant de l'alimenter et en fermant les yeux sur mes propres responsabilités. Mais cela ne regarde que moi .
@ Nito, l'Allemagne souffre d'une image tronquée par rapport à sa transition energétique. Certes, elle reste un gros émetteur de Co2 et de paticules fines mais ce n'est pas lié à sa sortie du nucléaire. Le nucléaire est compensé par des enrgies renouvelables. Elle vise le 100% renouvelable et est en train d'y parvenir. Contrairement à ce que l'on pense, la part d'énergies fossiles diminue en allemagne. Si tous les pays avaient entamés une transition dès le début des années 2000 comme l'Allemagne, je pense qu'on pourrait espérer un avenir un peu plus rose.
Dernière édition de: poisson sacha (30-06-2022 19:34:51)
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En aucun cas, j'ai voulu être méprisant ou donner des leçons...
mais j'estime juste que l'on peut déjà agir sans volonté politique. Le consommateur a énormément de pouvour à mon sens. Si nous consommons moins et mieux , la production sera moins importante et donc la pollution également.
Et le je ne suis pas d'accord avec toi , tout le monde à la possibilité de mieux consommer. S'il nest pas forcément possible d'acheter local ou bio pour tout le monde, il est tout à fait possible de diminuer sa consommation comme le plastique inutile par exemple. Une certaine sobriété consumériste, quoi !
Non tout le monde a pas la possibilité de mieux consommer. Il a été démontré que les produits les moins chers étaient ceux avec le plus de plastique ou de matières non recyclées. Tant que les lois ne facilitent pas le changement de mode de consommation il restera beaucoup trop d'obstacles.
Nito parle des marchés. Mais quand je vais au marché de ma commune ou des villes environnantes ça vient des mêmes endroits que la grande distribution. C'est mauvais et le coût écologique est grand.
Dernière édition de: Sowann (30-06-2022 20:24:38)
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@ Nito, l'Allemagne souffre d'une image tronquée par rapport à sa transition energétique. Certes, elle reste un gros émetteur de Co2 et de paticules fines mais ce n'est pas lié à sa sortie du nucléaire. Le nucléaire est compensé par des enrgies renouvelables. Elle vise le 100% renouvelable et est en train d'y parvenir. Contrairement à ce que l'on pense, la part d'énergies fossiles diminue en allemagne. Si tous les pays avaient entamés une transition dès le début des années 2000 comme l'Allemagne, je pense qu'on pourrait espérer un avenir un peu plus rose.
Sauf qu'en ce moment les centrales au charbon tournent à plein régime à cause du manque de livraison de gaz depuis la Russie et parce qu'ils sont sorties du nucléaire ...
Dernière édition de: Jack35 (30-06-2022 20:24:13)
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Et nous on réouvre nos centrales à charbon car la majorité de nos réacteurs est à l'arrêt.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/ … le-5520638
Dernière édition de: Sowann (30-06-2022 20:27:56)
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Et oui sans nucléaire on pas de solution actuellement, français comme allemand.
Après nous c'est la faute à une mauvaise gestion de la planification des entretiens, les allemands eux ont fait le choix d'arrêter.
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