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La horde du contrevent a été adapté en BD aussi !
sinon il y a ça https://www.bing.com/videos/search?q=la … &FORM=VIRE
J'ai volé mon âme à un clown Un cloclo mécanique du rock'n'roll cartoon
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Merci les gars parce que je vais peut-être passer pour un demeuré mais je ne connaissais pas le terme de roman "Oulipien", bien content de le connaître désormais.
Je comprends mieux à présent le pourquoi du comment du Goncourt pour "l'anomalie".
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Je vais enfoncer les portes ouvertes mais le premier roman oulipien "la disparition" fut un véritable exercice de style puisque dans ses (à peu près) 300 pages il ne comporte pas une seule fois "e"
Fortiche.(moi 29 fois en une seule ligne: "la contrainte finistérienne")
La place d'Espagne
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Oui je connais ce roman, je ne savais pas que la contrainte imposée relevait du style "Oulipien".
Très fort quand-même un roman sans "E".
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Et il a ensuite écrit Les Revenentes avec uniquement le E comme voyelle (avec cependant une licence pour les "que" transformés en "qe", mais bon, on lui pardonne).
Les contraintes que Perec s'est imposées aussi pour La Vie mode d'emploi sont exceptionnelles. Et j'adore ce livre, qui est sans doute celui que j'emporterais sur une île déserte tellement il y a de styles différents (liés aux contraintes susnommées).
Pour en revenir à La Disparition, il y a dedans la réécriture du poème de Rimbaud Voyelles sans le E, qui est exceptionnelle (ça fait deux fois que je dis "exceptionnel", mais c'est parce que je vous une admiration sans faille à Perec).
Et puis, la Crêperie Saint Georges, à Rennes, où toutes les crêpes ont un nom de "Georges" célèbre, lui rend un hommage en supprimant les E des ingrédients de la crêpe Georges Perec
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pronorennois a écrit:Ayant lu également "l'anomalie" un jour, entre Kerr et la seconde guerre mondiale , je suis d'accord sur la déception globale, pas forcément pour les mêmes raisons.
L'apparenter à un roman de gare est largement exagéré, c'est fort bien construit et écrit.
Mais ça l'est tellement que l'impression d'un ouvrage clinique nous enveloppe. C'est froid, impersonnel. Sale goût de "mécanisme", comme si thème travaillé à l'excès.
Et l'auteur ajoute malheureusement une tare à ce ressenti, c'est la dilution en de multiples personnages sensés servir l'histoire, mais dont on suppute qu'il se fout lui-même du cheminement.Un Goncourt moyen moyen
C'est normal, c'est un Oulipien. Tout part toujours du concept ou plutôt de la contrainte qu'il s'auto-inflige pour écrire et l'histoire n'est qu'un prétexte pour dérouler cette contrainte sur le long cours. Pour ma part, très content qu'il l'ait eu parce que c'est quelqu'un d'humble, passionné, qui adore transmettre mais c'est vrai que c'est pas le roman qui m'a le plus emporté non plus.
Merci de ces précisions
Je connaissais le terme "oulipien" en lui-même, mais pas sa "traduction" et son application effective dans une oeuvre
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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La variété des contraintes avec lesquelles travaille l'Oulipo est impressionnante : contraintes de forme de texte sur la longueur, éléments random à introduire dans un récit imposé, représentation d'un événement de façon graphique en déformant les lettres, texte à écrire à partir d'une première phrase imposée, continuer un récit en reprenant la feuille de son voisin de gauche... ça peut être très ludique.
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Bah moi je n'avais jamais entendu ce mot.
Le cadavre exquis en fait donc partie si j'ai bien compris ?
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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tiens en parlant de l'Oulipo, pour les quelques personnes de la région qui auraient fait des études de Lettres à Rennes : il y a une super enseignante membre de l'Oulipi, Anne Garreta qui (enfin à l'époque en tout cas) fait des cours et a écrit quelques bouquins également. Super prof très intéressante et qui essaie de stimuler le cerveau de ses élèves . De mémoire elle passe la moitié de l'année dans la région et l'autre moitié aux USA.
"Vous ne seriez pas en train d'enculer les mouches ?" L'esprit chafouin
"Bonne idée. Formons uniquement des gars du coin, donc forcément intelligents. Style des Le Tallec et des Marveaux." Sylvainf
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Chat alors
Un chat a 9 queues. Preuve :
Aucun chat n’a huit queues.
Un chat a une queue de plus qu’aucun chat. Donc un chat a neuf queues.
« Logique « oulipienne
La place d'Espagne
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Une image. Une "simple" image. Wendy Lower, historienne américaine spécialiste majeure de la Shoah, la découvre en 2009 dans les archives de l'Holocaust Museum Memorial.
"Hantée", quelque part, elle n'aura de cesse d'enquêter durant 10 ans sur cette photo, retrouvant TOUS les protagonistes : la pauvre femme assassinée et son enfant, les officiers allemands, les collaborateurs ukrainiens, mais aussi......l'auteur de la photo. C'est ce que raconte ce livre.
En corollaire, l'auteure a un autre but : redonner "vie" à des familles, les "célébrer", en mettant des noms sur des images, ceci afin de proposer une autre lecture de l'histoire que celle résumant tant de morts par génocide, Shoah, et autres termes, constats froids s'il en est qui dépersonnalisent des millions de tués.
Encore un livre essentiel sur le sujet auquel on fera juste un petit bémol formel : Lower abuse un poil trop des notes en annexe. C'est un exercice obligatoire pour tout historien, qui doit prouver tout ce qu'il dit par des renvois vers des documents et archives consultables. Mais l'abondance de commentaires qui les accompagnent ici est parfois de trop.
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
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Je viens de dévorer un petit bijou finement ciselé qui s appelle " Ici ça va" de Thomas Vinau.
Je te conseille vivement pas demain de Vinau. Un bijou.
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Yes merci.
Je compte bien creuser le sillon.
Rarement pris une telle claque littéraire.
Les 3 mousquetaires et les suites....
Je redécouvre ces classiques "vingt ans après" ca prend un aspect tout autre, on découvre d'autres aspects etc un petit bijou
Et pour ceux qui aiment l'humour anglais, 3 hommes dans un bateau sans parler du chien. On me regarde bizarrement à la maison quand je pouffe dans coin...
Only pâté de lapin can judge me
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J’ai beaucoup aime relire les Trois Mousquetaires il y a quelques années, avec comme tu dis une meilleure compréhension de l’intrigue, du contexte historique et des dynamiques entre les personnages… Par contre j’ai aussi été assez choqué de découvrir à quel point le style était au mieux vraiment pas terrible et parfois atroce… Du coup je n’ai jamais relu le Comte de Monte Cristo, mon vrai vrai livre préféré de l’adolescence.
Trois hommes dans un bateau, j’ai du le lire a douze ans, et je n’avais probablement rien compris. Bonne idée ça, il faudra que je me le renvoie
Sinon pour continuer sur la page précédente :
Et la maintenant je démarre sur The Price You Pay (Allez-tous vous faire foutre en VF) d’Aidan Truhen/Nick Harkaway . Pour l’instant le ton est enjoué, roman noir un peu délirant aussi, mais avec un ton beaucoup plus British, qui fait un peu penser aux films de Guy Ritchie dans l’esprit (Snatch, Arnaque Crime et Botanique, Layer Cake), mais à suivre.
Ca s’est confirmé par la suite autant dans le ton que dans le délire d’absurdité violente : le niveau d’imagination pour dézinguer et se faire dézinguer est assez gigantesque, ca se lit bien, c’est un poil prévisible mais ça reste surprenant… Pas un grand bouquin mais j’ai apprécié.
Et j’ai donc lu la Horde du Contrevent. Paragraphe ci-dessous entièrement garanti sans spoilers : tout d’abord j’ai absolument adoré : le ton du livre, la découverte de la Horde, le style de narration (heureusement j’avais un marque-page avec le glyphe de chaque personnage), la façon dont l’histoire est racontée : Ca fait très longtemps, alors même qu’il n’y a presque aucune description (c’est peut-être pour ca) que je n’avais pas autant visualisé un livre, ses personnages et son environnement.
Un vrai roman épique que tu imagines parfaitement en film a grand budget comme le Seigneur des Anneaux. Mais ensuite, et c’est la qu’il faut faire attention a ne pas trop en dire – du coup je vais mettre la dernière phrase en balise Spoiler (Spoiler, ce n'est pas un Spoiler) pour ceux qui ne voudraient pas la voir - , il y a quelque chose qui m’embête : peut-être la façon dont l’aventure est soudainement complètement mise au second plan par l’aspect spirituel, peut-être le fait que l’aspect spirituel est ou trop ou pas assez approfondi et qu’au final on se retrouve le cul entre deux chaises, peut-être parce qu’il se passe trop de choses sur lesquelles on plane beaucoup trop vite sur la dernière partie du livre, en laissant beaucoup trop de questions cruciales (si l’on en croit l’ensemble du roman) en suspens.
C’est peut-être, probablement même, une volonté de l’auteur d’ouvrir la réflexion, mais pour moi ca a donné un gout d’inachevé, sinon de bâclé, et cela m’a vraiment frustré tellement j’avais apprécié le reste du bouquin. Je recommande tout de même la lecture à 100%
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Alors ça fait un moment que je l'ai lu mais je me souviens être resté sur ma faim avec ce dénouement et que l'aspect psychologique me frustrait par sa trop grande importance, surtout lorsque les pages défilent et que l'aventure est mise de côté. Je te rejoins là-dessus.
Si tu as la possibilité de te la procurer, il y a également une adaptation BD qui est assez sympa pour le côté visualisation. J'ai lu les deux premiers tomes via un ami qui a adoré le livre mais cela ne m'a pas forcément donné envie de donner suite.
De mon côté j'attaque tout doucement Les travailleurs de la mer d'Hugo pour compléter le triptyque formé par Notre-Dame de Paris et Quatreving-treize. Tout doucement parce qu'après une grosse année de lectures "livresques", j'enchaîne sur de la BD et du manga. De plus il y a une soixantaine de pages de présentation de l'auteur sur Jersey, Guernesey et les autres îles de la Manche où a lieu l'histoire et malgré quelques formules bien senties, le rythmes de ces premières pages est bien lent.
La caste des Méta-Barons, inspiration/version du Dune de Jodorowsky adapté par ce dernier après l'échec de son film. C'est très coloré, parfois ça vieillit mal mais ça faisait longtemps que je voulais les lire et il y a quand même des pleines pages magnifiques sur l'espace.
En ce moment je lis le manga Kingdom sur l'unification de la Chine. Assez addictif mais pour l'instant les deux personnages que l'on suit dans leur jeunesse ont une grande ressemblance avec le Paul Atréides de Dune : "je vais devenir le plus grand messie/général/homme, voilà mon histoire". J'attends les premières difficultés, les premiers doutes. Sur une série de 60 tomes, il devrait y avoir de la matière.
Désolé du HS pour la BD.
Dernière édition de: Malotru35 (06-07-2022 09:41:44)
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SI vous voulez rire en lisant "la trilogie du soldat Chveïk" de Jaroslav Hasek.
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oui très sympa.
j'ai lu cela au début des années 80 parallèlement aux écrits de Milan Kundera, tous deux étaient très en vogue à l'époque dans la "communauté" étudiante avec Moravia également.
La place d'Espagne
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J’ai beaucoup aime relire les Trois Mousquetaires il y a quelques années, avec comme tu dis une meilleure compréhension de l’intrigue, du contexte historique et des dynamiques entre les personnages… Par contre j’ai aussi été assez choqué de découvrir à quel point le style était au mieux vraiment pas terrible et parfois atroce… Du coup je n’ai jamais relu le Comte de Monte Cristo, mon vrai vrai livre préféré de l’adolescence.
Dumas était payé à la ligne. Ça se ressent sur son style, surtout au niveau des dialogues.
"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.
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Je viens de finir " Les paroles perverses" de Robert Neuburger.
Si certains pouvaient le lire avant la réouverture du topic politique..
Ah et merci Rangifer, j ai lu "Betty" et ça m a mis une belle claque.
Dernière édition de: Petit Jean (17-07-2022 09:01:44)
De retour de Normandie la semaine dernière, ou j'ai pu revoir lieux emblématiques et musées liées au débarquement, une lecture idoine en parallèle.
Dans un style peu académique, l'ancien agent des services secrets britanniques, adoubé par Kersaudy, narre les coups fourrés alliés afin d'intoxiquer les nazis à l'approche du Jour J.
Extrêmement plaisant à lire, Maloubier n'oublie pas le comique de situation, à l'anglaise, de certaines situations de guerre, tout en évitant la sériosité avec laquelle certains historiens traitent le sujet pour marquer "l'amateurisme, l'arrivisme, l'inconscience, le génie, l'héroïsme, le rocambolesque, le machiavélisme et le tragique" des parties en présence.
Un récit qui se lit comme un roman, mais ou tout est vrai...
Le petit Bernie Gunther habituel ( j'approche de la fin de ses "aventures", tout de même ).
La guerre est finie, nous sommes en 1950, Bernie est contraint à l'exil en Argentine, ou pullulent d'anciens nazis.
Contraint par la police locale à mener une enquête sur une jeune femme mutilée ( qui rappelle fortement un autre crime dans ses jeunes berlinoises ), il découvre l'ampleur de la collusion entre le régime Péron et les nazis.
Comme toujours, Kerr mélange habilement le crime du roman policier à l'histoire, la vraie : ici les 200000 juifs, jugés trop nombreux en Argentine, disparus ( victimes de la directive 11 de 1938 ). On évoqua aussi des camps de concentration pour règler le problème...
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
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Je viens à l'instant de finir "Face au vent", de Jim Lynch, dont j'avais déjà beauocup aimé "Les Grandes Marées".
J'ai beaucoup aimé cette histoire d'une famille obnubilée par la voile. Et pourtant, je n'y connais rien à la voile et la plupart des termes techniques me passaient au-dessus de la tête.
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@ pronorennois. C’est amusant, j’ai connu Bob Maloubier qui vivait à Abou Dhabi il y a très longtemps. C’était vraiment un personnage. Très sympathique, marié avec une femme d’origine russe, et grosses bacchantes. Je n’ai rien lu de lui même si je n’ignore rien de ses exploits avec les SAS.
Dernière édition de: Roudoudou (31-07-2022 18:59:51)
À chaque époque, il est des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, c’est à dire qui ne pensent pas comme ceux qui ne pensent pas.
-Marguerite Yourcenar -
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Grand merci pour l'anecdote, Roudoudou. ça avait l'air effectivement d'un BONHOMME, celui-là ! Et oui, il respire la sympathie immédiate à travers ses livres
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