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Évidemment que non Yoyoceltik. Après essaye de respecter les réponses de chacun plutôt que d’essayer d’interpréter, tu auras fait un grand pas.
Dernière édition de: joquetino (12-01-2022 18:11:49)
"on va peut-être arrêter de se juger les uns les autres et laisser tout le monde s'exprimer comme il l'entend." (23/02/2024)
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https://www.marianne.net/politique/a-qu … es-le-test
Petit test pour savoir à quelle famille politique vous appartenez
Tiens c'est marrant ce petit test.
Solidaire pour ma part.
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joquetino a écrit:Pourquoi c’est une honte de dire qu’on est de droite ?
À toi de nous le dire. À gauche, les gens ont l'air fier de leur résultat en tout cas. Poupoune était plutôt content du sien aussi.
D'autres préfèrent préserver leur position confortable du fameux "je ne suis ni de droite ni de gauche mais j'en pense pas moins"
On peux les comprendre.
Post après post, tu ne cesse de glorifier la gauche, tout en essayant de donner mauvaise conscience a ceux qui ont une pensée de droite. Ce genre de comportement n'a pas aidé a avoir un topic politique apaisé. Et ne rend pas forçement service aux gens de gauche.
BeatBoy22 a écrit:Il y a quelques temps, une connaissance m'a fait partager une expérience fort agréable. Pour ne pas la nommer, Billy Ze Kick en avait fait un succès des charts dans les 90's.
Comme ça m'a rendu très curieux de connaitre les effets, je suis allé me renseigner sur les psychotropes de manière générale. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que l'Alcool faisait partie des plus dangereux et nocifs qui soit (ce qui fait se poser de réels questions sur le fait qu'un truc aussi dangereux soit légal...mais passons).
Bref, ça m'a donné envie d'arrêter la consommation d'alcool pour un long moment. J'entends par là, bien au-delà du simple mois façon "Dry January".
Pour ceux qui ont expérimentés l'arrêt de l'alcool, et qui ne souffraient pas de ce que l'on peut appeler un alcoolisme sévère, au bout de combien de temps avez-vous pu constater des effets ? Et surtout, si vous êtes encore en arrêt aujourd'hui, qu'est-ce qui a changé pour vous dans votre vie de façon générale ?
Sachant qu'à côté, je ne fume pas.Moi ça fait depuis mes 40 ans que je ne bois plus du tout d'alcool pour cause de serieux problèmes de santé ( fibrillation atriale ). Et franchement c'est un supplice. Ca enlève beaucoup de bons moments. Tout ces moments festif avec les copains le WE, lors de repas d'associations, lors des matchs ou des fêtes familiales. Allez a tout ces evenements en ne prenant que du sans alcool aux aperos et tout au long de ces journées festives ne permet pas de vivre ces moments là de la même manière. J'étais un fêtard le WE, et je mentirais si je disais que cela ne me manque pas.
Comme je te comprends, je suis en train de fortement diminuer ma consommation d'alcool dans le but d'arrêter un jour... Depuis 2 ans, l'alcool me met dans le mal total et amplifie mes problèmes de santé ( fortes migraines et autres problèmes neurologiques).. Mais que c'est dur !! Ma vie sociale était toujours rythmée par une consommation d'alcool .. Du coup je vois moins de gens, ne sort presque plus, évite les bars, ne vais plus en concerts..... J'appréhende maintenant toute vie sociale même les repas de famille!
Pourtant quel plaisir que de boire du bon vin, une bonne biere, un bon whisky ou un vieux rhum ! J'ai désormais l'impression de porter un fardeau et de vivre le drame de ma vie ... J'ai l'impression que tout a moins de saveurs !! J'ai limpression que beaucoup de choses vont me manquer comme les débats avec tes potes qui durent des plombes alors que tu étais à la base venu boire qu'une bière, les soirées improvisées après quelques verres, les rencontres inatendues de personnes .....
Mais je suis bien conscient du fléau de ce produit (même si le problème n'est jamais le produit mais la dose) et j'ai la chance de ne jamais avoir été confronté à une dépendance physique. Je ne buvais jamais tout seul et très peu la semaine ce qui me donnait l'impression de contrôler ma consommation.... Mais je ne suis pas sûr qu'il soit opportun de comparer avec les autres psychotropes qui peuvent créer aussi beaucoup de ravage (LSD et Psilo également), et je sais de quoi je parle (j'ai pas mal fréquenté le monde des frees parties) .... Même si les champis ont encore plein de secrets à dévoiler et auraient de nombreuses vertues, et je suis d'ailleurs bien content que les études à but thérapeutiques sont à nouveau autorisées... Par exemple : https://www.futura-sciences.com/sante/a … nes-92352/
désolé pour cette petite confession un brin égocentrée ...
Dernière édition de: poisson sacha (12-01-2022 20:01:06)
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Bretagne Sud, attaque ad hominem de la part d'un modérateur, c'est pas jojo.
C'est vrai que l'alcool provoque même à petite dose des maladies à plus ou moins long terme. Frustrant.
J'ai jamais été dans le délire de prendre des murges lorsque j'étais plus jeune. Je bois du vin ou du cidre autour de bons repas. Parfois des apéros... Mais toujours avec modération.
Au niveau prise de poids, ça joue pas mal aussi. Si vous voulez vous sentir mieux physiquement, ne plus boîte d'alcool ça aide.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (12-01-2022 20:12:28)
bretagne sud a écrit:BeatBoy22 a écrit:Il y a quelques temps, une connaissance m'a fait partager une expérience fort agréable. Pour ne pas la nommer, Billy Ze Kick en avait fait un succès des charts dans les 90's.
Comme ça m'a rendu très curieux de connaitre les effets, je suis allé me renseigner sur les psychotropes de manière générale. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que l'Alcool faisait partie des plus dangereux et nocifs qui soit (ce qui fait se poser de réels questions sur le fait qu'un truc aussi dangereux soit légal...mais passons).
Bref, ça m'a donné envie d'arrêter la consommation d'alcool pour un long moment. J'entends par là, bien au-delà du simple mois façon "Dry January".
Pour ceux qui ont expérimentés l'arrêt de l'alcool, et qui ne souffraient pas de ce que l'on peut appeler un alcoolisme sévère, au bout de combien de temps avez-vous pu constater des effets ? Et surtout, si vous êtes encore en arrêt aujourd'hui, qu'est-ce qui a changé pour vous dans votre vie de façon générale ?
Sachant qu'à côté, je ne fume pas.Moi ça fait depuis mes 40 ans que je ne bois plus du tout d'alcool pour cause de serieux problèmes de santé ( fibrillation atriale ). Et franchement c'est un supplice. Ca enlève beaucoup de bons moments. Tout ces moments festif avec les copains le WE, lors de repas d'associations, lors des matchs ou des fêtes familiales. Allez a tout ces evenements en ne prenant que du sans alcool aux aperos et tout au long de ces journées festives ne permet pas de vivre ces moments là de la même manière. J'étais un fêtard le WE, et je mentirais si je disais que cela ne me manque pas.
Comme je te comprends, je suis en train de fortement diminuer ma consommation d'alcool dans le but d'arrêter un jour... Depuis 2 ans, l'alcool me met dans le mal total et amplifie mes problèmes de santé ( fortes migraines et autres problèmes neurologiques).. Mais que c'est dur !! Ma vie sociale était toujours rythmée par une consommation d'alcool .. Du coup je vois moins de gens, ne sort presque plus, évite les bars, ne vais plus en concerts..... J'appréhende maintenant toute vie sociale même les repas de famille!
Pourtant quel plaisir que de boire du bon vin, une bonne biere, un bon whisky ou un vieux rhum ! J'ai désormais l'impression de porter un fardeau et de vivre le drame de ma vie ... J'ai l'impression que tout a moins de saveurs !! J'ai limpression que beaucoup de choses vont me manquer comme les débats avec tes potes qui durent des plombes alors que tu étais à la base venu boire qu'une bière, les soirées improvisées après quelques verres, les rencontres inatendues de personnes .....
Mais je suis bien conscient du fléau de ce produit (même si le problème n'est jamais le produit mais la dose) et j'ai la chance de ne jamais avoir été confronté à une dépendance physique. Je ne buvais jamais tout seul et très peu la semaine ce qui me donnait l'impression de contrôler ma consommation.... Mais je ne suis pas sûr qu'il soit opportun de comparer avec les autres psychotropes qui peuvent créer aussi beaucoup de ravage (LSD et Psilo également), et je sais de quoi je parle (j'ai pas mal fréquenté le monde des frees parties) .... Même si les champis ont encore plein de secrets à dévoiler et auraient de nombreuses vertues, et je suis d'ailleurs bien content que les études à but thérapeutiques sont à nouveau autorisées... Par exemple : https://www.futura-sciences.com/sante/a … nes-92352/
désolé pour cette petite confession un brin égocentrée ...
Perso je n'ai jamais, absolument jamais bu d'alcool la semaine. Pour moi, alcool a toujours été égal a fête, festivités. Par contre durant deux decennies, ça quasiment été tout les week-ends. Et comme toi, ce qui me manque le plus, c'est les soirées improvisées, ou normalement on venait juste boire un verre . Ces delires, ces moments euphoriques, bref... oui l'alcool fait des degâts sur la santé, mais dire que l'on s'amuse autant a des soirées sans consommer d alcool, est faux. J'en fait l'experience depuis six ans, et les repas d'assoc' au Perrier n'ont rien a voir avec ces mêmes soirées ou l'on se mettait a table après cinq ou six apero... rien à voir.
Yoyoceltik Ier a écrit:https://www.marianne.net/politique/a-qu … es-le-test
Petit test pour savoir à quelle famille politique vous appartenez
Tiens c'est marrant ce petit test.
Solidaire pour ma part.
Il est nul ce test.
"Social-démocrate", qui d'après leur définition ferait de moi un Macron-compatible.
Je me sens insulté.
"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.
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poisson sacha a écrit:bretagne sud a écrit:Moi ça fait depuis mes 40 ans que je ne bois plus du tout d'alcool pour cause de serieux problèmes de santé ( fibrillation atriale ). Et franchement c'est un supplice. Ca enlève beaucoup de bons moments. Tout ces moments festif avec les copains le WE, lors de repas d'associations, lors des matchs ou des fêtes familiales. Allez a tout ces evenements en ne prenant que du sans alcool aux aperos et tout au long de ces journées festives ne permet pas de vivre ces moments là de la même manière. J'étais un fêtard le WE, et je mentirais si je disais que cela ne me manque pas.
Comme je te comprends, je suis en train de fortement diminuer ma consommation d'alcool dans le but d'arrêter un jour... Depuis 2 ans, l'alcool me met dans le mal total et amplifie mes problèmes de santé ( fortes migraines et autres problèmes neurologiques).. Mais que c'est dur !! Ma vie sociale était toujours rythmée par une consommation d'alcool .. Du coup je vois moins de gens, ne sort presque plus, évite les bars, ne vais plus en concerts..... J'appréhende maintenant toute vie sociale même les repas de famille!
Pourtant quel plaisir que de boire du bon vin, une bonne biere, un bon whisky ou un vieux rhum ! J'ai désormais l'impression de porter un fardeau et de vivre le drame de ma vie ... J'ai l'impression que tout a moins de saveurs !! J'ai limpression que beaucoup de choses vont me manquer comme les débats avec tes potes qui durent des plombes alors que tu étais à la base venu boire qu'une bière, les soirées improvisées après quelques verres, les rencontres inatendues de personnes .....
Mais je suis bien conscient du fléau de ce produit (même si le problème n'est jamais le produit mais la dose) et j'ai la chance de ne jamais avoir été confronté à une dépendance physique. Je ne buvais jamais tout seul et très peu la semaine ce qui me donnait l'impression de contrôler ma consommation.... Mais je ne suis pas sûr qu'il soit opportun de comparer avec les autres psychotropes qui peuvent créer aussi beaucoup de ravage (LSD et Psilo également), et je sais de quoi je parle (j'ai pas mal fréquenté le monde des frees parties) .... Même si les champis ont encore plein de secrets à dévoiler et auraient de nombreuses vertues, et je suis d'ailleurs bien content que les études à but thérapeutiques sont à nouveau autorisées... Par exemple : https://www.futura-sciences.com/sante/a … nes-92352/
désolé pour cette petite confession un brin égocentrée ...
Perso je n'ai jamais, absolument jamais bu d'alcool la semaine. Pour moi, alcool a toujours été égal a fête, festivités. Par contre durant deux decennies, ça quasiment été tout les week-ends. Et comme toi, ce qui me manque le plus, c'est les soirées improvisées, ou normalement on venait juste boire un verre . Ces delires, ces moments euphoriques, bref... oui l'alcool fait des degâts sur la santé, mais dire que l'on s'amuse autant a des soirées sans consommer d alcool, est faux. J'en fait l'expérience depuis six ans, et les repas d'assoc' au Perrier n'ont rien a voir avec ces mêmes soirées ou l'on se mettait a table après cinq ou six apero... rien à voir.
Tant que l'on en est aux expériences personnelles, il se trouve que depuis le début de cette semaine j'ai arrêté l'alcool dans le cadre d'un régime cétogène (quel vilain mot).
Et oui outre ses grosses conséquences sur la santé proprement dite (foie, cancer, cœur et j'en passe), le vin notamment est bourré de glucides.
Conséquence directe: perte de poids "immédiate"
Ma consommation se rapprochait de l'alcoolisme mondain (vin à chaque repas, apéros régulièrement,..) et tout cela pour décompresser en rentrant chez soi avec des tapas, des olives et j'en passe.
Je ne renonce pas à l'alcool car c'est un plaisir et quand on peut se le permettre pourquoi pas mais je vais essayer de me cantonner au weekend.
Ce n'est que le début mais j'ai vraiment envie.
En passant le forum ressemble de plus en plus à un rassemblement d'alcooliques anonymes.
C'est peut être pour oublier la fermeture d'un certain topic....
La place d'Espagne
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Bonjour. Moi, c'est JCSL.
Le groupe en cercle : Bonjour JCSL !
Alors, moi, vu que ma compagne est musulmane (histoire de remplir le bingo de l'universitaire islamo-gauchiste cher à Frédérique Vidal), j'ai réduit sensiblement ma consommation d'alcool sans arrêter complètement (jamais je n'abandonnerai le saucisson non plus, jamais !). L'occasion de me rendre compte que j'étais plus addict que ce que je pensais et que ça me fait du bien. Le confinement de 2020 a eu un effet effroyable sur ma consommation perso (je ne veux plus jamais entendre parler d'apéro-Zoom, surtout entre personnes traînant leur spleen). Heureusement que je n'ai jamais arrêté le sport et que je continue à courir mes 1000 bornes par an, sinon les dégâts physiques auraient été beaucoup plus visibles...
"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.
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Au-delà de la pression sociale qui est justement relevée ici, la vraie question qui se pose est : comment en arrive-t-on à se trouver chiant en l'absence de tout alcool au cours d'une fête ou d'une petite réunion ?
L'alcool désinhibe certes et nous permet de vaincre en partie la timidité. Mais pour autant, est-ce que nos vies occidentales sont si creuses que nous devons nous en remettre à un psychotrope extrêmement puissant et nocif pour nous sentir vivant au cours d'une soirée ?
Je me souviens il y a quelques mois avoir fait une soirée sur Paris chez des amis. Un de leur pote, musulman de confession certes mais qui a fait le choix libre de ne pas boire, quand il faisait sauter d'autres interdits, est arrivé.
J'ai jamais vu un type avec autant d'énergie, de pêche, de choses à dire et de bonne humeur. Et je peux vous assurer qu'on cherchait tous sa compagnie. C'était le seul à danser (et il y allait franco), celui qui rameutait, celui qui discutait, celui qui proposait le plus de trucs à la con.
Et à côté, tu avais l'assistance qui après plusieurs verres d'alcools, commençait lentement à redescendre et perdre en énergie.
Si vous avez l'occasion de regarder un ancien Cash Investigation sur l'alcool, vous verrez à quel point on est téléguidé pour consommer de l'alcool. Et de façon subtile, petit verre par petit verre, alors que c'est bien là que les effets à long terme sont les plus nocifs.
Et pour le rappeler, il ne s'agit pas de remplacer l'alcool par un autre psychotrope ou stupéfiant. Mais bien de rappeler que l'alcool est un psychotrope, et l'un des plus dangereux qui soit. Mais qu'on nous le sert sous une image et une posture positive. Le "French Paradox".
Je préfère encore être un cochon décadent plutôt qu’un fasciste.
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Je pense pas que ça soit une question de vie occidentale creuse, c'est une habitude qu'on prend (et qu'on nous incite à prendre comme tu le dis) jeune et de l'association de la fête et de l'amusement à l'alcool. A partir d'un certain moment ce n'est même plus la situation qui nous rend joyeux mais simplement sa combinaison avec de l'alcool.
On le voit bien avec d'un côté l'exemple de Bretagne Sud désormais incapable de profiter pleinement de ses sorties et de ton ami musulman de l'autre. On finit par déléguer le fait de prendre activement du plaisir à l'ingestion d'alcool qui le fait à notre place. C'est la consommation même qui nous rend creux, passif (dans une certaine mesure bien sûr, tout le monde ne réagit pas pareil).
C'est déjà de l'alcoolisme. Quand je me suis rendu compte de ça je ne voyais plus vraiment le soucis de boire seul. Si l'alcool permet de rendre joyeuse n'importe quelle situation alors pourquoi pas le faire quand je me fais chier chez moi.
Je sais que j'ai un problème avec mais au moins je suis droit dans mes bottes, plus que certains de mes potes qui au final boivent (beaucoup) plus que moi et plus régulièrement mais prétendent que tout va bien parce qu'ils boivent seulement socialement.
J'ai pas encore 30 ans et j'ai déjà réussi plusieurs fois à ne plus boire pendant quelques mois, je suis déjà assez content de me rendre compte de cette addiction et j'aimerais diminuer petit à petit pour arrêter totalement après 30 piges. J'ai vraiment pas envie d'arriver à la situation de BS ou mon cerveau serait un peu trop câblé pour ne profiter des situations festives qu'avec la boisson toute ma vie.
Et je rejoins FT sur les effets délétères outre la gueule de bois qui apparaissent les jours suivants, même après de petites consommations (concentration, motivation, mémoire à court terme, mauvaise humeur, etc).
En tout cas c'est mon avis sur la question et la relation que j'ai avec l'alcool, il y en a d'autres qui peuvent le consommer avec plus de légèreté (Yoyoceltik), mais personnellement je m'en suis rendu trop dépendant socialement pour pouvoir le vivre ainsi.
Vivement la réouverture du topic politique ouais
Dernière édition de: Evig (13-01-2022 14:38:51)
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Alors là tu n'y est pas du tout. Perso, je n'ai jamais pris de plaisir a ingurgiter de l'alcool ( j'ai même toujours trouvé les bières degeulasse, et pourtant on en boit énormément en fin de soirée ) , mais toujours pris énormément de plaisir à vivre des moments conviviaux autour de l'alcool. Ce sont deux choses bien différentes. Exactement la même chose avec le tabac. je fumais un paquet et demi de cigarette le WE et aucune, absolument aucune la semaine. Il y a toujours eu chez moi un distinguo fait entre le WE et la semaine. Pour en revenir a l'alcool, Je n'ai jamais vu AUCUN , mais alors AUCUN interêt a boire tout seul. Encore moins envie. Et détrompe toi, je profite de mes soirées mais differement. Il me manque ces rapports differents que permettait l'alcool. Heureusement alcool ou pas, ça ne m'a jamais empêcher de discuter pleinement. Le problème c'est que c'est moi qui paraît "anormal " de ne pas boire. Et d'ailleurs ça en dérange certains qui ne s'y font pas à mes verres de perrier .Je vais tout le temps avec le même groupe d'amis, très festif, mais à un moment donné de la soirée,alcool aidant, les comportements ( gestuelle, manière de parler, sujets abordé ) changent, et c'est toi, celui qui ne boit pas qui n'est plus dans le même délire. Un exemple tout simple, les repas d'associations dans les petites communes de campagne ( un peu plus de 2000 habitants pour la mienne ) sont souvent joyeux, festif et arrosés. Et dés la fin de l'apero, généralement l'ensemble des convives est "joyeux" ( et oui c'est tout le charme des petites communes ou l'on se connait tous ), et me concernant le décalage s'agrandit au fil de la soirée. Et c'est ça qui me dérange le plus. Donc généralement, soit on y va plus, soit on rentre a minuit, au lieu de 5 H. C'est ce côté être à la marge des autres qui me dérange. Mais le point positif, c'est que Madame est aux anges depuis quelques années maintenant .
Intéressant ces retours d'expériences sur l'alcool.
Du coup j'y vais aussi de mon retour.
J'ai aujourd'hui une consommation d'alcool quasiment nulle (en 2021 j'ai bu deux fois deux verres, en 2020 à peine plus et uniquement par choix et par plaisir gustatif).
Cette diminution s'est faite progressivement. D'abord, il y a une dizaine d'année j'ai arrêté totalement de fumer du cannabis (j'avais alors une très grosse consommation, je faisais pousser uniquement pour ma consommation personnelle, j'en ai jamais vendu et jamais acheté, et par ailleurs je n'ai jamais fumé de tabac seul), suite à cela j'ai trouvé les fêtes et les soirées moins amusantes voire clairement ennuyeuses et j'ai compensé par l'alcool.
Contrairement au cannabis, cette consommation d'alcool était uniquement "festive" (un verre avec les collègues après le boulot, une bonne chauffe au repas de famille, et quelques grosses murges lors de retrouvailles avec les amis mais absolument jamais seul). Seulement, et toujours contrairement au cannabis, les effets indésirables de la nuit, du lendemain voire du surlendemain (gueule de bois, maux de têtes, vomissements, mal de bide, chiasse... bref les symptômes d'un empoisonnement) m'ont vite donné envie d'arrêter.
Néanmoins cet arrêt c'est vraiment fait au compte goutte (sans bon jeu de mots), non pas qu'en j'en ressentais un besoin physique loin de là, mais à cause de la "culture de l'alcool".
En effet, d'abord, d'un point de vue personnel, l'alcool a été un accélérateur d'ambiance, la désinhibition était plus facile, je devenais moins timide, j'avais le sentiment d'être plus drôle, plus intéressant... Bref sous l'effet de l'alcool je me détendais et j'avais plus confiance en moi.
Ensuite, point très important, ma consommation était pour combler le décalage que je ressentais avec les autres. Ce décalage je le ressens déjà très profondément dans la vie de tous les jours, alors quand je me retrouvais à jeun au milieu de gens alcoolisés il en était que plus flagrant et très pesant. Donc je buvais pour faire partie du groupe.
Enfin, le regard des autres. Au fur à mesure où j'ai commencé à refuser des verres, j'ai susciter de l'interrogation voire de la méfiance. Et cet incroyable à quel point, dans notre société actuelle il est plus surprenant de refuser un verre d'alcool à un apéro entre collègues, dîner en famille, fête entre amis ou autres que dans boire trop... Donc à nouveau il met arrivé de boire un verre pour m'intégrer.
Ce triste constat je le fais toujours avec les gens qui me connaisse le moins, je refuse un verre donc je refuse de m'intégrer tandis que le mec ivre à côté de moi lui sait s'amuser.
Aujourd'hui je vis très bien le fait de ne plus consommer l'alcool, et d'en déguster qu'en de très rares occasions. Le décalage réel que j'ai avec beaucoup de personnes sobres ou alcoolisées ne me posent plus de soucis car depuis j'en ai trouvé la raison psychologique et cognitive et j'apprends à vivre avec. Si aujourd'hui être le seul à être abstinent lors d'une soirée demande parfois, suivant les personnes qui y participent, un plus ou moins grand effort d'adaptation, j'arrive (presque faut pas se mentir) à rire, m'amuser, danser comme à l'époque sous alcool et cannabis. Tout en étant en forme le lendemain et ça c'est pas mal du tout.
Pour conclure, alors que je suis désormais un abstinent quasi total, je continue d'être surpris de devoir me justifier de boire du pétillant de jus de raisin : "Ah bon tu dois pas d'alcool ? pourquoi ? t'es malade ?"
J'ai pourtant jamais entendu l'inverse "ah bon t'es malade ? pourquoi tu bois de l'alcool ?"
Aussi, sans aucun prosélytisme, ceux qui souhaitent diminuer ou arrêter l'alcool, c'est possible. Néanmoins, sans l'alcool la fête n'est pas plus folle ou en tout cas pas immédiatement. Cela demande à réapprendre à s'amuser.
Pour être bien clair, je ne parlais ici que de la consommation choisie de l'alcool. Ayant un père alcoolique, j'exclue clairement l'alcoolisme qui est une pathologie qui n'a rien à voir avec mon expérience.
Merci pour cette discussion que je trouve vraiment pertinente
Je me rend compte que je me suis fait ban d'un forum d'alcooliques en fait.
Blague à part, je rejoins BeatBoy22, la pression sociale poussant à consommer est évidente, il y a sûrement de la curiosité naturelle également, mais toujours dans un monde où l'alcool tiens une place prépondérante.
Quand tu te balade dans le centre de Rennes à la fermeture des bars, le tableau est souvent plus glauque que joyeux. Tu vois tous ces gens qui ont l'air de chercher un sens à leur vie, une âme avec qui passer la nuit.
Perso, j'ai toujours préféré les soirées jeux de société, posés, ou tu peux refaire le monde dans le calme tout en t'amusant. Enfin ça et les soirées échangistes.
D'ailleurs ça mériterait l'ouverture d'un topic jeux de société.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (13-01-2022 20:39:45)
Sinon en passant, comment vivez vous, vous et votre entourage cette situation sanitaire inédite et ses nombreux impacts sur la vie sociale et familiale ?
Les services de psychiatrie débordent (ce n'est pas nouveau), nous vivons sous tension depuis maintenant presque 2 ans et n'en voyons pas le bout, les addictions repartent en flêche, les dépressions s'installent, nous devenons de plus en plus vulnérables.
Qu'en est-il pour vous? Moi perso, j'ai l'impression de tourner au bord d'un gouffre, des questions plein la tête et un pessimisme dont j'ai bien du mal à me départir...
Dernière édition de: Penny lane (17-01-2022 13:23:55)
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Je sais pas si ont peut rentrer dans les détails de notre vie privée ici, vu les attaques qu'on se prends parfois derrière.
Tu peux en dire plus toi ? Quelles questions te poses tu. Pourquoi es tu pessimiste ?
C'est très courageux Pennylane de lancer sur ce sujet tabou.
Perso je réfléchis à une destination si la liberté conditionnelle libérale s'amplifie.
Dernière édition de: futur ex-débutant (17-01-2022 13:45:01)
Veux encourager EDOUARDO CAMAVeNdre, JEREMise bOKU, FAITOUT MAliA$$e, YAgN GBOH€urO la saison prochaine...
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Difficile de répondre précisément, beaucoup de questions liées à l'avenir de notre société, celle dans laquelle vivront nos enfants.
Je ressens un grand vide, l'impression que nous basculons vers un futur glauque et déshumanisé.
Une sorte de vive inquiétude, de marcher dans la mauvaise direction, de subir le quotidien.
Je pose cette question en toute franchise, non pour me montrer intrusif en ce qui concerne la vie privée des gens, juste savoir comment vous, vous allez dans cette période particulièrement anxiogène.
Désolé de traîner mon spleen de début de semaine mais j'ai l'impression parfois que l'on ne sait plus s'arrêter et faire preuve de bienveillance avec l'autre.
Comment vous le voyez l'avenir, dans quoi sommes nous embarqué ? Je ne sais plus , je manque d'objectivité.
Dernière édition de: Penny lane (17-01-2022 13:56:00)
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Déjà il faut savoir lâcher prise, si l'humanité court à sa perte, tu ne pourra rien y faire. Donc déjà l'important c'est de réussir à profiter de ce que tu a, et si il te manque quelque chose, de tout faire pour obtenir ce que tu souhaite. Dans le cadre de la loi, de tes principes moraux et de tes capacités. Et ainsi faire également le deuil de ce que tu ne pourra obtenir.
Pars du principe que tu peux mourrir dans 5 minutes. Et que tu n'aura pas de seconde chance.
Évidemment, on ne peux pas savoir précisément quand on va mourrir, il faut donc trouver le juste équilibre entre projet à court terme et à moyen-long terme.
Pour répondre de manière générale, et en évitant de parler du sujet tabou, nous vivons à une époque ultra individualiste, ce qui risque en effet de conduire l'humanité droit dans le mur. Si tu as le courage, l'idée est de t'investir en fonction de tes possibilités, à rendre le monde meilleur. Sans t'oublier.
Pour ma part, et au risque d'être énervant, 2021 a sûrement été l'une des plus année de ma vie.
Avant tout Penny Lane, j’espère que ton épisode de négativité n’est pas trop grave. On ne se connait pas mais si tu as besoin d’en parler en privé n’hésite pas, et je suis sur que beaucoup de forumers te diront la même chose, on est nombreux a vivre ce genre de choses, surtout ces dernieres annees. Ensuite, mon avis ci-dessous est basé sur un épisode similaire à celui que tu évoques, hors troubles graves… Si tu sens que tu perds totalement le contrôle va absolument voir un professionnel. J’ai eu honte quand j’ai pris rendez vous avec un psychothérapeute pour la première fois, et finalement c’était une décision absolument essentielle et je n’ai eu besoin de le voir que deux ou trois fois.
Sans rentrer dans le détail, j'ai vécu en 2021 la culmination de 7 ou 8 années de merdier de plus en plus invasif à tous les niveaux et enrubanné joliment dans les plus belles années de ma vie sous un autre regard, ce qui fait que j’ai sombré très lentement, sans trop m'en rendre compte, entre 2018 et l’an dernier donc, entre addictions (que je contrôlais mais ne contrôlais plus vraiment), mauvaises décisions, anxiété incontrôlable et trop d’attention à tout ce qu’il se passait de toxique et de néfaste (sans que cela ne soit une menace pour moi) hors de mon cadre familial immédiat.
Si j’ai un conseil immédiat, c’est « coupe le flux d’informations » que ce soit les infos, les réseaux sociaux ou les amis/famille qui te cassent les couilles avec leurs petits soucis du quotidiens et bisbilles dont tu te fous allègrement. Réduis ce flux autant que possible au minimum : reste informé sur ce qui t’intéresse sans creuser dans ce qui fout le bourdon, reste disponibles pour les choses importantes mais n’hésite pas à dire si nécessaire que tu ne peux pas prendre la charge toxique des autres en ce moment, admets a toi-même et a ton entourage que tu as besoin d’un peu de repos.
Si tu as une passion (sport, art, jeux video, lecture) qui permette de t'evader du probleme, forces toi a y consacrer plus de temps. Si tu bois trop, prend une application, compte tes unités quotidiennement et impose toi des challenges de réduction et d’abstinence. Pareil pour la fumette, la drogue, et tout ce qui te bousille le cerveau. Si tu as eu un niveau dangereux de consommation de quoi que ce soit, c’est aussi le moment d’aller faire des prises de sang et d’être honnête avec toi-même et ton docteur. Dans mon cas le souci majeur (et source des addictions) était l’anxiété extrême (essaie de dormir la nuit quand le moindre bruit dehors - oiseau, renard, vent, voiture, les gens - est une « menace ») et pour cela, moi qui n’ai vraiment jamais cru a la méditation et n’y croie toujours pas vraiment, j’y ai trouvé un confort temporaire le temps de me redémarrer (le « jeu vidéo » Playne, disponible sur Steam, a pas mal changé ma vision là-dessus).
Ca va pas bien se passer au début, ca va te fâcher, t’énerver, tu vas avoir l’impression que c’est pire, tu vas peut-être en vouloir a quelqu’un, peut-être plonger un peu plus bas, prends le temps, ne force pas, puis recommence quand tu es prêt et les progrès vont arriver doucement, session par session, semaine par semaine, jusqu’à ce que les périodes de calmes commencent à prendre le dessus sur les périodes d’anxiété.
Dernière édition de: Puchkin (17-01-2022 15:26:42)
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Je n ai pas le temps de développer mais , penny lane , je vis à peu près la même chose que toi ... la société me déprime, je n arrive plus a me projeter dans l avenir, je ne supporte plus tous les scandales écologiques sociaux , sanitaires et sociétaux.. avant cela m offusquait mais j arrivais toujours a positiver...
Le covid m a cassé socialement et moralement sans que je m en rende compte, c est en lisant divers témoignages que je me suis dit que cette période m avait aussi abîmé... ça m a renfermé dans des addictions comme les jeux vidéos et le cannabis...ça m a fortement amplifié des problèmes de santé....
Et surtout j ai de plus en plus de mal à m enthousiasmer, même les 6-0 du stade rennais me procurent plus autant d emotions qu un pauvre 1-0 tout pourri de l epoque montanier , c est dire ...
Dernière édition de: poisson sacha (18-01-2022 12:40:29)
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Merci Puckin et Yoyo de répondre à mon message
Tu cerne bien les choses Puchkin, je pense effectivement que je prends un peu trop "la charge toxique" des autres actuellement.
Le soucis étant que je suis infirmier en psychiatrie et donc happé au quotidien par la souffrance des autres(et elle est grande)...
Au boulot je suis en empathie et je connais mes limites et celles de ma fonction, ça ne me cause généralement pas problème mais c'est vrai qu'en ce moment, la fatigue psychologique aidant, les limites me semblent peut-être un peu plus floues.
En ce qui concerne les addictions, oui je suis touché mais je me soigne et ça n'a pas vraiment d'incidence sur ma vie pro et familiale, je fait tout pour en tout cas.
Je pense vraiment que c'est le climat général qui fait monter en moi l'anxiété et la tension interne: la situation sanitaire, la situation climatique, l'individualisme, les perspectives peu reluisantes que l'on est en train de donner à nos enfants.
Je vous rassure quand-même : je n'ai pas de pensée suicidaire, on va dire que je broie du noir et je voulais juste savoir où vous en étiez dans cette période délicate pour pas mal de monde.
Merci les gars en tout cas pour les conseils parce que c'est bien connu c'est souvent les cordonniers les plus mal chaussés
Ça fait plaisir de voir en tout cas que l'on peut s'épancher un peu et avoir du soutien de personnes que l'on ne côtoie que sur un forum
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Je suis sur la même longueur d’ondes mais mon inquiétude est pour les enfants et petits-enfants car à mon âge cela n’a plus guère d’importance. Transhumanisme, sabotage écologique, perte des vertus, marchandisation de tout… même le foot est pourri.
Il me reste la lecture des grands auteurs, des philosophes grecs, de saint Augustin. C’est très important de tenter de s’élever l’esprit dans cette civilisation déshumanisée. On a un peu l’impression de porter un gilet de sauvetage.
À chaque époque, il est des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, c’est à dire qui ne pensent pas comme ceux qui ne pensent pas.
-Marguerite Yourcenar -
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La vie est belle pourtant.
“L’homme est malheureux parce qu’il ne sait pas qu’il est heureux.”
Dostoïevski
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A titre personnel la crise covid n'a eu aucun impact sur moi. J'ai arrêté de me poser la question de savoir si j'allais bien quand j'étais enfant, je ne pense qu'à ce que je dois faire.
Mais je suis sincèrement désolé que tu n'ailles pas super bien.
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