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Non mais je veux bien qu'on associe les citoyens à ce type de décisions mais le processus durerait combien de temps ? Les échanges de politesses, les "oui mais..." ou les "non mais..." conviennent vraiment à l'urgence de la situation ?
Et dans quel cadre ? Avec quelles délégations ? C'est pas d'une lourdeur très risquée tout ça ?
En Nouvelle Zélande, je ne crois pas que les gens ont bronché lorsque Auckland a été reconfinée pour quelques malheureux cas. Une dizaine de cas et hop, tout le monde à la maison ! Et les gens ont accepté.
La Nouvelle Zélande est un putain de modèle de société, on en est très loin sur bien des plans.
"Le problème, ce n'est pas le fait qu'on aille dans le mur ou pas. On va dans le mur ! Le problème, c'est à quelle vitesse on y va, à 50 km/h ou à 5 km/h ?"
Jean-Marc Jancovici, spécialiste du CLIMAT.
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Et là en plus, on vit quasiment sous Etat d'urgence permanent avec une concentration encore plus grande des pouvoirs, à laquelle s'ajoutent des lois liberticides.
Plus je lis tes messages et plus j'ai envie de voter pour Macron à la prochaine présidentielle.
J'espère quand même qu'un candidat de la gauche républicaine émerge pour ne pas lui donner mon vote.
Dernière édition de: EmilieB (26-10-2020 16:08:49)
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On ne sera pas d'accord, il y aura des morts oui. Ainsi va la vie. Cela n'aura aucun impact sur notre survie collective (le solde naissance/décès est excédentaire de 150 000 en 2019 pour rappel), contrairement aux conséquences économiques et sociales du confinement. Je conçois qu'il y ait des images difficiles à supporter, qu'il y ait des drames personnels, et je n'en suis pas à l'abri personnellement et pour ma famille. Mais je crois surtout qu'il faut également revoir notre système de pensée face à la mort (je ne suis malheureusement pas abonné au Figaro, mais j'aurais bien aimé lire cet article), et ce n'est pas facile.
Personnellement, non je ne comprendrai pas un nouveau confinement généralisé ou localisé alors qu'on connaît les profils à risque, qui devraient être ciblés depuis des semaines, et j'userai de tous les moyens possibles légaux (pour ne pas embêter la modération !) pour sortir de chez moi (attestation employeur pour éviter le télétravail en 1er lieu).
Les comparaisons avec les autres pays m'agacent aussi à un plus haut point. Je me fiche de la Nouvelle-Zélande, du Brésil ou des États-Unis. Ils n'ont pas la même démographie, pas la même façon de vivre que nous, pas la même façon d'accepter les décisions politiques non plus. Et surtout, je ne suis pas citoyen de ces pays-là.
Dernière édition de: Pagistralement Votre (26-10-2020 16:13:50)
Plus je lis tes messages et plus j'ai envie de voter pour Macron à la prochaine présidentielle.
J'espère quand même qu'un candidat de la gauche républicaine émerge pour ne pas lui donner mon vote.
Encore ton sens légendaire de l'argumentation, en plus tu tombes encore à côté en ne répondant pas sur le cœur du débat en citant quelque chose de factuel...
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On ne sera pas d'accord, il y aura des morts oui. Ainsi va la vie. Cela n'aura aucun impact sur notre survie collective (le solde naissance/décès est excédentaire de 150 000 en 2019 pour rappel), contrairement aux conséquences économiques et sociales du confinement.
Ah ok.
Oui là évidemment qu'on ne sera jamais d'accord.
Si le fric est au dessus de la vie... au dessus de tout le reste évidemment...
Bah putain.
BAH PUTAIN !
WOW...
"Le problème, ce n'est pas le fait qu'on aille dans le mur ou pas. On va dans le mur ! Le problème, c'est à quelle vitesse on y va, à 50 km/h ou à 5 km/h ?"
Jean-Marc Jancovici, spécialiste du CLIMAT.
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Je pense que PV veut dire par là qu'il y aurait encore plus de détresse sociales (et donc peut-être de mort) en cas de confinement.
ça ne vaut pas un "WOW" scandalisé.
D'un autre côté, les services de santé submergé entraine un effet pervers qui est justement une certaine insécurité pour sa propre santé. Depuis que je suis en région parisienne, impossible d'avoir un médecin. Ils ne prennent plus de patients. Du coup on repousse des examens important mais non vital. Perso j'aimerais soigner une pubalgie pour refaire du sport et me sentir bien. Mais aucun médecin de dispo, les salles de sport sont de toutes façon fermés... etc Bref ça sent la recrudescence de problèmes cardio vasculaires dans les prochaines années.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-10-2020 16:35:06)
Je pense que PV veut dire par là qu'il y aurait encore plus de détresse sociales (et donc peut-être de mort) en cas de confinement.
ça ne vaut pas un "WOW" scandalisé.
A un moment ou un autre, il faudra bien aller chercher l'argent là où il se trouve.
Notre société ne s'écroulera pas car ce n'est pas dans l'intérêt de ceux qui mènent la machine capitaliste.
Dernière édition de: ritoninho (26-10-2020 16:37:24)
"Le problème, ce n'est pas le fait qu'on aille dans le mur ou pas. On va dans le mur ! Le problème, c'est à quelle vitesse on y va, à 50 km/h ou à 5 km/h ?"
Jean-Marc Jancovici, spécialiste du CLIMAT.
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Encore ton sens légendaire de l'argumentation, en plus tu tombes encore à côté en ne répondant pas sur le cœur du débat en citant quelque chose de factuel...
Contrairement à toi, je me sens libre dans ce pays.
Courage mon Clowny.
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https://www.ouest-france.fr/auvergne-rh … 1603717643
"C’est une histoire banale de cigarettes qui a mal tourné, après le refus opposé par un adolescent d’origine roumaine qui se trouvait à l’intérieur du restaurant de donner des cigarettes à des personnes d’origine maghrébine"
On pourrait en rire si ce n'était pas à pleurer...
Mais aussi un peu d'espoir https://france3-regions.francetvinfo.fr … 1603729175
La fin de l'impunité en ligne ?
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-10-2020 19:04:25)
Macron est le chef et vue la situation, il nous faut un chef qui voit clair et qui a des C...onvictions . Souhaitons qu'il prendra les bonnes décisions, à la fois pour le plus grand nombre et pour l'économie (pléonasme). Pour moi, il ne faut pas reconfiner, on peut pas se le permettre économiquement, ce serrait trop terrible.
Je voudrai pas être a sa place, bon courage et bonne chance à lui.
Dernière édition de: Véloce (26-10-2020 19:17:17)
"De l'audace, encore de l'audace,toujours de l'audace"
Laurent Pokou
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https://www.ouest-france.fr/auvergne-rh … 1603717643
"C’est une histoire banale de cigarettes qui a mal tourné, après le refus opposé par un adolescent d’origine roumaine qui se trouvait à l’intérieur du restaurant de donner des cigarettes à des personnes d’origine maghrébine"
On pourrait en rire si ce n'était pas à pleurer...
Mais aussi un peu d'espoir https://france3-regions.francetvinfo.fr … 1603729175
La fin de l'impunité en ligne ?
Mais bordel
Et t es prof d histoire géo, on croit rêver !!!
C est quoi l intérêt pour ouest torchon de relever les origines des protagonistes, on s en contrefout. Et toi qui relèves....
Je vais en rester là afin de rester correct.
Petite précision j ai perdu mon ancien voisin et ami dans une histoire sordide comme celle là. Père de 2 gamines, désormais orphelines, et tué pour une clope à Issoire.
Dernière édition de: Frère Tuck (26-10-2020 19:27:21)
Serauj, tu devrais editer une revue, ça s'appelerait Malheurs Actuels...
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C'est pas rien d'être un sauveur, et croyez moi, j'en sais quelques choses.
"De l'audace, encore de l'audace,toujours de l'audace"
Laurent Pokou
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@ritoninho, la posture morale n'est pas bonne, et yoyoc, merci à lui car on s'est compris, a parfaitement précisé mon point de vue.
C'est fini, nous ne sommes plus mi-mars, nous avons déjà fait un confinement, et l'épidémie a repris, non pas parce que les gens sont irresponsables ont qu'ils ont cru que c'était gagné, elle a repris car les gens vivent leur vie (ouai c'est un peu bateau comme expression je n'ai pas mieux) et que le virus suit. A noter que les fortes contaminations depuis fin septembre, les analystes la corrèlent très fortement avec la dégradation de la météo. Donc les comportements individuels ont bon dos.
Donc ce n'est plus une question morale, c'est un choix : le problème c'est que, et ton post l'a bien illustré, les morts à la pelle, les cimetières improvisés, les camions militaires pour charger les cercueils c'est impressionnant oui, ça fait des images saisissantes (je me rappelle la sidération devant ces images de Bergame), tandis que les conséquences du confinement seront invisibles : détresses, sociales, suicides, maladies chroniques, chômage de masse (enfin encore plus quoi), etc. Et cela fait 11 ans que l'on ne s'est pas remis de la crise financière/économique de la fin de décennie 2010, je te laisse imaginer le temps pour se remettre de celle-ci.
Ce n'est pas du tout une question de fric, je ne suis pas du tout à me préoccuper du PIB ou de déficit public.
C'est un choix, j'étais pour le confinement en mars, je suis contre maintenant. Mais je n'aurais pas le choix.
Dernière édition de: Pagistralement Votre (26-10-2020 20:34:19)
Serauj, tu devrais editer une revue, ça s'appelerait Malheurs Actuels...
Pour changer de Valeurs actuelles qui est une sale revue de la droite conservatrice.
"Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
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On ne sera pas d'accord, il y aura des morts oui. Ainsi va la vie. Cela n'aura aucun impact sur notre survie collective (le solde naissance/décès est excédentaire de 150 000 en 2019 pour rappel), contrairement aux conséquences économiques et sociales du confinement. Je conçois qu'il y ait des images difficiles à supporter, qu'il y ait des drames personnels, et je n'en suis pas à l'abri personnellement et pour ma famille. Mais je crois surtout qu'il faut également revoir notre système de pensée face à la mort (je ne suis malheureusement pas abonné au Figaro, mais j'aurais bien aimé lire cet article), et ce n'est pas facile.
Personnellement, non je ne comprendrai pas un nouveau confinement généralisé ou localisé alors qu'on connaît les profils à risque, qui devraient être ciblés depuis des semaines, et j'userai de tous les moyens possibles légaux (pour ne pas embêter la modération !) pour sortir de chez moi (attestation employeur pour éviter le télétravail en 1er lieu).
Les comparaisons avec les autres pays m'agacent aussi à un plus haut point. Je me fiche de la Nouvelle-Zélande, du Brésil ou des États-Unis. Ils n'ont pas la même démographie, pas la même façon de vivre que nous, pas la même façon d'accepter les décisions politiques non plus. Et surtout, je ne suis pas citoyen de ces pays-là.
Et merde...je suis d'accord avec PV
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Moi aussi Comme quoi...
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Contrairement à toi, je me sens libre dans ce pays.
Courage mon Clowny.
C'est ce qui arrive quand on est privilégié-e et donc ni une minorité, ni un-e migrant-e, ni un chômeur, ni non plus un-e militant-e (Internet ne comptant pas) ni un-e syndicaliste, ni un-e journaliste, ni un-e supporter de foot. Et c'est donc plutôt triste que tous ces privilèges empêchent de s'intéresser à la réalité sociale, culturelle et politique de son pays autrement que "gnagnagna c'est pire ailleurs toutes façons, vous plaignez pas les gauchos". Et visiblement empêchent aussi de développer des arguments et des messages plus longs que deux phrases.
Dernière édition de: Clowny (26-10-2020 23:45:56)
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Dans le monde tragique de Clowny la France est une dictature et la moitié du pays est sous antidépresseur.
Tu veux que je t'offre une glace à l'eau ou un bonbon pour te remonter le moral?
Tu es dans un drôle de delirium.
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Avec juste ce qu'il faut d'amour et du camembert, il fait vraiment bon vivre en France. .
Et j'ai appris à comprendre, qu'être heureux, ça se décide, du berger Corse sans un kopek d'avance au PDG fortuné.
Après le soleil...le soleil !
Dernière édition de: Véloce (27-10-2020 06:02:22)
"De l'audace, encore de l'audace,toujours de l'audace"
Laurent Pokou
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Qui vous dis qu'il n'est pas heureux ? Sûrement plus que vous d'ailleurs, mais ce n'est pas pour lui même qu'il s'inquiète.
Dernière édition de: Véloce (27-10-2020 06:46:33)
"De l'audace, encore de l'audace,toujours de l'audace"
Laurent Pokou
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EmilieB a écrit:Contrairement à toi, je me sens libre dans ce pays.
Courage mon Clowny.
C'est ce qui arrive quand on est privilégié-e et donc ni une minorité, ni un-e migrant-e, ni un chômeur, ni non plus un-e militant-e (Internet ne comptant pas) ni un-e syndicaliste, ni un-e journaliste, ni un-e supporter de foot. Et c'est donc plutôt triste que tous ces privilèges empêchent de s'intéresser à la réalité sociale, culturelle et politique de son pays autrement que "gnagnagna c'est pire ailleurs toutes façons, vous plaignez pas les gauchos". Et visiblement empêchent aussi de développer des arguments et des messages plus longs que deux phrases.
On est sur quel débat là? Non parce que la dernière fois que je suis intervenu et ça ne fait pas 48h, on était sur l'islamisme, du moins pour ceux qui le dénoncent car pour les autres on parlait de racisme anti-musulman. C'est parce que ce dernier camp n'avait plus d'argumentation qu'on a changé de sujet? Non non je ne fais pas une fixette sur l'islamisme, mais ce n'est pas la première fois que je remarque que ça passe d'un sujet à l'autre, et ça rend (volontairement ?) la discussion difficile à vivre.
À te lire Clowny, je me demande ce que tu fais dans la vie(niveau taf hein). Comment dans la même phrase tu peux comparer les non privilèges des migrants et chômeurs à ceux des syndicalistes et journalistes? À l'instar de ces derniers, j'aimerai bien aussi être exonéré de 30% de cotisations sociales sur ma fiche de paye, et tu dis qu'ils n'ont pas de privilèges? Je t'invite à aller l'expliquer au bonnets rouges, aux gilets jaunes et aux agriculteurs qui crèvent de faim dans un monde qui lui même crève de faim.
Au fait, Sarko avait voulu revenir sur ce "non privilège" au cours de son mandat, et Hollande a aussitôt promis de le rétablir si élu président de la République, c'est uniquement basé sur des valeurs humanistes le fait qu'ils soient à 90% de gauche? On ne peut plus débattre en France, une partie du problème vient peut-être de cela non?
Pourquoi de plus le poids de cette exonération pèse t'il sur la société ? La Sécu se porte bien?
Bon là j'ai conscience qu'on risque de partir sur un nouveau débat m.....
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On ne sera pas d'accord, il y aura des morts oui. Ainsi va la vie. Cela n'aura aucun impact sur notre survie collective (le solde naissance/décès est excédentaire de 150 000 en 2019 pour rappel), contrairement aux conséquences économiques et sociales du confinement. Je conçois qu'il y ait des images difficiles à supporter, qu'il y ait des drames personnels, et je n'en suis pas à l'abri personnellement et pour ma famille. Mais je crois surtout qu'il faut également revoir notre système de pensée face à la mort (je ne suis malheureusement pas abonné au Figaro, mais j'aurais bien aimé lire cet article), et ce n'est pas facile.
Personnellement, non je ne comprendrai pas un nouveau confinement généralisé ou localisé alors qu'on connaît les profils à risque, qui devraient être ciblés depuis des semaines, et j'userai de tous les moyens possibles légaux (pour ne pas embêter la modération !) pour sortir de chez moi (attestation employeur pour éviter le télétravail en 1er lieu).
Les comparaisons avec les autres pays m'agacent aussi à un plus haut point. Je me fiche de la Nouvelle-Zélande, du Brésil ou des États-Unis. Ils n'ont pas la même démographie, pas la même façon de vivre que nous, pas la même façon d'accepter les décisions politiques non plus. Et surtout, je ne suis pas citoyen de ces pays-là.
Il est là le nœud du problème. La mort fait partie d'un cycle totalement naturel, que l'on se doit d'accepter puisqu'il est inévitable et surtout imprévisible. Et c'est pour cela que l'Humanité a plusieurs systèmes possibles pour l'y aider, dont le premier était et reste encore aujourd'hui, la religion. Chaque religion ayant sa propre approche de la fin de la vie, mais chacune a sa façon de s'y préparer.
Le fait est qu'aujourd'hui, nous n'avons plus le même système de pensée face à la mort. Aujourd'hui nos esprits sont devenus cyniques et fous et la mort nous a été présentée comme quelque chose de mal, car le système en place, capitaliste principalement de consommation, nous fait comprendre qu'avec la mort arrive l'arrêt de notre consommation. Que le contrôle sur notre existence est finit et que pour certains, la vraie liberté commence au moment où notre conscience n'est plus active. Alors on nous conseille de vivre le plus longtemps possible, avec une vision à court terme et surtout purement terre à terre. Mais la religion, plus que par le simple fait de donner des règles de bonnes conduites parfois dénuées de sens, nous amène à surtout avoir une approche permettant le questionnement. Bien sûr, les réponses ne sont pas certaines, et elles seront toujours des extrapolations selon notre approche personnelle, mais en parler permet de lever les tabous de la conscience.
Pour ma part, je pioche à mon gré sur les pensées pour me faire mon idée. C'est en cela je pense que je suis athée, car je n'ai juré allégeance à aucun Dieu ni prophète. Mais je m'inspire de leurs pensées car je les trouve parfois pleines de sagesse. Les préceptes ne doivent pas contrôler une vie, mais seulement la guider.
C'est de ça dont l'Humanité manque aujourd'hui. Du recul nécessaire sur sa propre existence, permettant d'être apaisée au moment où la mort vient nous chercher.
Notre approche des malades du Covid et celle surtout des malades, souvent âgés, a bien changé depuis quelques années. Notre approche d'ailleurs face à l'euthanasie et la fin de vie reste ancrée dans cette philosophie. On voit bien aujourd'hui des petits vieux s'accrocher à leurs biens matériels à plus de 90 ans, pas préparés du tout à la suite parce qu'on ne leur a jamais donné le temps d'y songer.
Je préfère encore être un cochon décadent plutôt qu’un fasciste.
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Un petit résumé des attaques racistes subit par les musulmans ces derniers jours. À voir si Clowny considère que ce n'est que des faits divers sans importance
Communiqué du Npa
La chasse aux musulmanEs et aux « islamo-gauchistes » est ouverte, et le gouvernement en est responsable
Depuis l’horrible assassinat de Samuel Paty, pas un jour ne se passe sans de nouvelles violences, symboliques ou très concrètes, contre des individus, des collectifs ou des lieux de culte musulmans : dégradation de mosquées (à Montélimar, Bordeaux, Béziers…), agression armée à caractère raciste contre des femmes voilées près de la Tour Eiffel, appels au meurtre contre des militants de diverses organisations musulmanes – ou supposées telles, etc.
Ces derniers jours, certes à un niveau moindre, diverses organisations, personnalités et militantEs de gauche ont également été ciblés : tag « collabos » sur le siège du PCF, violentes campagnes contre les députéEs de La France insoumise, accusations odieuses proférées contre des journalistes comme Rokhaya Diallo ou Edwy Plenel, menaces de mort contre des militantEs politiques et syndicaux – dont au moins deux camarades du NPA, Julien Salingue et Anasse Kazib, publiquement menacés –, etc.
Le gouvernement porte une lourde part de responsabilité dans le déchaînement de violence et de haine racistes. D’un Gérald Darmanin jetant en pâture des millions de musulmanEs en établissant une continuité entre « rayons halal » et « séparatisme » à un Jean-Michel Blanquer s’en prenant aux « islamo-gauchistes » qui auraient « gangréné » les universités avec « une vision du monde qui converge avec les intérêts des islamistes », les vannes sont grandes ouvertes.
Les thèses des extrêmes droites sont ainsi banalisées et légitimées, et l’on n’est dès lors guère surpris que de plus en plus d’individus se sentent autorisés à injurier et menacer publiquement, voire à passer à l’acte. Les musulmans, particulièrement les musulmanes, sont de loin les premierEs viséEs, et les autorités, plutôt que de condamner ces agressions, préfèrent s’en prendre au CCIF dont le rôle est précisément de venir en aide aux victimes de l’islamophobie.
Le NPA condamne fermement l’ensemble de ces agressions et menaces racistes, affirme sa solidarité envers toutes celles et tous ceux qui en sont victimes et alerte sur les risques majeurs d’une telle situation. Nous regrettons à ce titre l’atonie de certaines organisations de gauche au cours des dix derniers jours, qui ne semblent mesurer la réalité de ces violences que lorsqu’elles sont elles-mêmes visées. Mais il n’est pas trop tard : face à ce déchainement de haine, une riposte unitaire, alliant organisations syndicales et politiques, associations antiracistes et collectifs musulmans, est plus que jamais à l’ordre du jour, pour combattre l’islamophobie, d’où qu’elle vienne, des sommets de l’État ou de l’extrême droite la plus rance.Montreuil, le 26 octobre 2020.
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