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Oui mais même en second degré, je ne trouvais pas cette remarque pertinente^^ désolé, je suis assez exigeant niveau humour
Rien de grave.
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Je recommande chaudement le documentaire en quatre parties "Le temps des ouvriers" raconté par Bernard Lavilliers : https://www.arte.tv/fr/videos/082189-00 … riers-1-4/
Il réussit à éviter le piège de la chronologie, tout en montrant bien les évolutions historiques du quasi-esclavage à la conquête des droits sociaux, jusqu'au chômage et la désindustrialisation. Et il montre comment la construction d'une histoire commune, d'une dignité dans des conditions difficiles, s'est faite par la lutte politique avec la grève, la manifestation et la barricade, même s'il y a plein de contradictions et de complexités. Et il montre comment les ouvriers ont permis la conquête de droits sociaux au fil des siècles, c'est une belle réhabilitation de leur place dans l'histoire
C'est hyper riche historiquement et dans la documentation (photos, films, témoignages)
Dernière édition de: Clowny (25-04-2020 15:13:40)
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En effet beau programme !
https://www.youtube.com/watch?v=wKDD1H-Hlpc&t=45s
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (25-04-2020 15:14:44)
Assez surpris et déçu de ta réflexion Sèrauj car au final elle remet une nouvelle fois au centre la valeur Travail, alors que selon moi il est essentiel de s'en s'en détacher pour favoriser l'épanouissement personnel et collectif.
Bon, petit retour sur ma première semaine de taf depuis le début de la crise. Première journée vraiment angoissante, dans une atmosphère très anxiogène avec les mesures de sécurité en place.
Distanciation sociale (au mieux), port du masque chirurgical dans les situations de promiscuité (très souvent, avec l'impression de suffoquer), lavage de mains toutes les heures, horaires réduits pour éviter les croisements des équipes, désinfection systématique de tous les outils qu'on utilise.
Ajouter à celà une baisse de cadence qui m'a conduit à rien branler les trois premiers jours, c'est pas très réjouissant.
M'enfin le fait de contribuer à relancer l'économie française m'aide à tenir le coup, je me sens maintenant l'égal d'un médecin et d'un éboueur, c'est gratifiant.
Enfin, quand je dis l'égal, vu les moyens mis à disposition (distribués au strict essentiel hein, parce qu'ils doivent limiter l'utilisation des masques chirurgicaux et FFP3 pour pouvoir faire des dons aux soignants - ou alors pour limiter les dégâts sur l'image négative après les révélations de Mediapart), je crois que finalement je suis au-dessus du lot bande de fainéants qui servent à rien dans la société.
Plaisanterie mis à part, notre grand boss nous envoie un mail bien inquiétant.
Après avoir déploré la mort et l'infection au virus de centaines de mes collègues à travers l'Europe et déploré une baisse alarmante de notre activité, et insisté sur l'importance de maintenir celle-ci, il nous prépare clairement à des plans sociaux à terme.
Tout ça sans se rendre compte du cynisme de cette déclaration, vivement que tout ça se casse la gueule.
Va falloir s'attendre à lutter à la sortie de cette crise pour choisir la direction dans laquelle on veut aller.
Bref c'est pas ça qui m'inquiète le plus.
C'est plutôt que cette personne est bien évidemment en lien étroit avec l'Etat, et qu'il dit clairement qu'on est l'un de sortir de l'épidémie, on en a encore pour de longs mois.
Protégez-vous au max les gars, prenez pas ce virus à la légère (on ne peut malheureusement pas compter sur l'Etat pour nous protéger), n'écoutez pas les gens qui se croient malins à minimiser le Covid19, parce qu'on va sûrement se prendre une violente deuxième vague dans la tronche.
Malheureusement beaucoup prennent pas ça au sérieux, à l'usine on est censé se protéger les uns les autres, mais t'as quoi, 5% qui s'en branlent et au final ça fout en l'air le fait que leurs 200 collègues portent leurs masques chirurgicaux.
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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Certes mais ne pas oublier que le modèle français a le don de troubler le message... Trop d'intervenants, la moindre chaîne d'info récupère le chef du service de réanimation de "trifouillis les oies" qui lui-même en profite pour lancer son propre message, parfois (souvent ?) en opposition avec ses confrères... En clair, on en sait rien.
Exemple allemand : un mec reconnu dans son domaine, qui prévoit dès le début un plan, qui conseille la chancelière et celle-ci met en oeuvre le plan proposé, sans demander à la terre entière ce qu'elle en pense. Au résultat : gestion correcte, reprise avant tout le monde, là encore d'une façon crédible.
Trop d'info tue l'info... trop de personnes s'expriment, avec la légitimité liée à leur fonction mais qui profite de la tribune qui leur est donnée por faire passer un message "perso". Bref, inaudible.
Les Armées ont fait venir en masse du sulfate de chloroquine pour le "travailler" et en faire un moyen de traitement au cas où. Peux t-on penser que les spécialistes de la Pharmacie des Armées sont des nuls ? Alors qu'ils suivent le même cursus que leurs homologues ?
Gestion de merde, responsabilité diluée, donc résultat de merde.
Et je ne parle même pas de l'OMS... à la rue complet, comme d'hab (cf Ebola).
Dernière édition de: ExpatR&N (26-04-2020 02:19:02)
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Bémol sur l'Allemagne, augmentation des patients depuis le deconfinement, on peut déjà estimer que la deuxième vague arrive.
Derrière je te suis, même si j'ai foutrement aucune idée du traitement des médias teutons.
J'ai vu passer un article récemment qui disait que Merkel s'adressait à son peuple comme à des adultes, en leur dévoilant la situation en toute franchise.
Quand Macron semblait lui s'adresser à des enfants, utilisant le mensonge pour que les messages passent.
C'est plutôt juste.
Au-delà des médias, t'as un Président qui va au théâtre et insite les gens à sortir une semaine avant le confinement, qui organise des élections la veille.
Ils ont une lourde responsabilité sur le comportement des gens
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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Va falloir s'attendre à lutter à la sortie de cette crise pour choisir la direction dans laquelle on veut aller.
oui c'est là que tout va se passer
super ton message Bobby
L'humanité sera véritablement heureuse lorsque le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
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Assez surpris et déçu de ta réflexion Sèrauj car au final elle remet une nouvelle fois au centre la valeur Travail, alors que selon moi il est essentiel de s'en s'en détacher pour favoriser l'épanouissement personnel et collectif.
Dans la déclaration des droits humains il me semble qu'il y a un article stipulant le droit à chacun d'avoir accès à un travail et ainsi de contribuer au bien commun.
Le peuple au collier de misère
Sera-t-il donc toujours rivé?
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé?
Jusques à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail?
À quand enfin la République
De la Justice et du Travail?Oui mais!
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare! à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront.
Quand tous les pauvres s'y mettront.
En effet, j'ai fais tout mon possible pour proposer quelques chose de transpartisan pour éviter toute opposition stérile.
Ce n'est pas le travail qui est centre de cette philosophie pour moi, mais au contraire l'épanouissement individuel au service du bien commun.
Empare-toi maintenant de l'usine
Du capital, ne sois plus serviteur
Reprends l'outil, et reprends la machine
Tout est à tous, rien n'est à l'exploiteur
Sans préjugé, suis les lois de nature
Et ne produis que par nécessité
Travail facile, ou besogne très dure
N'ont de valeur qu'en leur utilitéDebout, debout, compagnons de misère
L'heure est venue, il faut nous révolter
Que le sang coule, et rougisse la terre
Mais que ce soit pour notre liberté
C'est reculer que d'être stationnaire
On le devient de trop philosopher
Debout, debout, vieux révolutionnaire
Et l'anarchie enfin va triompher
Debout, debout, vieux révolutionnaire
Et l'anarchie enfin va triomphe
Mais ce qui me chagrine, c'est que c'est loin d'être concret encore, j'ai besoin d'aide pour peaufiner l'idée et la rendre applicable demain
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-04-2020 10:24:17)
Merci pour ton lien clowny, je regarderai.
Même si je vois les combats des ouvriers comme des écrans de fumée tant qu'on ne verra pas un combat pour une vie décente au delà de l'amélioration de sa condition de salarié.
Veux encourager EDOUARDO CAMAVeNdre, JEREMise bOKU, FAITOUT MAliA$$e, YAgN GBOH€urO la saison prochaine...
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J'ai vu passer un article récemment qui disait que Merkel s'adressait à son peuple comme à des adultes, en leur dévoilant la situation en toute franchise.
Quand Macron semblait lui s'adresser à des enfants, utilisant le mensonge pour que les messages passent.C'est plutôt juste.
Au-delà des médias, t'as un Président qui va au théâtre et insite les gens à sortir une semaine avant le confinement, qui organise des élections la veille.
Ils ont une lourde responsabilité sur le comportement des gens
Comme toi je n'ai aucune connaissance de l'Allemagne pour comparer par contre je trouve très juste ce que tu dis sur Macron qui s'adresse à son peuple comme à des gosses. Plus grave : toute la classe politique française a adopté ce mode de communication. C'est également quelque chose que l'on retrouve chez les patrons de boite (en tout cas la mienne).
On nous rabache les oreilles toute la journée avec les responsabilités individuelles mais là haut tu as l'impression qu'ils ont justement perdu toute notion de ce que veut dire ce terme.
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Bob Senoussi a écrit:Assez surpris et déçu de ta réflexion Sèrauj car au final elle remet une nouvelle fois au centre la valeur Travail, alors que selon moi il est essentiel de s'en s'en détacher pour favoriser l'épanouissement personnel et collectif.
Dans la déclaration des droits humains il me semble qu'il y a un article stipulant le droit à chacun d'avoir accès à un travail et ainsi de contribuer au bien commun.
Justement je crois que Bob, il me corrigera ou pas, dit qu'il faut changer complètement cette vision du "Travail" qui sous-entend en fait le travail productif salarié (qu'il soit salarié par un autre ou auto-salarié).
Pour être véritablement révolutionnaire, le revenu de base (ou inconditionnel, ou universel) doit être versé à tous de la majorité à la mort (voire de la naissance à la mort), peu importe qu'en face on exerce un travail productif ou non. L'intérêt est justement d'arrêter de catégoriser la population entre actif et inactif (quelle horreur ce mot quand on y pense). De fait, il n'y a plus de retraités, donc pas de retraite à verser, tout comme il n'y a pas de chômeur et pas de chômage à verser.
Ce que tu proposes c'est une sorte de SMIC amélioré, c'est bien mais selon moi largement insuffisant. Bon ça peut être vu comme une 1ère étape par contre.
Si une personne a envie d'un complément de revenu, elle peut prendre un travail, ou lancer sa propre activité, mais si elle a envie de passer sa vie à faire du bénévolat, aider les autres dans des activités non rémunérées aujourd'hui mais socialement plus importante qu'un trader, et bien elle le fait en percevant ce revenu de base.
Il n'y a pas assez de travail productif en France, c'est comme ça, les progrès technologiques ont permis de fabuleux gains de productivité. Donc au lieu de vouloir culpabiliser les gens qui n'ont pas de "travail", et bien mieux vaut accepter le fait qu'on en ait plus besoin pour tout le monde. En plus, par rapport à mon post récent sur le chômage, ça permet de ne plus être subordonné à un patron, de ne plus craindre de se retrouver sans salaire puisque tu auras ce revenu de base. Autant dire que le mot "liberté", qui fait partie de la devise de notre pays, prend un tout autre sens.
Après ça c'est la partie purement théorique/utopique, les questions de pérennité et de financement sont à la fois importantes et passionnantes à discuter. Il y a des travaux qui existent mais je ne me suis pas plus renseigné que cela.
Dernière édition de: Pagistralement Votre (26-04-2020 11:28:26)
En effet le revenu universel est présent pour en finir avec le productivisme.
Oui enfin dans mon idée, tu peux choisir de ne pas participer à l'effort collectif (c'est à dire ne rien faire pour la communauté et se contenter de sa famille/propriété (ce qui en soi peut être utile si tu le fais bien)), si tu fais du bénévolat ce sera compter comme des heures de travail dans ma vision.
Et tu peux te contenter d'en faire 4 ! (heures), ça va...
Donc non, rien à voir avec un SMIC amélioré.
Ensuite le plus important à discuter, c'est comment mettre en place ça concrètement, définir quels sont les obstacles (humain, matériel, financier) ?
Les nations en est une bonne, le marché tel qu'il est aujourd'hui aussi, les dettes... etc
PS : il y a largement assez de travail pour tout le monde, c'est une simple question de gestion.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-04-2020 11:37:47)
"il y a largement assez de travail pour tout le monde, c'est une simple question de gestion."
Pas seulement une simple question de gestion, c'est aussi une question d'envie des gens : le principal problème est là.
Dans les secteurs du BTP, la propreté, la vente, il y a du boulot. Si tu veux bosser, tu peux. Les compétences, chacun peut les acquérir. Après certains postes sont peu rémunérateurs, peu motivants, ou sont parfois considérés comme des "sous métiers".
D'autres préfèrent s'en tenir aux aides de l'état car bosser ne leur permettrait pas de gagner beaucoup plus, notamment avec les frais pour le transport qui s'accumulent, surtout en province.
Cela dépend de la situation sociale de chacun, des choix de vie, mais pour moi tu ne peux pas tout mettre sur le dos de l'état. A un moment, tu prends ta vie en main, tu essayes.
#ToutDonner
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Pas forcément assez de travail, pour l'instant c'est assez imprécis.
La philosophie du revenu universel est qu'il ne soit pas conditionné, mais surtout que le terme de travail ou d'emploi soient remplacés par celui d'activité. Cela permet ainsi de reconnaître le quotidien parfois très dur d'une mère au foyer.
@Erwann : tu cites bien les leviers à utiliser pour amener au plein emploi justement. Si des métiers ne trouvent pas preneurs il faut améliorer les conditions de travail (réduction du tps de travail/augmentation du salaire)
Par exemple dans l'agriculture, pour moi il faudrait multiplier par 4 les ouvriers agricoles.
D'un autre côté je veux réduire drastiquement le nombre de militaires.
On rêve amour au-delà des frontières
On rêve amour aussi de ton côté
On rêve amour dans les nations entières
L'erreur fait place à la réalité
Oui, la patrie est une baliverne
Un sentiment doublé de lâcheté
Ne deviens pas de la viande à caserne
Jeune conscrit, mieux te vaut déserter
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-04-2020 11:59:36)
Je ne partage pas toujours tes points de vue, mais là oui il faut que le travail soit plutôt agréable et partagé par le plus grand nombre.
Et je l'ai déjà dit avant que ce virus vienne chambouler le château de cartes, dans certains endroits, on arrivait au plein emploi et par conséquent les employeurs devaient améliorer les conditions de travail pour pourvoir leur propositions d'emploi... Maintenant il va falloir qqs années pour y revenir à moins que les décideurs se rendent enfin compte de la situation actuelle, et réagissent pour l'environnement, les territoires et l'humain...
Allez Rennes for ever
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Réduire le nombre de militaires ?
Mais tu te protège comment des menaces extérieurs ? ou alors tu annules toutes interventions extérieurs ?
J'ai volé mon âme à un clown Un cloclo mécanique du rock'n'roll cartoon
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Dans ma vision il n'y a évidemment plus de "menaces extérieur".
Tiens d'ailleurs j'ai vu "le chant du loup" hier, bien risible... surtout qu'à la moitié du film, j'ai prédit à ma compagne, tu vas voir que ces gogoles seraient capable de s'entretuer^^
@Breizhou78 : ça me fait plaisir de pouvoir échanger intelligemment avec vous, expat, erwann et consort
L'autre jour j'entends Darmanin à la radio dire un truc du genre :
"la règle des 3% est toujours pertinente hors temps de crise, car vous savez, avoir des finances saine en temps de paix, c'est préparer la guerre !"
Vous devinez que j'ai fulminer devant mon poste de radio d'être dirigé par des irresponsables pareils.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-04-2020 12:45:43)
@Sérauj, "effort collectif" c'est précisément un terme qui n'aura pas de sens dans une société où un revenu universel est disponible pour tous. Chacun participe justement, à sa façon, à l'effort collectif, même en s'occupant juste de sa famille ou des siens.
Mais le plus important dans tout ça, et c'est pourquoi nous n'y sommes pas prêts, c'est un changement de mentalité. Voir les gens comme des "assistés" qui préfèrent les alloc à un salaire et un travail (productif) n'aurait aucun sens dans cette société. Mais aujourd'hui on valorise forcément le salarié (non syndiqué dans l'idéal) plutôt docile et qui accepte la souffrance au travail en fermant sa gueule. La figure idéale étant celui qui accepte de s'auto-exploiter, là on touche le sublime.
D'ailleurs Sérauj, je lis en ce moment "Le capitalisme patriarcal" de Silvia Federici (une féministe d'une autre trempe que M. Schiappa) que je te conseille vivement toi qui t'intéresse à la prostitution (et ses origines) notamment. Bouquin dans lequel sont abordés le travail "reproductif" qui était réservé aux femmes, et non rémunéré bien sûr, et qui sert de base à la perpétuation du modèle capitaliste (faire des gosses pour que ceux-ci aillent à l'usine), ainsi que pourquoi les améliorations des conditions de vie ne sont pas une finalité du capitalisme mais un moyen pour le perpétuer. Tout un programme
Dernière édition de: Pagistralement Votre (26-04-2020 12:45:21)
Sympa de penser à moi pendant tes lectures, j'espère que la prostitution y est bien critiquer ?
@PV : Je crois vraiment au collectif beaucoup plus qu'à l'individualisme, je suis certain que dans la société que je propose, les ZAD n'auront plus grand intérêt à exister. (ils pourront toujours le faire si ils le veulent). Mais je suis convaincu qu'ils souhaiteront faire leur part aussi pour la société juste et bienveillante que l'on aura créé.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-04-2020 13:18:01)
Il y est surtout dit que la prostitution a été favorisée par les états capitalistes (par la classe bourgeoise en fait) en même temps que la domestication de la femme (comme épouse, mère de famille au foyer) afin de protéger cette dernière tout en permettant de soulager un peu les ouvriers (qui allaient tirer leur coup à la fin de la journée). En gros : la femme modèle au foyer devait surtout enfanter, et sa sexualité n'était pas synonyme de plaisir, tandis que la prostituée, elle, avait une sexualité liée au plaisir mais ne devait pas enfanter. Bref, une division du travail sexuel quoi.
Dernière édition de: Pagistralement Votre (26-04-2020 12:59:38)
Rien de bien novateur, déjà vulgarisé dans des fictions comme la servante écarlate
Mais je suppose qu'il y a beaucoup plus de détails et d'explications dans ton livre.
J'ai commencé le documentaire en 4 partie d'Arte "le temps des ouvriers" , ça me rappelle mon année de fac d'histoire.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (26-04-2020 14:04:34)
Oui effectivement son texte sur la prostitution date de 1975 donc pas nouveau, le livre est plus un recueil de textes/conférences de l'auteure c'est vrai.
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