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Il y a des enseignements à retenir de cette épidémie :
- c'est que les chaines d'information en continu ont un impact catastrophique et catastrophisme sur la manière de percevoir l'actualité. En parler toute la journée, titre en rouge, émission spéciale...sont des leviers totalement anxiogènes pour la population
- Les comportements individualistes et égoïstes de piller les supermarchés sont une plaie pour notre société et notre futur et démontrent que l'Humanité ne pourra survivre réellement à des ruptures réelles (pénurie d'eau par exemple) par manque de solidarité et de coopération naturelle.
- notre système de santé et nos hôpitaux sont un trésor pour la France, il est intolérable de les voir partir en lambeaux par manque de moyens et de bonnes décisions politiques et à cause du comportement des patients devenus des consommateurs.
- les virus, les nuages, les tempêtes n'ont que faire des limites dessinées par 10 mecs assoiffés de pouvoir
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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On est bien d'accord que l'on parle d'un virus qui a fait malheureusement 3 morts déjà affaiblis par d'autres pathologies en France (1 de 60 ans, 1 de 80 ans et 1 de 89 ans) tout comme en Italie depuis plus d'un mois et qui a touché pour le moment en 2 mois et demi une infime partie de la population mondiale (0.00015% ?), que 85 % des cas sont totalement bénins, que le rhume est aussi un coronavirus, que la létalité est surestimée puisque beaucoup de personnes ont été asymptomatiques et donc guéries...que la grippe tue chaque année en moyenne 10 000 personnes en France et entre 290 000 et 650 000 dans le monde en 5 mois grosso modo.
Je veux bien que les scénarii post-apocalyptique attirent aujourd'hui avec Netflix, que l'action politique rassure les gens, les citoyens mais à un moment donné, il faut être être sérieux deux minutes !
le nombre de personnes asymptomatiques fait craindre légitimement pour les personnes fragiles.
Ce texte de Despentes mérite d'être posté deux fois sur ce forum. Il résume parfaitement un sentiment qu'on est nombreux à avoir ressenti ce week-end : les puissants ne supportent pas/plus d'être confrontés à la réalité ou d'être contredits. Partout, face aux contestations, des arguments fallacieux, des point Godwin, des "la démocratie en danger" ou des "on ne peut plus rien dire" par les mêmes personnes qui mettent en cause la démocratie ou ne supportent pas des récits différents. Et face à ça, la police, le 49 al 3 ou le César à Polanski :
"Cette leçon-là. Adèle je sais pas si je te male gaze ou si je te female gaze mais je te love gaze en boucle sur mon téléphone pour cette sortie-là. Ton corps, tes yeux, ton dos, ta voix, tes gestes tout disait : oui on est les connasses, on est les humiliées, oui on n’a qu’à fermer nos gueules et manger vos coups, vous êtes les boss, vous avez le pouvoir et l’arrogance qui va avec mais on ne restera pas assis sans rien dire. Vous n’aurez pas notre respect. On se casse. Faites vos conneries entre vous. Célébrez-vous, humiliez-vous les uns les autres tuez, violez, exploitez, défoncez tout ce qui vous passe sous la main. On se lève et on se casse. C’est probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde."
Mouais, je comprends toujours pas pourquoi elle est pro prostitution/pornographie dans ce cas.
Il y a des enseignements à retenir de cette épidémie :
- c'est que les chaines d'information en continu ont un impact catastrophique et catastrophisme sur la manière de percevoir l'actualité. En parler toute la journée, titre en rouge, émission spéciale...sont des leviers totalement anxiogènes pour la population
- Les comportements individualistes et égoïstes de piller les supermarchés sont une plaie pour notre société et notre futur et démontrent que l'Humanité ne pourra survivre réellement à des ruptures réelles (pénurie d'eau par exemple) par manque de solidarité et de coopération naturelle.
- notre système de santé et nos hôpitaux sont un trésor pour la France, il est intolérable de les voir partir en lambeaux par manque de moyens et de bonnes décisions politiques et à cause du comportement des patients devenus des consommateurs.
- les virus, les nuages, les tempêtes n'ont que faire des limites dessinées par 10 mecs assoiffés de pouvoir
Est-ce que c'est la nature humaine qui est faite ainsi ou alors une conséquence de notre mode de vie actuel ? Je pense qu'il y a un peu des deux, un système qui accentue certains aspects de l'espèce humaine comme le sens de la survie de l'individu.
Pour les chaînes d'information, c'est évidemment une gangrène à la fois en terme d'impact psychologique mais également en terme de hausse du débat démocratique. Leur apparition était là avant même les réseaux sociaux et c'est par ce biais de l'info en continu, que nous avons perdu le recul nécessaire sur tout événement afin de pouvoir l'analyser et en tirer des conclusions constructives. Aujourd'hui à peine le temps d'ingurgiter une info, qu'une autre arrive. Parfois même deux ou trois à la fois.
Mais le blâme c'est aussi sur les nouvelles technologies. On peut dire ce qu'on veut sur leur apport, mais ça fait du bien parfois de couper avec toutes ces m**des. C'est vivre différemment, comme un peu éloigné des préoccupations (parfois futiles) du monde moderne. Perso depuis que j'ai coupé, je me sens comme en décalage avec une majorité de mes semblables. Mais à l'intérieur, on se sent bien.
Concernant les patients devenus consommateurs, ça me rappelle le sketch des Inconnus sur les hôpitaux où le médecin chef commençait son interview de la sorte "Vous savez, je pense que le médecin est un petit peu le papa de ses clients...heu de ses patients."
Ca date d'il y a 30 ans désormais. La différence c'est qu'aujourd'hui les patients ont conscience d'être clients et demandent à être traités comme à l'hôtel. Ajoute à ça une société basée sur le service client, conséquence de la consommation à outrance, où l'on met des notes à tout et à chacun. Renforcé derrière ça par la crainte des services publics d'être pris dans une procédure judiciaire au moindre problème rencontré par le client...enfin le patient.
Je n'ose imaginer ce que ça va donner une fois qu'auront été comptabilisés les morts du coronavirus dans les hôpitaux français.
Je préfère encore être un cochon décadent plutôt qu’un fasciste.
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Je reposte ce que j'avais mis dans un autre topic (qui était plus ou moins HS).
Ce qui inquiète à grande échelle c’est la vitesse de propagation, les difficultés de diagnostic des foyers et les moyens de limiter la contamination par manque de traçabilité et de maîtrise (points précédents). Dans toutes situations similaires c’est la priorité/protocole (gestion de crise sanitaire) avant de passer à l’acte médical. C’est pour cela que c’est la panique, la gestion est bancale parce que pas prêt / surprise. La comparaison avec la grippe n’est que statistique.
Quant au phénomène de panique général, c'est ce que l'on appel de la gestion d'information. Le curseur est placé par ceux qui diffusent l'info (Etats, organismes, médias, etc.).
Hopla!
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Comme je l'ai dit vous ne prenez pas en compte le nombre important de personnes asymptomatiques qui constituent un facteur de gravité.
pourquoi ?
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Comme ces personnes ne présentent pas de symptomes mais sont quand même contagieuses elles ne s'isolent pas, ne sont pas isolées non plus, et continuent de contaminer lors de leur quotidien leur entourage et toute personne rencontrée, dont les plus fragiles. Ce qui n'arrive jamais lors d'une grippe, par exemple.
oui en effet mais ça montre aussi que la virulence du virus est à relativiser
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Mais personne ne parle de grande mortalité ou de grande virulence. Simplement il est très contagieux, très fourbe dans ses manifestations et dans le ciblage des personnes, et potentiellement instable dans sa mutation. De plus il n'est pas actuellement annihilé efficacement par un traitement.
S'ajoute à cela qu'il vient de Chine qui a été très avare et incertaine en informations et on peut donc être plus vigilants que pour les virus que l'on connaît bien.
Ceci dit c'est certain que si t'es en bonne santé tu as des raisons de t'en foutre mais si tu es une fragilité respiratoire ou immunitaire tu as de gros risques d'y succomber.
Dernière édition de: Dark.City (03-03-2020 17:06:01)
pas de soucis, on est d'accord
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La létalité du nouveau coronavirus est de 2,6%. Le taux de la grippe saisonnière est de 0,2 à 0,5%.
Je trouve qu'il y a une grosse différence (pas tant que ça à relativiser)!
Ma femme a 50 ans et est atteint d'une sarcoïdose…
Je trouve bien qu'on le prenne au sérieux: si rien n'était fait, on serait les premiers à gueuler
masters we have none, heavy metal is the only one (Kai Hansen)
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Ceci dit c'est certain que si t'es en bonne santé tu as des raisons de t'en foutre mais si tu es une fragilité respiratoire ou immunitaire tu as de gros risques d'y succomber.
Il y a quand même une joueuse de futsal Iranienne pro de 23 ans à avoir succombé. Donc ne pas paniquer oui, mais faut pas non plus se croire naïvement à l'abri
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Il faut comparer avec le Sras ou le Mers issus de la même souche que le nouveau pour être plus honnête
Le taux de mortalité du SRAS a été estimé à 13,2 % chez les moins de 60 ans et à 43,3 % chez les plus de 60 ans
Mers : 35%
Ebola : > 40%
H5N1 : 50%
https://quoidansmonassiette.fr/coronavi … raphiques/
Ce qui est important est de voir combien de patients atteints vont guérir et dans combien de temps
La différence avec les épidémies listées ci-dessous (Ebola, Mers, Sras...), c'est que pour une fois, les pays occidentaux sont touchés et là plus personne ne s'en cogne !!
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Les gens sont tellement ridicule à paniquer devant leur télé et BFM TV.
Les films et séries en lien avec les pandémies sont n°1 ...
Des moutons qui panique à la moindre petite chose.
Tant de surenchère et de paranoïa me font franchement pitié.
Dernière édition de: xxRck91xx (03-03-2020 21:05:21)
« Ce que je veux laisser ici, c'est un héritage. Je sais que si cet héritage entre dans ta maison, il va contaminer ton fils. Si ton fils est contaminé, il va contaminer le quartier, puis la ville, puis le Brésil, un pays qui a besoin d'idoles et d'exemples. » Zé Roberto Bannière Made By Tsubasa35
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les gens c'est nous tous
L'humanité sera véritablement heureuse lorsque le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
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l'enfer c'est les autres
Pfff c'est encore les contribuables qui vont payer, ouin-ouin.
Un ciel bleu à Pékin, merci le coronavirus.
le péquin a peur...
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Inutile !
Dernière édition de: Severino, je t'ai aimé (04-03-2020 12:07:14)
L'humanité sera véritablement heureuse lorsque le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
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Merci les modos.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (04-03-2020 19:35:23)
Moi qui voulait me faire des carbo hier soir... foutu !
Dédicace à Jonathan LACOURT !
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On est ici dans le sujet Politique et questions de société. Or, vous n'abordez que l'aspect sanitaire de cette maladie qui, inéluctablement, va s'étendre considérablement dans notre pays mais en faisant, en pourcentage, un nombre relativement restreint de victimes (vieux et personnes fragiles, comme le souligne très justement Dark). Vous mésestimez en revanche l'aspect économique, social et politique de cette épidémie. En matière économique, on se dirige tout droit vers une récession mondiale (avec une grande difficulté à mesurer l'impact réel en cascade de la pandémie) et une remise en cause partielle de la mondialisation. Socialement, il faut s'attendre à une sensible hausse du chômage et à un mécontentement populaire accru. Politiquement : sur la scène internationale que va-t-il arriver au régime chinois décrédibilisé par son début de gestion de la crise ? En Europe : une poussée probable des populismes n'est-il pas également envisageable ?
À chaque époque, il est des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, c’est à dire qui ne pensent pas comme ceux qui ne pensent pas.
-Marguerite Yourcenar -
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Tu vois, je m’étais dit : “Antho, mets toi à la place de Roudoudou : il a un âge canonique, c’est normal qu’il se sente vulnérable”.
Moi, perso, c’est certainement davantage l’extinction massive de la biomasse qui me fait flipper. Et ça c’est un truc tangible, qui est déjà arrivé, et pourtant il n’y a aucune réaction tangible.
Par contre une possible crise économique causée par une réaction de panique paranoïaque à propos d’une maladie dont on a de grandes chances de guérir… comment dire…
Ça fait maintenant plus d’une décennie qu’on nous la vend, celle-ci, tous les ans tu as au moins un type qui vient nous assurer que c’est bon, c’est pour cette année
Et bien moi je vais te dire, puisqu’on est dans le délire, que ça arrive et le premier truc qu’on ferait c’est de fermer la frontière entre la Bretagne et la France, et qu’ils se déme*dent!
Dernière édition de: Anthony35 (04-03-2020 11:26:47)
@Antho : je ne parle pas de justification ou non de la panique mais de ses effets qui semblent devoir être considérables et structurants.
Je te donne rendez-vous dans deux mois le 4 mai ou même le 15 avril (deux mois après mon premier post sur le sujet) pour voir si tu estimes que les questionnements économiques, politiques et sociaux étaient injustifiés.
À chaque époque, il est des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, c’est à dire qui ne pensent pas comme ceux qui ne pensent pas.
-Marguerite Yourcenar -
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