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Les députés LREM qui votent contre un article validé par eux-mêmes en commission parce que Coquerel l'a défendu...
http://lelab.europe1.fr/loi-de-moralisa … on-3398750
Mais on va nous dire encore que c'est LFI qui est sectaire.
En parlant de réflexe pavlovien...
Dernière édition de: Dnairb (27-07-2017 23:26:15)
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Michel Urvoy continu de creuser... http://www.ouest-france.fr/debats/edito … 1501221790
Là, on peut quand même se marrer, même si c'est un peu triste, mais la cliqua de Macron est bel et bien une vaste plaisanterie.
En attendant la Loi travail...
Au passage, les lois sur l'ISF sont tombées à l'eau.
[sub]Mais Rihanna est trop bonne^^[/sub]
Dernière édition de: Nicopicolo (28-07-2017 13:54:21)
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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Vincent Présumey, auteur d'articles sur la Farce insoumise, vous trouverez tout ici avec les liens et les notes de bas de page
https://blogs.mediapart.fr/vincent-presumey/blog
c'est passionnant et ça fait du bien, je mets juste un petit passage du truc le plus récent pour Dark et Kant (les autres ne liront pas, ou mal, ça va à l'encontre de leurs fantasmes)
"J.L. Mélenchon sur l'avenir de la FI.
Le 10 juillet dernier, J.L Mélenchon a fait le point, et fait une mise au point, sur l'avenir immédiat de la FI. Il met en garde contre une certaine effervescence, marquée notamment, selon lui, par les préoccupations municipales de certains groupes locaux. C'est aller trop vite en besogne: ils risquent de s'enfoncer dans les « petits marigots et chefferies locales ». Sage avertissement qui dénote toutefois un niveau d'estime relativement bas pour ses propres partisans. Mais il s'agit bien, leur explique-t-il, d'aller aux municipales, mais en appliquant la méthode de « Danielle Simonnet et ses équipes à Paris », censée consister dans l'investissement des luttes urbaines, terreau de « l'auto-construction du peuple », de façon à aller vers des « programmes locaux de gestion alternative ». On commence à passer ici à une étape autre que la sacralisation du Programme (dont il est, rappelons-le, l'incarnation). Politiquement, grouper une alternative à Macron n'est absolument pas la question : elle n'est même pas posée.
Ce qui importe c'est désormais « l'action » : l'important, c'est que ça bouge.
Le Programme, quant à lui, est adopté et n'a plus à être discuté, et les « programmes locaux » naîtront de « l'action » qui sélectionnera les candidats éventuels, sous l'oeil vigilant du noyau dirigeant. La lutte contre les ordonnances Macron est ici un aspect annexe des « caravanes des droits sociaux » estivales, préparant un « déboulé estival » à Marseille peu avant la rentrée, que suivra une convention automnale renouvelant sans doute celle de l'an dernier, dont la moitié des participants étaient tirés au sort, « élus » pour côtoyer, et plébisciter, le temps d'un week-end, l'aréopage suprême
« Comme je l'ai déjà écrit ici, nous sommes nombreux, dans l'expérience de l'élection présidentielle puis de celle des législatives à avoir bien compris qu'un « mouvement » n'existe que dans et par l'action, c'est-à-dire par des campagnes. Celle-ci fédère les personnes sans exiger rien d'autre d'elles que leur participation, quel que soit leur motif de le faire. »
Pas question d'être un parti, cela pour une raison qui relève de la « théorie » :
« De même que le parti est la forme d'organisation vouée à une classe sociale, le mouvement est la forme d'organisation liée à l'existence du peuple, aux pulsations de son activité, aux formes spécifiques de son auto-organisation. »
Cette vulgarisation des théories de Mouffe-Laclau a des aspects très utilitaires pour le contrôle du « mouvement » : les personnes, les « gens », quels que soient leurs motifs, n'ont à apporter que leur participation. Pas leurs orientations politiques, et surtout pas leurs souhaits quant à l'organisation - « il ne saurait être question de se perdre en bavardages à propos de l'organisation » - et pourtant, des décisions d'organisation seront prises par la seconde convention. Les chefs seront d'autant plus libres de prendre celles qui leur conviendront que tout « bavardage » sur ces basses questions aura été préalablement banni ...
Quand aux forces politiques organisées qui souhaitent venir, elles peuvent le faire dans le cadre de « l'espace » qui leur est dédié. Dans cet « espace », des « communistes insoumis », des « Ensemble insoumis » et des « écologistes insoumis » communient en toute insoumission et sont autorisés, lorsqu'on les sollicite, à fournir des « cadres politiques chevronnés » tant que de besoin.
Place, donc, à « l'action », et gare aux « bavardages »
ben oui quoi
allez, salut les guévaras et ne laissez pas trop de boulettes miettes dans vos barbes !
juste pour rire, dans la rubrique "indignation face aux autres, mais pour moi non merci tout va bien", cette merveille de Raquette à rideau :
mouarf !
ou encore :
re- mouarf !
Dernière édition de: Pedro Menezio (29-07-2017 11:56:25)
L'humanité sera véritablement heureuse lorsque le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
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Non, en fait, tu ne bosses pas pour RMC mais pour BFM.
Réponse courte et réductrice, mais juste pour te faire chier.
Tu parles pas de Macron ?
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lis plutôt les articles amigo
L'humanité sera véritablement heureuse lorsque le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
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Ouais, mais déjà mon gars, j'ai regardé cette émission assez honteuse qui, au passage, n'en manque pas une pour dégommer les profs et est régulièrement borderline niveau racisme en plus d'être un chantre assumé du libéralisme le plus sauvage.
À partir de là, je lâche directement l'affaire.
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Tu sais Pedro je dois être un des plus gros détracteurs de Mélenchon ici. Mais je fais une différence entre Mélenchon et les militants de la France insoumise.
Si je peux discuter avec les seconds (difficilement y a pas des Dnairb partout ni des clowny, y a beaucoup plus de yoyo...) je reste farouchement opposé à Mélenchon.
Tss je suis le mec le plus ouvert qui existe pourtant.
Mon seul discours à moi est celui ci https://youtu.be/0xCM_pJw-lE
La FI n'est qu'un moyen parmi d'autres de le mettre en pratique mais je milite dans le même temps avec les écolos, les autres parti de gauche, les syndicalistes, les ONG... etc bref avec toutes les personnes de bonne volonté qui crois en une société juste et bienveillante.
Haaaaaa, mon Pedro, j'attendais quand même de voir quand tu allais enfin arriver avec cette affaire Garrido, je me suis dit que tu ne la louperais pas. Déjà que chez toi, un logement social, ça se quitte dans la semaine, avant même d'avoir touché le revenu qui fait que dépasses le plafond. Tu m'étonnes que tu ne sois pas proprio, chez toi y aurait pas de trève hivernale, hein? Un manquement, et hop, dehors. Ah, mon bon Pedro.
Alors, c'est marrant, parce que je l'ai vu passer aussi, cet histoire de Garrido et de ces revenus. Et figure-toi que j'ai pensé à toi. Et que, sur les réseaux sociaux, je me suis ému de cette erreur de comm de Garrido, qui se fait avoir comme une bleue par les Grandes Gueules. Las, je me trompais. Promis mon Pedro, la prochaine fois, j'arrête de penser à toi, de faire comme toi. Parce que comme toi (à chaque fois ou presque), je me suis ridiculisé.
Mais pourquoi t'es-tu ridiculisé, me demanderas-tu? Eh bien mon Pedro, je me suis ridiculisé parce que voulant faire le beau en attaquant la France insoumise, j'en ai oublié mes principes, à savoir vérifier mes sources. Et qu'en les vérifiant, je me suis rendu compte que j'aurais dû, encore une fois, ne pas m'arrêter à ce que disait twitter. Parce que twitter, c'est le mal, et c'est l'inexactitude.
Du coup j'attendais avec impatience ton arrivée. J'avoue qu'hier soir, en fermant ma fenêtre du forum avant de me lancer dans un film, je me disais que je m'étais trompé sur ton cas, que peut-être tu avais été plus malin que moi, que tu avais fais l'effort de vérifier, et que tu t'étais rendu compte que cette affaire était surtout l'image de la façon dont tout le monde se précipitait sans précautions sur la moindre punchline. Heureusement, mon Pedro, tu me rassures, tu es bien comme je te connais!!
Alors l'histoire de Garrido. En fait, cette histoire, elle commence par un extrait vidéo vachement bien ficelé, puisque cet extrait s'arrête au milieu d'une phrase de Garrido. Un truc du genre : "vous êtes gonflés, alors que vous gagnez 5000, 6000, 7000 euros, sur tous les plateaux de télé". Extrait ensuite twitté avec comme titre : Garrido : "dites nous combien vous gagnez". En fait, elle ne l'a jamais demandé. Elle a d'ailleurs obtenu un erratum et des excuses de LCI et de la journaliste pour avoir tronqué sa citation : on en parle ici, dans le Huffington post.
Enfin, ça, c'est pour ta première partie. La deuxième, c'est celle des Grandes Gueules. En fait, dans les Grandes Gueules, Garrido dit bien qu'elle ne donnera pas la hauteur de ses revenus, mais parce que ça ne regarde personne. Dur quand même quand on est le fil twitter de l'émission de ne pas être foutu de mettre une citation correcte. Elle dit, en gros, si vous le faites, moi aussi. Et hop, on passe à autre chose chez le chroniqueur. Tu pourras par ailleurs visionner la séquence, mon cher Pedro, car tu ne fais pas non plus ce que tu reproches aux autres de ne pas faire (marrant, hein), tu pourras choisir ton camp entre celui que tu es en train de défendre, ci-représenté par les Grandes Gueules, et celui que je défends, Garrido. Moi je trouve qu'elle s'en sort plutôt bien.
Le tweet montre par ailleurs la mauvaise foi des Grandes Gueules, puisque ça fait une citation qui n'en est pas une.
Moi je me suis excusé pour ma mauvaise interprétation, publiquement. Et toi mon Pedro?
Bien, maintenant qu'on a réglé ça, on va pouvoir passer à ce qui compte dans cette histoire de Garrido sur C8. Là encore, on va voir que tu t'es un petit peu précipité mon Pedro.
Il y a deux trucs marrants : d'une le contenu de ses chroniques. Bah c'est difficile d'en parler tant qu'on ne les a pas vue, tu en conviendras, non? Si Garrido passe 10 minutes chaque semaine à tirer 10 000 balles à Bolloré pour le poignarder dans le dos, tu trouverais pas ça marrant toi? Et si jamais au bout de trois émissions, elle se fait virer sur ordre de Bolloré, tu crois pas que ça fera pas jaser et que la FI aura gagné?
Deuxième truc marrant, et c'est ce que je reproche au final à Garrido (et encore, j'ai laissé traîner l'émission des GG, et au final elle dit à peu près la même chose que moi), c'est sur sa comm. J'aurais tellement adoré qu'elle dise "oui, je gagne 15 000 balles par émission d'Ardisson. Mais sachez, Messieurs Dames des Grandes Gueules, que si Mélenchon était élu, j'en reverserais 11 000 à l'Etat". En fait, tu fais comme Kant, puisque tu reproches à Garrido de faire comme tout le monde, parce qu'elle est de la France insoumise. Donc en gros, elle devrait se priver d'une tribune, à la télé, parce qu'elle est contre le capitalisme. Mais dans ce cas, comment tu passes tes idées, sachant que 90% des médias appartiennent à des milliardaires? Tu attends ton créneau sur Arte? Et encore, si Arte était le refuge des anti-capitalistes, y aurait des Menezio (et des Kant, corrige-moi si je me trompe) pour les dénoncer parce qu'ils ne sont pas assez neutres.
La gauche n'a pas pour objectif de moraliser la population, visiblement il sera difficile de convaincre Bernard Arnault et Bernard Tapie de partager leur pognon, alors le but de la gauche, c'est de mettre en place des règles pour assurer que ce partage sera effectué. Et la gauche est consciente des travers des individus, travers qui s'appliquent à beaucoup hommes politiques de gauche aussi, parce qu'ils ne sont pas des Saints, et dans ce cadre souhaite mettre en place des règles qui feront qu'on ne laissera pas certains en affamer d'autres par leur propre avidité. Encore une fois, choisis ton camp.
Donc le procès qu'on peut faire aux types de gauche d'aller dans les médias (y compris en s'y faisant payer), c'est exactement leur dire, putain vous êtes des connards parce que vous n'êtes pas Gandhi. On cherche des modèles, pour les mettre sur des piédestaux et ensuite les suivre comme le premier Staline venu. Mais l'idée, c'est de se prendre en main bordel, c'est de faire comme Poutou, de dire "nous" en permanence, de compter sur la puissance des collectifs pour proposer autre chose. Et oui, s'il faut en passer par la figure de Mélenchon pour avoir un peu de présence médiatique sur les présidentielles, alors qu'ils le fassent, parce qu'à un moment il faut lutter avec les armes de son adversaire. Putain, vous y croyez vous, au fait de renverser les fusils avec des coquelicots? Non mais ho, un peu de réalisme quand même.
Enfin bref, j'ai survolé l'article de blog de ton copain Présumey, Pedro, et même si je le lirai à tête reposée (là j'avoue j'étais trop excité à l'idée de te mettre le nez dans ton caca ), mais si tu veux développer je suis preneur parce qu'à première vue, je ne vois pas ce qu'il y a de mal dans ce qui est proposé par la France insoumise, et ce qu'il dénonce en fait.
Enfin... en attendant, de l'autre côté, voilà ce qu'on propose, mais ça, mon Pedro, tant qu'on tape sur la France insoumise, j'imagine que ça ne te dérange pas. Christophe Barbier - "Les Français doivent renoncer à leur 5e semaine de congés payés". Non, pas de réaction mon Pedro? Tu comptes continuer à t'indigner parce que Corbière a mis un mois avant de rendre son logement social ou parce que Garrido fait une chronique sur C8?
Nous attendons tes excuses.
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Euh, ben, oui, en fait, faudrait que je te corrige. Mais comme beaucoup (vous remarquez le rythme de ce topic?) j'ai abandonné. On refait le compte des discussions arrêtée...?
Disons juste rapidement que je ne reproche pas à untel d'utiliser telle méthode mais bien d'utiliser telle méthode tout en dénonçant que d'autres les utilise également. Et si tu ne comprends pas la nuance, merci tout de même d'arrêter de penser que j'en suis demeuré.
Bref, retour au silence ici. Merci de ne pas m'invoquer pour rien.
• Champion MPG et pas que dans son cœur • Grand vainqueur de débats du soir • Pianiste sur un clavier AZERTY • Accident waiting to happen • Ado attardé • Twitter •
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Je souligne le manque de débat sur le fond. Toujours.
Donc si Arte n'invitait que des personnalités, idéologues, écrivains, de gauche et uniquement de gauche pour contrebalancer le reste des médias, tu trouverais ça mal parce qu'il faut être ouvert, ou tu dirais que finalement, ça permet un équilibre avec le reste?
Du genre, puisque vous le faites, on le fait aussi.
C'était ça mon idée.
@Dark : c'est pourtant pas faute d'avoir filé des pistes sur les 3/4 dernières pages. UE, travail notamment...
Dernière édition de: Dnairb (29-07-2017 16:17:28)
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Danirb, mon insousou d'amour, tu savais que M. Garrido (enfin, Alexis Corbière) avait crée une société en conseil et communication, comme M. Fillon, mais sans le dire ?
https://www.marianne.net/societe/alexis … n-insoumis
L'article en entier est réservé aux abonnés de "Marianne".
En gros les auteurs ont demandé à Alexis Corbière s'il pouvait cumuler son statut dans la fonction publique avec celui de patron de société d'octobre 2016 à juillet 2017.
Pas de quoi fouetter un chat, ce n'est pas l'affaire du nouveau siècle...
Moralement, ça l'est davantage...
Je cite l'article :
"Au lendemain des élections législatives, Alexis Corbière s'était agacé de la décision du réalisateur François Ruffin, élu dans la Somme, de ne se payer qu'au Smic. « François Ruffin a d'autres revenus que son indemnité parlementaire », avait tonné Alexis Corbière pour justifier son refus de suivre l'exemple de son camarade picard. Quant à savoir si la société qu'il a créée à l'automne servait à facturer des prestations à La France insoumise durant la campagne présidentielle, le député de Seine-Saint-Denis se contente de répondre d'un ironique : « D'après vous ? »Du côté de La France insoumise, silence radio. Aucune réponse lorsqu'on demande si des prestations ont été commandées à Alexis Corbière."
Du coup, en voilà des ressources pour cette malheureuse famille... et mes excuses, tu te les carreras bien profond, mon chéri.
Je savais depuis longtemps que le danseur de tango et la poissonnière allaient bien nous faire rire, ils avaient un bon petit profil.
L'humanité sera véritablement heureuse lorsque le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
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Ah, Menezio est du genre à diffamer quelqu'un, mais à ne pas s'excuser parce que le mari de ce quelqu'un a sûrement fait quelque chose d'immoral.
C'est beau, très beau.
Sinon désolé, mais ton article est pour les abonnés... Difficile donc de le commenter.
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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@ Tonton 143
Encore mieux, un bon petit mix entre valeurs actuelles et challenges
Tu es pourtant bien abonné à La Pravda en tant que membre du SGEG.
Drôle d'histoire...
Dernière édition de: Nicopicolo (29-07-2017 16:39:01)
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Pedro tu as pas besoin de défendre le social liberalisme pour attaquer la FI. Tu peux demeurer socialiste.
Dnairb y a un truc que tu ne veux pas saisir. Kant en a parlé plein de fois et pedro le fait façon bucheron.
Historiquement y a deux pôles politiques en France : la droite qui revendique son pragmatisme son conservatisme pour qui la fin justifie les moyens car pour eux si la fin est bonne peu importe la manière. Je me rappelle de Raffarin qui disait : être humaniste c'est considérer qu'à la fin des fins tout le monde doit aller mieux. C'est la pensée de droite classique.
La gauche elle pense historiquement que l'on ne peut parvenir à une belle fin si les moyens ne sont pas vertueux. On ne peut arriver à l'égalité par la spoliation, ou par confiscation c'est pour cela que finalement la France ne fut pas tant soviéticophile alors qu'elle fut fortement marxiste.
C'est aussi Jaurès qui clamait qu'on ne peut imposer la solidarité sans indiquer la vertu morale dont elle est de fait constituée.
Du coup oui la gauche ne peut se permettre d'utiliser les mêmes moyens que la droite. Oui elle est freinée par un examen de conscience qui est continu. Mais c'est aussi dans ces moments qu'elle est la plus digne et la plus respectée. Et cela Mélenchon le détruit, et cela le PS actuel le détruit.
Bah peut-être qu'à un moment les gens de gauche en ont marre d'être des gentils perdants, aussi. Parce que la gauche est belle, avec ses examens de conscience, mais à quel moment a-t-elle été victorieuse sans se compromettre?
Du coup on attend quoi, les cycles qui se perpétuent, et qui inévitablement aboutissent sur des conflits tellement on a laissé la droite faire de la merde, c'est vraiment ce qu'on recherche pour l'avenir?
Tu te rends quand même compte que ces dernières années, on nous vend la gauche radicale comme plus dangereuse que le fascisme (Menezio represent). Les profils autoritaires, c'est pas Mélenchon qui les a inventés, Sarko, Valls, et aujourd'hui Macron qui tente de rentrer dans le costume, ça veut de l'ordre de la discipline, et on ne comprend pas, parce qu'on n'excuse pas. On tape, on tape, sans discuter. Pour le bénéfice de qui?
Et la gauche elle est quoi là-dedans? Celle qui joue selon les règles et qui perd à chaque fois? Vraiment? Ça va se rejouer combien de fois, cette petite ritournelle? "Ils sont mignons, les mecs de gauche, mais putain qu'est-ce qu'ils sont naïfs. Ils comprennent pas qu'ici, c'est la jungle, et que seuls les plus forts grimpent les échelons, alors ils restent avec leur idéaux, tout mignons, dans leurs cabanes du Massif central". Sérieux, ils doivent bien se foutre de nous.
A chaque fois la population est manipulée. Ça fait des siècles qu'on nous assène que le patron, c'est la vie, que l'investissement, c'est le poumon de la France, et que s'il y a des riches, c'est bien parce qu'ils sont supérieurs aux autres. Et quand les riches font de la merde, et que ça prend des proportions incontrôlables, qui on envoie essuyer les plâtres? Les pauvres, chouette.
La gauche elle a un devoir vis à vis du peuple, parce que contrairement à la droite, elle le voit comme égaux et pas comme de la piétaille qu'il faut nourrir parce qu'on en a besoin. Et là, au rythme où ça va, le peuple va avoir besoin d'une vraie gauche, prête à lutter, parce que ce qu'on nous promet, ça va pas être de la tarte.
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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J'aime bien ton esprit révolté. C'est sincère. Mais sans logique cela ne sert à rien.
La gauche s'est compromise car elle a voulu gagner. Résultat elle est devenue Hollandiste et a adopté une politique plus sociale démocrate. Elle a donc elle aussi utilisé un logiciel basé sur le pragmatisme et non la morale.
Donc à un moment tu dois te poser trois questions :
- la gauche peut elle gagner avec ses idées et sa vertu ?
- Faut il exister avec nos idées ou s'adapter ?
Et la plus importante : tu veux avoir raison ou tu veux gagner ?
Tu peux être indigné par ce que tu veux, jurer que tout est injuste et que les idées c'est ce qu'il y a de plus beau puis hurler ta peine tel caliméro que faut tricher pour gagner. Si tu ne penses pas logiquement si tu ne remarques pas que les idées de la gauche sont constituées par ses vertus et que nécessairement si elle veut gagner elle devra se compromettre alors tu ne peux pas faire grand chose.
Car il existe un autre moyen.
Soit on attend l'infamie pour être un recours de vertu et alors la gauche gagne sans se corrompre.
Soit on décide qu'il vaut mieux avoir raison quitte à perdre.
Soit on décide qu'il vaut mieux gagner et alors on est le PS hollandiste.
Soit on décidé que faire des compromis ce n'est pas se compromettre car c'est une question de degrés.
Mais en aucun cas cela ne vaut de faire un pacte avec un manipulateur comme Mélenchon. SInon tu justifies qu'il faille faire un pacte avec n'importe qui pourvu que l'on puisse gagner un peu. Tu justifies qu'on peut s'allier à un mec pas très correct s'il fout le système en l'air et tu arrives au même degré de désespoir que certains électeurs auxquels je t'assure tu ne veux pas être comparé.
Tu veux avoir raison ou tu veux gagner ?
Le PS hollandiste n'a rien gagné, et ce n'est pas la gauche.
https://www.youtube.com/watch?v=jc9_gkA5_PI
Dernière édition de: yoyoceltik (29-07-2017 22:57:47)
Tu vois yoyo c'est à travers ce genre de remarque que je plains le fait que tu ressembles à tant de monde, ce n'est pas à la hauteur de la discussion.
Halte à la branlette DC.
Dernière édition de: Nicopicolo (30-07-2017 00:32:27)
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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J'aime bien ton esprit révolté. C'est sincère. Mais sans logique cela ne sert à rien.
La gauche s'est compromise car elle a voulu gagner. Résultat elle est devenue Hollandiste et a adopté une politique plus sociale démocrate. Elle a donc elle aussi utilisé un logiciel basé sur le pragmatisme et non la morale.
Donc à un moment tu dois te poser trois questions :
- la gauche peut elle gagner avec ses idées et sa vertu ?
- Faut il exister avec nos idées ou s'adapter ?Et la plus importante : tu veux avoir raison ou tu veux gagner ?
1) La gauche peut gagner avec ses idées, pas avec sa vertu. Trop compliqué, les mecs passent leur temps à tricher en face, et ils sont bien plus puissants. Hollande gagne avec ses idées, gouverne sans, perd sa vertu en gouvernant, se plante. Mélenchon est pas loin de gagner avec ses idées, sans la vertu.
2) Il faut s'adapter. Plutôt la mort que la souillure, c'est beau, mais quand t'es mort, tu peux pas faire grand chose.
3) C'est celui qui gagne qui a raison, tu sais ça autant que moi, Dark.
Tu peux être indigné par ce que tu veux, jurer que tout est injuste et que les idées c'est ce qu'il y a de plus beau puis hurler ta peine tel caliméro que faut tricher pour gagner. Si tu ne penses pas logiquement si tu ne remarques pas que les idées de la gauche sont constituées par ses vertus et que nécessairement si elle veut gagner elle devra se compromettre alors tu ne peux pas faire grand chose.
Car il existe un autre moyen.
Non, je ne suis pas d'accord, les idées de gauche ne sont pas vertueuses. C'est justement le fait que les individus ne soient pas capables de se réguler et donc de faire en sorte de vivre dans une société égalitaire qui a créé les idées de gauche, à savoir une vraie régulation, pour compenser et contrebalancer l'avidité des gens. Attention, le dévoiement de la gauche est lorsqu'on confond régulation et étatisation, à savoir une sorte d'élite technocrate qui prend le pouvoir pour l'exercer sans consultation. Cette régulation, elle est nécessaire, et surtout elle peut être acceptée. Mais pour ça, dans l'état actuel des choses, il faut d'abord prendre le pouvoir pour la mettre en place. Alors entre tricher et la révolution armée, franchement... je fais mon choix.
Soit on attend l'infamie pour être un recours de vertu et alors la gauche gagne sans se corrompre.
Et parfois c'est Sarkozy, parfois c'est Pétain... Tu noteras que les possédants sont toujours dans le coup.
Soit on décide qu'il vaut mieux avoir raison quitte à perdre.
Tout le monde perd, si ces idées perdent. Sauf une poignée de nantis, les copains qui font des millions grâce aux plans sociaux.
Soit on décide qu'il vaut mieux gagner et alors on est le PS hollandiste.
Mais ce ne sont (finalement) pas les idées de gauche qui ont gagné, comme le dit peut-être un peu brutalement Yoyo..
Soit on décidé que faire des compromis ce n'est pas se compromettre car c'est une question de degrés.
Là je suis d'accord. Tout dépend des compromis. Des compromis avec certaines vertus, oui, des compromis sur les idées, non. Je préfère faire une anti-Hollande et être élu sur un programme modéré pour gouverner radicalement que le contraire.
Mais en aucun cas cela ne vaut de faire un pacte avec un manipulateur comme Mélenchon. SInon tu justifies qu'il faille faire un pacte avec n'importe qui pourvu que l'on puisse gagner un peu. Tu justifies qu'on peut s'allier à un mec pas très correct s'il fout le système en l'air et tu arrives au même degré de désespoir que certains électeurs auxquels je t'assure tu ne veux pas être comparé.
Tu veux avoir raison ou tu veux gagner ?
On en revient à la lubie (que tu partages d'ailleurs avec Menezio) du Mélenchon napoléonien qui deviendra dictateur et ne rendra plus le pouvoir, tel le premier Mobutu venu. Honnêtement, je ne pense pas, je suis persuadé que son Assemblée aurait été bien plus indisciplinée que celle que tient Macron aujourd'hui, et c'est sans parler de sa base militante. Y aura pas de nuit des longs couteaux, ou de massacre des officiers de Makhno, ça ce n'est pas possible parce qu'à l'époque l'info était beaucoup plus facilement malléable, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Parce que ces trucs qui se sont faits en toute discrétion, aujourd'hui dans les 20 minutes tu as un live sur BFM. T'as qu'à demander aux généraux turcs comment ça se passe un renversement de pouvoir aujourd'hui.
Non, les réserves que tu as se concentrent sur un seul homme, ou une poignée, et n'ont rien de rationnel. Je veux gagner, parce qu'après j'aurai raison, et je pense que Mélenchon aurait changé le système moins brutalement que ce qui risque de se passer à l'avenir si on continue à jouer les vierges effarouchées.
Maintenant, sur les électeurs auxquels je ne veux pas être comparé. Je vois deux catégories auxquelles tu peux faire allusion. Il y a d'un côté ceux qui sont de gauche radicale et qui jouent aux apprentis sorciers pour tout faire péter en allant voter Le Pen, sortes de nihilistes électoraux qui effectivement feraient mieux de ne pas aller voter. Ceux-là, non, je ne veux pas être comparé à eux, mais eux font aussi des compromis, qui mettent en jeu des catégories de population qui seraient en danger direct si jamais ils se gouraient. Non, je ne veux pas jouer avec ce feu là.
D'un autre côté, il y a ceux qui pensent que le FN changera les choses, et qui ont été attirés par le côté socialiste nouveau de ce parti en occultant totalement le côté nationaliste ou en considérant qu'il n'est pas au final si grave que ça, que le FN a changé et que ce n'est plus vraiment un danger pour les minorités. Ceux-là, je ne souhaite évidemment pas être comparé à eux, mais ce sont eux qui progressivement font pencher dangereusement la balance vers l'extrême-droite, et ce parce qu'ils en sont à un tel besoin de socialisme et qu'ils ont tellement l'impression que ce socialisme ne peut plus gagner à gauche qu'ils vont vers ceux qu'ils pensent voir gagner. Ceux-là, ils doivent être (avec les abstentionnistes) la cible prioritaire de la France insoumise. Parce que justement, ils suivront n'importe qui leur donnera l'impression qu'ils comptent encore dans notre société. Ceux-là, ils étaient dégoûtés de Sarko, mais ils n'étaient pas son électorat naturel, ils ont ensuite été dégoûtés de Hollande, pour des raisons valables, et d'autres moins, maintenant ils sont du côté du plus fort, et ça serait bien que ça ne fasse pas boule de neige, parce que des prolétaires de gauche qui sont vraiment dans la merde, à choisir entre valeurs et nourriture, le choix peut aller assez vite. Ca, c'est ce que Menezio refuse de comprendre, planqué dans sa tour d'ivoire.
Macron est en train de tout foutre en l'air, et si la gauche n'est pas fichue de se rassembler (et on voit bien qu'elle ne se rassemblera pas autour du PS, faut pas rêver, on n'entend même plus PS à l'Assemblée nationale, ils font tout pour ne plus être identifiés comme tels. Et il suffit de voir le nouveau bureau et la place qui y est donnée au courant de Hamon pour comprendre qu'ils n'ont absolument rien compris à l'équation), alors ça sera le FN. Et pour ça, je suis prêt à mettre de côté certaines vertus dans la conquête du pouvoir, tant que je m'assure (et j'en suis sûr de mon côté), qu'elles seront de retour lorsqu'il faudra enfin changer les choses. Je suis aussi persuadé que Mélenchon fait le même pari.
Edit : sinon je n'ai pas lu l'étude, mais je fais confiance à la journaliste : Pour des collaborateurs du FMI, mais aussi de l'OCDE, les inégalités de revenus nuisent à la croissance.. Quoi, Macron qui se serait planté avec sa théorie du "désétranglement" des investisseurs qu'il faudrait laisser souffler pour qu'ils puissent faire profiter à tous de leurs... de leurs quoi exactement, si on les laisse s'enrichir encore et toujours.
Ah, merde, j'oubliais. L'entreprise, c'est grâce au patron qu'elle vit. Étais-je bête...
Dernière édition de: Dnairb (30-07-2017 00:31:55)
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
Hors ligne
je te réponds point par point :
1) la vertu est la substance même des idées de gauche, l'un ne va pas sans l'autre.
2) alors tu comprends pourquoi le PS change de programme.
3) alors tu penses qu'il ne faut pas préservser ses idées. Si tu as raison en gagnant et uniquement ainsi alors nulle vertu et finalement nulle idée, vive Macron.
2e paragraphe :
les idées de gauche ne sont pas vertueuses mais elles doivent s'opposer à des choses immorales comme l'avidité. DOnc elles ont dû prôner de la vertu en opposition. Donc elles sont vertueuses.
Tu te contredis.
je condense les trois réponses suivantes : mais tu sais et pedro le dit un peu brutalement, ceux qui sont au pouvoir à gauche font aussi partie d'une élite. Alors c'est peut être pas celle que tu vises hein mais ils sont quasiment tous blancs, issus des études supérieures avec un métier bien implanté etc. Donc si tu as des élites que tu acceptes tu peux pas t'appuyer sur ce concept pour binariser ta pensée.
Et non les idées de gauche n'ont pas gagné mais tu as dit qu'il fallait tricher un peu, tu as dit qu'il ne fallait pas être vertueux si c'est pour perdre... Bah cela donne du Hollande, car le PS est un parti qui avait des idées de gauche mais qui pour gagner les a abandonnées.
Donc finalement tu reviens toujours à la question d'avoir raison ou de vouloir gagner.
C'est pas une lubie. Mais pas du tout. Rousseau (tu veux la bio de Rousseau pour t'y intéresser ou tu connais un peu ?) que même le pire tyran croyait faire ce qu'il faisait pour le bien général. Mélenchon dans sa pratique du pouvoir que ce soit au ps ou au parti de gauche ou
à la FI a toujours été d'un tempérament absolutiste. Un homme qui méprise la presse au point d'insulter et d'humilier un simple étudiant en journalisme en 2012, un homme qui détruit ses alliés qui lui ont quasi tout donné comme le PC, un homme qui pratique rapidement l'anathème en cas de désaccord sur le fond, un homme qui créé un mouvement à chaque candidature autour de SA personne, un homme qui pose à côté de ses candidats (le seul avec Macron) lors des législatives plutôt que de laisser une place au suppléant, c'est un homme qui pratique une personnification telle que son exercice du pouvoir ne peut qu'être constituée de sa personne. Et quand on personnifie son pouvoir alors on l'oppose à autrui. C'est Machiavel qui le déclarait déjà à l'époque. Cela marche toujours.
La gauche ne se rassemblera pas autour de Mélenchon, sinon elle l'aurait fait en 2017. Pour tout ce que j'ai dit. Et aussi pour des désaccords de fond immuables. Ensuite parce que Mélenchon ne parle qu'aux électeurs et méprise les autres courants de gauche chose impardonnable pour les militants des autres courants. Je peux citer certains LO et NPA qui m'ont dit à quel poin ils se sentaient méprisés, idem pour le PS mais bon on s'en fout du PS, et idem pour les verts.
Je ne parle même pas des communistes.
Si un jour la gauche plurielle doit renaître ce devra être sans Mélenchon. A la FI de choisir si elle ne veut pas du FN. Mélenchon désormais c'est le Bayrou 2007, on va l'entendre partout, il sera dans ceux qui comptent mais jamais pour être élu à la fonction suprême.
Macron est un néo libéral c'est normal qu'il se goure, il croit renouveler des idées qui ont disparu même aux USA.
Ceci dit une entreprise c'est pas uniquement prolétariat et patronat et c'est pas l'un qui fait vivre l'entreprise et pas l'autre. Les deux dans des rôles distincts font vivre l'entreprise.
Tu devrais plutôt t'interroger sur le fait que lors d'une enquête demandée par la CFE CGC en janvier les chefs d'entreprise aient déclaré que le code du travail ne nuisait pas à l'embauche mais que ce sont les changements de lois qui génèrent de l'angoisse.
tu devrais t'interroger aussi sur le fait que les patrons des petites et moyennes entreprises désavouent les grosses boites en renonçant à soutenir la loi el komhri en 2013.
Car ton manicchéisme est naïf. mais si tu veux te lancer dans le droit du travail, la RH la négociation sociale etc alors pas de soucis on y va.
Edit nico si tu penses que ce que je fais c'est de la masturbation intellectuelle alors c'est que tu penses que c'est vachement compliqué. Or c'est simple c'est juste que t'es con.
Dernière édition de: Dark.City (30-07-2017 00:48:51)
@Nico : il est pas mal cet article, en vrai!
Plus sérieusement, Dark.
Non, on ne pervertit pas les idées. Une fois qu'on est au pouvoir, on applique un programme de gauche. Par contre, s'il faut faire comme Macron, à savoir dire tout et son contraire pour être élu et mettre en place ses idées, alors je ne vois pas de problème à ça. La démocratie, on la tourne et la retourne comme une crêpe, ces dernières années. Elle est dévoyée comme pas deux, et je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas, comme tout le monde, prendre des libertés avec la campagne pour enfin arriver à mettre en place LE truc! C'est ce qu'a fait Hollande, c'est ce qu'a fait Macron. Mais dans l'autre sens. Ouiiii, on fera attention aux entreprises, ouiii on fera attention aux actionnaires, et BAM!! Sorry, mais vous l'avez tellement fait avec les prolétaires qu'à un moment il fallait bien que ça vous retombe dessus.
Et là on s'assure d'une vraie consultation démocratique pour la mise en place de la VIe République bordel, parce que c'est ça qui est intéressant. C'est de rassembler les gens autour de ce projet. De banaliser du temps, d'investir de l'argent public pour être sûr que chacun aura une compréhension et un intérêt pour la chose, que personne n'aura été mis de côté, que chaque parole aura été entendue et prise en compte. Celle de TOUS, y compris l'élite. Mais que ce n'est pas parce qu'on ne maîtrise pas le jargon qu'on n'a pas d'idée, et qu'on n'a pas le style qu'on ne doit pas être entendu. Ça, ce sont des valeurs qui ne doivent pas être perdues. Mais elle le sont, aujourd'hui, dans la démocratie que nous vivons. Alors tricher pendant les campagnes (en plus tout le monde le fait), dénoncer un truc chez les autres alors qu'on le fait aussi (même si c'est moche, et ça dépend quoi, si Menezio dit vrai et que le montage de Corbière était pour s'enrichir perso, alors là c'est halouf), s'arranger un peu avec les règles, si ça permet de pouvoir enfin remettre les choses à plat, alors rien à battre d'être vertueux.
Mais tricher pour arriver au pouvoir ne veut pas dire tricher pendant l'exercice du pouvoir. Ca c'est le PS. Que le mec dise la finance c'est mon adversaire parce que ça va le faire gagner, mais vas-y, t'es de mon côté, cours. Par contre qu'il me convainque (pas au premier tour, hein, faut pas déconner) qu'il y a un espoir pour ensuite ne rien changer, bah là non, c'est là qu'il est vicieux. Faire croire au peuple qu'il est de son côté pour au final prendre Macron comme conseiller puis Ministre et le laisser mettre en place le CICE. Il est vicieux dans l'exercice du pouvoir. D'ailleurs il a perdu, puisqu'il se serait ramassé aux Présidentielles. Alors il a joué les idées de gauche pour gagner, puis il les a abandonnées et il s'est vautré. Well done, traître.
Les vertus de gauche, les seules qui comptent, ce sont l'humanisme, la tolérance et le partage. Je dirais même que beaucoup de libertés passent au second plan.
Je ne suis pas d'accord avec Rousseau. Je pense que Sarko n'avait pas du tout l'intérêt du peuple en tête. Ou alors il était sacrément stupide, parce que c'est quand même pas bien compliqué de comprendre que ce qu'il faisait n'allait pas dans le bon sens, s'il s'intéressait au peuple. Staline non plus, mais lui c'était parce qu'il était complètement taré. Mélenchon est un type qui est prêt à tout pour gagner, là je suis d'accord. Et d'ailleurs on ne peut pas lui donner tort sur la tactique parce qu'il a fallu un beau sursaut de la presse nationale les dernières semaines pour être sûr qu'il n'y arriverait pas, et qu'on ait enfin le duel Le Pen - Macron attendu. Par contre toi tu extrapoles en disant qu'il serait le même au pouvoir. Après c'est une question de confiance, mais il y a tout de même deux ou trois indices qui laissent penser qu'il ne le souhaite pas et qu'il n'en aurait pas la possibilité.
Mais après, j'aurais laaaaargement, je l'ai déjà dit, préféré que ça se fédère autour de Besancenot, mais Besancenot il était pas d'accord pour tricher afin de gagner. Ou de Poutou, mais c'est pareil. Si ça se fait sans Mélenchon, mais aucun problème. Par contre il faudra trouver une figure, parce que sans figure, ça ne marchera jamais. Il faut un panache blanc pour les électeurs, parce que voter pour un concept, ça n'a jamais fonctionné. La preuve, on n'est même pas capables de voter en répondant à une question par oui ou par non à un référendum sans en faire une affaire de personne. Alors il faudra trouver un Bayrou, un Mélenchon, un quelqu'un qui saura porter le truc. Peut-être qu'il sera moins clivant que Mélenchon et qu'il aura ta voix. peut-être que ça sera Hamon s'il arrive à trouver un terrain d'entente avec la France insoumise, il m'a l'air d'être un bon gars (mais pourrait-il gagner...?), peut-être que ça sera une femme, qui, sait, Clémentine Autain, why not. Ca sera pas Corbière, ça sera pas Garrido, comme Menezio je ne les sens pas, tous les deux, eux me font plus peur que Mélenchon d'ailleurs. Mais pour atteindre la fonction suprême, il faut un être suprême.
J'espère avoir répondu à ton interpellation, l'idée étant qu'il y a deux choses : arriver au pouvoir et l'exercer. Je serai intransigeant concernant l'exercice du pouvoir, mais j'admets qu'au vu des circonstances, du contexte, la gauche soit un peu crade pour y arriver.
Sinon je suis bien entendu d'accord avec toi sur tout ce que tu dis. Maintenant je m'étonne que dans une structure où les deux parties sont interdépendantes et donc apportent une part à peu près égale au fonctionnement, une seule de ces parties soit décideuse, uniquement parce que c'est elle qui a le pognon. Point.
Et je suis d'accord pour tout ce que tu dis ensuite. Je pense que les grosses entreprises sont dans un combat permanent pour qu'on ne sépare pas leurs droits de ceux des petites, pour pouvoir continuer à faire vivre leurs actionnaires telles des sangsues sur le corps du prolétariat (en vrai je sais que même les actionnaires quelque part ont un rôle à jouer dans l'économie, mais faut pas le dire trop fort).
Moi tout ce que je demande, c'est plus de représentativité dans les entreprises, quelles qu'elles soient. Grosses, petites, qu'un plan social ne se décide pas dans un bureau à des kilomètres par des types qui n'ont jamais mis les pieds dans l'entreprise mais n'ont travaillé qu'avec des lignes de stats sur un tableur excel. Que des entreprises qui font des profits aient toutes les peines du monde à licencier, que pour les conditions de travail les premiers concernés, à savoir les travailleurs, soient les décideurs. Je n'ai rien contre la négociation en entreprise. Mais dans le cadre actuel des choses, c'est un peu négocier avec un type qui te met un flingue derrière la tête, c'est moyen confortable.
Je suis pour qu'on entende moins Gattaz et le Medef et plus les TPE et PME. Je suis même sûr que si on laissait les petits entrepreneurs négocier le code du travail, étant donné que pour eux un salarié n'est pas simplement une ligne de salaire dans un classeur, ils sauraient très bien être constructifs, dans le partage et la bienveillance. Mais on a vu passer le PS, les Républicains, maintenant En Marche, et visiblement, il y a d'autres forces en jeu. Ce qui me fait dire que non seulement Rousseau avait tort pour les tyrans, mais aussi pour les démocrates. Non, ils ne roulent pas pour le peuple.
Et non, je ne veux pas me lancer dans la RH et le droit du travail. Si je suis fonctionnaire, c'est aussi pour éviter toutes ces conneries.
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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