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On aura tous remarqué les excellents messages de certains membres du forum, les écrits passionnés, les envolées lyriques, les critiques, l'humour, la nostalgie voire l'Histoire (oui Môôôsieur).
Nous vous proposons de venir écrire cela par ici lorsque ça ne peut avoir sa place ailleurs. De même, un post plébiscités pourra se voir venir épinglé pour passer à la postérité (il sera donc peut-être parfois nécessaire de rappeler un peu le contexte).
Alors on va commencer par ramener les derniers efforts de marco grossi par ici (et on lui demandera de continuer ici, donc).
Des messages comme ceux de Kireg l'année passée, quelques sorties émouvantes de Pippoinz et bien d'autres...
Dernière édition de: Pas de chance (26-09-2018 13:57:39)
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Un double post (mais je suis modo et fais donc ce que je veux avant ma démission) pour commencer avec l'ami marco.
Les yeux dans les Rouges et Noirs
EPISODE 1
Le jeu est l'essence du football, il sera notre planche de salut. Le plaisir de jouer ensemble, le plaisir simple de jouer au foot, c'est l'épanouissement individuel au service du collectif. C'est l'émotion du jeu qui nous transporte. »
Voilà le speech de présentation du nouveau coach. Autant dire qu'après ça, les 3 quarts du vestiaire avaient décroché. Surtout après 3 semaines de vacances à la plage. Je ne sais pas de quelle essence il parlait, mais ici on carbure plus souvent à l'ordinaire qu'au super. Et y a souvent des ratés au démarrage. Quant à la planche, elle est souvent savonnée.
Il y en avait qui suaient à grosses gouttes et qui se rongeaient les ongles, comme à la rentrée avec un nouveau prof.
Honnêtement on ne comprend pas tout ce qu'il demande, mais on fait mine d'avoir compris comme quand quelqu'un t'explique un truc qui te barbe. Tu fais « oui, oui » Mais après quand il voit qu'on l'applique pas à l'entrainement, il s'énerve. Parfois il fait des schémas sur un tableau, avec des flèches dans tous les sens, mais y a que son fils qui comprend.Sa spécialité, c'est de relancer des joueurs dont l'avenir au plus haut niveau est plutôt bouché. Quand il était à Lorient, il a remis en selle un paquet de gars comme ça : Gignac, Mvuemba, Gameiro Après ils ont tous signé dans un grand club. C'est pour ça qu'on est tant à être restés à l'inter-saison. Tout le monde y croit, même Habib. D'ailleurs pour la photo officielle, il a fallu rajouter des bancs et le photographe a dû reculer son appareil de 10 mètres pour qu'on passe tous dans l'objectif. On est bientôt autant que les Curs de l'Armée Rouge.
En plus c'est un découvreur de talents. Chez les Merlus, il avait fait venir un latéral Portugais que quasiment personne ne connaissait. Depuis il est champion d'Europe et a signé à Dortmund. Du coup, il vient d'en embaucher Afonso pour faire pareil. Mais là, pour pas se le faire piquer, il le cache en CFA.
Le coach, c'est un esthète. C'est le Truffaut du ballon rond (le cinéaste, pas le jardinier hein !) Mais bon c'est pas cette année qu'il fera un chef d'uvre, vu le casting à disposition. Buisine c'est pas Besnehard !
Y en a qui prétendent qu'ils voient déjà la patte de l'entraîneur dans nos matchs. Moi je dirais plutôt que c'est le bout des petons. Et quand Yoann n'est pas là, comme l'autre jour à MonacoEn tout cas il rigole pas des masses le coach. Il a dû beaucoup écouter la musique triste qui passe avant nos matchs à domicile. Comment veux-tu qu'on fasse des bonnes premières mi-temps après ? Ils devraient la passer en boucle dans le vestiaire des visiteurs pour les endormir. Ben quoi, c'est pas pire que les combines de Marseille ou de Bastia !
Récemment, certains se sont plaints qu'on ne l'entendait plus avant les rencontres au Roazhon Park. Moi je ne vois où est le problème, d'autant plus que pratiquement personne parlent breton çà Rennes. Tu mettrais Mamma Corsica, ça serait la même chose. En plus ici, à part le kop, personne ne chante. Ils ont p'têtre peur que leur voisins de travées se foutent de leur gueule.Ca nous change par rapport au coach d'avant, le marrant qui parlait comme Fernandel
EPISODE 2
Ca nous change par rapport au coach d'avant, le marrant qui parlait comme Fernandel.
Lui il est arrivé en début d'année de Montpellier. 15 jours avant il avait démissionné parce qu'il était usé , limite burn-out. Et puis notre président lui a proposé de devenir conseiller chez nous et il a accepté.
Le coach en place est même allé le chercher à la gare. C'est dire s'il ne se méfiait pas de lui. Il pensait qu'il venait pour donner des tuyaux pour le tiercé à notre boss. Et puis lui, il venait quand même d'être sacré meilleur entraineur de la Ligua devant d'autres pointures. En plus il ne pouvait pas lui piquer sa place puisqu'il avait déjà un job de consultant à la radio qui consiste à débiter des lieux communs avec sa faconde légendaire. Mais après une déroute contre la réserve d'une équipe de bas de tableau de Ligue 2 en coupe, il a été nommé à la tête de la nôtre. J'aurai bien voulu voir la tronche du patron de son club précédent quand il a appris la nouvelle et le prendre en photo.
Il faut dire que c'est un sacré personnage. Quand il était jeune joueur, il s'est inventé un arrière-grand-père grec pour aller jouer là-bas. S'il fallait trouver une aïeule chinoise, ça le dérangerait pas puisque maintenant il y a pas mal de tunes à y prendre. C'est le Tintin des entraineurs français. Il a fait le tour de France des clubs. Il est même allé à Lens, mais ça lui a fait le même effet que Galabru dans « les Chtis ». On l'a vu aux Emirats Arabes Unis, en Russie, en Suisse, au Niger, en Algérie. Il faut 2 jours pour décrypter son c.v.
Ses détracteurs disent qu'il a une gueule inversement proportionnelle à son palmarès. C'est vrai que c'est un peu le Poulidor du foot tricolore.
Sans compter que c'est un vrai multi-cartes. Il est intervenu dans de multiples émissions de télé, a participé aux Grosses Têtes, a joué dans « 3 zéros » et « Turf » et il a même eu sa marionnette au Guignols. C'est bizarre qu'on l'ait pas encore vu dans « Plus belle la vie. »Quand il a repris l'équipe il a eu le mérite de faire jouer des mecs qui savaient manier le ballon, mais qui faisaient banquette, comme Benjamin ou Juan. Lui c'était un super bon, mais il devait avoir le même régime que Marcico quand il jouait à Toulouse : Pizza et Coca à volonté. Mais comme il était pas trop vaillant, il a fini pas disparaitre de la circulation.
Bon il a une eu une baraka d'enfer pour ses deux premiers matchs à domicile, où on a gagné dans les arrêts de jeu sur des buts csc. J'aime mieux te dire que le lendemain, il a dû passer la journée au casino, vu que c'est un flambeur. Y en avait qui croyait que c'était grâce à lui. Mais en fait il faisait ses compos comme il joue à la roulette. Des fois ça passe
A l'époque il faut reconnaitre qu'on avait un phénomène avec nous : Ousmane. Avec lui devant, pas besoin d'avoir ton chamois d'or d'entraineur, t'étais sûr de gagner quand il était en forme. Même un gars comme René Girard aurait pu être champion de France avec ce gars. A la Playstation, les joueurs ne font pas ce qu'il fait sur le terrain. A lui tout seul il a réussi à fermer la grande bouche des supporters Nantais et à les renvoyer dans leurs cars en une mi-temps. Jouissif !
Malheureusement sur les dernières rencontres il a commencé à penser à son boulot de dans 3 mois en Allemagne et a lâché un peu l'affaire. Tout comme Kamil qui ne pensait qu'à l'Euro et son futur transfert.Et là, alors que le coach croyait qu'on aurait joué la Ligue des Champions, on a perdu nos 6 derniers matchs et on a fini 8èmes. Mais bon il ne pouvait pas être partout non plus. Heureusement qu'il y avait son adjoint qui s'occupait de préparer et d'effectuer les séances sous le regard du bras droit de l'ancien technicien, la tête enfoncée dans le col de sa parka. Il a fait le planton comme ça pendant 5 mois. Bon ça le dérangeait pas trop comme c'était un ancien goal, il était habitué à buller.
D'un autre coté ça arrangeait un peu le président, puisqu'il avait déjà prévu de le remplacer par celui de maintenant.
Ca ne serait pas passé comme ça avec le sanguin qu'on avait il y a 3 ans.
EPISODE 3
Ca ne serait pas passé comme ça avec le sanguin qu'on avait il y a 3 ans.
Dire qu'il était soupe au lait serait un euphémisme . Il fallait le voir sur bord du terrain en train de s'égosiller. Il éructait en corse, sa langue natale contre les joueurs, contre l'arbitre et même contre notre public.
A sa décharge , il faut avouer que certains commencent à siffler après la deuxième passe en retrait. Il envoyait tellement de décibels sur le banc que son adjoint a quasiment perdu l'usage de son oreille gauche. A lui seul il faisait plus de bruit que les I Muvrini et Patrick Fiori réunis. Et sans la main sur les oreilles.Quand on rentrait dans les vestiaires après une mauvaise première mi-temps, ce qui un pléonasme chez nous, il commençait à causer doucement, du style : « Bon alors là les gars ça va pas ! » et puis il montait progressivement dans les aigus et là tout le monde se garait. On aurait dit Joe Pesci dans « Les Affranchis ». Les 3 années passées au club ont tellement été éprouvantes qu'il a pris 2 ans de repos sur son ile.
Le seul qui le rendait muet c'est Baup, l'entraineur de Nantes et de l'OM. Lui il pouvait pas l'encadrer depuis qu'il lui avait piqué son job à St Etienne. Alors quand il le croisait le long de la touche il l'évitait ostensiblement.
Maintenant il est au LOSC. Et ben je crois que lui aussi il connait le syndrome Galabru.
Celui qui l'a remplacé au club était plus calme. Il l'était même un peu trop. Limite mollasson. D'ailleurs cela se ressentait dans nos matchs. On avait un style un peu soporifique. A coté de nous, le boring Arsenal pré Wenger était réjouissant.
T'aurais enchainé un film de Margueritte Duras, un des frères Dardenne et l'intégrale de Derrick, tu te serais moins ennuyé que lors d'une de nos sorties en championnat. Et encore je ne parle pas de la coupe. Ca l'aurait pas dérangé de jouer avec 9 milieux défensifs et Gelson en avant-centre.
D'ailleurs d'après les statistiques, à Canal plus ils ont observé un nombre croissant de désabonnement les lendemains de diffusion d'un de nos match.Heureusement on a un président qui veille au grain.
EPISODE 4
Le Président, il est impressionnant. Pas besoin de beaucoup de mots, son regard te pétrifie. C'est pas le même genre que celui de Montpellier. A côté de lui, ceux de Bordeaux et de Lyon, c'est des fanfarons.
C'est la 3ème fois qu'il occupe le poste. La première fois il avait arrêté parce que son entreprise lui prenait trop de temps. C'était le leader de la fabrication de galette des rois surgelées. Autant dire qu'avec nous il n'a pas eu souvent la fève.
A l'époque il piquait des coups de sang quand on étaient pas bons. Tous les 15 jours quoi ! Parfois c'était après les arbitres. Un jour à Auxerre, il a défoncé la porte de leur vestiaire. Bon faut dire que c'était des portes que Guy Roux avait récupérées lors de la démolition de l'ancien Parc des Princes en 1967. Il a pourtant envoyé une facture d'une porte toute neuve de chez Tryba qu'il a eu au rabais en plus, parce qu'il connaissait bien Bigard qui jouait dans leur pub.Avant quand il rentrait dans le vestiaire après un match pourri, il se mettait dans des colères mémorables. Depuis il y a des anciens joueurs qui sont encore en analyse.
Mais maintenant il a changé, il est plus zen. N'empêche que quand il arrive et qu'on a été mauvais, personne ne moufte même Sylvain notre doyen. Tout le monde regarde ses chaussures. Sous peine de se retrouver au Qatar ou en Chine à la trève.
En plus il connait bien le foot. Il parait qu'il a marqué un but en 2ème division avec la Rochelle dans les années 70. A mon avis il a bidonné son c.v. C'est au rugby qu'ils jouent la-bas. Et pourquoi pas Ancenis ou Vannes en Ligue 2 ?
Pour les journalistes c'est souvent compliqué aussi. 2 fois par an il est invité à Pleine Lucarne, l'émission télé dédiée au Stade Rennais. Avec lui pas de round d'observation, c'est uppercut d'entrée, direct dans ta gueule, une autre question ? Ah ben là ça calme tout le monde. De toutes façons ils viennent avec leurs questions et lui avec ses réponses, comme Georges Marchais du temps de sa splendeur.
Et puis s'ils veulent continuer à béqueter peinards des p'tits fours après les matchs dans les salons du stade, ils n'ont pas intérêt à être trop vindicatifs. Y en a qu'ont essayé, ils ont eu des problèmes.
Ah les salons ! C'est le passage obligé de ceux qui veulent être en vue. C'est là que se retrouve le gratin des gradins, la Nomenklatura (ça c'est un mot que j'ai appris avec Gelson, l'intello du groupe) rennaise. Nous aussi on y monte après les matchs. Surtout ceux qu'on gagne, on est pas fous non plus. Sinon après un nul ou une défaite , t'as toujours un endimanché bedonnant qui vient t'expliquer qu'on aurait pas dû s'y prendre comme ça. Il fait le mariole devant sa femme et ses clients pendant que son fils entreprend un selfie avec toi sans même te le demander.Il faut reconnaitre qu'avec le nouveau président on est plus respectés par les autres clubs. C'est un type qui a du poids et qui en impose. On sent qu'il a le club dans les tripes et que c'est pas une danseuse pour lui, comme ça l'est pour certains. Depuis qu'il est là, il a mis des hommes de confiance aux postes clé et a remercié sans ménagements les anciens titulaires. Ca a coûté un peu de sous, mais finalement pas plus qu'un milieu de terrain défensif laborieux et vaillant dont le championnat regorge.
En plus il a beaucoup d'ambition pour nous. P'tète un peu trop ?
Celui qui était le patron avant un autre genre. Un homme sympa et bien élevé avec un nom à jouer dans un film de cape et d'épée et à présider à un club de polo. Un pote à Stéphane Bern quoi ! C'était le cousin du premier ministre de l'époque. Malheureusement il avait la santé fragile. A cause de ses problèmes de cur il fallait une ambulance et 4 infirmiers à proximité lors des matchs auxquels il assistait. Comme Louis de Funès pour ses derniers films. Pauvre vieux quand je repense aux finales qu'on lui a fait subir au Stade de France.
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Et donc aujourd'hui... (Oui, triple post. Deal with it.)
Les yeux dans les Rouges et Noirs
EPISODE 5
Devant ce plébiscite, voici la suite.
Cette année l'effectif est pléthorique. Tout le monde ne pourra pas jouer en équipe première, même si certains font des apparitions, alors qu'on les croyait cantonnés à la réserve.
Kermit par exemple. Il est arrivé chez nous lors de la trêve hivernale d'Afrique du Sud. Après le premier entrainement, alors qu'il longeait le stade, il s'est fait embarqué par le directeur du centre de formation qui croyait que c'était un pensionnaire qui faisait le mur et l'a enfermé à double tour dans une chambre. Il a eu beau tambouriner sur la porte, peine perdue ! Le lendemain matin il l'a flanqué dans le minibus des moins de 15 pour aller disputer un match de championnat. Mais finalement il ne l'a pas fait entrer en jeu, le jugeant trop frêle.
Ce n'est que lorsque sa femme a appelé au club pour dire qu'il n'était pas rentré la veille que le formateur s'est aperçu de son erreur. Après réflexion, il trouvait bizarre aussi qu'un moins de 15 ait autant de moustache.
Ca risque pas d'arriver à notre doyen Sylvain. Lui c'est le patriarche. Il a même été interviewé une fois par Georges Dominique ! Aujourd'hui il a 36 ans mais avec tout ce qu'il a vécu tu croirais qu'il en a au moins 50. D'ailleurs au compteur de rencontres de Ligue 1 il affiche 505. Bon maintenant en option il a la caravane qui va avec. Il a quand même joué 9 saisons au P.S.G. avant de venir en pré-retraite chez nous. Comme Chantome qui termine son tour de France des clubs pépères après Toulouse et Bordeaux.
Les jambes de Sylvain c'est Prison Break : il a des traces de crampons partout. Des fois il nous explique : « Ca c'est Dagui Bakari, là c'est Nicolas Goussé, ici Lamine Sacko et là encore Cyrille Pouget ». Nous on croyait que c'était des séquelles de matchs de National quand il a débuté à Clermond Ferrand. Mais non tous ces mecs ont joué en Ligue 1 ! Il n'y a que les collectionneurs d'album Panini qui les connaissent. Mais celles dont il est le plus fier ce sont 2 balafres de 2002 de Van Nistelrooy et Beckham contre Manchester en Champions League. Respect.
C'est le sage du vestiaire. Quand il dit quelque chose, tout le monde écoute. Hier par exemple il a soufflé : « Oh j'ai mal dans le bas du dos, demain il va pleuvoir. » Et ben heureusement qu'on n'écoute pas trop Yohan parce qu'il ferait pas souvent beau !
Cette année le coach n'a pas l'air de compter sur lui. Du coup il peut s'adonner à son loisir favori : le barbecue.
L'autre indestructible de l'équipe c'est notre capitaine historique, Romain. Alors lui c'est une énigme irresolvable. Tous les ans il est annoncé comme 3ème ou 4ème arrière-gauche et tous les ans il est titulaire les trois-quarts des matchs. C'est Highlander, tu le crois mort et il se relève. « Il paye pas de mine mais il est efficace » dit de lui Benoit notre gardien, qui s'y connait en apparence. Un peu comme Hrubesch dans les années 80. Ca fait tellement longtemps qu'il est là qu'on ne sait même plus quand il est arrivé. D'ailleurs c'est pour cela qu'on parle de calendes romaines à propos d'un temps très lointain.
Comme Maldini il a fait toute sa carrière au club. Bon la comparaison s'arrête là. C'est plutôt le Claude Puel des temps modernes. Cette année il était barré par un jeune, Steven qui comme par hasard est passé à travers lors du premier match. Dès le 2ème il avait repris la place. On se demande s'il ne connait pas un sorcier au fin fond de son Finistère. De toute façon plus aucun arrière latéral ne veut signer à Rennes tant qu'il est là. Demandez à Dimitri ou Medhi ce qu'ils en pensent.
Aux dernières nouvelles son agent est toujours sous antidépresseurs. D'autant plus qu'il gère également les affaires de Loïc Perrin et de Yannick Cahuzac.
Si Romain continue on finira par retirer le numéro 29 à sa retraite comme dans les grands clubs de N.B.A. Et puis comme plus personne ne voudra le porter
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Les yeux dans les Rouge et Noir Episode 6
Yohan c'est la star de l'équipe. Lui il a trop la classe. Tu l'affublerais du survet eighties de Guy Roux ou du costard à carreaux de Derrick, il aurait encore de l'allure. Même au volant d'une Kangoo il assurerait. Quoique
Une élégance clouneysque. (Attention aux homophones insidieux).
Malheureusement il n'a pas une grosse santé, une technique zidanienne pour un physique félon digne de ceux de Diaby ou Robben. C'est notre « beau gosse aux pieds d'argile ». D'autres plus féroces le qualifient de « Major trottant » en référence à un illustre prédécesseur Magyar.
Il est revenu au club après 4 années « sympathiques » à l'OL, fort d'un contrat somptueux décroché après une saison étincelante sur le maillot à scapulaire des Girondins, auréolée d'un titre de champions de France et du trophée UNFP de meilleur joueur de Ligue 1.
Mais c'est à partir de là que son corps l'a lâché, gâchant son passage rhodanien où il n'a pu qu'épisodiquement faire l'étalage de son potentiel.
Ses détracteurs disent que durant ces 4 exercices, avec ses émoluments, les Gones auraient pu se constituer un effectif en mesure de briller sur le toit du football continental. Au lieu de cela, ils ont été obligés de se rabattre sur des recrues improbables rompues aux rencontres de la Ligue Europa.
Ca tombe bien puisque de toutes façons ils y sont reversés tous les ans après le premier tour de la Ligue des Champions, pour se rendre dans des bleds dont même le vainqueur des masters de Questions pour un Champion ignore l'existence, alors qu'il est prof d'histoire-géo et dont les orthophonistes les plus chevronnés s'échinent en vain à prononcer le nom.
Leur président ne s'est toujours pas remis de ce passage dispendieux. Par souci d'économie, il a été contraint de mettre sur le banc le coach de la CFA. Il est même obligé d'aller se faire la brosse à la boutique OL coiffure. Idem pour les lunettes.
Il était déjà pas gracieux avant, mais alors maintenant
Si jamais on s'impose là-bas sur un but de notre meneur de jeu, ils ont intérêt à prévoir 2 tubes de Tranxène pour le boss.
L'autre beau gosse de l'équipe c'est notre gardien, le sosie de Giroud. Il a failli partir à l'OM à l'intersaison, mais ils ne l'ont finalement pas pris sous prétexte qu'il passait trop de temps à se recoiffer pendant les matchs. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils ont voulu enrôler celui de St Etienne.
Alors il est revenu en catastrophe chez nous quand il a su qu'on avait recruté un autre portier, presqu'aussi beau que lui en plus. Du coup le coach l'a maintenu titulaire puisqu'il était quand même troisième goal de l'Equipe de France à l'Euro.
A ce sujet, il a très peu apprécié les remarques stigmatisant la vacuité de ce statut. Il a raison, 3ème gardien c'est aussi utile que coiffeur de David Luiz, ou qu'un sommelier chez Mc Do.
Après tout, il n'y a rien de deshonnorant à faire banquette. Regardez Sanjin. Hormis le fait qu'il porte un nom à donner des nausées à Isabelle Mergault, il y était abonné depuis belles lurettes avec son compagnon d'infortune Christian. Ce dernier lui avait conseillé de signer à Lorient, comme cela on aurait pu dire qu'il jouait dans Golfe Prcic. Mais depuis qu'il s'est trompé d'horaire de match la veille du changement d'heure, on ne l'entend plus beaucoup chambrer. D'ailleurs s'il continue, il finira guide touristique pour les cars Duboullay à force de sillonner la Bretagne tous les dimanches avec la CFA.
Mais rien n'est figé, le onze n'est pas immuable. Regardez Adrien, après deux années de prêt à Clermont-Ferrand, beaucoup le voyaient voués aux joutes de la réserve. Mais son abnégation et un talent certain lui ont permis de revenir en équipe fanion. C'est un peu notre Robert Pires. Trop gentil, bien élevé, toujours bien coiffé. Il faut qu'il muscle son jeu comme disait Jacquet et là il s'imposera.
Parce que techniquement, devant on a Kamil qui lui damne le pion. Mais pour la régularité faudra repasser. Il est aussi bien capable d'éclairs de génie que de prestations insipides. Mais bon, sa saison est sauvée depuis qu'il a planté les deux buts de la victoire chez l'ennemi intime. Il manquerait plus qu'il se blesse avant de rejoindre la Premier League, le championnat de ses rêves.
Pour compléter le tableau on peut ajouter Giovanni et Pedro. Le premier nommé est la figure de proue de l'attaque. Quand il rate des occases, il a tendance à s'agacer. Autant dire que quand l'arbitre siffle la mi-temps, il est déjà passablement énervé. Pas besoin de 10 matchs pour être suspendu. Certains louent ses qualités dos au but, mais beaucoup préféreraient qu'il les mette en évidence face au cadre.
D'où une prise en grippe par une partie du public. C'est pourquoi il a fini par regretter que le coach ne fasse plus jouer Ermir qui cristallisait toute la rancur du Roazhon Park après ses déclarations maladroites de l'an dernier, quand il était prêté aux Nantais.
Quant à Pédro, c'est sans doute le seul Brésilien doté d'un physique et d'une technique d'Irlandais, sans oublier le fighting spirit. Il a plus une gueule à s'appeler Peter Mc Henry. Lui c'est le Jean Alési des terrains gazonnés : à fond, à fond, à fond tribunes. Quand il a le ballon, on dirait un poulet qui se sauve devant les roues une voiture. D'ailleurs parfois s'il fait une passe décisive, les journalistes pensent que c'est Kamil qui en est l'auteur.
Devant on a Paul-Georges. A l'instar d'Aubameyang, Frau, ou encore Boumsong il porte plutôt un prénom pour jouer au polo. Il y a deux ans encore c'était notre arme fatale, il faisait tourner en bourrique les latéraux adverses, mais lui aussi a connu les affres de l'infirmerie. Depuis il peine à retrouver son niveau. A part ça, en dehors du terrain il porte des lunettes pour faire son Thuram. Ce qui ne l'empêche pas de dire des conneries de temps en temps en zone mixte.
Ce n'est pas comme Gelson. Lui c'est l'intello du groupe. Il parle au moins 6 langues avec un vocabulaire riche et varié. Ah s'il maniait aussi bien le ballon que les langues de Shakespeare, Goethe, Cervantes ou Molière
De plus il livre des analyses fines et justes à l'issue des matchs. Tout le contraire de son quasi-homonyme sur RMC.
Quand on a perdu et que personne ne veut aller parler aux journalistes, c'est toujours lui qui se dévoue.
Ah j'oubliais Dimitri. Lui il a vraiment pas de bol, depuis qu'il est arrivé il s'est fait deux fois les croisés et donc il n'a encore jamais joué avec nous en Ligue 1. De toute façon à quoi bon, il occupe le même poste que Romain.
On peut nous accuser de bien des maux, mais pas de pessimisme. Parce qu'un club qui embauche Apam, Mensah, Dimitri et Yohan et bien d'autres
Mais bientôt plusieurs d'entre nous risquent de s'exiler car le mercato d'hiver pointe son nez. Cela va être l'occasion pour certains d'essayer de se refaire une santé sous d'autres cieux, de tenter de « nouveaux challenges sportifs », de goûter à une couverture médiatique à la hauteur de leur talent ou de découvrir une quelconque destination exotique. Alors que des « renforts » vont nous rejoindre avec leur cortège de promesses. Encore de quoi faire couler de l'encre
« Le jeu est l'essence du football, il sera notre planche de salut. Le plaisir de jouer ensemble, le plaisir simple de jouer au foot, c'est l'épanouissement individuel au service du collectif. C'est l'émotion du jeu qui nous transporte. »
Je crois qu'on n'a toujours pas assimilé le message.
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Mazette l'éloge à Héros Tourniquet!
Do you trust what I trust? Me, myself and I.
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Merco Marci, ton texte est beau
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Merci les gars.
Je finissais par croire que personne ne goûtait ma prose.
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Mazette, j'étais passé à côté de la dernière sortie de Kireg sur le blog SRO (faut dire qu'il n'est pas forcément hyper visible ce blog).
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Pas beaucoup plus fréquenté que le Stade Louis 2 les mois d'hiver.
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C'est vrai que le blog a perdu en visibilité.
Kireg : pour la forme et pour le fond.
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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A l'occasion du retour de V.D.B., une petite madeleine que les moins de 20 ans...
Les haut-parleurs crachaient « Johnny Johnny come on » d'Avalanche ou « Je te survivrai » de Jean-Pierre François entre deux annonces publicitaires de Claude Dratel.
Le R.C.K. n'avait pas encore investi la tribune Mordelles. En face dans les pesages, on pouvait encore siroter une canette en gardant un il sur le match d'ouverture de la réserve ou des Cadets Nationaux. Les loges n'en n'étaient encore qu'à leurs balbutiements.
L'ostentatoire costume écussonné n'était pas encore de mise et la photo officielle s'en ressentait.
Déjà, le drapeau sur l'épaule, coiffé de son emblématique bob serti de pins, Ouin-Ouin arpentait les travées du Stade de la Route de Lorient.
Le maillot rouge et noir floqué du Pfizer du Président Soucaret était signé Duarig, anacyclique de Giraud, succédant à l'éphémère équipementier C'drick.
Depuis le milieu des années 70, le club empruntait alternativement le couloir menant de la deuxième à la première division, ne parvenant plus à s'ancrer durablement au sein de l'élite.
Patrick Vettier s'égosillait au micro de Fréquence Ille alors que pour Radio France Armorique, Philippe Delacotte éructait, vociférait, exultait, s'époumonait lors de la venue d'adversaires aussi improbables que Saint Seurin, Quimper, ou Abbeville, que le tableau d'affichage qualifiait invariablement d' « Invités ».
Le légendaire Pierrick Hiard défendait toujours aussi âprement les cages rennaises malgré les ardeurs et les velléités des jeunes Bourges et Mantaux.
Devant lui, le solide Denis et le vaillant Sorin veillaient au grain. Le placide Miton et l'infatigable Le Dizet occupaient les flancs de l'arrière-garde.
Dans l'entrejeu, le lutin Goudet et deux ex-Quimpérois, le gracile Sénoussi et le précieux Ribar épaulaient le maestro bouéxièrais Delamontagne, chargé de lancer son cadet dans de fougueuses et énergiques chevauchées et d'alimenter à la pointe de l'attaque l'agile et prolifique avant-centre batave surnommé V.D.B., Erik Van den Boogard. Un grand blond au visage barré d'une moustache savamment entretenue dont l'efficacité et la disponibilité laisseront un souvenir indélébile aux supporters. Maints Montgermontais peuvent encore témoigner.
D'ailleurs il ne dédaigne pas de partager une mousse d'après match du côté de chez Valy avec ceux qui ont le plaisir de le reconnaitre au gré de ses retours sur les bords de la Vilaine.
Beaucoup regrettèrent et s'interrogèrent sur son départ chez les Diables Rouges Rouennais alors qu'à l'ultime minute de la saison, sur la pelouse du Moustoir, Cano d'un coup de tête inespéré propulsa le club dans une liesse indescriptible à l'étage supérieur, qu'il n'a plus pratiquement plus quitté depuis, hormis un interlude malheureux entre 1992 et 1994.
Ah j'oubliais, l'année suivante un des sponsors maillot s'appelait Radio Nostalgie.
Dernière édition de: marco grossi (05-04-2017 20:06:16)
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Excellent !
"Ouais c'est vrai c'est un hold up, mais cette victoire on l'a pas volée" Y. M'vila le soir d'un Toulouse-Rennes
"Le barbecue à gaz c'est de la merde" S. Armand
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Petite anecdote de supporteur rennais.
Habitant la 2ème couronne angevine, j'ai, ce matin, déposé mon jeune fils à la crèche comme de nombreux parents. Sauf que mon gamin fréquente la même structure que le gamin de Pierrick Capelle. Jusque-là, vous vous dites, le mec il raconte sa vie car il a croisé Pierrick Capelle (SCO Angers) ce matin à la crèche.
Sauf, que si l'on remonte un peu dans le temps, Capelle avant Clermont en L2 était un joueur de de de de de...Quevilly !!!!!!! Il a participé, ce soir d'avril 2012 à ce match vécu pour beaucoup sur ce forum comme un traumatisme irréparable.
Ce matin, j'ai eu un moment de doute, de stress et d'anxiété, j'ai hésité et je lui ai laissé la place sur la table à langer en lui souhaitant une bonne journée, accompagné d'un sourire. Dans ma voiture, je me suis posé, j'ai attendu quelques minutes pour reprendre la route en pleurant...
Un peu comme ton bourreau que tu finis par apprécier, je l'ai trouvé tout à fait charmant.
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Donc tu es pour les crèches dans les lieux publics ? Et la laïcité alors ?
[sub]Ouais je suis resté en mode débat présidentiel [/sub]
alors qu'à l'ultime minute de la saison, sur la pelouse du Moustoir, Cano d'un coup de tête inespéré propulsa le club dans une liesse indescriptible à l'étage supérieur, qu'il n'a plus quitté depuis.
Si je peux me permettre, le club est redescendu en 1992. Gloire à Cano donc, mais aussi à Laurent Huard.
"C'est la première fois qu'on reçoit Dieu dans Le Grand Journal." Michel Denisot, à propos de Prince, 14 octobre 2009
"Vous disiez que Schwarzie a une meilleure carrière que vous, je pense qu'il ne s'aligne pas une seconde. C'est une star, vous êtes un mythe. Y a pas photo." Léo Haddad (Technikart), à Sylvester Stallone
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Si je peux me permettre, le club est redescendu en 1992. Gloire à Cano donc, mais aussi à Laurent Huard.
Laurent Huard, buteur de la remontée de 1994 à Istres
Dernière édition de: ritoninho (05-04-2017 13:58:43)
"Le problème, ce n'est pas le fait qu'on aille dans le mur ou pas. On va dans le mur ! Le problème, c'est à quelle vitesse on y va, à 50 km/h ou à 5 km/h ?"
Jean-Marc Jancovici, spécialiste du CLIMAT.
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Ah oui c'est vrai, j'avais oublié. Mais la montée à Lorient était tellement mémorable qu'elle a occulté cette descente.
Y en a deux qui suivent.
Merci pour la rectification.
Dernière édition de: marco grossi (05-04-2017 20:38:09)
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Suite à la pastille sur Pleine Lucarne 2015 vu par un joueur du Stade http://forum.stade-rennais-online.com/v … 78#p983278
voici une version 2017.
Ca faisait un petit moment que je n'étais pas allé à l'enregistrement de Pleine Lucarne. A la manuvre c'est toujours l'inoxydable présentateur accompagné de son indissociable alter ego, dont on a pu découvrir les talents de régaleur de chique dans un petit clip de la chaîne. Mais j'ai pu constater la présence autour de la table de nouveaux intervenants, principalement des journalistes du plus grand quotidien de France.
L'an dernier un responsable de la rédac sport fraîchement installé co-présentait l'émission avec l'homme aux chemises bariolées. Le premier jour il s'était pointé en costard de cadre d'agence bancaire comme pour animer un débat politique. Vu la touche des autres, il l'a joué plus décontracté par la suite.
Pour lui le tournant a été la désormais traditionnelle interview du Président lors de la trêve hivernale. Ce dernier ulcéré par un de ses articles « scandaleux » évoquant le possible départ du coach en place, lui a asséné un uppercut verbal fulgurant dont il ne s'est jamais remis. Depuis il a disparu de la circulation. Peut-être une « promotion » au Berry Républicain.
Celui qui lui a succédé vient du sud-ouest. L'accent chantant de Cabrel, une logorrhée bas débit, un regard sourcilleux, un gilet digne de Henri Jean Servat et un petit sourire en coin à l'affut d'un bon mot ou d'une dédicace pour ses admirateurs de Monterfil. Quand la monotonie le gagne, il défie son compère de la radio locale de placer un mot incongru dans la discussion. Avant de s'indigner de l'iniquité du concours de pronostics.
De temps en temps il y a aussi le responsable de la version web du journal. Beaucoup d'aplomb, un ton péremptoire. Avec lui, mieux vaut ne pas avoir l'esprit d'escalier. Il a la dent dure et n'est pas avare de saillies goguenardes surtout à propos de l'arbitre, des adversaires et de certains joueurs partis sous d'autres cieux. En revanche le partenariat entre la presse et le club incite à l'usage d'euphémismes et de litotes et appelle à la mansuétude sous peine de subir l'anathème.
Ses vannes font souvent mouche, la meilleure étant que l'équipe s'est renforcée lors du dernier mercato.
Deux jeunes confrères ont aussi rejoint la bande. Le premier chaussé de petites lunettes rondes à la Professeur Tournesol parle d'une voix douce. On s'attendrait plutôt à ce qu'il évoque l'influence de Marceline Desbordes Valmore dans l'uvre d'Aragon, les bienfaits du quinoa ou la dimension burlesque de la filmographie de Bergman que l'actualité du ballon rond et a fortiori les vicissitudes des Rouge et Noir. Souvent il feint de s'offusquer des interrogations sciemment ingénues de l'animateur notamment à propos des conséquences du départ de P.G. et de Kamil sur l'efficacité offensive.
Le second fraichement émoulu des écoles de journalistes se rode en couvrant le basket, le volley, le hand, le water-polo, le mölkky et accessoirement le football, tel un Richard Diot des temps modernes. Cette facette couteau suisse a tendance à irriter le Président qui considère que l'on ne peut à la fois traiter d'alley-oop et de papinades.
Quant au doyen des chroniqueurs, il continue de militer ardemment pour un 4-3-3 fort d'un trident offensif, composé d'un duo d'ailiers de débordement, chargé d'alimenter un avant-centre doté d'une adresse « onisienne ».
Le tout sous la houlette du maître de cérémonie vêtu de ses fameuses tenues chamarrées que seul Didier Roustan lui envie. Son petit plaisir est désormais de parsemer le programme de punchlines calembouresques mûrement réfléchies durant le week-end dont se délecte le public plus ou moins fourni selon les invités.
Les pics d'affluence coïncident avec la venue d'anciennes gloires, la plupart du temps des membres du Variété Club maison qui fréquemment affrontent jovialement leurs homologues nantais lors d'inaugurations de terrains champêtres ou d'anniversaires d'associations sportives. La troisième mi-temps étant l'acmé de ces retrouvailles.
Mais généralement c'est une poignée d'irréductibles qui assistent à l'enregistrement. Il y a par exemple le monsieur met à profit ce moment pour une petite sieste postprandiale dans l'axe des caméras. Il y a aussi les plus aguerris du premier rang qui à l'instar de Statler et Waldorf commentent, fulminent et pérorent sans vergogne.
Et malgré les prestations parfois indigentes et la constance des résultats décevants, tout ce monde se retrouve invariablement le lundi dans un maelström de sentiments. Une sorte d'exutoire sans doute.
Dernière édition de: marco grossi (14-05-2017 23:02:53)
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ça c'est la grande histoire et c'est pour mon neveu Nico (merci gamin)
L'humanité sera véritablement heureuse lorsque le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
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Je me permets de déterrer le topic pour un petit cadeau de la page facebook de Pleine Lucarne : la diffusion sur Fréquence Ille (ancêtre de Hit West, pour les plus jeunes) du but qui fait remonter le club en 1990, dont parlait marco grossi plus haut :
Vincent Simonneaux avec 27 ans de moins
Je n'ai pas connu cette époque (enfin si mais j'avais à peine 4 ans, donc bon...), mais que ça a dû être fabuleux à vivre ! Si les vénérables peuvent confirmer...
Dernière édition de: Helmut (19-12-2017 20:24:48)
Seul ACME nous fera gagner.
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Magnifique! Merci d'avoir dénicher ce document. Ce sont de vrais beau souvenir... j'étais derrière ma radio ce soir là... j'avais 15 ans et j'avais hurlé de joie avec ce but a la dernière minute...
Merci Helmut pour ce bon moment.
Je l ai suivi en direct à la radio comme tous les anciens ( j avais 37 ans à l époque) Je ne pensais pas avoir cette même joie 27 ans après. GENIAL. Hit West. Vincent déjà.
Nous devons être prêts à nous débarrasser de la vie que nous avions prévue de maniere à avoir la vie qui nous attend. Joseph CAMPBELL
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J'y étais (12 ans), incroyable finish, délire en tribune rennaise
Pour rappeler le contexte: avant cette dernière journée nous sommes à égalité de point avec VA, même goal average mais meilleure attaque pour VA, nous devions donc gagner avec 1 but de plus que les valenciennois, ce fameux but de Cano dans les arrêts de jeu
Un truc de OUF !!!
Je me rappelle de Hiard survolté gueulant sur les lorientais pour qu'ils nous laisse marquer...
Un match d'anthologie, un morceau d'histoire du SRFC.
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Je ne sais pas si ce post est dans le sujet ou H.S.
Il y a pourtant de la place dans la vitrine aux trophées, alors si on la vide, ou allons nous ?
Il vaut mieux passer à La Poste hériter, qu'à la postérité. ( Alphonse Allais )
L'intelligence, c'est comme les parachutes, quand on n'en a pas, on s' écrase. ( Pierre Desproges )
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C'est René Ruello qui est parti avec les 2 Coupes
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