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Saperlipopette de Aude page.
@ DC
Si tu assumes, c'est que tu es secrètement amoureux de moi et vice et versace.
Dernière édition de: Nicopicolo (22-08-2016 13:56:29)
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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@Dark : peu importe le sujet et l'approche, si tu veux que les journalistes parlent de ton sujet, il te faut leur donner envie, encore plus si il est "parasité".
Si tu "attends" une visibilité sur un sujet un tant soit peu complexe, il faut aller la chercher. Et si tu donnes des raccourcis, il ne faut pas s'étonner qu'ils soient repris. Le journaliste est un être humain, il a un côté faignant comme nous tous.
@Dnairb : Comme pour la prise de position suite au jugement de la chemise arrachée ? Comment veux-tu être considéré quand tu affiches le recul d'un lycéen moyen sur des problématiques économiques ?
Pour être considéré j'estime qu'il faut proposer. Et proposer intelligemment, donc step by step. Demander en même temps 10% d'augmentation et une réduction du temps de travail dans une économie qui affiche péniblement 1.5% de taux de croissance ça va être compliqué.
Par contre si tu proposes des mesures qui bénéficie aux équipes en terme de management, dans un objectif de réponses aux missions confiées (aux salariés) en parallèle d'une augmentation en 3 temps, et que ensuite tu reviens avec ta baisse de temps de travail avec les résultats positifs de ton action précédente, tu as plus de chances.
Au niveau national, c'est aussi aux syndicats de proposer. Or ce recul, cette capacité d'analyse, semble faire défaut ! Il est beau d'avoir des idéaux, mais pour arriver à une solution, les idéaux doivent juste servir de cap, pas plus. Derrière il faut être opérationnel, proposer, avancer, négocier, step by step.
Dernière édition de: Romain (22-08-2016 14:14:03)
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En même temps, dis toi que si vous n'avez pas eu d'écho médiatique, c'est peut-être parce que vous n'étiez pas structuré pour hein ?
Les journalistes il faut aussi leur donner envie de faire un sujet !
Les étudiants sont jusqu'au-boutistes, et si j'admire la maturité de certain, il ne faut pas oublier qu'une majorité ont à peine 20 ans (voire à peine 18) et un recul sur la vie inexistant.
Les profils sont assez variés, mais beaucoup peuvent rapidement être gangrener par les beaux parleurs quand les autres font preuve de beaucoup de bêtise. Personnellement j'étais contre le débrayage des lycées, j'avais l'impression que l'on se servait de ces jeunes comme chair à canon.
Le pire c'est quand ces plus jeunes répondent aux questions des journalistes, c'est souvent une catastrophe pour l'image du mouvement avec des interventions du genre "on répond pas aux journalistes, parce que vous mentez tous le temps" et autres théories conspirationnistes. Il y a du vrai bien sûr, on a parlé du fonctionnement des médias, mais pourquoi ne pas profiter de chaque occasion pour leur répondre intelligemment et bonifier l'image de la mob ?
Une sorte de course à qui sera le plus stupide entre les manifestants, les journalistes et les flics.
Je me souviens au bout d'un mois ou deux de manifs, je croise le journaliste de france 3 sur le parcours du cortège, et lui lance un bonjour naturellement. Le choc que ça lui a fait ! Il m'a dit que c'était la première fois qu'un manifestant ne l'insultait pas... --'
Une autre fois j'ai suivi les journalistes de ouest france sur les rails qui suivaient la BAC qui eux même poursuivaient les manifestants. Je leur ai parlé d'un ton complètement détaché comme si la situation était normal. j'ai pu leur parler rapidement de mon parcours et pourquoi je participait à la mobilisation, ils étaient intéressés mais m'ont répéter que ce n'est pas eux qui choisissait la ligne éditoriale du journal. En gros il espérait surtout que la situation entre la BAC et les manifestants dégénérerait devant nous pour faire de belles images...
Edit : Voilà, romain complète bien mon témoignage avec la même idée "Comment veux-tu être considéré quand tu affiches le recul d'un lycéen moyen sur des problématiques économiques ?"
Dernière édition de: yoyoceltik (22-08-2016 14:11:29)
@Dnairb : Comme pour la prise de position suite au jugement de la chemise arrachée ? Comment veux-tu être considéré quand tu affiches le recul d'un lycéen moyen sur des problématiques économiques ?
Justement, on peut en parler : le scandale de la chemise arrachée face à la normalité du plan social, largement plus violent au final que ce qui a pu se passer. Sérieusement, si tu recules trop sur les problématiques économiques, on finit forcément par te pousser dans le précipice.
"Mais si on vous licencie c'est pour le bien de l'entreprise, vous savez, on n'est pas concurrentiels face aux boîtes chinoises et roumaines. Il faut bien que quelqu'un paie les pots cassés, et vous savez parfaitement que ce ne seront pas les actionnaires, qui eux doivent continuer à faire des profits. Parce que vous savez, aujourd'hui, être actionnaire d'une entreprise, ce n'est pas participer à l'effort collectif, c'est uniquement faire du profit, peu importe les conséquences que ça doit engendrer pour vous, pour vos familles. Il faut uniquement des dividendes. C'est d'ailleurs pour ça que quand nous signons le CICE chez Radiall, c'est uniquement pour pouvoir continuer à verser des dividendes, absolument pas pour embaucher comme c'était stipulé dans le contrat. Mais comme il n'y a ni contrôle ni vraie obligation grâce à des négociations rondement menées, uniquement un contrat moral, nous faisons comme bon nous semble"
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Eh mais j'imageais Yo ! Je ne parlais pas de toi hein ? Que l'on soit clair !
Eh oui, des médias préfèrent les chats écrasés ou le train en retard que les belles histoires. Mais les belles histoires il faut les raconter, les proposer, essayer de répondre à des envies éditoriales, proposer des immersions ou des exclus.. C'est un travail de fond, et tu n'as pas tout de suite le Washington Post ou Le Monde !
Il faut te dire un truc : les journalistes n'ont pas besoin d'une belle histoire (sous-entendu la tienne) pour raconter une histoire, donc à toi (sous-entendu ton sujet) de te vendre !
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Bah j'ai pas dis le contraire, nos constats semble se rejoindre sur cet aspect non ? (Par rapport à ton exclamation)
Dernière édition de: yoyoceltik (22-08-2016 14:23:17)
Oui ! Comme quoi, il ne faut pas désespérer ! J'ai même trouvé Danzé bon samedi soir !
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En même temps, dis toi que si vous n'avez pas eu d'écho médiatique, c'est peut-être parce que vous n'étiez pas structuré pour hein ?
Les journalistes il faut aussi leur donner envie de faire un sujet !
Donc il faut faire du BFM ?
Chaine structurée et hyper dangereuse, les attentats à Paris on en reparle ?
Inciter sous forme de télé-réalité à la haine ambiante. Proposer à n'importe quel piniouf d'envoyer des vidéos et donc de faire du médiabuzz sans aucun fond... De la forme quoi.
Pitoyable.
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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Euh non. Je dis tout le contraire.
La première étape est de savoir sur quel média tu veux communiquer, avec quel message.
Ensuite tu détermines le ton, et tu t'actives pour proposer des sujets à des journalistes.
Quand je parle de structuré je parle de quelqu'un qui soit en mesure de mettre en cohérence l'image et le son de ton sujet/projet.
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Le message est connu.
Bon par contre, je suis d'accord avec toi sur un point.
Danzé a été très bon samedi.
Sinon, si tu n'as aucune fenêtre de tir, tu fais comment ?
Vu la façon dont les médias paupérisent la recherche et l'épanouissement intellectuel.
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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Si tu n'en as pas c'est que tu n'as pas assez cherché.
Ca n'existe pas une "impossibilité d'être visible selon l'image que tu veux donner".
Il faut créer, faire parler de soit par des actions positives (si c'est ce que tu souhaites).
Autrement tu peux te la jouer gros rouge qui tâche et sortir du cul nu ou casser des vitrines, voir les deux. Ca marche aussi, mais là on va juste "parler de toi" pas de ce que tu veux dire.
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Il faut créer, faire parler de soit par des actions positives (si c'est ce que tu souhaites).
Mouais, ces bonnes initiatives ne sont que très peu relayées par les médias, voire détournées de leur principe.
- Que je sorte cul nu est ton fantasme inavoué.
Dernière édition de: Nicopicolo (22-08-2016 14:53:21)
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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Pour le coup, Romain, il y en a qui parleront beaucoup mieux de tout ça, tout simplement parce qu'ils le théorisent depuis bien plus longtemps que moi (ou Bob).
Je te laisse deux conférences, passionnantes, de Bernard Friot, à la fin desquelles tu pourras voir que la réflexion, y compris pragmatique, est solide :
https://www.youtube.com/watch?v=7toBHyNhVPM (seconde vidéo en haut à droite avec des questions)
https://www.youtube.com/watch?v=E6-x5lJD8K4 (débat avec Lordon, pas tout à fait d'accord avec le principe... peut-être le meilleur contradicteur?)
Merci Dnairb pour le partage de ces liens, c'etait vraiment passionnant (et trop court! En particulier le debat avec Lordon). Evidemment cela ne repond pas a toutes les questions et les problematiques que ce systeme engendrerait, mais Bernard Friot donne tout de meme pas mal de pistes. Souvent j'avais l'impression d'ecouter une histoire de Jules Vernes. D'entendre les premisses de la construction de demain... Si seulement. J'ai encore beaucoup de questions. Notamment, meme si BF donne des pistes, comment pourvoir les postes ingrats mais cependant necessaires? Je n'ai pas ete completement convaincu. Et BF lui meme n'a pas toutes les reponses, juste des pistes. Pas convaincu non plus par l'evaluation qui se fait apres. Comment des lors s'assurer qu'un travail soit bien fait? Ou que la personne ne s'arrete pas au bout de 2h parce qu'elle en a marre alors qu'elle devait travailler toute la journee (par exemple)? Et quid de la concurrence? Il n'y aura sans doute pas besoin d'avoir 10 000 marques de lessives differentes et differents outils de production a la capacite sous exploitee. Mais la concurrence oblige aussi l'innovation. L'innovation ne serait pas abandonnee puisqu'il y aurait la caisse d'investissement, mais serait peut etre moins dynamique. Peut etre demandera t-elle (la caisse d'investissement) certaines directions en terme de recherche en fonction des besoins, en fonction de ce que pourrait etudier la caisse des revenues? Comment fonctionnerait les differentes caisses entre elles? Qui definirait la strategie des entreprises si l'on ne recherche plus le profit? Beaucoup de metiers disparaitraient des radars du fait de la non recherche de profit je suppose. Il n'y aurait par exemple plus de promotions en magasins (pas besoin de pub, gestion et prevision des stocks stables, supply chain moins soumises au stress, plus besoin d'interimaires pour compenser une hausse non prevue d'activite, un tas de job disparaitraient en raison d'une volatilite du marche qui se stabiliserait). Bref, il y a enormement de questions passionantes! La base decrite par Bernard Friot est vraiment inetressante.
"Je trinque souvent très rarement." Sylvain Wiltord
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Si elles sont réalisées sans le travail de préparation en amont et le relai pendant/après, oui. Là est la difficulté. Trouver une idée c'est bien, la diffuser c'est mieux.
Il faut aussi que cette action soit susceptible de plaire. Il ne suffit pas d'une "action sympa". Si elle est éphémère il faut penser à la faire durer, bref, ça se travaille, et c'est un boulot à part entière, crois moi
Et accessoirement, oui il y a du journalisme BFM, mais il y a surtout beaucoup plus de supports médiatiques que par le passé, alors quand j'entends "les journalistes ne nous aiment pas" ça me fait sourire. Il faut se poser la question du pourquoi. Et ensuite du comment.
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Alors si vraiment ça t'intéresse et si tu as du temps, Friot a écrit des bouquins pour développer ses idées. Par contre je ne les ai pas lus (mais Dark.City peut-être ^^), donc je ne peux te dire s'ils répondront à tes questions ou même s'ils sont lisibles.
La biblio est sur sa page wiki, je pense que même s'ils tournent tous autour de ce thème, les deux qui pourraient t'intéresser sont L'enjeu du salaire et Émanciper le travail.
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Oui, j'avais pris note de son bouquin Emanciper le travail. J'essayerai de le lire.
"Je trinque souvent très rarement." Sylvain Wiltord
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@Dnairb : Le truc c'est que tu es en position de faiblesse, demandeur, tu évites les actions négatives.
Et la CGT qui s'offusque de la décision de justice derrière, c'est juste une grosse blague. Si elle avait voulu être un interlocuteur crédible, elle aurait direct condamné le geste. Mais non, on défend le camarade, même si il se rend coupable d'une action violente qui fait le tour des TV du monde entier...
Il n'y a vraiment aucune cohérence dans les actions de la CGT à mon sens, parce que ce n'est pas comme cela qu'elle défendra le salarié.
Quand tu te refuses d'avoir une attitude saine et constructive, il ne faut pas s'attendre à ce que ton interlocuteur, en position de force, adopte cette attitude. Là est le problème du système syndical français. On est sur le rapport de force permanent.
Et à la fin, il ne faut pas rêver, ce n'est pas le salarié qui gagne !
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Autrement tu peux te la jouer gros rouge qui tâche et sortir du cul nu ou casser des vitrines, voir les deux. Ca marche aussi, mais là on va juste "parler de toi" pas de ce que tu veux dire.
L'un des plus gros problèmes de notre société tout le monde pense que "ce qu'on fait est ce qu'on est et inversement"
Yep. Et Dnairb, Emanciper le travail est... comment dire... il pose de belles questions, mais par moment tu as un peu l'impression de lire un bisounours qui a fumé un joint de trop.
Tout le monde il est gentil et tout le monde joue le jeu, personne ne se planque et puis bien sur on reste sur la même base de PIB... (moi aussi je grossis le trait, mais je ne suis pas loin...)
Va trouver des mecs qui vont s'arracher au boulot "pour le plaisir" et qui ne pourront pas monter leur entreprise autre que "pour le plaisir coopératif". Va recruter des gens brillants si tu ne peux leur offrir mieux que ce qu'ils ont. Va créer si rien n'est vraiment à toi.
Et je ne te parle même pas des calculs approximatifs. De mémoire il parle d'un salaire à vie à 1500 net, et pose ses calculs sur une base de 25000 brut x 55 millions, en sachant qu'on arrive avec 1500 net, à 25K ou presque.
Quid des tranches supérieures à 6000 et autres ? et quid des 15M d'habitants manquants en France ?
Tiens d'ailleurs, Bob, si tu passes dans le coin pour critiquer le calcul
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Souci étant que je ne vois pas d'autres solutions, je n'ai que des mesurettes en tête d'un point de vue économique...
La violence est économique
Nous sommes touchés, à Calais, ce terme "jungle" est sidérant. On parle d'êtres humains...
En France, nous y sommes. Alors une guerre de religion tombe direct, et là, il y a de la réaction.
Très inquiétant.
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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Et les mecs qui sont malades à cause du taf sont des dommages collatéraux...
Je préfère la posture bisounours, en effet.
Lui part du principe que les retraités qui s'investissent énormément dans le travail coopératif le font uniquement pour le plaisir, et que ce paradigme est transposable à tous. Bah oui, pourquoi est-ce que les mecs se font chier dans les assos et les conseils municipaux, alors qu'ils pourraient très bien continuer à bosser pour s'enrichir encore plus? Pourquoi chez les salariés on retrouve énormément de fonctionnaires, mais parce qu'eux ont du temps à consacrer à ceux qui les entourent. Et encore, aujourd'hui, comme le disait 4ur il y a quelques jours, certains retraités (pas du public) sont obligés de le faire, parce que malgré 40 ans et plus de cotisations pour participer au système, l'État en demande encore plus aux salariés et moins aux riches.
Mais il y a bien une partie de la population qui s'implique dans la vie de la société d'une manière ou d'une autre, une autre partie de la population qui aimerait le faire et qui ne le peut pas du fait de ses activités professionnelles, et une partie qui n'en a absolument rien à foutre. Mais comme je le disais à 4ur, soit on ne vit pas dans le même monde, soit la partie qui n'en a rien à foutre est minime par rapport aux autres.
Ton discours est celui qui dit : "on ne peut pas le faire car certains vont profiter". Encore une fois, certains profitent déjà aujourd'hui, et on ne leur dit rien. Là je vais te ressortir le discours marxiste mais faire du pognon à partir du pognon ou via les dividendes de l'actionnariat est selon moi un cancer pour notre société. Les vrais détenteurs du capital doivent être les producteurs, et encore une fois, je le répète, tu vires le patron d'une boîte elle continuera à tourner, tu vires les salariés c'est terminé. Rappelons-nous qui produit, et qui devrait tirer les bénéfices de cette production. Les types ne sont pas capable de cesser de se goinfrer et de demander encore et toujours plus, avec des arguments minables.
Pour revenir sur les syndicats et le fait qu'ils soient blasés : si je ne m'abuse, ils n'ont jamais, jamais milité pour la libéralisation du marché. Qui a uvré? Les grands patrons, la finance, pourquoi? Pour multiplier les profits en faisant marcher la concurrence de la main d'uvre. Malin, bien joué (sérieusement, lutte des classes, énorme victoire). Et deux ou trois décennies plus tard on vient dire aux salariés et à leur représentants, les syndicats : "bah vous voyez, à cause de la mondialisation, la concurrence tout ça, on va devoir faire des sacrifices, mais par contre on préférerait que ça soit vous..." Les mecs nous enc**ent et viennent se plaindre qu'on leur arrache une chemise de temps en temps? Qui y perd en permanence?
Jusque quand? C'est facile pour nous en France de se poser sur notre petit promontoire en regardant la marée monter, parce qu'on est quand même bien à l'abri, avec un petit retard apitoyé tout en qualifiant de bisounours les mecs qui à côté sont en train de réfléchir à comment faire pour que tout le monde ne finisse pas noyé. Mais d'une, on n'est jamais à l'abri d'un gros coefficient (remember 1929, même si les pauvres ont pris plus cher que les riches), ni de se retrouver à l'étroit au vu du nombre de personnes qui tentent de s'agripper à notre promontoire.
C'est illusoire de penser qu'à la vitesse où vont les choses, on sera épargnés, à court ou moyen terme. Il faut repenser raisonnablement le système ou le voir s'effondrer dans un chaos monstrueux dont personne ne sait ce qui suivra. Je ne pense pas qu'on soit vraiment en position de jouer la carte perso dans cette configuration. En tout cas, pas nous, qui participons à ce forum. C'est jouable pour des gars bien au-dessus de nous, mais là.
Tiens, un autre bisounours : Jeremy Rifkin: ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui
Edit : après relecture, ça ne me semble pas clair, mais cela est dit sans agressivité aucune. Juste un peu de ferveur, peut-être.
Dernière édition de: Dnairb (22-08-2016 17:34:36)
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Faute d'économie, c'est plus bankable de parler "religion" On évite le fond du problème...
C'est logique au final...
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Pour illustrer mon propos : http://www.lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html
Dernière édition de: Dnairb (22-08-2016 18:41:52)
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Dnairb
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