[24e journée] Stade Rennais FC 0 - 1 AS Saint-Étienne

lebrasseur35 · 05-02-2016 20:27:09

Et alors ? Tu trouves ça kiffant ?
Ils ont passé les poules... Cool... Ça fait pas bien loin
C'est chiant, réellement mauvais offensivement et à 5 dernières c'est de la Merde
Tout sauf plaisant à voir.
On dirait nous quelques matchs sous Montanier. Vous étiez satisfait ? Comme moi NON

yoyoceltik · 05-02-2016 21:05:37

Oui enfin leurs meilleurs joueurs sont absents ! Beric, hamouma, perrin...

lebrasseur35 · 05-02-2016 21:32:22

Perrin ça solidifie mais ça n'amène
Avec Hamouma joueur embêtant c'est vrai c'est aussi chiant mais ça plonge encore plus
Beric oui si on veut mais pas vu hyper longtemps mais Soderlund n'est pas dégueulasse comme peut l'être Roux..

Et c'est pas eux qui vont nous parler d'absent... Bordeaux encore je veux bien

Dernière édition de: lebrasseur35 (05-02-2016 21:34:22)

kimfrei · 06-02-2016 00:44:24

Déjà Lemoine propose, joue vers l'avant, vient proposer des relais sur le cotés, ce que ni gelson, ni sylla savent faire.
Lemoine serait titulaire indiscutable à rennes.
Sainté à une équipe plus mature et plus cohérente que rennes.
Ils sont des joueurs à maturités qui font ce qu'ils savent faire.
Ca manque de créateur de haut niveau, mais pour la L1, c'est top5 tous les jours.

Dernière édition de: kimfrei (06-02-2016 00:44:56)

lebrasseur35 · 06-02-2016 01:04:16

Donc à lire ça cette ligue 1 c'est réellement de la pure Merde

kimfrei · 06-02-2016 02:16:28

Peut etre mais Lemoine est un joueur titulaire indiscutable sur la durée d'un top 5 français.
Ce qu'aucun rennais n'a été hormis armand( viellissant) et gourcuff( éternel blessé).
n'tep à son top l'est, mexer aussi, costil peut l'etre.
Dembélé et boga débutent.
Quintero, titulaire chez un promu relégable en Italie, et sur le banc à porto.
Les autres viennent de championnats mineurs ou ont joués dans des équipes qui jouaient le maintien.
Ca ne fait pas beaucoup de références, et surtout quand il n'y a pas de jeu collectif.

Avant de te foutre du niveau des stéphanois, fais 2 saisons dans le top 5 d'abord.

Dernière édition de: kimfrei (06-02-2016 02:18:11)

Eusebio · 06-02-2016 12:27:43

J'étais au match avec un supporter Stéphanois, il le dit lui même, que son équipe est super moche.

On était juste moins bon que ça...

lebrasseur35 · 06-02-2016 12:50:43

Et toi deviens supporter stéphanois on verra si tu kiffes ?
C'est toi qui nous racontais que Boga avait du ballon ? Ok merci au revoir !

le docteur · 06-02-2016 12:51:57

Eusebio a écrit:

J'étais au match avec un supporter Stéphanois, il le dit lui même, que son équipe est super moche.
On était juste moins bon que ça...

donc ils sont super super moche

hoelisa · 06-02-2016 12:58:26

lebrasseur35 a écrit:

Donc à lire ça cette ligue 1 c'est réellement de la pure Merde

faut quand même avouer qu'on en est pas loin smile

Pippoinz · 06-02-2016 13:19:20

Il est de ces matches du Stade Rennais qui nous feraient presque regretter de ne pas avoir préféré rester chez soi pour faire, je ne sais pas, rien par exemple. De l'ordre de un à deux par saison, ils se différencient des autres par le sentiment qu'ils me laissent, à l'heure où il s'agit de foncer tête baissée vers la sortie du stade pour éviter les bouchons (une victoire comme une autre), simplement distrait par les mots les plus accrocheurs des premières causeries, tantôt sujettes à la dérision, tantôt empreintes de dégoût, et qui ont le mérite de me rappeler que le réveil du lendemain perdra déjà un peu de sa cruauté à la simple idée qu'il sera partagé (une consolation comme une autre, désolé !). Ce sentiment donc, n'est ni celui de la colère (que je ressens rarement il faut l'avouer), ni celui de la contrariété (candidat plus crédible pour caractériser mon bilan émotionnel des bientôt trois dernières années), mais bien celui de l'acceptation : l'acceptation de la nouvelle saison blanche qui, s'il était de toute façon difficile à l'imaginer restée gravée dans le marbre de l'Histoire de la Ligue 1, la faute à un PSG gourmand, ne laissera en plus, sauf contre-indication, aucune trace qu'il serait possible d'identifier au moment de discuter souvenirs sur les bancs de nos vieux jours ("2016 ? Je me souviens ! Quelle époque tout de même !").

Constat sévère et prématuré ? Peut-être, mais en attendant, le match d'hier est le ricochet naturel du Rennes-Bordeaux de la saison défunte. Ce dernier, passé au travers des mailles du filet de la critique, la faute ou grâce à une erreur d'arbitrage qui en avait totalement altéré le jugement global, aurait le mérite, s'il était revu aujourd'hui, d'adoucir les qualificatifs donnés à ce Rennes-Sainté : s'il sera difficile de faire pire, au moins on a déjà su faire aussi mauvais. Rassurant, non ?

J'aurais dû m'en douter. Même période de l'année, même ambiance cafardeuse, même importance du score qui, s'il penche à droite du tableau d'affichage, barrera le passage du club au wagon 1ère-classe pour le rediriger vers la voiture-bar et ses risques de ventre mou à la fin de la saison. Autant de prémices d'une soirée cauchemar que je n'ai pourtant su identifier, la faute probablement au différentiel de vitesse du vent entre les deux rencontres, celle d'hier ne dépassant pas les 0 km/h sur l'anémomètre. Ce n'est que vers la vingtième minute que j'ai senti le piège se refermer, prenant pour preuve ce geste physiologique, fourmis dans le corps, yeux exorbités (oui, celui-ci), pareille sensation que lors de l'annonce d'une triste nouvelle à la radio (Ground Control to Major Tom...) ou, de façon plus légère, de l'oubli du porte-monnaie chez soi au moment de passer à la caisse.

Attardons-nous sur cette fameuse vingtième minute de ce match, qui amorce un tournant décisif dans ma tentative de compréhension de cette drôle de saison. Ce moment qui parachève d'une parfaite symétrie le quasi-monochrome peint devant nos yeux : une seule phase collective, déroulée à la dixième minute avec une belle combinaison Dembélé-Quintero, rien avant, rien après. Et cette prise de conscience fatale qui me fait avancer que l'on finira au mieux entre la septième et la neuvième place, pour une raison toute simple : les joueurs ne savent pas jouer ensemble. Le talent, mais pas (encore ?) l'intelligence de jeu, et c'est vraiment triste de le constater, eu égard au potentiel intrinsèque unanimement reconnu supérieur à celui des saisons précédentes et de beaucoup d'adversaires de celle en cours. Dembélé, Boga, Ntep : autant de joueurs aux capacités dingues mais qui durant ce match me font penser à des feux d'artifice tirés le 14 juillet dans ma ville natale : des flèches partant chacun de leur côté et qui ne se retrouvent que dans une certitude : celle qu'elles finissent en pétards mouillés dans le plan d'eau. Si l'on devait tisser, sur une version miniature du terrain, une toile d'araignée dont chaque fil de soie représenterait une transition réussie entre les trois attaquants, on risquerait de se retrouver en pénurie de mouches capturées.

Loin de moi pourtant l'idée d'enfoncer des espoirs dont la moyenne d'âge n'atteint même pas la majorité dans certains pays, qui nous feront encore gagner des matches sur des exploits personnels, et qui me feront ravaler ma fierté, rabattre mon clapet au premier petit pont effectué sur Lorik Cana. Et puis lors de cette première mi-temps, la faillite est elle, bien collective : défense-milieu, pressing-récupération, projection-transition, tous les domaines sont égaux dans le néant. Seul Quintero parvient à être dangereux, mais pour nous-mêmes, par une ou deux relances dans l'axe bien mal senties. En face, Saint-Etienne, qui se Rennes-éise un peu plus chaque saison avec trois anciens de la maison dans ses rangs, fait le boulot, sans plus, mais avec un minimum de cohérence dans les transitions au milieu. Preuve en est le bon match de Lemoine, chaleureusement applaudi à sa sortie, parfait contraste de l'accueil réservé à l'entrée de Pajot que l'on pourrait résumer à l'apport de ce joueur sur un terrain de football : neutre.

La deuxième mi-temps n'est intéressante que par le dispositif qu'elle met en place côté Rennais dès son entame : une sorte de 4-4-2 en losange. Si ce dernier fait plus penser à un quadrilatère aux quatre côtés bien inégaux, limité dans l'animation offensive par Fernandes placé à droite, il a au moins le mérite de lever une inconnue dans toutes les fameuses formules chères à Coach Courbis : André doit être titulaire, toujours, que ce soit dans une semaine à un, trois ou cinq matches, car c'est lui qui a eu le plus d'impact dans la construction du jeu, avant que Bayal Sall-Lallonge peu avant le dernier quart-d'heure de jeu. Preuve en est son implication dans les deux seules actions de Rennes de cette seconde période, conclues malheureusement par des ballons tirés par Boga et Sio qui n'inquiéteront jamais Ruffier, en tout cas moins que l'avion en papier envoyé par le petit camarade assis à ma droite.

Je n'ai pas consulté le classement de Ligue 1 depuis ce jeudi. La simple idée d'y voir figurer devant nous le FC Nantes suffit à me faire contracter les zygomatiques d'une manière différente que je le souhaiterais. Oh, je ne nous imagine bien sûr pas vraiment loin des places européennes, mais elles semblent plus répulsives encore à mesure qu'elles sont proches. Et être à ce point paumés dans le jeu aux deux-tiers du championnat n'est vraiment pas rassurant. Ce serait injuste au bout de trois matches d'incriminer totalement Rolland Courbis dans l'échec de sa recherche du bon remède pour guérir les maux de pied (et de tête) des joueurs : il s'est déjà mis assez la pression au moment de dévoiler ses ambitions pour la fin de saison. Ma réserve naturelle lui conseillerait simplement de ne plus trop tirer de plans sur la comète, et de remplacer dès lundi les mots accolés au casier de vestiaire de chaque joueur par quelques-uns à piocher parmi les synonymes d'altruisme, d'intelligence de jeu et de collectif. Et à l'heure où l'accent circonflexe est contesté, chacun y verra le sens qu'il souhaite quand je lui dirais de faire également attention à ne pas sous-estimer l'ampleur des taches du Stade Rennais !

Et maintenant on fait quoi ? Ce serait tellement simple de vouloir prendre du recul sur les fluctuations de notre club de cur que le cerveau n'en serait pas dupe. Alors comme d'habitude, passée la déception de la fin de semaine, on replongera. Et je serai le premier à me ronger les ongles à la seule perspective de voir s'afficher une notification de but lors de Lille-Rennes. Et l'espoir renaîtra après une victoire convaincante contre les Dogues. Et il sera question de compter le nombre de jours avant le match contre Angers. Puis celle de finalement préférer compter les dodos (cela fera toujours une unité de moins). Et je compterai encore les heures, puis les minutes d'avant-match, puis celles déjà passées durant le match, puis le nombre de jours avant le prochain match. Je haïrai la Ligue de programmer deux matches consécutifs à l'extérieur, avant de la vénérer pour nous offrir deux affiches de gala à la maison en une semaine. Et je me rendrai compte que mes émotions de ce jour-là ne seront plus du tout celles qui ont dicté ce résumé, déjà beaucoup plus nuancées que celles d'avant-hier.

Allez, c'est reparti !

Dernière édition de: Pippoinz (06-02-2016 13:29:13)

nicoolas44 · 06-02-2016 13:52:20

Au début, j'avais du mal à me lancer dans la lecture de tes pavés pippoinz, mais j'ai bien fait de me forcer, ça vaut largement le coup !

C'est bien écrit, et en plus de ça, c'est très représentatif du sentiment général du supporter rennais j'ai l'impression.

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