Besoin d'un exutoire... le topic des enragés en ligne !!!

Nicopicolo · 10-10-2015 22:17:53

Ouais...

Authentique Rennais.

On parle mal et malgré tout, on veut sortir de la mêlée.

S'en sortir style pelé pelé.

mrgreen

big_smile Aude love

Dernière édition de: Nicopicolo (10-10-2015 22:20:14)

Severino, je t'ai aimé · 11-10-2015 10:00:29

Mince j'ai heurté ta sensibilité !

Je voulais opposer mon style d'écriture avec celui d'Erri de Luca wink

Nicopicolo · 11-10-2015 11:29:28

Roudoudou a écrit:

Severino, je t'ai aimé a écrit:
Qu'ils aillent se faire enculer...
La classe, ce forum...

Severino, je place le post précédent.

On va rien comprendre sinon.

wink

Zoub' · 16-11-2015 14:53:01

Je suis horrifié de voir que la minute de silence au Paquebot de l'Université de Bretagne Sud n'a pas été respecté par un connard qui n'a rien trouvé d emieux que de crier: "68 Millions de morts! Ahhhhhh l'hypocrisie de masse!" avant de se barrer comme une mauviette. Le directeur de l'UBS lui a répondu sur le champ: "l'hypocrisie de masse elle t'emmerde!".

Cette minute était pesante, solennelle, respectueuse etc et un tocard l'a faite voler en éclats.

HONTE A TOI!!

juju55 · 16-12-2015 00:02:53

Besoin d'un exutoire? Ici on peut se lâcher a priori...

Véloce · 19-12-2015 14:28:05

Je vais vous racontez mes dernières péripéties professionnelles.
Mi octobre, j'ai débuté dans une nouvelle place de chef de cuisine dans une brasserie chic face à l'opéra Garnier.
Place aux conditions tout a fait exceptionnelle (8h/16h30 repos WE, très très bien rémunérer) et exigences de qualité a tous les étages:
- qualité de cuisine: "et surtout, ont veut de très bons plats du jour" m'avait avertie la patronne lors de mon entretien d'embauche.
- Objectif "zéro problème" en cas de contrôle des services d'hygiène ( pour vous donner une idée, la maison,entièrement refaite a neuf en début d'année, dispose d'un local poubelle réfrigérer).
- Gestion des stocks bi-quotidienne.
- Grosse charge de travail (réception, contrôle et conditionnement des marchandises, entretien de la cuisine, management d'une équipe de cinq personnes, production culinaire (cuisine et pâtisserie) et bien sur service avec des "coups de feux" vraiment très chaud demandant rapidité et expérience.
- Repas pris en cinq minutes, debout dans la cuisine et pouvant être interrompus a tout moment par une commande car service "non stop" de 8h à minuit.
- Contrôle permanent d'un des deux directeurs et de "Mademoiselle", la jeune, jolie, très polie, expérimenté et très très exigeante fille de la patronne.
- Proposition des plats du jour de la semaine vue directement avec la patronne (70 ans, deux affaires, celle d'opéra et une autre à la Madeleine, en poste depuis trente ans).

Cinq ou six chef se sont succéder avant que je n'arrive d'après mon second.

Journées très rythmé qui défile a cent a l'heure (j'ai perdu 3 kg en 1 mois), l'un des deux directeurs, Mr Serge,55 ans, ancien restaurateur et ancien boulanger/pâtissier, patron a 21 ans, "cuisinier du dimanche" émérite, comptant dans ses relations des chefs comme Paul Bocusse et Marc Vera ("j'ai beaucoup de relation mais pas d'amis" ...) et a la faconde d'homme du sud-ouest ma pousser a élever mon niveau d'exigence professionnelle, notamment en cuisine pur, tout en me reconnaissant et en me donnant les clés pour "gérer" la cohabitation avec son alter-ego, Mr Fabrice, qu'il surnomme "l'autre con" ou "le lèche cul" tout en m'assurant que "c'est un copain".
L'autre directeur, Mr Fabrice, en poste depuis 15 ans, froid et distant, caractère "particulier" qui se révèle dans toute sa splendeur durant les violents "coups de feu" du service de midi, avec une très forte propension a gérer son stress en se défoulant sur le personnel de cuisine et lors des contrôles minutieux - inspection serrai plus juste - des frigos cuisine, réalisé une a deux fois par semaine en binôme avec "Mademoiselle".
Il ma fallu environ 3 semaines pour qu'il me fasse confiance, a l'unisson de la direction (comme toujours) et grâce a Mr Serge qui lui a parler de moi.
Du jour au lendemain, il a changer d'attitude avec moi devenant même prévenant a certain moment.
Il ma quand même sortie un stketch a propos d'un stylo que je lui demandais et qu'il a refuser de me donner car il en avait besoin et "qu'ont" ne les lui rendais jamais... j'ai acheter Mon stylo smile .
Et puis est arrivé le vendredi 13 novembre 2015...
La carte est traduit en 8 langues, 80% de clientèle touristique étrangère.
Le samedi matin, quand j'ai appris la nouvelle des attentats, j'ai rapidement compris que j'aurai moins de boulot et puis, étant encore en période d'essai, que mon poste était menacé.
Le suspense durera une calme et morose semaine et le vendredi 20/11, Mademoiselle a demander a me parler et ma fait signer un document m'informant de ma fin de période d'essai pour le 3 décembre pour "non satisfaction".
Pour une fois, elle a été un peu dans l'émotion. Elle a été franche, "ma mère a vécu la guerre du golfe, ça a été une catastrophe, vous l'avez vue vous même cette semaine, ont fait plus rien, il est 10 heure, ont est pas à 50 de recette".
J'ai même pas été surpris. Implacable.
J'ai proposé de baisser mon salaire, de travailler en coupure (midi et soir), d'accepté une partie de mon salaire sous la table pour alléger les charges sociales d'animer le soir, aux même salaire un menu dégustation accord vins et fromages a même de séduire et générer une autre clientèle, je me suis vue répondre systématiquement un non catégorique: "j'ai compris, je ne ferais rien" ma dit pour finir la patronne.
Les jours qui on suivie ont été pénibles; objectif le moins de perte de marchandise possible, tout en ce tenant près a un "coup de feu".
70% de baisse de fréquentation égale politique de l'économie maximum avec exigence de qualité encore plus forte.
Mr Fabrice récupérait la salade qu'il jugeait trop copieuse sur les assiettes (avant envoi), contrôle des frigos quotidien, ambiance lourde a très lourde.
Finalement, le lundi 30/11, Fabrice ma averti que j'arrêtais a 16h30 et serrai payé jusqu'au 3/12.
Un nouveau chef, payé 20 ou 30% de moins, mais avec les mêmes exigences, commençait le lendemain.
C'est pour ça qu'ils ont refuser de me garder avec une baisse de salaire (alors que le gouvernement a de suite annoncé qu'il serrai conciliant avec les entreprises pris dans la tourmente et devant baissé les salaires), ma patronne c'est dit que si j'acceptait une baisse de salaire, la contre-partie que j'attendrai serrai une baisse d'exigence égale et ça, elle n'en veut surtout pas, bien au contraire.
Le mercredi, j'ai répondu par téléphone a une des très rares annonce paru dans "l'hôtellerie", le principal journal d'annonce professionnelle:Recherche chef de cuisine expérimenté.
J'ai de suite reconnu la voie de mon ex patronne et me suis présenté:"ah ben, bonsoir Loïc, bonne soirée".
Je reste en contact avec Mr Serge qui est d'accord pour me parler des gérances libres et me faire profité de son expérience (choix de la gérance, calcul du prix de la redevance, pièges a éviter pour récupérer la caution, etc...)
Il ma dit que mon successeur a fait 4 jours et que c'était un nul...

Au sortir de cette super expérience (et oh combien valorisante), je me suis inscrit dans un bureau de placement que je connais bien et où mon ex patronne est cliente et bien connu.

50 l'adhésion et , Marie, la patronne du bureau, qui me connait, ma honnêtement avertie avant que je paye: "Loïc, la période était déjà morose avant les attentats, la c'est désert, j'ai déjà 15 cuisiniers et quasiment pas de demande."
Ce type de "bureau" met en relation les restaurateurs en quête de personnel "extra" avec des cuisiniers, serveurs, femmes de chambres et plongeurs.
C'est aussi un moyen de trouvé un CDI: ça commence en extra et ça débouche sur une embauche.
Le matin, il faut être là à 7h30, avec une tenue, ses couteaux et en ce moment, il est sage de prévoir...un bon bouquin. Et ont attend.
Le jeudi soir, coup de fil du bureau:"pour demain vendredi 9h, telle adresse, soigné la tenue car vous travaillerez en cuisine ouverte sur la salle et ont compte sur vous, Marie doit passer la semaine prochaine pour renouveler l'abonnement".
Inutile de vous dire que j'étais content et très motivé.
Le vendredi je me pointe a 8h 45, restaurant fermé. J'attend. 9h 05 une jeune femme arrive.
"Bonjour, t'es le cuistot ? je m'appelle truc et on ce tutoie"
Je rentre, je me change et elle me dit de commencer par faire le tour des frigos de la cuisine. 9h 25, elle m'annonce le programme: 50/60 couverts, 3 entrées, 3 plats dont 1 poisson, 3 desserts, il faut faire un Bourguignon, il doit y avoir de la mascarpone pour un tiramisu, il faut faire une sauce pour les hamburgers, je vais descendre avec toi a la chambre froide pour voir ce qu'il y a comme viande."
Le temps d'allumer le fourneau, de constater que le four électrique ne s'allume pas - "je vais téléphoner, il fonctionne mais il, est spécial" - et je descend avec la miss jusqu'à la chambre froide. Pour le Bourguignon, il y a de la basse côte. Vendu 7 /kg sur le MIN de Rungis, c'est plus un morceau a griller qu'a faire en sauce. Le collier de boeuf, vendu 4,50 /kg est plus adapté. Qu'importe, il est 9h35, 2h30 de cuisson, faut pas traîner. J'avertie la serveuse que vue l'heure, le Bourguignon ne serra pas cuit avant 12h30. "C'est pas grave mon lapin"... j'en suis resté bouche bée.
Je coupe la viande, la fait revenir a la poêle, épluche et émince les oignons, les carottes, demande du vin rouge mais aussi, du concentré de tomate, du thym, du laurier, du gros sel, du fond de veau, de l'ail "y en a pas, le patron a un problème au pied, il peut plus faire de course" Déjà que la viande m'étais pas mariner, je sort mes ficelles de ma poche et à 10h, le Bourguignon, salé a la fleur de sel, bonjour le coût matière, mijote. Garniture ? "ont pourrai faire du riz. c'est sur, "ont" pourrai, je propose plus classiquement de faire des pâtes "si il y en a". Vas pour les pâtes.
Dessert: "vous mettez quoi comme alcool pour le tiramisu ?" "ont en met pas" ... créatif. Jaune d'oeuf, sucre, biscuit, café, mascarpone, mélange dressage en 10 mn.
Les hamburgers ont été haché et moulé de la veille (interdit, viande haché cru doit être consommer immédiatement). je lance une mayonnaise ( a l'arachide, pas de colza vendu 30% moins chère), cisèle des oignons, hache des cornichons, rajoute du persil haché de la veille et une sauce tartare sans câpres.
Entrées: Terrine de lapin industriel, hareng pommes a l'huile de la veille reste a produire un velouté de potiron. "Blanc de poireau ?" "il n'y en a pas. ficelles... oignons, beurre, rajouter le potiron, laisser compoter a feu doux, fleur de sel, mouiller, cuire, mixer, crémer et rectifier l'assaisonnement. "il est pas très épais, tu sais, c'est un velouté qu'ont fait ici" me dira tel, une pointe d'orgueil dans la voix. ficelles, plein feus a bouillir, maïzena et mademoiselle est servie.
elle contrôlait et gouttait tout ce que je faisait "surveille tes pâtes" "tu est sur que c'est du sucre et pas du sel que tu as mis par ce qu'un jour un extra a confondu" etc...
a 11h elle me dit avant d'aller faire des courses "vue que le Bourguignon ne serra pas cuit avant 12h30, ont vas rajouter des escalopes de veau Normande, il y a une noix de veau sous vide, je vais t'acheter des champignons".
Donc, 11h, plongeur en retard, 3 entrées ok, 3 desserts ok, hamburgers frites, ok, bourguignon/fettucines ok, cabillaud/riz déjà cuit de la veille a réchauffer, beurre blanc a faire pas ok, escalopes de veau pas prêt du tout (dénervé la noix de veau, tranché les escalopes, compter 10/15mn + préparer les champignons et confectionner la sauce, mettre la purée, prête (reste) de la veille, a réchauffer.
Chaud devant. Et Marie passe la semaine prochaine, faut assurer.
La miss revient des courses. Le plongeur, un vielle homme a l'air gentil arrive, 15 mn de retard. Il allume la plancha, qui en fait sert de fourneau pour maintenir au chaud, les cuissons se faisant a la poêle (hamburgers xxl (10 mn pour un bien cuit, 7 mn pour 1 a point)+ pain au four, escalopes, cabillaud, "marqué" a feu vif et fini au four; riz dans le bain marie, purée et sauce Normande idem, velouté sur la plancha/fourneau.
Vue que le bain marie n'avançait pas, j'ai mis le riz dans une casserole d'eau a bouillir et coller la purée dans une marmite plein gaz en remuant a la spatule pour pas que ça brûle: 5 vigoureuses minutes.
Le temps d'entendre la serveuse me répondre "tout ce que tu veut" alors que je l'interpellais pour je ne sais plus quoi (et de lui répondre par un peu apprécié "il faut pas me dire des choses comme ça") elle me lance "je sais que c'est chaud, mais peut tu me lancer un gâteau de riz ?"
Il est 11h30 " "tu me donne du riz rond et une balance", ficelle a midi le riz étais a refroidir.
11h45, j'attaque la noix de veau après avoir mis une chauffante en route (casserole d'eau salé brûlante où on plonge une passoire pour réchauffer les pâtes pendant le service -j'avais écrit le sévice...-)
A midi j'étais en place en train de vérifier tout et là la divine me sort" tu est sur que ça vas, je te sent un peu nerveux"
Passont! j'ai pas relever.
Le service commence tout doucement. 2 cabillauds direct.
12h30,le service est lancé, le velouté sur la plancha, mal allumé est tiède et j'en ai deux en commande. Je met le velouté plein gaz a réchauffer. "ça sort les velouté?" "la plancha est mal allumé, j'ai mis a réchauffer" "ah mais tu voie, dans ces cas là, tu met 2 portions dans une casserole , ça vas plus vite"
Mais elle me cherche, ont vas faire connaissance. je lui répond bien en face "tu vas pas m'apprendre mon métier"
on est un vendredi, c'est le poisson qui n'arrête pas de sortir. je décide de relancer un beurre monter pour pas tomber en panne de beurre blanc. en plein service, c'est toujours sportif.
12h50, 8 qui passent, 7 hamburgers, 1 BC, 3 AP, 3 Saignants, 1 cabillaud. j'ai un feu de libre (4 feux, 1 pour le Bourguignon, 1 pour la chauffante, 1 occupé par des escalopes, Le 4ème pour les hamburgeurs avec un BC d'une autre commande a finir de cuire.
12h55, "il" arrive.
J'ai croisé une fois Joël Robuchon dans les cuisines d'un restaurant étoilé où je faisais un extra, il a saluer la brigade d'un regard et le chef est aller lui serrer la main. Il se mélange pas facilement, c'est une méga star Robuchon.
Mais le regard qu'"il" ma lancer était bien plus impérial.
Veste de cuisine et pantalon noir, regard a l'identique. Sa majesté le patron est arrivé. Très gentil ma dit le plongeur. Bon, très bien, bonjour monsieur.
Il me répond d'un regard et me questionne "comment se passe le service ?" je lui répond "bien, mais il y a une grande table de 8, c'est compliqué" "il répond "non, c'est pas compliqué".
Silence, il se met a côté de moi, face a la salle et rajoute l'immortel "j'avais demander un chef, pas un plongeur, elle vas m'entendre".
Bon, "elle" vas passer la semaine prochaine, je décide de rester concentré et de pas relever.
Je lui est dit que la plancha était mal allumé, il s'en est occupé.
Il ma filer un coup de main a envoyer la grande table (j'ai pris sur moi de compléter ses hamburgeurs de tomate car lui il envoyais comme ça), est de nouveau mis le velouté a réchauffer "il est chaud" "vérifier, il est tiède" il a pas vérifié et ma laisser faire puis a été aider la serveuse (logiquement perdu, malgré sa bonne volonté, avec 50 couverts, boissons, pain, café, addition etc).
à 14h le service était envoyer, j'ai entrepris le dressage du riz au lait qui avait refroidit et est aligné les verrines sur la table d'envoie.
Retour de sa seigneurie, "c'est quoi "ça" ?"
j'ai eu très envie de lui répondre "c'est un moteur d'avion" smile mais je me suis contenu et j'ai répondu "gâteau de riz".
Et puis il a remis le couvert comme quoi il avait pas demander un plongeur et là, je me suis plus contenu et fort de mon service je lui est sortie fermement et en haussant la voie "maintenant, ça suffit, je suis cuisinier, vous aller me respecter et sachez que j'ai sans doute été patron avant que vous ne le soyez"
Il est devenu tout mignon et ma répondu "faut pas s'ennerver"
Après je suis aller le voir pour savoir si je devait débarrasser le piano où laisser en place pour le soir.
" Vous mangez avec le plongeur, vous débarrasser tout, vous nettoyer bien net"
15h05 tout étais plié et il ma fait signe d'aller me changer ce que je me suis empresser de faire.
Restait plus qu'a ce faire payé. Grand moment de vérité, l'argent étant un très bon psychanalyste.

C'est la serveuse qui ma demander "c'est combien" j'ai donner le tarif du bureau "110" elle a lâché une mous du style "il se fait pas chier" et est aller rapporter a
son patron qui était à une table avec des connaissances.
Il c'est levé, c'est dirigé vers moi qui attendais au comptoir avec mon sac sur le dos et ma lancé un coup de menton interrogateur du style "c'est pourquoi ?".
J'ai ignoré. "Combien ?" j'ai répondu "téléphoné au bureau". Il ma donner 110 en espèce et ma dit " je paye pour ne pas me mettre mal avec "elle" mais je vais appeler à 16h30". J'ai répondu "moi aussi je vais appeler" et je suis partie.
A aucun moment on ne m'a demander mon numéros de sécu et tout le tralala nécessaire a ma déclaration. Je rigole.
16h50, j'appel le bureau de chez moi et là, Marie étant déjà en WE son employé m'explique qu'ils ont eux le restaurateur au tel, qu'il a dit ne jamais avoir été voler comme ça, que j'avais tout rater et qu'il ne reprendrai pas d'abonnement. Ils lui on envoyer mon CV, il leur a dit que ce n'étais pas possible.
J'ai dit que moi non plus, je n'avais jamais vue ça. Ont m'a répondu de voir ça avec Marie lundi matin.
Pas besoin de me faire un dessin, je connais Marie, je suis virer.
Mais si Marie me connais, c'est surtout que feux Jean son mari et Paulettte sa belle-mère m'ont eu comme cuisinier et m'ont toujours apprécier et fait travailler.
Marie et moi, ont se connaissait pas vraiment avant cette grande journée.
Plutôt que de me pointer le lundi au bureau (de toute façon, j'ai été appeler le samedi soir par une restauratrice chez qui je m'étais présenter avant cette extra pour
commencer ce lundi), j'ai écrit a Marie ce que je viens de vous écrire histoire qu'elle est mon son de cloche. A mon courrier, j'ai rajouter une photocopie de mon bulletin de salaire de novembre avec le numéro de mobil de mon ex patronne et une cinglante et argumenté analyse psychologique de ce pur parano/mégalo, non sans préciser que je le plaignais d'être si malade, surtout en regard de la probable pauvreté de sa vie sentimentale et sexuel.

Puis j'ai envoyer une lettre adresser au gérant du restaurant où j'ai fait l'extra où je lui réclame un chèque de payement, une fiche de paye, une attestation pôle emploi,lui réclament 50 de remboursement de mes frais d'adhésion, 200 de dommage et intérêt et auquel je joint l'adresse de mon avocat spécialiste du droit du travail (j'ai une affaire en cour de jugement) et le menaçant de porter l'affaire aux prud'homme et en lui signifiant que j'avais déclarer ma journée chez lui à pôle emploi avec le nom et l'adresse de son restaurant.
Je lui ai également dit que sa paranoïa relevai de la psychiatrie.
Et puis comme je suis pas pourrie, j'ai écrit un 2ème lettre que je n'ai poster que le surlendemain ou je lui dit que je suis honnête, que je reconnais qu'il ma donner 110 en espèces, que je demande juste mes papiers et le remboursement de ma cotisation, que sont plongeur m'avais dit qu'il était gentil et qu'il avait adorer gratter ma casserole de riz au lait en s'exclamant "c'est bon ça!" Bon prince, j'y est rajouter les photocopies de ma carte vital et de ma carte d'identité ainsi que mon dernier bulletin de salaire accompagné du conseil d'aller ce faire soigner.

Depuis, j'ai eu Marie au tel et elle a eu mon courrier. Je ne suis plus viré.

J'ai également eu brièvement mon "gentil" et furtif patron au tel qui c'est excusé du temps pris par son comptable et ma promis de tout m'envoyer des que possible.

A par ça, ça fait deux semaine que je suis embauché, et j'ai appris jeudi que je ne serrai déclarer qu'a partir de ce lundi.
Non seulement c'est un restaurant tout pourri, qui paye mal, mais en plus faut tout accepter sans rien dire.

Je suis couvert au chômage, je vais arrêter dans cette nouvelle galère qui me tire vers le bas.

J'espère vous avoir amuser.

ça fait du bien d'écrire.

Vivement 2016 smile

Dernière édition de: Véloce (19-12-2015 19:49:20)

Pas de chance · 18-02-2016 20:30:27

.

Dernière édition de: Pas de chance (17-06-2019 23:18:44)

Mazheo · 19-02-2016 14:54:12

Impossible de valider mes candidatures dans certaines écoles pour la rentrée de septembre, ayant perdu certains relevés de notes des années précédentes. Et allez savoir pourquoi, impossible de me reconnecter sur mon ENT pour les retrouver.

Je suis en colère contre ces complications et mon manque d'organisation mad

Emma6 · 20-02-2016 12:00:17

Wow Veloce, c'est pas du gâteau la restauration. Enfin je m'en doutais un peu mais ne connaissant personne qui y travaille j'ai jamais vraiment su comment ça se passe en cuisine (je regarde les émissions de cuisine à la télé parce que ça me soule).
Courage à toi

KantBZH · 08-06-2016 18:52:59

En soi, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre mais tout de même... Je suis furieux de tant de connerie.

Ma femme est en ce moment même en train d'appeler des parents d'élèves pour leur dire que non, leur enfant n'ira pas dans la filière qu'il voulait mais qu'il ne peut pas non plus redoubler.

Et ça pour une bonne dizaine de cas!

Mais bordel, c'est aberrant! Donc on balance des gamins dans des filières dont ils n'ont rien à foutre pour préparer un bac dont ils n'ont rien à foutre sans qu'ils aient une seconde chance! On voudrait les dégouter on ne s'y prendrait pas mieux.

Tout ça pour des statistiques et de l'argent.

Putain, cherchez pas le problème de la France depuis 20 ans : l'Education Nationale aussi démissionnaire que l'éducation parentale.

Bref, ma femme est effondrée de devoir faire ça. Elle qui aime son métier et les gamins avec qui elle passe l'année... Un truc qui s'ajoute à la longue liste des choses qui font que les bons profs se font de plus en plus rare...

Vocation qu'ils disaient...

yoyoceltik · 09-06-2016 00:41:24

Les gamins si ils n'ont pas le niveau pour choisir leur cursus, sont dirigés vers les secteurs qui recrutent, c'est le jeu.

Mazheo · 09-06-2016 03:18:56

Ce post est en désaccord total avec ce que tu peux dire sur le topic politique. Je pense que c'est encore aux gamins de choisir ce qu'ils ont envie de faire. Les envoyer dans une filière qui ne les intéresse pas, ça les motivera pas à bosser plus tard.

KantBZH · 09-06-2016 07:23:29

Non seulement c'est con mais en plus c'est faux. Ils sont juste dirigés vers une filière dans laquelle ils auront le bac. Point. Mieux pour les stats.

Je décolère pas.

Clowny · 09-06-2016 09:16:17

Magnifique système français en effet, créateur d'échec scolaire et de frustration individuelle. Les bons élèves ont ce qu'ils veulent et les autres qui ne trouvent pas leur voie leurs yeux pour pleurer.

Incompréhensible ton message yoyoceltik

Clecle-Rennais · 09-06-2016 10:13:33

Je n'interviens quasiment jamais sur le topic Politique mais je lis, en lisant ton message, on peut demander si tu n'as pas plusieurs personnalités yoyoc mrgreen Totalement en inadéquation avec ce que tu peux raconter à longueur de journée.

Dnairb · 09-06-2016 10:33:59

Yoyo fait justement semblant de devenir consensuel, après tout ce qu'il s'est pris en retour de ses discours politiques.

Pour le coup, ça n'empêche pas d'être factuel, mais en tirant tout ça un peu par les cheveux : les secteurs qui embauchent, pour une partie au moins, sont ceux pour lesquels il n'y a pas de qualification nécessaire... Quoi de mieux qu'un type qu'on a poussé à aller jusqu'en term pour finalement ne jamais avoir son bac, foirer trois premières années de fac parce que pas le niveau, pour aller livrer des pizzas en scooter? C'est plus difficile avec ceux qui sont formés à quelque chose.

Je sais, faut aller chercher loin.

Par contre, quand il dit que c'est le jeu : c'est le jeu. C'est tout le principe des sociétés inégalitaires. Si tu veux une bonne éducation pour tes gosses, tu les mets dans le privé, et comme tu paies pour leur éducation, pas de raison pour cotiser dans le public, vu que tu n'en profites pas, donc tu fais en sorte que tes impôts baissent. Tant pis si les gosses des autres en pâtissent.

Fonky Fab · 09-06-2016 10:40:05

Aberrant! Je ne savais pas du tout que cela se passait comme ça maintenant. Ca me révolte.
Il n'y a aucun moyen de faire autrement pour les jeunes concernés? Les parents ne peuvent pas aller au clash, imposer le redoublement, changer d'école ou je ne sais quoi?

4ur · 09-06-2016 10:53:07

On est dans un système scolaire, qui peut déterminer dès le collège ta future vie. J'exagère un peu, mais c'est presque vrai.
Un élève qui a des difficultés pour X raisons, ses profs des le collège ont un pouvoir immense quand à la réussite future de cette personne...

@Dnairb, pas d'accord avec toi. En France on peut justement se targuer d'avoir les meilleures écoles du secondaire (écoles d'ingé notamment) dans le secteur public et pas privé....

KantBZH · 09-06-2016 11:39:46

Malheureusement, non, les profs n'ont pas (plus?) ce pouvoir. Quand ils veulent aider un gamin, ils se heurtent trop souvent à l'administration. De quoi sabrer rapidement les velléités de progrès et d'aides même chez les meilleurs profs. Du coup, les enfants qui n'ont pas la chance d'avoir une cellule famille ou juste un accompagnement décent n'ont rien à quoi s'accrocher.

Concernant le message de yoyo, effectivement, en relisant, je pense que ce n'est pas son opinion mais juste un constat amer qu'il fait du "système". Donc, ok.

Pour Dnairb, penser à ce point que si on en est là c'est parce que "certains" voulaient en arriver là, c'est triste. je suis en désaccord total avec ça. On fait le même constat mais on n'y voit pas les mêmes causes ni les mêmes solutions. Mais je ne vais pas rentrer dans le débat ici ; ce sera exactement la même chose que dans le topic politique.

FonkyFab, oui, c'est comme ça quasiment partout désormais. Mais attention, je ne dis pas que le redoublement est la solution! J'y suis même plutôt opposé dans la plupart des cas (il ne faut pas rêver, un gamin qui arrive en 2nde en échec ne fera pas souvent vraiment mieux avec un simple redoublement ; le problème est souvent bien plus global). Mais c'est là un symptôme flagrant de l'absurdité du système actuel et des patchs qu'on essaie d'y appliquer pour que ça tienne.

Je suis pour un vrai apprentissage, une véritable culture de base, la transmission de vraies clés pour l'avenir avec un esprit critique et une vraie capacité de réflexion. Mais tout ça doit arriver avant 16 ans pour ensuite laisser une vraie liberté d'orientation, de choix, de passion, d'envie... C'est peut-être là un des points qui me fait suivre avec attention tous ces débats sur un revenu universel par exemple.

Bref, c'est vaste et ça m'emmerde d'en faire des pavés sur un forum de foot.

Bob Senoussi · 09-06-2016 14:51:33

Ayant été victime de ces orientations contre mon gré (comment peut-on foutre un prof d'EPS en prof principal) en étant envoyé en Bac Techno malgré ma soif d'apprendre, je ne peux que partager ta colère Kant.
Déjà que j'avais le désavantage d'être en ZEP, j'ai subit un putain de decallage quand je suis allé en Fac pour retourner dans des études classiques. Rédhibitoire, tant au niveau des savoirs que de la méthodologie, ça a donné un foirage total.
J'ai un maximum de compassion pour les élèves qui vont se retrouver dans une filière qui les desinteresse.

Nicopicolo · 09-06-2016 15:04:31

Après c'est pas évident.

J'en veux beaucoup à ce pseudo conseillé d'orientation qui t'orriente sur une voie que tu n'as pas choisie.

Il y a un problème, demander à un gosse de 14 ans ce qu'il veut faire plus tard. C'est ridicule.

Soun · 09-06-2016 15:56:37

Je viens d'avoir 31 ans et je sais toujours pas ce que je veux faire plus tard big_smile

yoyoceltik · 09-06-2016 16:10:52

Dnairb a écrit:

Yoyo fait justement semblant de devenir consensuel, après tout ce qu'il s'est pris en retour de ses discours politiques.

love

Shabaninho · 09-06-2016 17:28:26

J'ai découvert à 33 ans que quand je serai grand je voudrais être astro-physicien. Bon, râté.

Nicopicolo · 09-06-2016 17:41:37

Je veux être footballistiquement un artiste.

Non, pourquoi ?

Ayouken. cool

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