Vous n'êtes pas connecté.
Si, "foutre" est le bon terme. Et ce à tous les échelons, des gouvernements en passant par les décideurs régionaux et locaux, mais aussi des directeurs d'établissements jusqu'aux profs. Le côté "charge trop lourde" va bien 5 minutes, pour moi.
Il n'y a de toute façon pas un seul intervenant de ce domaine dans le système qui n'est pas contradictoire avec ce qu'il souhaite
Ouah… J’ai vu des enseignant(e)s complètement accaparé(e)s par des élèves ingérables du fait de leur pathologie, des auxiliaires de vie scolaire à qui on demandait la lune, des notifications MDPH d’accompagnement non-honorées par les collectivités, des élèves dont les pathologies entraient en conflit les unes avec les autres…
Et à côté de ça, un manque criant de financement de matériel pédagogique pour les enseignant(e)s spécialisé(e)s, quand dans le même temps on paye des stocks de tablettes inutilisées, des rétroprojecteurs vidéos dernier cri dans des salles frigorifiques, des établissements entiers dans des préfabriqués.
Là dessus, on demande des évaluations psychométriques de moins de deux ans pour toute demande de prise en charge alors que les tests ne doivent pas être passé à moins de deux ans d’intervalle pour éviter l’effet re-test… Pas trop grave, de toute façon personne ne veut payer le matériel d’évaluation psychométrique!
Quant à l’IEN-ASH (l’inspecteur chargé du handicap sur le département), il avait l’air de trouver que notre classement dans les statistiques du nombre de demandes MDPH était un déshonneur. Pour l’Éducation Nationale, le pédagogisme doit être la solution à tous les problèmes…
Alors bon, excuse-moi Pronorennois, mais ton affirmation ne recoupe pas mon observation.
Sowann, je sais que ça te tiens à cœur, juste il faut séparer la nécessité de prise en charge spécifique et la qualité de cette prise en charge en elle-même. Après si tu veux expliquer la radicalité de ta position c’est bien aussi, moi c’est bon j’ai laissé ça derrière moi, malheureusement dans l’état actuel je pense que l’Éducation Nationale dans son modèle républicain est foutue alors je vais pas me prendre la tête sur le sujet, j’ai baissé les bras car je ne pouvais pas me résigner.
D’ailleurs je suis désormais encarté politiquement, youpi la vie.
Dernière édition de: Nito (14-01-2024 20:21:36)
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
Hors ligne
Sowann je ne vois pas de quoi tu parles. Mon syndicat ne tiens pas du tout un tel discours.
Macron a ordonné l'acte 2 de l'école inclusive pour augmenter le nombre d'élèves en situation de handicap à l'école, il oublie néanmoins tous les autres élèves qui dépendent de dispositifs d'inclusion : les élèves allophones et les élèves en grande difficulté scolaire. L'éducation nationale ne donne pas les moyens aux personnels d'accueillir tous les élèves : il manque de personnels AESH, de moyens pour garantir l'accessibilité, de temps de concertation et de formation. Il faut d'urgence créer un vrai statut de la fonction publique pour les AESH et arrêter la mutualisation de l'accompagnement. Il y a urgence à convaincre que tou.tes les élèves ont leur place à l'école et que c'est bien à l'école qu'il revient de garantir des compensations du handicap afin d'en finir avec le validisme et la ségrégation scolaire et sociale.
Et ça fait longtemps que je n'avais pas été autant en accord avec un post de Nito.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (14-01-2024 23:11:15)
Jack35 a écrit:Pourtant c'est la réalité, c'est aussi une école primaire et / ou maternelle ? En ville ou à la campagne ?
C’est dans les landes, donc oui la campagne, et mon fils est en primaire. On est déjà très déçu de la qualité de l’enseignement mais quand je compare ce qu’on paye, je m’interroge.
Effectivement c'est cher mais ça comprend peut être la cantine et garderie ? Car dans les 23€ par mois ce n'est pas le cas pour nous, il faut ajouter une petite centaine d'euros mais si on les avait mis dans le public on aurait payé la même chose.
Hors ligne
Pour les précaires c'est creuser un peu plus leur découvert.
Vous savez c'est les dix millions de français qui vivent à la limite ou sous le seuil de pauvreté.
Vous vous en rappelez ?
Est-ce que le découvert de ces gens précaires n'est-il pas plus important quand les enfants sont dans le public, entre les grèves et les plus nombreuses absences de profs pour maladie du fait du seul jour de carence (et avant aucun)? Tu crois que ces absences ne leur coûtent rien, quand ils doivent prendre une ou plusieurs journées pour garder leur(s) enfant(s)?
Sinon quant au coût de la scolarisation dans le privé, je paye 175€/mois pour mon fils lycéen, self inclu.
Hors ligne
[Effectivement c'est cher mais ça comprend peut être la cantine et garderie ? Car dans les 23€ par mois ce n'est pas le cas pour nous, il faut ajouter une petite centaine d'euros mais si on les avait mis dans le public on aurait payé la même chose.
Oui ça comporte tout ça : le repas du midi et 30 minutes d’études le soir.
Hors ligne
D'accord donc ça explique aussi le prix mais dans le public aussi il faut payer la cantine.
Hors ligne
Yoyoceltik Ier a écrit:Pour les précaires c'est creuser un peu plus leur découvert.
Vous savez c'est les dix millions de français qui vivent à la limite ou sous le seuil de pauvreté.
Vous vous en rappelez ?
Est-ce que le découvert de ces gens précaires n'est-il pas plus important quand les enfants sont dans le public, entre les grèves et les plus nombreuses absences de profs pour maladie du fait du seul jour de carence (et avant aucun)? Tu crois que ces absences ne leur coûtent rien, quand ils doivent prendre une ou plusieurs journées pour garder leur(s) enfant(s)?
Sinon quant au coût de la scolarisation dans le privé, je paye 175€/mois pour mon fils lycéen, self inclu.
Je crois que la grande peste de la fin du moyen âge est du a une grève combinée des profs et de la sncf.
Désolé de vous avoir dérangé pour rien.
Hors ligne
JE SUIS NÉ LE 27 AVRIL 2019
BREIZHILIA
Hors ligne
Macron a ordonné l'acte 2 de l'école inclusive pour augmenter le nombre d'élèves en situation de handicap à l'école, il oublie néanmoins tous les autres élèves qui dépendent de dispositifs d'inclusion : les élèves allophones et les élèves en grande difficulté scolaire. L'éducation nationale ne donne pas les moyens aux personnels d'accueillir tous les élèves : il manque de personnels AESH, de moyens pour garantir l'accessibilité, de temps de concertation et de formation. Il faut d'urgence créer un vrai statut de la fonction publique pour les AESH et arrêter la mutualisation de l'accompagnement. Il y a urgence à convaincre que tou.tes les élèves ont leur place à l'école et que c'est bien à l'école qu'il revient de garantir des compensations du handicap afin d'en finir avec le validisme et la ségrégation scolaire et sociale.
Juste pour préciser que le salaire des AESH (anciennement appelés AVS) est actuellement pris en charge par les communes. Après, je suis un peu plus circonspect sur l’idée qu’il suffit de mettre un accompagnant en cours pour que chaque élève puisse être intégré dans chaque classe, mais c’est clair que dans l’état actuel des choses on ne peut pas décemment demander aux enseignant(e)s, qui sont rémunéré(e)s par l’Education Nationale, de compenser les carences des communes à ce niveau.
Ce serait plus simple que les auxiliaires de vie scolaire soient rémunérées par l’Education Nationale, j’ai assisté à des conseils d’école dantesques à ce propos, où les représentants municipaux déploient des techniques d’évitement et/ou de confrontation honteuses face aux enseignantes, mais je me dois quand même dire un mot sur le fait que certaines communes préfèrent financer des aménagements urbains qui se voient que d’assumer des frais de fonctionnement scolaires qui ne se voient pas.
Et je vous épargne mes propres conditions de travail, hein. Et les heures supplémentaires non rémunérées, comme pour les enseignant(e)s. Mes frais kilométriques? Sur une circonscription d’un rayon de 30km, heureusement que j’avais choisi une voiture sobre.
Dernière édition de: Nito (15-01-2024 00:31:30)
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
Hors ligne
Les AESH sont majoritairement pris en charge par le ministère de l'éducation nationale. Seul le periscolaire est rémunéré par la mairie ou les quelques contractuels recrutés par la mairie.
Yoyoceltik1er regarde les appels à manifestation de fo pour le 1er février.
Hors ligne
Le zouave a écrit:Yoyoceltik Ier a écrit:Pour les précaires c'est creuser un peu plus leur découvert.
Vous savez c'est les dix millions de français qui vivent à la limite ou sous le seuil de pauvreté.
Vous vous en rappelez ?
Est-ce que le découvert de ces gens précaires n'est-il pas plus important quand les enfants sont dans le public, entre les grèves et les plus nombreuses absences de profs pour maladie du fait du seul jour de carence (et avant aucun)? Tu crois que ces absences ne leur coûtent rien, quand ils doivent prendre une ou plusieurs journées pour garder leur(s) enfant(s)?
Sinon quant au coût de la scolarisation dans le privé, je paye 175€/mois pour mon fils lycéen, self inclu.
Je crois que la grande peste de la fin du moyen âge est du a une grève combinée des profs et de la sncf.
Désolé de vous avoir dérangé pour rien.
Aaahhhhhh les sujets qui dérangent!
Désolé à mon tour
Hors ligne
J'irai voir.
En attendant Oudea Castera s'enferme dans ses mensonges et son hypocrisie.
Risible.
Après il n'y a pas beaucoup d'enfants d'elus dans le publique, à droite comme à gauche.
Cette polémique va peut-être remettre la question des déterminismes sociaux sur le devant de la scène.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (15-01-2024 20:30:45)
Les AESH sont majoritairement pris en charge par le ministère de l'éducation nationale. Seul le periscolaire est rémunéré par la mairie ou les quelques contractuels recrutés par la mairie.
Yoyoceltik1er regarde les appels à manifestation de fo pour le 1er février.
Je veux bien te croire, de toute façon dans cette maison de fou y’en a un qui te dis “blanc”, l’autre te dit “noir”.
En tout cas AVSAESHMDPHULISSEGPAMDSPMI, tous ces acronymes à la noix… Ce que je tenais à souligner c’est qu’il n’y a pas que l’État qui foire, les collectivités locales (communes, communautés de communes, conseil départemental, conseil général) arrivent tout autant à chier dans le potage.
Et que des vieux retraités se sentent pousser des claouis quand il s’agit d’enseignantes femmes, mais ça la ramène tout de suite moins quand leurs contradicteurs sont des hommes.
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
Hors ligne
Les propos d'Amélie Oudéa-Castéra ont remis le supposé absentéisme des profs dans le débat. Selon une étude de la DGAFP, les enseignants prennent pourtant moins d'arrêt que les autres fonctionnaires, mais également que les employés du privé.
Dernière édition de: Yoyoceltik Ier (16-01-2024 07:20:29)
Meme pas étonnant, la différence c’est que quand d’autres salariés sont en arrêt-maladie les gens ne sont pas impactés : le problème ce n’est pas les absences, le problème c’est le non-remplacement.
Et quand bien même, si ils sont absent c’est le médecin qui signe l’arrêt. Les profs seraient une espèce à part, plus fragile ou plus encline à se plaindre? Un gène du flemmard?
Parce qu’entre les parents qui peuvent être les premiers responsables du manque d’éducation de leurs gosses, soit parce qu’ils ont eux-même des déséquilibres qu’ils leur transmettent,(en les laissant passer la nuit sur des écrans par exemple), et les parents qui harcèlent littéralement les enseignants parce qu’ils leur font porter le poids de l’échec scolaire de leurs rejeton (eh ouais, la loterie de la génétique est injuste, tout le monde ne naît pas avec le même câblage)…
Bref va-z-y j’aurais pas dû intervenir dans ce débat je suis encore trop remonté.
Force aux enseignant(e)s, allez, plus qu’un paquet de copies à corriger avant de préparer le cours de demain.
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
Hors ligne
Sans même parler de câblage, un des principaux facteurs d'échec scolaire est le rapport qu'entretiennent les parents avec l'école et l institution.
Plus les parents ont de la défiance vis à vis de l'école et plus il ya de chances que leur enfant soit en échec scolaire.
Bon pas que, c'est sûr; ya pleins d'autres facteurs, il y aussi le contexte social, le contexte familial.
Le "câblage" n'est pas la raison principale de l'échec scolaire et c'est justement ça qui est dégueulasse.
Hors ligne
Il est des fois où cette défiance est légitime. Il y a d'ailleurs une défiance de l'école vis à vis des familles également.
Hors ligne
Complètement vrai aussi.
Il faudrait plus de "passerelles" entre les enseignants et les parents d'élèves.
Hors ligne
Le "câblage" n'est pas la raison principale de l'échec scolaire et c'est justement ça qui est dégueulasse.
Ton commentaire laisse à penser que j’aurais avancé que les raisons de l’échec scolaires étaient principalement génétiques, ce qui est quand même étonnant de la part de quiconque me connaît un minimum sur le forum.
Comme on me reproche continuellement la longueur de mes posts, j’essaie de recourir à des exemples frappants, mais ça ne veut absolument pas dire que j’en fait des généralités.
“And I’d just like to say… from the bottom of my heart, I’d like to take this chance to apologize… to ABSOLUTELY NOBODY!”― Conor McGregor
“They all said I couldn’t do it… LOOK AT ME NOW!!! Level it… Pound for pound!! Headshot : DEAD!! That’s it…” ― Leon Edwards
Hors ligne
Complètement vrai aussi.
Il faudrait plus de "passerelles" entre les enseignants et les parents d'élèves.
Cela existe. Le problème ne vient pas du manque de canal de communication mais simplement de deux populations en crise qui, à cause de cette crise, n'arrivent pas à se faire confiance. Enfin y a pas que cela mais y a de cela beaucoup.
Hors ligne
Ça fonctionne aussi avec la relation police/population
Oui mais pour ce cas il n'y a pas de loi concernant une communauté. Sur l'éducation on a une communauté éducative clairement définie juridiquement et elle ne fonctionne pas.
Hors ligne
@Nito ok pas de soucis, je trouvais ça surprenant de ta part.
@ Sowann Quelles sont ces passerelles qui existent?
Hors ligne
Il existe des équipes pédagogiques, et la prise de RDV est une tradition assez courante entre professeur et parent. Il existe aussi des élus des parents d'élèves pouvant servir de médiateur.
Hors ligne
Il y a aussi la place supposée qu'à la progression scolaire dans la vie d'un.e élève/futur.e. citoyen.ne.
En France, plus qu'ailleurs j'ai l'impression, la pression de la bonne scolarité et du diplôme qui te dit ce que tu deviendras plus tard, sans possibilité de te départir de cette image, reste fort.
Alors forcément, quand les parents voient l'enfant en question être décroché, il y a une espèce de panique à trouver une solution, parfois "rapide et facile". Sauf que tous les parents n'ont pas les mêmes outils, et certains auront une palette d'actions plus limitée. Et la violence, physique ou psychologique, envers l'élève ou le corps enseignant reste parfois la seule option à leur sens.
J'ai écouté l'autre jour, une interview très instructive d'un prof du 93 sur Youtube (la chaîne de Guillaume Pley pour ceux que ça intéresse), qui racontait qu'un jour, à la suite d'une mauvaise note donné à un élève, ce dernier l'avait menacé de "faire venir son père".
Le père était venu, type "armoire à glace", pour "s'expliquer" avec le professeur qui l'a fait en expliquant la note. Au final, il s'avère que les parents avaient aidé leur fils à faire son devoir sur la base d'infos très approximatives données par ce dernier (au final, c'est lui qui a pris le retour de bâton...)
Cette situation, certes cocasse, c'est justement l'éventail de certains parents démunis par rapport au milieu scolaire. Est-ce qu'on peut leur en vouloir ? Pas vraiment, surtout si on ne leur propose aucune solution tiers (financière ou structurelle).
Dernière édition de: BeatBoy22 (16-01-2024 16:27:42)
Je préfère encore être un cochon décadent plutôt qu’un fasciste.
Hors ligne
[ Généré en 0.025 secondes, 7 requêtes exécutées - Utilisation de la mémoire: 721.84 KiO (Pic : 762.73 KiO) ]