Vous n'êtes pas connecté.
Ce sont des "grands" BET, mais à priori, chacun à une cellule génie climatique. Après la liste n'est pas complète (et c'est principalement ceux présents dans le Grand Est).
Hopla!
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Aaaaaaah, finir un AO à 23h55, l'envoyer à 23h58 alors qu'il fallait l'envoyer "aujourd'hui". Se satisfaire d'avoir prix le dossier au pied de la lettre et aller se coucher.
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Je compati Kant
Hopla!
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J'espère juste que tu l'as pas envoyé à la com' du SRFC
Penalty pour Lyon !!!
Tirage favorable pour Guingamp !!!
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Eh les gauchos, j'ai une question technique là.
J'ai la chance d'être dans un entreprise qui fonctionne bien et qui reverse reversait allègrement participation et intéressement. Ce dernier est soumis à accord du CE il me semble (ou trucs du genre). Depuis deux ans, on nous baise petit à petit la gueule sur les critères évaluant le niveau de l'intéressement versé aux salariés et on nous soumet un projet d'accord d'intéressement via referendum avec cette question :
"ACCEPTEZ-VOUS LE PROJET D'AVENANT A L'ACCORD D'INTERESSEMENT PROPOSE ET APPLICABLE POUR L'ANNEE 2017?"
Oui.
Non.
Merci, au revoir. Z'avez vu, on vous demande, on est des gens biens.
Donc, avant même que Macron fasse de la merde (ce qui est évident à la lecture des hautes analyses du forum), on se retrouve dans une situation dans laquelle une entreprise nous oblige à suivre des accords qui sabrent nos revenus (perso, je m'en sortirai sans mais ce n'est pas le cas de tous...) ou alors à marquer notre désaccord au risque de ne rien avoir du tout (c'est en tout cas la menace qui est brandie).
Alors d'une : est-ce légale?
De deux : que se passe-t-il si le vote donne un "non"? Le risque de ne rien avoir est-il réel (il me semble que l'intéressement est facultatif contrairement à la participation)
De trois : cela montre que, même sans nouvelle "loi travail", les bras de fer entre salariés et direction sont déjà souvent biaisés. Imaginons la suite.
Bon, avec ou sans réponse, ça fait du bien de le dire.
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Comme tu le dis, contrairement à la participation, l'intéressement est facultatif. Le risque de refuser de signer un accord proposé, c'est finalement de ne rien avoir du tout, ce qui ne pourrait pas être légalement reproché à l'entreprise.
Pour l'accord, il y a effectivement une négociation avec les représentants du personnel ou syndicats. On peut aller au bras de fer, mais ça peut se retourner aussi contre soi.
Qui fait cette demande, dans ton cas : l'entreprise ou justement les représentants du personnel pour savoir quelle position ils doivent défendre dans la négociation ?
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L'entreprise.
M'enfin bon, comme on dit passivement : "c'est déjà ça".
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Ben oui... Etant donné qu'elle n'est tenue à rien en matière d'intéressement, c'est toujours ça...
En revanche, il me semble que les contrats sont généralement sur plusieurs années. Dans ton cas, j'ai l'impression qu'on n'est pas à l'échéance du contrat initial, mais qu'ils proposent une redéfinition des critères en cours de vie du contrat par le biais d'un avenant. Si c'est bien ce cas et que vous refusez, le contrat court, inchangé, jusqu'à son échéance... Mais après celle-ci, l'entreprise risque de décider de ne plus du tout proposer d'intéressement.
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ok pour Participation obligatoire et Intéressement facultatif
l'accord présent arrive donc à échéance et doit être renégocié avec le CE ? les modalités sont donc moins "attrayantes" ? si je comprends bien !
si le CE ne donne pas son accord il y a un risque que l'entreprise ne donne rien du tout !
La première chose à faire, si ton CE est un peu "actif", c'est qu'il montre les dents pour que la négo assouplisse les modalités...
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Justement, skap, je ne crois pas que l'accord arrive à échéance puisque la question posée porte sur un AVENANT.
Ils essaieraient donc de modifier les critères avant l'échéance du contrat.
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C'est exactement ça et le fait que les critères puissent être révisés annuellement était bien stipulé dans l'accord tri-annuel de base. Merci de m'avoir confirmé tout ça!
Je viens de tout lire dans les détails et c'est retors : il y a du bon et du moins bon... Du coup, il faut avoir des données prospectives sur le bilan de l'année pour faire un choix éclairé. Ce que n'ont pas la plupart des ouvriers.
Bref.
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yes donc si y'a refus l'accord continue jusqu'à échéance mais avec le risque que la direction fasse bien la gueule et le fasse payer plus tard ... ou maintenant avec des "ok bah on va réduire la voilure sur autre chose..."
"Chapitre 4 Modifications en cours d'application de l'accord
<Avenant> de révision : Les règles de calcul de l'<intéressement> doivent rester constantes pendant la durée de l'accord ; elles ne peuvent pas être modifiées unilatéralement, mais seulement par voie d'<avenant> conclu par toutes les parties signataires de l'accord.
C. trav., art. D. 3313-5
La modification d'un accord d'<intéressement> ne peut être effectuée que par <avenant> conclu selon l'une des formes prévues pour la signature des accords.
Les <avenants> obéissent aux mêmes règles de conclusion (signataires et délais) et de dépôt que l'accord lui-même.
Circ. 14 sept. 2005, NOR : SOCX0508715C, Dossier <Intéressement>, fiche 3, II C. trav., art. D. 3313-6 et D. 3313-7
L'<avenant> doit être déposé auprès de la Direccte dépositaire de l'accord initial. Pour être applicable à l'exercice en cours, la signature de l'<avenant> doit avoir lieu avant la fin de la première moitié de la première période de calcul (la fin des 6 premiers mois en cas d'exercice annuel).
C. trav., art. D. 3313-7
Dénonciation : L'accord d'intéressement ne peut être dénoncé que par l'ensemble des signataires et dans la même forme que sa conclusion ; la dénonciation doit être notifiée à la Direccte.
C. trav., art. D. 3313-5 et s.
Cette exigence de l'unanimité des parties signataires est destinée à assurer une certaine stabilité de l'accord d'intéressement pendant la durée relativement brève (3 ans) de son application.
La dénonciation unilatérale d'un accord d'intéressement n'est donc pas possible, sauf en cas de contestation de l'administration (v. nos 120 et 121).
C. trav., art. L. 3345-2
... blabalh bla "
Dernière édition de: Skap (14-06-2017 14:39:36)
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Voilà voilà. Cela confirme que la réponse sera toujours "bah quoi? Vous préféreriez ne rien avoir...?".
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salops d'pauvres !
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Il reste des moyens de pression, débrayage, grève... etc
Surtout si vous prouvez que l'entreprise redistribue mal ses bénéfices
En 3 ans de carrefour, j'ai vu toutes ses primes là baissé et même l'accès réduit pour les nouvelles embauches, notamment des étudiants qui n'avait le droit à rien la 1ere année. Contre 3 mois à mon arrivée
Non non mais notre entreprise fonctionne plutôt bien et on est loin d'en arriver à une situation qui emmènerait certains à vouloir aller au combat. Disons qu'avant on était très bien lotis et qu'on est désormais simplement bien lotis.
Et, de toute façon, je ne crois que très peu au bras de fer dans l'entreprise. D'un côté comme de l'autre.
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à mon avis la première chose à faire dans ce cas là (je vis à peu près la même chose) c'est de demander des explications franches et transparentes, via le CE, de ces changements de modalités de redistribution parce que ça peut tout changer : plein les fouilles d'une minorité VS pérennisation des emplois...
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Hello à tous!
J'ai besoin de petits conseils puisque je suis en plein doute / remise en question de mon boulot actuel. Je m'en remets donc à vos lumières / expériences, si vous êtes déjà passé par là, si vous aussi vous vous posez ce genre de questions, tout ça tout ça.
Je vous l'a fait courte, car franchement c'est un tel sac de noeud dans ma tête que je n'arriverais même pas à ordonner mes pensées. Disons qu'il y a à la fois la remise en cause de mon boulot dans l'entreprise où je suis salarié, et la remise en cause même de ma discipline / champs d'intervention (étant un peu "émoussé" par ce à quoi je suis confronté au quotidien). Pour l'instant j'aimerais surtout évoquer avec vous le premier point en partant du principe que je continue dans cette voie ça sera plus simple (et moins existentiel).
Je travail dans le domaine de l'aménagement du territoire (urbanisme, architecture, paysage, ingénierie de projet, etc.). Ca fait 2 ans que je suis diplômé, et presque autant de temps en tant que salarié (embauché directement après 2 stages successifs durant mes études). C'est une toute petite entreprise (2 personnes + moi) à laquelle j'ai participé à la construction dès ses débuts. Sauf qu'aujourd'hui je ne m'y retrouve plus, et je n'y crois plus. Mon patron part à la retraite cette année, et mon collègue qui reprend est quelqu'un avec qui j'ai de plus en plus de mal à travailler (bosse par intermittence, éponge ses dettes persos à travers la boîte = retard de salaires, situation compliquée au niveau de la trésorerie, et bien d'autres choses qui font que pour moi ce n'est juste plus possible, et ça fait 1 an que ça dure!). Et comme c'est un petit monde, tous nos partenaires / confrères voient très bien que la boîte va se casser la gueule dès qu'il y aura passation de pouvoir. Tout le monde me conseil aussi (Toubib compris) de quitter l'entreprise.
Du coup c'est sur ce point que je demande vos conseils. Le marché de l'emploi dans ma branche est très compliqué (mon profil intéresse mais les projets rapportant de moins en moins il est de plus en plus difficile de proposer un emploi salarié), du coup après plusieurs mois de réflexion, il semblerait que j'ai plus intérêt à négocier mon départ (je suis en CDI, mais on me dit d'attendre mes deux ans de contrat si j'ai bien compris l'enjeu), me mettre à mon compte (indépendant dans un premier temps) et me laisser 1 an et demi pour développer ma structure et voir ce que cela donne.
Questions :
- est-ce une bonne stratégie selon vous?
- avez-vous des conseils pour négocier une rupture conventionnelle ? (le but étant de toucher le chômage le temps que mon activité se développe et rapporte)
- que pensez-vous du statu d'auto-entrepreneur?
- quid de ce que le gouvernement actuel est en train de mettre en place - est-ce le bon moment?
- qui sont les personnes et les organismes qui peuvent me conseiller / m'aider dans tout cela (j'en ai quelques uns en tête mais peut-être pensez-vous à d'autres)?
Me lancer à mon compte, ne me fait pas trop peur à priori (ça va dépendre de ce que vous me dites aussi ) mais à condition d'avoir un peu de temps et de flexibilité pour faire les choses bien (chose que je n'ai pas aujourd'hui, étant toujours salarié avec des semaines à rallonge...).
Voili, merci en tout cas
Hopla!
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Bon je vais répondre avec ce que je sais.
Un CDI c'est du pétrole en ce moment. partir alors qu'on ne sait pas ce que sera le droit du travail demain c'est complexe.
Devenir indépendant pourquoi pas mais ton secteur est il porteur ? As tu fais une étude de marché pour cibler la clientèle existante ?
Tu as peu d'ancienneté tu vas peut être perdre en rémunération ou en avantages si tu retrouves un autre employeur.
Une rupture conventionnelle ne peut fonctionner que si chaque partie en voit une utilité et si l'employeur est conciliant. Rien ne l'empêche d'exiger que tu démissionnes. Rien ne t'empêche de "saboter" sans illégalité ni faute afin d'obtenir ce que tu veux. Soit cela se passe bien dès le début soit c'est le bras de fer. A savoir la rupture conventionnelle permet de négocier la date de ton départ et tu n'as pas de préavis du coup.
Le statu d'auto entrepreneur est bien car contrairement aux autres statuts tu n'es pas obligé d'avoir un comptable et administrativement c'est light. Mais tu as un plafond de chiffres d'affaire que tu ne dois pas dépasser. Pour débuter c'est bien, après faut changer de statut.
organismes qui peuvent te conseiller pour monter ta boîte : chambre du commerce, CGPME, pôle emploi entreprises. Par exemple.
Moi je verrai si d'autres formations ne me bottent pas.
Afin d'élargir mon champ de compétences.
.
Dernière édition de: Pas de chance (18-06-2019 22:44:11)
Je pensais que l'aménagement du territoire était un rôle dévolu à l'état. J'vois pas bien à quoi sert ton job. Vous essayez de lui vendre vos projets (à l'état ?)
Sinon, pour toucher mes 2 ans de chômages, je me suis fais licencier en ne remettant plus les pieds au travail, tout simplement. Mais ce n'était pas dans le même environnement que toi. Tu as surement moyen de négocier une rupture conventionnelle si tu t'entend bien avec ton patron.
Questions :
- avez-vous des conseils pour négocier une rupture conventionnelle ? (le but étant de toucher le chômage le temps que mon activité se développe et rapporte)
Si tu peux prouver ce que tu avances sur les agissements de ton collègue/futur boss, alors ça ne devrait pas poser de problème, même de négocier un licenciement. Sinon il y a des organismes qui sont là pour faire respecter la loi.
- que pensez-vous du statu d'auto-entrepreneur?
Il faut se dire qu'en plus du boulot en soi, il faudra compter du temps pour les démarches administratives.
Sinon pour le reste : si tu n'es pas particulièrement attaché au CDI, que tu as des garanties solides à côté pour, je ne sais pas, faire un prêt immobilier par exemple, alors pourquoi pas, mais n'oublie pas qu'en ce moment (et surtout à ton âge), l'attitude d'une banque, et souvent l'attitude d'un propriétaire, change du tout au tout selon la nature de ton contrat de travail.
- quid de ce que le gouvernement actuel est en train de mettre en place - est-ce le bon moment?
Pour ça faudrait savoir ce qu'il en est vraiment, et comment vont réagir ceux qui ont le pognon face à la fin des contrats stables. A priori, si tu peux te permettre d'attendre le début de l'année 2018, ou au pire le mois d'octobre, je te conseille de mettre ces projets de côté, et de prospecter en vue de te faire un carnet d'adresse si tu décides de finalement te barrer.
Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."
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Merci pour vos retours
Je vais essayer de vous répondre à chacun, mais d'abord quelques précisions (et notamment à Yoyoc pour qui mon boulot ne sert à rien ).
Je suis urbaniste (entre autres), c'est-à-dire que je réfléchi, pense, dessine, imagine, aménage, la ville de demain, en analysant celle d'hier et d'aujourd'hui. Mais j'essaye aussi et surtout d'anticiper ce que notre société attend de la ville, ce dont elle a besoin et comment elle va interagir avec elle. C'est le premier métier inventé par l'être humain : comment on organise la vie sur terre ?
Pour rendre cela plus concret, je suis dans le privé, je réponds à des consultations publics (les collectivités qui font un appel à projet pour réaménager un quartier par exemple). Je suis celui qui va piloter le projet et faire le lien entre les élus et techniciens de la collectivité d'un côté, les habitants de l'autre, et tous les corps de métiers au milieu qui vont participer au projet (architecte, paysagiste, sociologue, ingénieur, etc.). J'essaye que tout ce petit monde marche la main dans la main, ensemble et dans la même direction. Sauf que vous vous en doutez bien, ça ne marche jamais
Sinon ça se verrait !
Je fais partie de ceux qui essayent de faire les choses bien, d'être plein d'envi et de propositions. J'ai des idées plein la tête. Le problème c'est que je me heurte à des conflits d'intérêts, et surtout à ceux qui pensent à leur intérêt (et ceux qu'on les moyens de les défendre). Ce qui a le don de me frustrer, et surtout de petit à petit me décourager
Le problème vis-à-vis de ce métier c'est qu'il faut être passionné, avoir des valeurs et des convictions, car de ta capacité à convaincre un élu de faire tel quartier comme ça plutôt que comme ceci dépendra la vie de ses habitants, au moins pour les 10 à 15 prochaines années (vu que c'est à peu près le temps qu'il faut avant de réintervenir sur le quartier).
Donc pour en revenir à l'emploi, si la construction urbaine et d'urbanité est fonction de l'urbaniste et des différents acteurs du territoire, le financement, qui est donc le décideur, est avant tout la collectivité / l'Etat. Si ce dernier donne moins d'argents, bah il y aura moins d'études et de projets à réaliser pour nous, donc moins de boulot (plus pour les aménageurs et groupes immobiliers qui eux sont animés par d'autres motivations que celles énoncés ci-dessus
). Autant dire que je vous préviens direct, si le secteur du BTP a repris ces derniers temps, le secteur de la conception est quant à lui en chute libre (les prix journaliers d'intervention des différents corps de métiers ont été divisés par 2 en 6 ans
donc oui, de plus en plus d'entreprises obtiennent des marchés à perte). C'est pourquoi il est de plus en plus « normal » de voir plein d'indépendants dans le milieu qui pullulent, car personne n'arrive à embaucher.
@Dark :
- CDI : c'est ce qui aujourd'hui me bloque
J'ai conscience qu'en ce moment il ne faut pas trop faire la fine bouche. Je suis en conflit permanent entre « te plains pas ! » et « réveilles toi ! Il est temps de changer et d'arrêter de subir ! ».
- Secteur porteur ? : C'est un secteur particulier
mais faire une étude de marché ne m'aidera malheureusement pas. La question à se poser c'est plutôt « Est-ce qu'on tend vers un quotidien meilleur ou pas ? Est-ce que les bonnes décisions sont faites pour la société ? », là clairement c'est une réflexion qui va dans tous les sens et qui va en même temps nulle part aujourd'hui.
- Pour les autres formations, j'ai passé 9 ans en tant qu'étudiants, 3 établissements pour 2 masters, bon certes dans les mêmes horizons ou proche mais je pense qu'en termes de compétences élargies, encore une fois dans ce domaine, j'ai plusieurs arcs à mes cordes (architecture, géographie, sociologie urbaine, urbanisme et design-urbain). Après c'est un monde tellement vaste, qui touche à tellement de choses qu'on peut y greffer tout et n'importe quoi il est vrai.
- Merci pour tes autres conseils
@PdC :
- Effectivement on a le même âge, et je partage le fait qu'il faut être heureux avant tout dans son travail. Je fais partie de ceux qui ne peuvent faire semblant. Si quelque chose me plait et que j'y vois un intérêt, alors je serais à 200 % à le faire. Ce n'est pas que je ne le ferais pas dans le cas contraire, mais je vais petit à petit m'éteindre, et c'est un peu ce qui est en train de se passer. J'ai besoin de me dire que ce que je fais, sert à quelque chose, que je participe à rendre ce monde meilleur (ouai je sais c'est un peu utopique, mais en même temps l'urbanisme c'est penser la ville et les campagnes de demain, alors faut pouvoir rêver un peu sinon c'est triste
). Sauf que du coup, pour moi le travail prend une place beaucoup trop importante dans ma vie, puisque l'urbain il est un peu partout et est le support de tout.
- Difficile de prendre du recul lorsqu'on a la tête dans le guidon... Surtout que j'ai déjà pris mes vacances cette année, en me disant que ça allait me faire du bien et surtout m'aider. Depuis que je suis rentré (il y a 1 mois et demi, c'est pire qu'avant... ). Mais l'été et ses BBQ vont m'aider à déconnecter, je l'espère...
@Yoyoc :
- J'aimerais bien arriver devant l'Etat et lui dire « C'est comme ça qu'il faut faire ! » mais c'est moins simple
Des grands groupes ont eux des arguments plus percutants !
- Vu que c'est un milieu où tout le monde se connait, vaut mieux que je joue l'apaisement et la négociation
@Dnairb :
- Prouver juridiquement c'est compliqué je pense, mais magouilles il y a ça c'est sûr !
- Le problème il est là, je suis attaché au CDI, et je n'ai aucunes garanties solides à côté
Et tu raison de souligner qu'il faut avoir des arguments (financiers, mais pas que) pour convaincre de croire en un nouveau projet. Le but étant de ne pas me mettre dans une situation à risque, tout en prenant un risque vis-à-vis de ma profession.
- Attendre 2018 ça va être dur, car le physique et mental commencent un peu à lâcher depuis quelques temps, mais octobre ça devrait pouvoir être possible. Mais l'évolution de code du travail est un élément que je ne néglige pas et auquel je suis attentif (avec un peu d'appréhension vis-à-vis de sa future forme
).
__
J'ai l'impression que de plus en plus de personnes autour de moi sont confrontés à ce dilemme, un mélange d'espoir et de frustration. On a envie de faire mieux / différent, mais ce n'est pas simple de s'imposer, de croire en ses projets (surtout quand derrière il n'y a pas de filets
). Est-ce que vous faites le même constat ? Est-ce propre à une génération en particulier ou est-ce simplement une étape de la vie ?
De même que je n'arrive pas à savoir si quitter un CDI pour être auto-entrepreneur c'est un progrès ou un pas vers la précarité
Un autre scénario serait de demander un mi-temps pour me dégager du temps pour monter mes projets et voir si ça vaut le coup de foncer ?
En tout cas merci à tous pour vos retours aussi rapide ! C'est vraiment chouette !
Et puis quelque part, même si je me suis un peu étalé, ça fait du bien aussi d'en parler.
Dernière édition de: roazhon67 (30-06-2017 16:02:11)
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C'est bien ce que je pensais alors, tu es au centre de la transition énergétique, tu as une grosse responsabilité dans la construction du monde de demain comme tu le dis... En évitant de reproduire les erreurs de tes prédécesseurs qui ont conduit à la construction de cités insalubre !!!
Je vais te parler de moi un peu, non pour me mettre en avant ou dire que je détiens la vérité mais j'ai eu ce dilemme.
J'ai deux masters et un titre professionnel, des compétences en recrutement, en RH, en droit du travail, en communication, en droit social, en gestion de paie, en gestion de carrière, en formation et une iconoclaste en enseignement.
Donc je sais ce que c'est les études et la lassitude des études.
J'ai dû choisir entre m'épanouir (je voulais être écrivain et/ou prof) et être sur d'avoir un taf rémunérateur. Pour des raisons qui me sont propres j'ai été contraint de choisir la deuxième. je fais un métier qui ne me plait pas, qui ne m'épanouit pas. Mais j'ai un CDI dans une boite solide. Je sais que je ne retrouverai pas cela ailleurs et je n'ai pas eu les couilles de monter ma boite (ni le fric).
Quand je parle de formation je parle de passerelle avec des entreprises autres que ton secteur, non une reconversion totale.
Aujourd'hui je fais un taf qui est en deça de mes compétences pour un salaire pas top... Mais je suis ne sécurité. C'est pas mal aussi.
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