Stade Rennais Online - Le forum

Le Stade Rennais prépare ses matchs consciencieusement. Les joueurs, taclés, blessés ou sur arrêt de jeu se positionnent conformément aux directives. Ils se placent en appliquant les ordres à la lettre. Ils discutent avec l’arbitre ou un collègue. Sur une touche ils regardent le jeu en réfléchissant à qui passer le ballon. Un coup de sifflet signifie arrêt de jeu.
Une équipe battante et sure d’elle, à l’inverse, a déjà intégré naturellement le placement dans son jeu et ne pensera qu’à accélérer le jeu. Résultat, un coup de sifflet signifiera ; offrir sans délai une solution pour le tireur du coup franc ou celui qui effectuera la touche, regarder vers l’avant, chercher le joueur devant le but ou en mouvement. Et ils seront la, ces autres joueurs en mouvement pendant un temps…..de pose pour les rennais.
Un véritable footballeur qui veut gagner à tout prix, suite à une faute sur lui, se relèvera même s’il a perdu une jambe ……en partant sur l’autre.  Si l’arbitre siffle, il foncera sur le ballon pour tirer le coup franc et poursuivre l’action. Parce que, dans le même temps, son partenaire lui offrira une solution immédiate. Objectif….marquer.
A Rennes, tout le monde s’arrête au coup de sifflet et se replace tranquillement. Un Rennais tombera si on le touche ou si on le pousse. Il discutera ou soufflera un moment. Un blessé se masse le doigt de pied ou le mollet en grommelant ou en interpellant l’arbitre.  Il arrêtera l’action. Objectif….construire.
Manifestement, marquer n’est pas l’objectif premier, unique  et atteindre sans concession.
Un Rennais calme le jeu et joue à 70 % de ses réelles capacités. Un Lyonnais, un Marseillais (voire certains promus qui ont tout à gagner) jouent à 110 %. Tous les matchs. Pendant 105 minutes minimum par match. Si ce n’est pas le cas, ils ont droit au banc de touche. Encore faut il que l’entraîneur les laisse foncer. Mettre en valeur ce qui fait leurs différences.
Pourquoi d’anciens Rennais explosent ils ailleurs ? Parce que , les talents dévoilés à Rennes sont exploités réellement et à fond dans des clubs qui savent les utiliser. Excellente bases pour ces joueurs très bien formés à Rennes. Mais muselés au STADE en ligue 1. Lachés dans des clubs aux ambitions fortes , ils deviennent des fauves qui s ‘expriment en utilisant leurs dons naturels à fond.
Les Rennais sont bons lorsqu’ils sont naturels. Face à de grands clubs ou lorsqu’il ne reste que quelques minutes à jouer et que tout est perdu.
Ils ne peuvent pas actuellement, avec les directives du stade, laisser leurs tripes sur le terrain. Ils ne sont pas affamés face à un gâteau dans le but adverse. Ils ne jouent pas la finale de la coupe du monde chaque week end. Dommage, mais cela n’est certainement pas de leur faute.
Ils jouent à la LE GUEN, DREOSSI ou LACOMBE .
Continuons comme cela et nous finirons dans les 10 premiers. Peut être même en UEFA. Dommage avec de si bons joueurs.

Triste visage sans surprise présenté par le stade Rennais.  LACOMBE continue dans ses ambitions d’adjudant commandant sans partage. Un jeu sans surprise, sans créativité, sans originalité. Sérieux ? Oui, le jeu est sérieux.       Construit ? Oui, il y a du travail, du sérieux et de la construction. . Manque de talents individuels. Certainement pas, mais des joueurs muselés, aux ordres et obligés d’intégrer le schéma , par LACOMBE dessiné. 
Manque d’originalité dans le jeu ? Evident puisque interdit
Manque de créativité ? Evident puisque interdit
Manque de combativité ? Obligatoire, puisque obligés de construire
Manque d’agressivité ? Non, certainement pas, mais si canalisée dans la construction des tableaux noirs et des schémas d’entraîneur que le résultat transforme des tigres en gros chats sans liant. Ceux qui veulent sortir de ce contexte et rester de grands hommes, de grands footballeurs imprévisibles aux personnalités affirmées sont exclus. Pas de place à Rennes ( pratiquement depuis LE GUEN ) pour des footballeurs de talent , imprévisibles et capables de s’exprimer.  Pourtant, il y en a eu tellement à Rennes. Regardez ces joueurs prestigieux présents et passés et vous comprendrez ce qui manque à Rennes. Je critiquai RUELLO plus intéressé par le coté financier que par le coté sportif et depuis  j’admire SAINT SERNIN pour  son travail. Mais quelle erreur dans le choix de l’entraîneur. Cet entraîneur , certainement parfait pour former des jeunes, inculquer des bases  n’est pas capable d’utiliser les talents mis à sa disposition. Il n’est pas capable d’adapter sa vision du jeu aux talents de ses joueurs. Les joueurs doivent se limiter , se remettre en question pour entrer dans un schéma que n’importe quel adversaire connaîtra par avance..
Construire, construire et encore construire. Diriger, commander et imposer. Triste d’imposer cela à des joueurs de talent. Mais les vrais talents, muselés, n’adhèrent pas. A Paris ou ailleurs, ceux qui se trouvent empêchés de s’exprimer, les meneurs ,  s’en vont ou sont virés.
Facile pour l’adversaire de contrer un tel jeu. Toujours parallèle à la ligne de buts adverses. Mais nos joueurs qui voudraient se livrer et se donner à fond ne peuvent même plus le faire.
Heureusement, les talents présents peuvent enfin se battre …..lorsque le match est perdu. Alors, dans les derniers instants des matchs , les spectateurs peuvent apprécier les talents . Malheureusement, souvent trop tard. Certes, il faut commander , diriger et conseiller mais comment ne pas comprendre qu’il faut savoir utiliser les talents à fond ou alors, se contenter de joueurs moyens dans tous les domaines.

Aujourd’hui, les adversaires se laissent « balader » au centre du terrain par des rennais qui maîtrisent ; Sur 3 ou 4 « coups », ces adversaires  gagnent les matchs. Mais cela n’a pas commencé avec LACOMBE ; Lequel d’ailleurs n’a pas commencé à Rennes. Amusant de constater qu’à Paris, ils sont pratiquement dans le même schéma.

Nos anciens s’éclatent partout. Les talents explosent et se libèrent…..Nous les formons pour qu’ils s’expriment  ailleurs, après, c’est déjà pas si mal………