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C'est clair, c'est assez lunaire . ça sent la traduction anglo-française google à l'arrache ...
Revois ton Johnny.🙂 Pas besoin de Google.
Hello. Une chanson pour Jota. Espérons qu'elle soit prémonitoire.
Euh one, euh two, euh one two three...
Jota temps (x4)
Jota temps (x4
tout le temps (x3) chaque instant,
Jota temps (x3) depuis si longtemps
Fallait se connecter à 7 heures ce matin!
Quand je suis arrivé sur le site, il n'y avait plus rien depuis belle lurette.
Pour revenir sur l'arbitrage, épargnons nous les billevesées sur le sexisme. Quelque soit le genre, on juge uniquement la prestation. En l'occurrence celle de mercredi soir ne fut pas scandaleuse, mais elle fut loin d'être incontestable.
Comment l'ancien capitaine des lieux peut il sortir immaculé de cette partie?
On peut aussi être exaspéré par le laxisme affiché face au gain de temps des Lillois et par le traitement infligé à Genesio. Mais çela fait déjà bien longtemps que nos hommes et femmes en noir agissent en pandores obsequieux du règlement et oublient qu'un bon arbitrage est celui dont on ne parle pas. Drapés dans leur arrogance et leurs certitudes, ils se réfugient derrière leur impunité et le soutien des instances.
Et même si cela n'a pas influencé le résultat, cela amplifie la frustration.
Bernés.
Alors, certes, hier matin, après une nuit agitée, d’un sommeil qui n’en finissait pas de venir, les commentaires acerbes vont aller bon train. Evidemment, tout le monde avait senti le pire arriver.
Pourtant, les Bleus et ses supporters avaient abordé la compétition, sûrs de leurs forces, forts de leur titre de champions du monde, qui semblait les mettre à l’abri d’une éventuelle déconvenue, malgré une phase de poule anxiogène.
L’entame fut pourtant alléchante et pleine de promesses, l’arbre qui cachait la Forêt Noire. Des prémices rassurantes et encourageantes.
Mais la suite nous ramenait à la raison. Trois première mi-temps indignes de ce nom. Où l’approximatif, se mêlait au suffisant, le déficit d’engagement et l’absence d’inspiration transpiraient. Face aux Magyars, pas de magie, mais plutôt une soupe indigeste. Pas mieux face aux champions d’Europe en titre. Malgré un sursaut flatteur.
Les 8èmes pouvaient être abordés sereinement contre des Suisses considérés comme inoffensifs par bon nombre de supporters et d’observateurs tricolores. Les Espagnols pouvaient déjà trembler.
Hélas, les 45 premières minutes se résumaient aux tatonnements du coach, aux errements de la défense, au manque d’humilité et à une certaine aboulie de l’ensemble. Pis, un penalty faillit bien tout anéantir, sans une parade désespérée de Loris. Un arrêt salvateur, galvanisant enfin les Français, qui renversaient la tendance et assommaient les Hélvètes. 3-1. Ite missa est ! Fermez le ban. Il ne restait plus qu’à gérer. Comme des champions dignes de ce nom.
Au lieu de cela, drapés de certitude et de leurs deux étoiles, certains ont cru bon, de redonner espoir à un adversaire, au fond du trou. On venait d’assister à un suisside collectif. Même le coaching était à l’unisson.
La suite, on la connaît, ce fut Sommer time et cruel Sommer ! Et des statuts déboulonnés. Des statuts de sel.
Si cela pouvait au moins leur servir de leçon. Rien n’est moins sûr.
Je recherche une stat du Stade Rennais :est ce bien Pierrick Hiard qui détient le record d'invincibilté du club avec 653 minutes et ce record est il établi à cheval sur la saison 1984-85, 1985-86? Avis aux archivistes avisés.
Puisqu'on est entre nous, voici l'intégralité de la session du 19 octobre:
-"Bonjour messieurs, ca fait plaisir de vous revoir depuis le mois dernier. Bon je ne vous cache qu'avec mes divers postes et occupations je n'ai pas eu trop le temps de me pencher sur les péripéties de notre championnat. Ca serait bien qu'on ne s'éternise pas trop, j'ai réservé pour ce midi une bonne table dotée d'une carte de vins dont vous me direz des nouvelles! Et puis j'ai mon train à 17h, alors fissa! Bon Jean-Paul, y a quoi au programme?
- Oh pas grand-chose, la routine habituelle, tu sais avec nos Lucky Luke, les cartons tombent comme à Gravelotte, mais rien de méchant. Par contre il ne faut pas qu'on loupe Ruello qui a allumé la corporation de nos amis arbitres ce week-end. D'ailleurs il y a le cas d'un de ses joueurs qui est blessé jusqu'à la trève suite à une maladresse d'un Stéphanois.
- Ah déconne pas avec ça, tu sais bien que mon beau-père est de Saint-Etienne.
-T'inquiète, y a pas de problème. L'arbitre s'est planté, il a envoyé le rapport dans une enveloppe de format C4 au lieu de C5 et en plus il l'a envoyé en recommandé simple alors que cela devait être avec accusé de réception.En plus il y a Rocheteau qui est venu le défendre en personne.
- Ah ouais quand même. Bon je pense que tout le monde est d'accord, on classe l'affaire... Allez on s'occupe du péquenaud de Dijon qui a traité Neymar de "vilain" et à table... On torchera le reste après!"
Et voilà CQFD!
Sentiment de colère, d'ecoeurement et d'aversion devant cette decision inadmissible.
Une commission dressant en étendard la couardise et la malhonnêteté, composée de parangons de vertu, se réfugiant derrière des textes abscons, plus préoccupés par leurs agapes et privilèges d'apparatchiks que par l'équité et l'exemplarité.
Les défenseurs les plus vils et retors peuvent sévir impunément, en se roulant de douleur après avoir commis leurs méfaits sous l'oeil complice d'arbitres aussi médiocres que suffisants.
Le président Ruello ne bénéficiera pas de la même mansuétude. Il n'a pourtant dit tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas.
En attendant KTC peut «debomber» le torse.
Apres ce genre de match, Montanier se faisait pourrir.
Si justement ,on la voit la patte du coach !! je pense que beaucoup ont un mauvais souvenir ou ont été beaucoup influencé par les médias sur le jeu de Lorient de l'époque !!
Toujours est il que les raisons de s'enthousiasmer a domicile ne sont pas legion.
Moi non plus je n'en vois pas, mais c'est le discours qu'on va nous vendre. Certains observateurs avertis avait décelé la patte du coach l'an dernier, ben moi j'en vois pas meme un peton.
A 2/0 a domicile, c'est une faute professionnelle de se faire rejoindre. Et ce n'est pas faute d'etre prevenu. Alors je sais, y a des progres, des promesses, blabla, mais bon les boules quand meme!!!
A mon avis il va partir une offre de 15-20M pour Gnagnon ne pourra pas être refusé par le club.
On a déjà refusé 10M cet hiver mais on ne pourra pas le retenir bien longtemps.
Bon j'espère me tromper quand même et qu'il fasse au moins une saison complète chez nous
Dixit O.F:"J'espère que je serai là la saison prochaine. On verra ce qu'il se passera."
Bon ben j'crois qu'c'est clair" comme dirait Serge July!
Pour les amateurs de Pleine Lucarne http://forum.stade-rennais-online.com/v … 9#p1130519
à retrouver dans Joueurs, staff et supporters» Les petites et grandes histoires du Stade Rennais.
Suite à la pastille sur Pleine Lucarne 2015 vu par un joueur du Stade http://forum.stade-rennais-online.com/v … 78#p983278
voici une version 2017.
Ca faisait un petit moment que je n'étais pas allé à l'enregistrement de Pleine Lucarne. A la manuvre c'est toujours l'inoxydable présentateur accompagné de son indissociable alter ego, dont on a pu découvrir les talents de régaleur de chique dans un petit clip de la chaîne. Mais j'ai pu constater la présence autour de la table de nouveaux intervenants, principalement des journalistes du plus grand quotidien de France.
L'an dernier un responsable de la rédac sport fraîchement installé co-présentait l'émission avec l'homme aux chemises bariolées. Le premier jour il s'était pointé en costard de cadre d'agence bancaire comme pour animer un débat politique. Vu la touche des autres, il l'a joué plus décontracté par la suite.
Pour lui le tournant a été la désormais traditionnelle interview du Président lors de la trêve hivernale. Ce dernier ulcéré par un de ses articles « scandaleux » évoquant le possible départ du coach en place, lui a asséné un uppercut verbal fulgurant dont il ne s'est jamais remis. Depuis il a disparu de la circulation. Peut-être une « promotion » au Berry Républicain.
Celui qui lui a succédé vient du sud-ouest. L'accent chantant de Cabrel, une logorrhée bas débit, un regard sourcilleux, un gilet digne de Henri Jean Servat et un petit sourire en coin à l'affut d'un bon mot ou d'une dédicace pour ses admirateurs de Monterfil. Quand la monotonie le gagne, il défie son compère de la radio locale de placer un mot incongru dans la discussion. Avant de s'indigner de l'iniquité du concours de pronostics.
De temps en temps il y a aussi le responsable de la version web du journal. Beaucoup d'aplomb, un ton péremptoire. Avec lui, mieux vaut ne pas avoir l'esprit d'escalier. Il a la dent dure et n'est pas avare de saillies goguenardes surtout à propos de l'arbitre, des adversaires et de certains joueurs partis sous d'autres cieux. En revanche le partenariat entre la presse et le club incite à l'usage d'euphémismes et de litotes et appelle à la mansuétude sous peine de subir l'anathème.
Ses vannes font souvent mouche, la meilleure étant que l'équipe s'est renforcée lors du dernier mercato.
Deux jeunes confrères ont aussi rejoint la bande. Le premier chaussé de petites lunettes rondes à la Professeur Tournesol parle d'une voix douce. On s'attendrait plutôt à ce qu'il évoque l'influence de Marceline Desbordes Valmore dans l'uvre d'Aragon, les bienfaits du quinoa ou la dimension burlesque de la filmographie de Bergman que l'actualité du ballon rond et a fortiori les vicissitudes des Rouge et Noir. Souvent il feint de s'offusquer des interrogations sciemment ingénues de l'animateur notamment à propos des conséquences du départ de P.G. et de Kamil sur l'efficacité offensive.
Le second fraichement émoulu des écoles de journalistes se rode en couvrant le basket, le volley, le hand, le water-polo, le mölkky et accessoirement le football, tel un Richard Diot des temps modernes. Cette facette couteau suisse a tendance à irriter le Président qui considère que l'on ne peut à la fois traiter d'alley-oop et de papinades.
Quant au doyen des chroniqueurs, il continue de militer ardemment pour un 4-3-3 fort d'un trident offensif, composé d'un duo d'ailiers de débordement, chargé d'alimenter un avant-centre doté d'une adresse « onisienne ».
Le tout sous la houlette du maître de cérémonie vêtu de ses fameuses tenues chamarrées que seul Didier Roustan lui envie. Son petit plaisir est désormais de parsemer le programme de punchlines calembouresques mûrement réfléchies durant le week-end dont se délecte le public plus ou moins fourni selon les invités.
Les pics d'affluence coïncident avec la venue d'anciennes gloires, la plupart du temps des membres du Variété Club maison qui fréquemment affrontent jovialement leurs homologues nantais lors d'inaugurations de terrains champêtres ou d'anniversaires d'associations sportives. La troisième mi-temps étant l'acmé de ces retrouvailles.
Mais généralement c'est une poignée d'irréductibles qui assistent à l'enregistrement. Il y a par exemple le monsieur met à profit ce moment pour une petite sieste postprandiale dans l'axe des caméras. Il y a aussi les plus aguerris du premier rang qui à l'instar de Statler et Waldorf commentent, fulminent et pérorent sans vergogne.
Et malgré les prestations parfois indigentes et la constance des résultats décevants, tout ce monde se retrouve invariablement le lundi dans un maelström de sentiments. Une sorte d'exutoire sans doute.
Ah oui c'est vrai, j'avais oublié. Mais la montée à Lorient était tellement mémorable qu'elle a occulté cette descente.
Y en a deux qui suivent.
Merci pour la rectification.
A l'occasion du retour de V.D.B., une petite madeleine que les moins de 20 ans...
Les haut-parleurs crachaient « Johnny Johnny come on » d'Avalanche ou « Je te survivrai » de Jean-Pierre François entre deux annonces publicitaires de Claude Dratel.
Le R.C.K. n'avait pas encore investi la tribune Mordelles. En face dans les pesages, on pouvait encore siroter une canette en gardant un il sur le match d'ouverture de la réserve ou des Cadets Nationaux. Les loges n'en n'étaient encore qu'à leurs balbutiements.
L'ostentatoire costume écussonné n'était pas encore de mise et la photo officielle s'en ressentait.
Déjà, le drapeau sur l'épaule, coiffé de son emblématique bob serti de pins, Ouin-Ouin arpentait les travées du Stade de la Route de Lorient.
Le maillot rouge et noir floqué du Pfizer du Président Soucaret était signé Duarig, anacyclique de Giraud, succédant à l'éphémère équipementier C'drick.
Depuis le milieu des années 70, le club empruntait alternativement le couloir menant de la deuxième à la première division, ne parvenant plus à s'ancrer durablement au sein de l'élite.
Patrick Vettier s'égosillait au micro de Fréquence Ille alors que pour Radio France Armorique, Philippe Delacotte éructait, vociférait, exultait, s'époumonait lors de la venue d'adversaires aussi improbables que Saint Seurin, Quimper, ou Abbeville, que le tableau d'affichage qualifiait invariablement d' « Invités ».
Le légendaire Pierrick Hiard défendait toujours aussi âprement les cages rennaises malgré les ardeurs et les velléités des jeunes Bourges et Mantaux.
Devant lui, le solide Denis et le vaillant Sorin veillaient au grain. Le placide Miton et l'infatigable Le Dizet occupaient les flancs de l'arrière-garde.
Dans l'entrejeu, le lutin Goudet et deux ex-Quimpérois, le gracile Sénoussi et le précieux Ribar épaulaient le maestro bouéxièrais Delamontagne, chargé de lancer son cadet dans de fougueuses et énergiques chevauchées et d'alimenter à la pointe de l'attaque l'agile et prolifique avant-centre batave surnommé V.D.B., Erik Van den Boogard. Un grand blond au visage barré d'une moustache savamment entretenue dont l'efficacité et la disponibilité laisseront un souvenir indélébile aux supporters. Maints Montgermontais peuvent encore témoigner.
D'ailleurs il ne dédaigne pas de partager une mousse d'après match du côté de chez Valy avec ceux qui ont le plaisir de le reconnaitre au gré de ses retours sur les bords de la Vilaine.
Beaucoup regrettèrent et s'interrogèrent sur son départ chez les Diables Rouges Rouennais alors qu'à l'ultime minute de la saison, sur la pelouse du Moustoir, Cano d'un coup de tête inespéré propulsa le club dans une liesse indescriptible à l'étage supérieur, qu'il n'a plus pratiquement plus quitté depuis, hormis un interlude malheureux entre 1992 et 1994.
Ah j'oubliais, l'année suivante un des sponsors maillot s'appelait Radio Nostalgie.
Pas beaucoup plus fréquenté que le Stade Louis 2 les mois d'hiver.
Ce n'est jamais facile de dégraisser pendant les fêtes.
EDIT K. : merci d'utiliser la fonction "modifier" et ainsi d'éviter les double posts.
C'est le Stade Toulousain qui est intéressé par PH?
Lucas96 a écrit:Interet de Toulouse pour Pedro Henrique :
https://twitter.com/mohamedbouhafsi/sta … 3803098112
Peut etre un échange PH + argent contre Braithwaite ?
Merci les gars.
Je finissais par croire que personne ne goûtait ma prose.
Ah bon, il est lorrain?
Les yeux dans les Rouge et Noir Episode 6
Yohan c'est la star de l'équipe. Lui il a trop la classe. Tu l'affublerais du survet eighties de Guy Roux ou du costard à carreaux de Derrick, il aurait encore de l'allure. Même au volant d'une Kangoo il assurerait. Quoique
Une élégance clouneysque. (Attention aux homophones insidieux).
Malheureusement il n'a pas une grosse santé, une technique zidanienne pour un physique félon digne de ceux de Diaby ou Robben. C'est notre « beau gosse aux pieds d'argile ». D'autres plus féroces le qualifient de « Major trottant » en référence à un illustre prédécesseur Magyar.
Il est revenu au club après 4 années « sympathiques » à l'OL, fort d'un contrat somptueux décroché après une saison étincelante sur le maillot à scapulaire des Girondins, auréolée d'un titre de champions de France et du trophée UNFP de meilleur joueur de Ligue 1.
Mais c'est à partir de là que son corps l'a lâché, gâchant son passage rhodanien où il n'a pu qu'épisodiquement faire l'étalage de son potentiel.
Ses détracteurs disent que durant ces 4 exercices, avec ses émoluments, les Gones auraient pu se constituer un effectif en mesure de briller sur le toit du football continental. Au lieu de cela, ils ont été obligés de se rabattre sur des recrues improbables rompues aux rencontres de la Ligue Europa.
Ca tombe bien puisque de toutes façons ils y sont reversés tous les ans après le premier tour de la Ligue des Champions, pour se rendre dans des bleds dont même le vainqueur des masters de Questions pour un Champion ignore l'existence, alors qu'il est prof d'histoire-géo et dont les orthophonistes les plus chevronnés s'échinent en vain à prononcer le nom.
Leur président ne s'est toujours pas remis de ce passage dispendieux. Par souci d'économie, il a été contraint de mettre sur le banc le coach de la CFA. Il est même obligé d'aller se faire la brosse à la boutique OL coiffure. Idem pour les lunettes.
Il était déjà pas gracieux avant, mais alors maintenant
Si jamais on s'impose là-bas sur un but de notre meneur de jeu, ils ont intérêt à prévoir 2 tubes de Tranxène pour le boss.
L'autre beau gosse de l'équipe c'est notre gardien, le sosie de Giroud. Il a failli partir à l'OM à l'intersaison, mais ils ne l'ont finalement pas pris sous prétexte qu'il passait trop de temps à se recoiffer pendant les matchs. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils ont voulu enrôler celui de St Etienne.
Alors il est revenu en catastrophe chez nous quand il a su qu'on avait recruté un autre portier, presqu'aussi beau que lui en plus. Du coup le coach l'a maintenu titulaire puisqu'il était quand même troisième goal de l'Equipe de France à l'Euro.
A ce sujet, il a très peu apprécié les remarques stigmatisant la vacuité de ce statut. Il a raison, 3ème gardien c'est aussi utile que coiffeur de David Luiz, ou qu'un sommelier chez Mc Do.
Après tout, il n'y a rien de deshonnorant à faire banquette. Regardez Sanjin. Hormis le fait qu'il porte un nom à donner des nausées à Isabelle Mergault, il y était abonné depuis belles lurettes avec son compagnon d'infortune Christian. Ce dernier lui avait conseillé de signer à Lorient, comme cela on aurait pu dire qu'il jouait dans Golfe Prcic. Mais depuis qu'il s'est trompé d'horaire de match la veille du changement d'heure, on ne l'entend plus beaucoup chambrer. D'ailleurs s'il continue, il finira guide touristique pour les cars Duboullay à force de sillonner la Bretagne tous les dimanches avec la CFA.
Mais rien n'est figé, le onze n'est pas immuable. Regardez Adrien, après deux années de prêt à Clermont-Ferrand, beaucoup le voyaient voués aux joutes de la réserve. Mais son abnégation et un talent certain lui ont permis de revenir en équipe fanion. C'est un peu notre Robert Pires. Trop gentil, bien élevé, toujours bien coiffé. Il faut qu'il muscle son jeu comme disait Jacquet et là il s'imposera.
Parce que techniquement, devant on a Kamil qui lui damne le pion. Mais pour la régularité faudra repasser. Il est aussi bien capable d'éclairs de génie que de prestations insipides. Mais bon, sa saison est sauvée depuis qu'il a planté les deux buts de la victoire chez l'ennemi intime. Il manquerait plus qu'il se blesse avant de rejoindre la Premier League, le championnat de ses rêves.
Pour compléter le tableau on peut ajouter Giovanni et Pedro. Le premier nommé est la figure de proue de l'attaque. Quand il rate des occases, il a tendance à s'agacer. Autant dire que quand l'arbitre siffle la mi-temps, il est déjà passablement énervé. Pas besoin de 10 matchs pour être suspendu. Certains louent ses qualités dos au but, mais beaucoup préféreraient qu'il les mette en évidence face au cadre.
D'où une prise en grippe par une partie du public. C'est pourquoi il a fini par regretter que le coach ne fasse plus jouer Ermir qui cristallisait toute la rancur du Roazhon Park après ses déclarations maladroites de l'an dernier, quand il était prêté aux Nantais.
Quant à Pédro, c'est sans doute le seul Brésilien doté d'un physique et d'une technique d'Irlandais, sans oublier le fighting spirit. Il a plus une gueule à s'appeler Peter Mc Henry. Lui c'est le Jean Alési des terrains gazonnés : à fond, à fond, à fond tribunes. Quand il a le ballon, on dirait un poulet qui se sauve devant les roues une voiture. D'ailleurs parfois s'il fait une passe décisive, les journalistes pensent que c'est Kamil qui en est l'auteur.
Devant on a Paul-Georges. A l'instar d'Aubameyang, Frau, ou encore Boumsong il porte plutôt un prénom pour jouer au polo. Il y a deux ans encore c'était notre arme fatale, il faisait tourner en bourrique les latéraux adverses, mais lui aussi a connu les affres de l'infirmerie. Depuis il peine à retrouver son niveau. A part ça, en dehors du terrain il porte des lunettes pour faire son Thuram. Ce qui ne l'empêche pas de dire des conneries de temps en temps en zone mixte.
Ce n'est pas comme Gelson. Lui c'est l'intello du groupe. Il parle au moins 6 langues avec un vocabulaire riche et varié. Ah s'il maniait aussi bien le ballon que les langues de Shakespeare, Goethe, Cervantes ou Molière
De plus il livre des analyses fines et justes à l'issue des matchs. Tout le contraire de son quasi-homonyme sur RMC.
Quand on a perdu et que personne ne veut aller parler aux journalistes, c'est toujours lui qui se dévoue.
Ah j'oubliais Dimitri. Lui il a vraiment pas de bol, depuis qu'il est arrivé il s'est fait deux fois les croisés et donc il n'a encore jamais joué avec nous en Ligue 1. De toute façon à quoi bon, il occupe le même poste que Romain.
On peut nous accuser de bien des maux, mais pas de pessimisme. Parce qu'un club qui embauche Apam, Mensah, Dimitri et Yohan et bien d'autres
Mais bientôt plusieurs d'entre nous risquent de s'exiler car le mercato d'hiver pointe son nez. Cela va être l'occasion pour certains d'essayer de se refaire une santé sous d'autres cieux, de tenter de « nouveaux challenges sportifs », de goûter à une couverture médiatique à la hauteur de leur talent ou de découvrir une quelconque destination exotique. Alors que des « renforts » vont nous rejoindre avec leur cortège de promesses. Encore de quoi faire couler de l'encre
« Le jeu est l'essence du football, il sera notre planche de salut. Le plaisir de jouer ensemble, le plaisir simple de jouer au foot, c'est l'épanouissement individuel au service du collectif. C'est l'émotion du jeu qui nous transporte. »
Je crois qu'on n'a toujours pas assimilé le message.
Y a t'il des amateurs pour l'épisode 5 des "Yeux ds les Rouge et Noir"?
A bas les cadences infernales!
Merci pour le coup de main.
Bientôt les 3 et 4.
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