Stade Rennais Online - Le forum

Pour Mehadji, il a fait la préparation estivale avec le CFA. On est loin du produit fini. Trop de gourmandises par moments dans le geste juste. Mais ses accélérations peuvent créer de nombreux déséquilibres. C'est un bon profil d'avenir, selon moi, même si quelques anciens joueur pros ne lui voient pas forcément un avenir.

On ne le reverra plus beaucoup en U19 Nationaux, normalement, au même titre que Lilian Brassier. Ceux qui ont un temps d'avance en U19 sont expédiés en DSE. C'est le cas depuis un petit bout de temps pour Isaac Matondo.

Mehadji et Gnagnon se connaissent depuis longtemps. Ntep s'est pris d'affection pour lui car ils sont du même coin. C'est son parrain du foot, en effet. Cela ne devait pas être le cas, mais Ntep a fait des pieds et des mains pour que ce soit le cas.

Pour Nkada, il a déjà fait quelques bancs en CFA.

À +100.000 euros/mois ? Ça fait un peu cher la doublure...

Ousmane Dembélé n'a plus rien à faire là, et Jérémy Gélin s'est blessé sérieusement à la cheville en fin de semaine dernière (plâtre). Une partie des explications.

Sabri Toufiqui a une gêne aux adducteurs. C'est la raison pour laquelle il n'a pas joué à Lorient, en Coupe Gambardella.

Ils sont toujours à Rennes.

Ils ont repris tous les deux avec le groupe espoirs. Arthur N'Jo Léa a eu un entretien récent avec Chauvin concernant son avenir. Pas sûr qu'il fasse de vieux os à Rennes. C'est bouché pour lui. Il sort d'une année catastrophique et ne s'est pas imposé. Ni en CFA2 ni en U19 Nationaux.

Quant à James Léa-Siliki, il entre dans sa deuxième année stagiaire. C'est un profil intéressant, polyvalent, fiable.

Cela tombe bien, ça faisait partie des critères que le joueur lui-même souhaitait améliorer

Pas un joueur de première passe, ni de dernière, mais un joueur fiable dans tous les domaines, sur et hors du terrain. N'oublions pas que sans l'appui insistant de Laurent Huard, il serait passé à la trappe. Ce qui était illégitime au regard de sa dernière saison en CFA où il avait été étincelant. Antonetti n'en voulait pas avant de mentionner, haut et fort, qu'il n'était pas loin de l'équipe de France (heu....).

Pajot, c'est avant tout un serviteur et une grosse générosité. Dans les courses, notamment. Il aurait fallu qu'il passe un cap dans les statistiques pour prendre une autre dimension. Mais je trouve, malgré le vent des critiques sur sa non prolongation, que c'est une belle réussite pour le club. Peut-être que l'on s'en serait plus aperçu si on l'avait associé avec un (vrai) meneur de jeu...

Je ne rejoins pas du tout les propos concernant Justin Gru. Il a encore été solide, samedi. Il a réajusté la mire en seconde période, avec des interventions judicieuses par le biais d'une bonne lecture de jeu. Lenjani a souvent été aux fraises dans son couloir gauche, a créé un énorme déséquilibre par une couverture déficiente. Et que dire de ses replis défensifs... Il a été pris x fois par des transversales obliques.

Gjoko Zajkov n'a pas eu un très bon rendement. Et c'est très courant...

Déçu aussi pour Maxime Etuin qui va rebondir. Il a trouvé un bon club pour l'an prochain.

Pour Ousmane Dembélé, il est prévu qu'il fasse la reprise avec les pros. Programme de six semaines, d'après ce que je sais.

Pour Séga Coulibaly, il est stagiaire. Aucun intérêt pour le club de le faire signer pro. Générations 96-97, le seul qui peut prétendre au sésame et au groupe pro (à ce jour), c'est Ousmane Dembélé.

Sur la pointe basse, Poha déloge A. Allée.

L'association entre les deux n'a jamais été porteuse d'espoirs. Ils se marchent un peu sur les pieds.

Entre septembre et décembre 2013, A. Allée avait fait un très bon intérim en relayeur mais il manque clairement de diversité dans son jeu. Ce qu'il fait dans l'orientation (dans un bon jour), c'est bien. Ceci dit, il est toujours sur le même registre. Envie de le voir casser des lignes de temps en temps, autrement que par la passe.

Pas de progrès notables également dans son rôle de bouclier défensif. Mentalement, je commence à avoir un léger doute. Peut-être un mauvais passage pour lui, ce qui arrive souvent chez les jeunes, mais je ne sens pas une énorme détermination pour changer les choses (situation de Zana ?). On refera le point en fin de saison.

Pour Sébastien Hauret (1997), il est très loin du groupe Gambardella. Puis il a été replacé sur un côté depuis un bon bout de temps. Illisible.

Quant à Romain Le Méhauté (1997), je n'y crois pas un seul instant. Toujours les mêmes défauts. Il a une dextérité technique, c'est évident. Mais je le trouve trop gourmand avec le ballon. Beaucoup de choses à corriger, pas qu'au niveau du football.

Nicolas Janvier (1998) a du temps de jeu, déjà. Ce qui n'est pas si mal. À Vertou, j'avais déjà trouvé son entrée en jeu intéressante. Dimanche dernier, il est rentré lorsque nous étions en infériorité numérique. Donc, il n'a pas eu la possibilité de s'exprimer. Mais rien que le fait qu'il ait lancé la séance de tirs au but montreque le gamin en a un peu dans le ventre.

Sa responsabilité est quand même engagée sur les... trois buts que l'on encaisse.

Aucune chance. Hosiner n'a pas le niveau, ou pas encore. Romero bis (attention, je m'attends à un vent de contestation).

Son match est loin d'être dégueulasse.
Il a bien œuvré pour l'équipe. Alors bien sûr, ce n'est pas l'attaquant du siècle. Mais ça bosse. Et comme le stipule yoyoceltik, c'était le néant autour de lui. Un joueur de pivot comme lui a besoin de sentir les appels dans sa nuque pour peser encore plus. La comparaison ce matin dans L'Equipe de Régis Testelin est très bonne. Il a dit mot pour mot qu'il y avait du Bafétimbi Gomis en lui.

À voir dans le temps, mais l'option Toivonen à domicile/Habibou à l'extérieur est intéressante. On a deux profils bien distincts, un plus fin sur le plan technique qui joue davantage en une ou deux touches, l'autre plus frustre mais qui n'a pas peur d'aller au combat et qui a un jeu hybride (tenue haute du ballon, profondeur...). Selon la typologie des matches, c'est intéressant d'avoir ce genre de cartouches.
À Nice, même si le souci premier était de faire souffler Toivonen, Habibou collait bien au profil de la rencontre. Et ce qu'il fait sur le but initial de Ntep, Toivonen ne le fait pas. Pari gagné.

En février 2014, j'avais eu Camille Abily au téléphone pour une interview sur le football féminin & le Stade Rennais. On n'a pas eu l'occasion de la faire paraître.

Je vous la mets ci-dessous en (re)précisant que les propos de Camille Abily datent de février 2012.

Quel regard portez-vous sur votre parcours : née à Rennes, vous êtes devenus une des meilleures joueuses du monde dans votre discipline ?

- Camille Abily : « De la satisfaction, même si étant toujours en activité je regarde plus vers l'avant. Quand j'étais jeune et que je jouais au FC Bruz, cela ne faisait pas réellement partie de mes objectifs personnels de devenir un jour une joueuse professionnelle et de l'équipe de France. Mais c'est vrai que je suis contente aujourd'hui de vivre de ma passion, en profitant bien évidemment de chaque instant. »

Vous avez évolué successivement à Montpellier, le PSG et maintenant Lyon. Des clubs qui ont, certes, mis en place des sections féminines de haut niveau mais qui restent évidemment centrés sur le football masculin. Comment vit-on la cohabitation avec les hommes dans ces grands clubs professionnels ?

- C.A. : « À Montpellier, c'était un peu différent dans la mesure où le club évoluait en Ligue 2. À Lyon, par exemple, on a un président (Jean-Michel Aulas, ndlr) qui considère autant les filles que les garçons, nous mettant quasiment sur un pied d'égalité. C'est vraiment plaisant d'avoir des infrastructures et des moyens plus importants que certains clubs français. Puis, je ne vais pas vous cacher que ceci n'est pas non plus étranger aux bons résultats de la section féminine de l'Olympique Lyonnais. On s'entraîne tous les jours dans de bonnes conditions, en ayant un staff technique, des kinés et des médecins à notre disposition. Avec les garçons, le respect est mutuel. Jean-Michel Aulas a vraiment mis les moyens pour que l'on ait des résultats. Le budget doit être compris cette année entre quatre et cinq millions d'euros, même s'il fut supérieur les années précédentes. Mais comme pour les garçons, celui-ci a été un peu réduit. À un moment, le club était plus parti sur un recrutement étranger. Et depuis peu, plusieurs joueuses françaises sont arrivées, les entourant de quelques étrangères. »

Par rapport à vos débuts à Montpellier, les regards des footballeurs masculins ont-ils changé sur le football féminin en général ?

- C.A. : « Disons que c'est plus les filles qui ont fait changer les choses. Au départ, à Montpellier, ils ne connaissaient pas forcément le football féminin mais le président Nicollin fut tout de même une des premières personnes, à l'époque, à investir dans une section féminine. Donc, il a tout de suite mis son équipe en avant, et cela se passait très bien avec l'équipe masculine. Maintenant, c'est vrai que l'on nous respecte encore plus dans le sens où on a gagné la Ligue des Champions l'année dernière avec Lyon, laissant ensuite une bonne image avec la Coupe du monde. On voit depuis ces événements que les gens s'intéressent de plus en plus à notre discipline. L'évolution est assez générale au final, pas seulement chez les footballeurs. »

Vous qui avez joué aux USA, quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

- C.A. : « Honnêtement, elle fut très enrichissante, que ce soit sur le terrain ou bien dans la vie de tous les jours. J'ai découvert une nouvelle culture, une nouvelle langue parce que j'avais toujours eu l'envie de parfaire mon anglais. Au niveau du football, c'est évident que c'est autre chose. Quand je suis partie de mon pays, le championnat français n'était pas professionnel. Aux États-Unis, les filles de là-bas possédaient une réelle considération, du fait que le football était le sport numéro. Dans la mentalité, on sentait bien qu'il n'y avait pas la même approche qu'en France. Aux États-Unis, c'était logique de voir une fille jouer au football , alors qu'en France, il y a quelques années, ce n'était pas forcément le cas. »

Depuis votre retour dans l'hexagone, vous trouvez que le football féminin s'est « démocratisé » dans le regard des gens ?

- C.A. : « Cela passe mieux. Aujourd'hui, on peut dire que l'on joue au football féminin, tandis qu'à l'époque, on jouait avec les masculins. Comme je vous le disais, la Ligue des Champions puis la Coupe du monde ont fait changer certaines mentalités. Il y a quelques années, il y a certaines personnes qui ne savaient pas qu'il y avait une équipe de France féminine. Ce qui n'est plus trop le cas maintenant. Chez les filles, quoi qu'il arrive, cela passe par des résultats. Car malheureusement, si on n'est plus performante, on ne parlera plus de nous. Je reste persuadée que si on n'avait pas terminé quatrième de la Coupe du monde, malgré les valeurs et l'image positive que l'on a rendues, je ne pense pas que l'on aurait parlé autant de nous. »

« C'est dommage que le Stade Rennais ne soit pas doté d'une équipe féminine »

Vous êtes l'une des leaders de l'équipe de France et de l'OL, pensez-vous être devenue une sorte de "porte-drapeau" du football féminin en France ?

- C.A. : « Même si j'ai vingt-sept ans et que je fais partie des joueuses les plus expérimentées, je ne pense pas qu'il y ait une joueuse qui sorte du lot plus qu'une autre. Je dirais que ce sont les équipes, les collectifs qui ressortent un peu plus que les individualités. Après, si on me sollicite pour telle ou telle chose, je le ferai pour le développement de ma discipline. Dans le football féminin, et vous le verrez, c'est rare que l'on refuse une demande d'interview parce que l'on sait que c'est important pour nous, et ça l'est encore plus pour les générations qui suivront. Si on peut faire bouger les choses, permettre d'offrir de meilleurs conditions dans le futur aux jeunes filles. Ce serait bien. »

Il y a un peu plus d'un an, vous aviez déclaré : « J'aurais aimé pouvoir porter le maillot du Stade rennais. Je suis supportrice de ce club depuis toute petite ». Comment vivez-vous cette passion pour le Stade Rennais ?

- C.A. : « Étant originaire de Rennes, depuis toute petite, j'ai toujours suivi le Stade Rennais. J'allais au stade de la route de Lorient avec mon papa et mon frère. C'est vrai que j'aimerai bien un jour porter le maillot du Stade Rennais, parce que mes souvenirs d'enfance sont dans ce stade. Il y a quelques années, j'ai eu la chance avec l'équipe de France d'y jouer, et j'y ai passé un très bon moment. C'est vrai que je trouve dommage que le Stade Rennais ne soit pas doté d'une équipe féminine, surtout quand on voit le budget du club. Ne serait-ce qu'avec un budget moyen, on serait capable de bâtir une belle équipe. »

Quand on est une petite fille, qu'on aime le Stade Rennais, comment perçoit-on le fait d'être « barrée » pour jouer dans ce club ?

- C.A. : « Même si j'étais supportrice, je savais que Rennes n'avait pas de structure pour m'accueillir. Mais je me rappelle qu'à Bruz, lorsque je rencontrais le Stade Rennais, on était impressionné par les maillots parce que cela dégage toujours quelque chose. Je sais qu'il y a quelques filles, Audrey Février notamment (joueuse professionnelle à Guingamp Saint-Brieuc qui était à l'école de football du Stade Rennais, ndlr). Malheureusement, même si ça passait bien pour elle, elle a dû aller voir ailleurs. Je n'ai jamais été frustrée par rapport à ça, mais ce serait bien si on pouvait faire bouger les choses. »

Si un jour le Stade rennais mettait sur pied une section féminine de haut niveau, pourriez-vous décider de revenir à Rennes pour intégrer le SRFC et jouer un rôle moteur dans le développement de cette section féminine ? Est-ce plausible ?

- C.A. : (catégorique) « Bien sûr. Pour l'instant, je suis sous contrat avec l'Olympique Lyonnais. Maintenant, dans un, deux ou trois ans, si le Stade Rennais souhaite lancer une équipe et si je suis, et je l'espère, encore au niveau... (elle se reprend) Oui, j'aimerai bien faire partie du développement de cette équipe, sachant que j'ai ma famille et mes amis qui sont là-bas. Ce sera en tout cas avec plaisir. »

Avez-vous déjà eu l'occasion d'en parler avec des dirigeants ou des joueurs du Stade rennais ?

- C.A. : « Un petit peu avec quelques joueurs, notamment avec Jirès Kembo que je connais pour l'avoir croisé à Clairefontaine. Après, pas au niveau des dirigeants même si j'avais été invitée par le club pour un match contre Bordeaux. J'avais un peu croisé quelques personnes et je m'étais permis de passer un message concernant la création d'une équipe féminine à Rennes. »

« Je n'ai envie de vexer personne mais je ne pense pas que l'équipe masculine du Stade Rennais gagnera un jour la Ligue des Champions, alors que chez les filles on pourrait le faire »

En s'entretenant dernièrement avec Solenne Rescan, celle-ci nous a indiqué que Pierre Dréossi aurait fait savoir au CPB Bréquigny que tant qu'il n'y aura pas d'obligations, le Stade Rennais ne bougera pas. Quelle est votre ressenti par rapport à cette position ?

- C.A. : « C'est vraiment dommageable parce qu'une équipe féminine fait beaucoup de bien dans un club professionnel, apportant un peu de fraîcheur. Il suffit vraiment de bien cibler le recrutement pour avoir des résultats assez vite. À Lyon, tout le monde est content de nous que ce soit le club ou les supporters. Trois ans après sa création, Lyon atteignait les demi-finales de la Ligue des Champions. Je n'ai envie de vexer personne mais je ne pense pas que l'équipe masculine du Stade Rennais gagnera un jour la Ligue des Champions, alors que chez les filles on pourrait le faire. Après, je suis aussi consciente que cela n'aura pas le même impact. Puis j'estime que ça fait du bien d'avoir un vent de féminité dans un club de football. Il se peut également que le public féminin du Stade Rennais se reconnaîtra mieux avec une équipe féminine plutôt que les masculins. »

Quel regard portez-vous sur la situation du CPB Bréquigny qui, sauf retournement de situation pratiquement improbable, devrait retrouver le niveau amateur d'ici la fin de la saison ?

- C.A. : « Je suis forcément puisque je connais bien Solenne (Rescan) pour avoir joué avec elle en équipe de Bretagne. Ce n'est pas simple mais quand on n'a pas beaucoup de moyens, c'est tout de suite moins évident. Malgré les résultats de cette saison du CPB Bréquigny, il y a un potentiel intéressant dans la banlieue rennaise. Même quand cela se passe moins bien, il faut toujours s'accrocher et essayer de continuer à franchir des échelons. »

Excepté Guingamp-Saint-Brieuc, et bientôt Brest, n'est-ce pas dommage de voir que peu de clubs bretons se soient dotés d'une section féminine ?

- C.A. : « Après, c'est très bien qu'il y ait eu une fusion entre Guingamp et Saint-Brieuc, car on a joué au Roudourou la dernière fois devant plus de 13.000 personnes. Cela montre que le football féminin est apprécié en Bretagne. Si le Stade Brestois monte sa structure, ce sera génial. Le seul regret, c'est que cela ne soit pas encore dans les projets du Stade Rennais parce que les infrastructures sont présentes et que cela ne leur coûtera pas grand-chose au final. Après, cela reste de la volonté des dirigeants. Pardonnez-moi, mais je trouve, pour ma part, que le Stade Rennais parle plus que le Stade Brestois ou Guingamp. »

Comment jugez-vous le potentiel du football féminin en Bretagne ? Pensez-vous qu'il y ait matière à faire quelque chose ?

- C.A. : « Il est très bon. Il y a d'abord un très bon travail effectué par Françoise Le Hazif (cadre animation technique régional féminin, ndlr). À travers les coupes nationales, on s'aperçoit que la Bretagne fait toujours partie des bonnes équipes. Je suis ça de près. C'est une très bonne ligue et le potentiel est bien présent. C'est pour cela que c'est vraiment dommage de ne pas profiter de toutes les forces en présence. Il y a du talent et les joueuses bretonnes sont obligées de partir ailleurs. Un peu, on est aussi chauvine, on aimerait bien rester dans la région (sourire). »

Vous avez déjà parlé avec quelques joueuses professionnelles, notamment celles originaires de la région rennaise ?

- C.A. : (rires) « Non, on en a pas trop parlé entre-nous. Juste avec Eugénie Le Sommer mais elle est de Lorient. Je pense quand même que cela pourrait l'intéresser, parce que c'est Rennes et la Bretagne. Il faut ensuite voir les ambitions du club, mais si on joue la Ligue des Champions, croyez-moi que toutes les Bretonnes viendront jouer à Rennes. Ça c'est sur (rires). »

Avec votre regard actuel, quelles seront les conditions à réunir pour mettre en place un projet fiable au Stade Rennais ?

- C.A. : « Déjà, l'avantage du football féminin, c'est que c'est un milieu fermé. On a pu le voir à Montpellier ou à Lyon, il y a deux ou trois internationales dans l'équipe, puis dès que les résultats arrivent, les joueuses s'intéressent de plus en plus aux clubs qui marchent. Le fait qu'un club français gagne l'an dernier la Ligue des Champions ainsi que notre parcours en Coupe du monde attirent aussi les joueuses étrangères. Aujourd'hui, celles-ci veulent venir en France. De mon côté, pour avoir joué aux États-Unis, j'ai conservé pas mal de contacts et je reçois souvent des demandes de la part de certaines joueuses qui ont joué dans la ligue professionnelle américaine. Si le Stade Rennais est d'accord, je pourrai peut-être venir avec quelques copines (rires). »

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