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Pas certain de ça, notamment quand on voit les droits d'inscriptions des écoles de commerce. Et on rappellera que la part du patrimoine hérité sur le patrimoine total des Français est de 60 % (et on ne parle pas que de l'immobilier).
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Ce qui ne contredit pas le "quasiment aucun". Et il aura largement bénéficié de l'argent public pour bâtir sa fortune.
Autant que Mélenchon ?
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Il t'a fait quoi, il t'a piqué ton goûter un jour ?
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Pas certain de ça, notamment quand on voit les droits d'inscriptions des écoles de commerce. Et on rappellera que la part du patrimoine hérité sur le patrimoine total des Français est de 60 % (et on ne parle pas que de l'immobilier).
Clowny mon fils a fait une école de commerce
Cela ne nous a rien coûté
Magique non
Il était en alternance
Pas plus compliqué…
La place d'Espagne
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Il peut y avoir un léger différentiel au mérite, mais du style 1800 net de revenu minimum et 3600 maximum pour les actifs
Et de 2000 à 3000 pour les retraités.
Limiter aussi les propriétés à deux maximum.
Tu peux être certain que ce serait la pénurie dans beaucoup de professions, notamment celles qui nécessitent à minima 5 ans d'études ou d'autres qui nécessitent des sacrifices importants, de grandes responsabilités... Du coup exit les médecins, ingénieurs, scientifiques etc.
Ce n'est malheureusement pas la solution, la reconnaissance salariale est indispensable pour le plus grand nombre.
#ToutDonner
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Oui je suis d’accord
Quand tu es bien rémunéré en fonction de ton activité propre et que tu rémunères très bien les personnes avec qui tu bosses et que de surcroît et c’est normal tu atteins des tranches d’imposition supérieures à 40 %.
Tu fais comment ?
Tu les mets où les sommes supérieures à 3600 euros ?
Dernière édition de: poupoune (10-05-2022 22:48:42)
La place d'Espagne
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Les écarts de revenus, sauf quelques rares exceptions (grands patrons, footballeurs), ne sont généralement pas spécialement choquants et sont justifiés par les compétences. Qu'un chirurgien gagne 10 000 ou 15 000 euros par mois ne me pose aucun souci. Une société peut parfaitement admettre un certain niveau d'inégalité de revenus, tant qu'elles sont justifiées par le mérite personnel.
Pour moi le vrai sujet c'est le poids de l'héritage et de la redistribution à chaque génération. Curieusement, c'est un sujet qui est assez tabou et très peu abordé, y compris à gauche où les propositions en la matière sont souvent très timides et ciblées sur quelques très gros patrimoines qui ne représentent pas grand-chose du montant global. Or, et un économiste comme Piketty l'a bien mis en valeur, c'est là que les inégalités se créent et surtout se figent pour des générations et des générations, et donc si on veut vraiment agir pour une société plus équitable, c'est là qu'il faut réfléchir à un moyen de fluidifier ces masses de patrimoine qui s'accumulent et s'entassent de plus en plus vers de moins en moins de bénéficiaires.
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Yoyoceltik Ier a écrit:Il peut y avoir un léger différentiel au mérite, mais du style 1800 net de revenu minimum et 3600 maximum pour les actifs
Et de 2000 à 3000 pour les retraités.
Limiter aussi les propriétés à deux maximum.
Tu peux être certain que ce serait la pénurie dans beaucoup de professions, notamment celles qui nécessitent à minima 5 ans d'études ou d'autres qui nécessitent des sacrifices importants, de grandes responsabilités... Du coup exit les médecins, ingénieurs, scientifiques etc.
Ce n'est malheureusement pas la solution, la reconnaissance salariale est indispensable pour le plus grand nombre.
J'ai pas entendu parler de pénuries quelconque dans les pays scandinaves, où les écarts de salaire sont faibles.
"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski
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Quels sont les écarts de salaires dans les pays scandinaves ?
Je répondais à Yoyo : 1800€ d'écart me paraît très faible...
Imaginons un employé en libre service qui touche 1800€ vs un chirurgien qui gagne 3600€. Le premier n'a pas besoin d'études tandis que le second en a bien pour 8 ans minimum de formation. Par ailleurs, la sélection en médecine étant tellement stricte qu'on risquerait de perdre en qualité pour ce type de professions (moins de postulants = moins sélectif).
Pourquoi j'irais me faire suer à faire autant d'études (donc ne pratiquement rien gagner sur 8 ans) pour gagner si peu, à moins qu'il s'agisse d'une vocation ?
Par ailleurs, je pense qu'il faudrait plutôt évoquer un salaire horaire en y ajoutant les contraintes que l'on connait (jour, nuit, weekends, jours fériés, les astreintes etc) car toutes les professions ne sont pas sur le même rythme.
Dernière édition de: ErWaNn (10-05-2022 23:56:44)
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Bien entendu, il suffit de les mettre en concurrence directe avec des ingénieurs, médecins et autre formés dans des pays moins développés que la France et tu vas voir s'il va y avoir pénurie. Des gens pour qui ne serait-ce que toucher 3000 nets en France seraient bien mieux lotis que dans leurs pays.
Mais non, la concurrence est seulement bonne pour les premiers de corvée. Ceux qui étaient là pour faire tourner le pays lors du 1er confinement, notamment. Alors qu'il n'y aurait aucun problème à attirer une bagatelle de gens tout aussi compétents que ceux formés en France et qui viendraient diviser par 3, 4, 5 les salaires actuels.
Mais bon, vu que la classe dirigeante est une classe de diplômés, ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis.
En haut c'est toujours les grands mots, les dentelles ; En bas c'est toujours la pelle et la truelle
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Sauf que pour les professions que tu cites, je pense que ces personnes ne verront aucun intérêt à venir en France puisqu'ils auraient une vie finalement plus confortable dans leur pays AMHA.
#ToutDonner
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Je signale que la première cause de précarité de retraite ce n'est pas le salaire trop faible mais le temps partiel et les carrières hachées..
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Yoyoceltik Ier a écrit:Il peut y avoir un léger différentiel au mérite, mais du style 1800 net de revenu minimum et 3600 maximum pour les actifs
Et de 2000 à 3000 pour les retraités.
Limiter aussi les propriétés à deux maximum.
Tu peux être certain que ce serait la pénurie dans beaucoup de professions, notamment celles qui nécessitent à minima 5 ans d'études ou d'autres qui nécessitent des sacrifices importants, de grandes responsabilités... Du coup exit les médecins, ingénieurs, scientifiques etc.
Ce n'est malheureusement pas la solution, la reconnaissance salariale est indispensable pour le plus grand nombre.
Je crois pas que les scientifiques choisissent la recherche pour les thunes hein. Ou alors ils seraient pas très malins. La science carbure a l'idéalisme de jeunes esprits curieux, non a l'appétit du gain. Ça gagné correct mais pas ouf comparé à d'autres voies.
Il y a tellement de raisons pour préférer un tel taf autres que le salaire. Juste le fait de kiffer et de sentir utile par exemple. J'ai bossé à l'usine dans ma jeunesse, je maintiens que le salaire devrait aller de concert avec le sentiment d'aliénation, de pénibilité ou d'inutilité. Et les 8 ans d'étude, bah j'ai quand même bien rigolé pendant. Je le referais.
De toute façon, je suis pour le SMIC à 2000 balles
Dernière édition de: romrom (11-05-2022 01:40:48)
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Je signale que la première cause de précarité de retraite ce n'est pas le salaire trop faible mais le temps partiel et les carrières hachées..
Oui, tout le monde n'a pas l'opportunité de faire des carrières complète à temps plein.
Il faut absolument au moins relever la retraite minimum pour tous au niveau du SMIC, 1400 net pour tous. Et un revenu inconditionnel quelques soit la situation au niveau du seuil de pauvreté, 1063 euros.
Quand j'entends que des agriculteurs vivent avec 600 euros pas mois, je ne comprends pas.
Là ce matin j'entends que des secteurs peinent à recruter. Je pense que ça s'explique par la perte de confiance en l'avenir. Un jeune aujourd'hui se pose forcément la question de faire des sacrifices si c'est pour vivre plus mal dans quelques années. Les gens veulent profiter au jour le jour maintenant. Et je suis bien placé pour les comprendre.
Le chantier est titanesque pour redonner envie aux gens.
Macron souhaite que tous les jeunes veulent devenir milliardaire. Bah ok ils t'ont entendu, être influenceurs ou faire le guet dans les trafics, semble être plus attrayant aujourd'hui que de bosser 35h ou plus pour le SMIC.
C’est du pipeau les agriculteurs à 600 euros par mois. Ils sortent ce chiffre après avoir déduit toutes leurs charges, sachant qu’ils sont généralement propriétaires de leur logement, c’est simplement ce qu’il leur reste pour les extras, un peu comme tout le monde en fait. Leur patrimoine moyen s’élève à 500 000 euros, 10 fois celui d’un ouvrier. Évidemment il y a des disparités énormes entre eux mais c’est pas la profession la plus à plaindre, loin s’en faut.
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Bon peut-être les agriculteurs (c'est vrai que je me suis toujours poser la question également), mais quoiqu'il en soit il y en a bien qui vivent avec des retraites très basse en dessous du seuil de pauvreté
ErWaNn a écrit:Yoyoceltik Ier a écrit:Il peut y avoir un léger différentiel au mérite, mais du style 1800 net de revenu minimum et 3600 maximum pour les actifs
Et de 2000 à 3000 pour les retraités.
Limiter aussi les propriétés à deux maximum.
Tu peux être certain que ce serait la pénurie dans beaucoup de professions, notamment celles qui nécessitent à minima 5 ans d'études ou d'autres qui nécessitent des sacrifices importants, de grandes responsabilités... Du coup exit les médecins, ingénieurs, scientifiques etc.
Ce n'est malheureusement pas la solution, la reconnaissance salariale est indispensable pour le plus grand nombre.Je crois pas que les scientifiques choisissent la recherche pour les thunes hein. Ou alors ils seraient pas très malins. La science carbure a l'idéalisme de jeunes esprits curieux, non a l'appétit du gain. Ça gagné correct mais pas ouf comparé à d'autres voies.
Il y a tellement de raisons pour préférer un tel taf autres que le salaire. Juste le fait de kiffer et de sentir utile par exemple. J'ai bossé à l'usine dans ma jeunesse, je maintiens que le salaire devrait aller de concert avec le sentiment d'aliénation, de pénibilité ou d'inutilité. Et les 8 ans d'étude, bah j'ai quand même bien rigolé pendant. Je le referais.
De toute façon, je suis pour le SMIC à 2000 balles
Si tu regardes la médecine, lors du choix des spécialités, les plus demandées sont les plus rémunératrices. Alors évidement et j’en connais, certains médecins ne font pas un choix en fonction du futur salaire mais il y a quand une corrélation entre le choix et le salaire estimé. Malgré tout, et je rejoins Erwann par rapport aux études et aux responsabilités, leurs salaires ne me choquent pas … enfin si, peut-être ceux dans l’excès. Mais c’est évident que si demain on borne les salaires a 3000 euros, on risque d’avoir un gros manque de vocation.
C’est pareil pour les patrons d’ailleurs : bcp de boites tournent aussi parce que le patron s’investit énormément pour sa boîte, ne compte pas ses heures, prend des gros risques financiers, souvent à titre perso. Si sa boîte prospère, et bah tant mieux pour lui si il en récolte les fruits.
Vouloir une société avec des salaires de 1200 à 3000 euros me semble pas la meilleure des idées, surtout que je doute du financement de notre système avec un tel système. Borner les excès, repartir de façon plus juste les résultats positifs d’une entreprise (25% pour l’entreprise, 25% pour l’actionnaire, 25% pour les salariés, 25% pour l’état) me paraîtrait déjà être un bon début.
"on va peut-être arrêter de se juger les uns les autres et laisser tout le monde s'exprimer comme il l'entend." (23/02/2024)
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Joquetino, je ne sais pas ce que tu vises quand tu parles de la part de l'état pour 25 %.
Mais déjà en 2018, selon un rapport de PwC, le taux global moyen d'imposition d'une entreprise en France s'élève à 62,2 %.
Par comparaison, l’Allemagne (48,9 %), l’UE (39,6 %), le Royaume-Uni (30,7 %) et le Danemark (24,2%).
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Oui effectivement. Je parlais de l'impôt société. Je parlais de la répartition des bénéfices d'une entreprise.
"on va peut-être arrêter de se juger les uns les autres et laisser tout le monde s'exprimer comme il l'entend." (23/02/2024)
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Sauf que pour les professions que tu cites, je pense que ces personnes ne verront aucun intérêt à venir en France puisqu'ils auraient une vie finalement plus confortable dans leur pays AMHA.
Oh bah pas sûr du tout. Après ça dépend des pays dont on parle, mais la France offre quand même un certain niveau de sécurité, quand tu vis dans des métropoles attractives, le niveau de vie (qualité des services, instructions publiques ou privées, les soins malgré tout...) est supérieur quoiqu'on dise à de nombreux autres pays. Je veux dire si tu vas chercher tes scientifiques, médecins, ingénieurs, en Europe de l'Est, dans l'Asie du Sud et du Sud-Est, en Afrique, etc. Cela fait un vivier potentiel très important. Après c'est surtout l'arrachement culturel, l'éloignement des familles, qui est un frein.
Mais ce que je voulais surtout souligner c'est la différence de traitement entre la mise en concurrence des emplois qui ne nécessitent peu ou pas de diplômes (délocalisation de la production, sous-traitance, chômage de masse...) et la situation relativement protégées pour l'autre côté de l'échelle (chômage faible chez les cadres, métiers qui ne peuvent - pas encore - être délocalisés, quoique avec le télétravail rien n'est impossible).
Pour moi si les débats sur les salaires n'intègrent pas cette dimension concurrentielle c'est un peu vain.
Mais le vrai truc ce n'est pas l'écart de salaires en tant que tel qui pose problème, c'est la possibilité de vivre (et non juste survivre) avec un bas salaire, c'est le nombre de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Je préfère un écart de 1 à 15 si la personne qui touche 1 peut vivre sans se soucier du lendemain, plutôt qu'une situation de 1 à 3 dans laquelle elle serait contrainte de rogner sur les pâtes dès le 15 du mois.
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Mais c’est évident que si demain on borne les salaires a 3000 euros, on risque d’avoir un gros manque de vocation.
Cette gymnastique mentale! Si t'y vas pour les thunes (c'est-à-dire, au-delà de ce qui permet de vivre correctement), c'est pas une "vocation", au mieux un choix de carrière. 3000 balles, même à Paname, je prends si mon taf est intéressant.
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A 3000 euros à Paname, tu t’en sors clairement. Mais seul à 3000 en vivant dans Paris, tu vivras dans un studio ou un petit T2.
Pour le reste, si tu bornes les métiers à 3000 euros dans la médecine, il restera que ceux qui ont une vraie vocation pour ce métier. Et je disais qu’il risque d’en manquer du coup …
"on va peut-être arrêter de se juger les uns les autres et laisser tout le monde s'exprimer comme il l'entend." (23/02/2024)
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Et puis à titre accessoire il y a peut être la question des compétences et des capacités de chacun.
Grosse provocation de ma part: on n'est pas tous égaux sur ce plan.
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de tous selon ses propres capacités, à chacun selon ses propres besoins.
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Oui en effet certains sont libres d'avoir plus de besoins.
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