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En tant que père de 2 filles, je trouve ça très intéressant. Il y a une chose qui me chagrine un peu ce sont les points 4 et 5. Je peux comprendre le fait que ça vienne du marketing etc... Mais pourquoi chercher à uniformiser filles et garçon, il me semble que nous sommes physiologiquement différents. Je ne vois pas le mal que le rose ou les cheveux long soit plus connoté filles par exemple (il m'arrive de porter du rose et un garçon aux cheveux long ne me gêne pas). J'ai du mal à exprimer mon idée, mais vouloir absolument uniformiser ne me plait pas.
Tout le reste par contre, pas grand-chose à ajouter.
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Suis ok sauf pour le 8.
"Tu fais des maths comme une fille."
Pour les maths, je sais pas. Par contre, pour la représentation spatiale 2D/3D (utiliser une carte routière ou représenter une molécule tridimensionnelle sur une feuille de papier), personne ne me convaincra qu'il n'y a pas de différence fille/garçon qui ne soit pas d'origine sociologique.
"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.
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Il n'est pas question d'uniformisé, mais bien le contraire
C'est vrai que l'équilibre est difficile à trouver, mais il s'agit bien de laisser le plus de liberté possible à la construction de l'enfant (ex : ne pas imposer le rose à ton petit garçon, mais si lui veut du rose, ne pas dire non)
@DC : hum, la 8 me parait pourtant être l'une des plus importante.
@JCSL : je n'ai pas compris ton commentaire, bien sûr que les raisons sont sociologiques...
Dernière édition de: Pinault rend l'argent ! (04-01-2019 12:26:37)
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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je prends un exemple vécu.
Mon fils est envoyé chez la directrice car il a tapé un garçon de CM2 alors qu'il est en primaire. Je suis convoqué.
je demande à mon fils pour quelle raison il a tapé, donc la question selon toi à ne pas poser.
Il se trouve que ce garçon avait fait mal à a copine.
Selon ton hypothèse mon fils devait être puni ans comprendre.
Et le coupable aurait été l victime.
Comprendre ce n'est pas accepter.
Dernière édition de: Dark.City (04-01-2019 12:33:18)
Ce que je veux dire c'est qu'il n'est pas venu le jour où j’insisterai mes filles à ne pas mettre de robe ou porter du rose parce que ça les ramène à leur condition de filles. Bah oui ce n'est pas une tare d'être une fille et on a le droit de le montrer. Je parle du point de vue fille, car c'est ce que je connais en matière d'éducation. On peut très bien se montrer forte, intelligente, doué pour les matières scientifiques et être en jupe rose avec des cheveux longs. Je serais plus du genre à les encourager dans leur féminité et de s’épanouir totalement avec. Mais évidemment je n’irai pas contre leur volonté si elles veulent (vraiment) se « garçoniser».
Dernière édition de: R-P (04-01-2019 12:39:57)
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@JCSL : je n'ai pas compris ton commentaire, bien sûr que les raisons sont sociologiques...
Absolument pas de mon point de vue. Pour avoir enseigné la chimie à des centaines d'étudiants, que ce soit en Suède ou en France, dès que je passe aux carbones asymétriques, aux représentations de Cram, de Newman ou de Fischer, dans l'ensemble les filles galèrent plus que sur les autres sujets. Et je ne trouve aucune raison sociologique convaincante.
Dernière édition de: J'iraiCracherSurLacombe (04-01-2019 12:45:11)
"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.
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Hum et pourtant, il me semble que cet écart de niveau a justement été expliqué maintes fois par les différences de d'éducation depuis l'enfance... Y a sûrement d'autres paramètres à prendre en compte je te l'accorde.
R-P : regarde mon commentaire précédent.
DC : Drôle de lecture. "Comprendre" plutôt que "punir" c'est un peu mon dada (j'suis pas manuel Valls^^), et je ne crois pas que ce qui ai dit ici dans la 8, soit contradictoire avec le fait de chercher à comprendre... Mais on encourage ton fils à expliquer le problème avant de vouloir se faire justice lui même ! Voilà tout
Tiens JCSL, j'ai cherché un peu et je pense que cette lecture peut s'avérer utile. (PS : je m'y plonge également) https://journals.openedition.org/osp/3388
Les travaux présentés par Zaouche-Gaudron et Rouyer portent sur le rôle des pères dans la construction de l’identité sexuée du jeune enfant. Au même titre que les mères, les pères adoptent des conduites sexuées vis-à-vis de leur enfant, conduites différenciées selon le sexe d’assignation de l’enfant. « En tant qu’hommes », c’est-à-dire, selon leur degré d’adhésion au modèle du masculin, ils participent pleinement, de manière non redondante par rapport aux mères, à la construction de l’identité sexuée de l’enfant tant sur le plan affectif, cognitif que social, et, de manière plus ou moins implicite, ils lui transmettent également une certaine conception des rapports sociaux de sexe.
25Ces travaux explicitent des observations faites au sujet de filles engagées dans des filières techniques et scientifiques. Différentes recherches menées à tous les niveaux de scolarisation (du B.E.P. aux écoles d’ingénieurs) soulignent que ces filles « transgressives » ont très souvent un père technicien ou scientifique qui ont les ont investies du rôle du garçon « manquant » comme l’ont décrit Daune-Richard et Marry (1990). Ces pères ont donc permis, par leur attitude éducative, qu’une telle orientation devienne « pensable » pour leur fille. Le poids de l’éducation parentale plus ou moins en adéquation avec les normes de sexe influence les choix d’orientation des garçons et des filles. Il y a à agir auprès des parents sur ces questions de la division sexuée de l’orientation, et des modèles du masculin/féminin. C’est dans ce sens que l’équipe ORIGINES lance une enquête nationale sur les opinions, représentations, attitudes des pères et des mères pour mettre en œuvre des actions école-familles au cours du processus d’orientation.
Dernière édition de: Pinault rend l'argent ! (04-01-2019 13:14:26)
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Là en l'occurrence c'est se défendre plutôt que faire justice. Et ne pas poser de questions c'est ne pas vouloir comprendre. On verra quand tu seras père.
Je parle du point de vue fille, car c'est ce que je connais en matière d'éducation. On peut très bien se montrer forte, intelligente, doué pour les matières scientifiques et être en jupe rose avec des cheveux longs.
Il y en a plus d’un qui conclurait que ce E manquant à « doué » est un lapsus révélateur...
(Ce n’est pas mon cas, hein, mais ça m’a fait sourire)
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C'est plus révélateur d'un niveau d’orthographe affligeant, qui m'a fait hésiter longtemps avant de m'inscrire sur un forum et qui m’empêche de poster plus régulièrement. Mais merci de m'enfoncer dans mon complexe en ayant relevé cette faute en particulier
Dernière édition de: R-P (04-01-2019 13:35:45)
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J'ai deux gars dont un de 5 ans qui depuis son entrée à l'école remplace un gobelet rose systématiquement par un gobelet d'une autre couleur. Pourtant, je continue à lui mettre au hasard un gobelet sur la table.
C'est une représentation hyper ancrée chez les gamins et orientée chez les parents.
Pour revenir sur les 8 points, le mieux est encore de ne pas trop réfléchir et d'être spontané dans la manière d'élever ses gamins. Je crois que le mieux est de toujours laisser s'exprimer son enfant quand il fait une bêtise, décide une chose...en lui rappelant qu'une décision a toujours un impact (positif ou négatif).
La psychologie, le physique, le besoin de se dépenser, l'empathie, la maturité...se dessinent hyper-rapidement chez les enfants. Il faut aussi prendre en compte ces traits caractéristiques.
Le mépris est une pilule que l'on peut avaler mais que l'on ne peut pas mâcher...
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Là en l'occurrence c'est se défendre plutôt que faire justice. Et ne pas poser de questions c'est ne pas vouloir comprendre. On verra quand tu seras père.
T'es sur d'avoir bien lu la 8 ?
"Il vaudrait mieux demander à chaque enfant de raconter ce qui s’est passé depuis le début afin d’avoir une vision globale de l’incident.
Par ailleurs, il est toujours possible d’enseigner aux enfants qu’ils ont toujours le choix de ne pas utiliser la violence. Cela présuppose de cultiver l’intelligence émotionnelle des filles et des garçons et de leur enseigner des méthodes de communication non violente, à travers des mots, des stratégies de résolution de conflit ou des techniques de retour au calme."
En sachant ça, voilà comment j'aurais réglé la situation de ton fils, en tant qu'AE ou CPE, et je pense vraiment que c'est bénéfique pour tout le monde. Ton fils aura eu des conseils permettant de trouver d'autres moyen que la violence et l'autre garçon aura le droit à une bonne leçon sur son comportement
R-P : utiliser le concept "se garçonniser" même avec des guillemets est déjà problématique je pense.
Severino : C'est drôle, il y a beaucoup d'expérience montrant ce phénomène. Mais crois moi, tu met ton petit garçon au milieu d'une dizaine de camarades qui trouvent le rose mieux que le bleu... il changera très vite d'avis
Pour ce qui est de l'école, généralement on leur dit "est ce que toi tu aurais aimé qu'il te dise ça ou te fasse ça ?" mais je trouve ça limite puisque si l'enfant dit oui, tu te retrouve con^^ Et les enfants sont vite malins...
Dernière édition de: Pinault rend l'argent ! (04-01-2019 14:10:09)
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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je maintiens c'est actuellement une vision angélique des rapports sociaux entre enfants.
C'est plus une ambition pour améliorer la société qu'une vision, mais soit, on peut garder les rapports humains actuels comme tels. Ils sont tellement sains.
Là encore tout est dans le texte :
En ce sens, l’éducation bienveillante et consciente participe à l’éducation de filles et de garçons libérés des rôles qui leur sont attribués socialement par leur genre pour un plein épanouissement de leur propre personnalité et un projet de société moins violente.
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Disons que je me vois mal de dire à mon enfant déjà bouc emissaire : te défends pas, laisse toi frapper, dis tout à l maîtresse.
On essayé cela trois ans et il revenait en sang chaque jour.
Non mais là c'est autre chose, on en a déjà parlé je crois pur ton fils, mais je mise sur l'intelligence des adultes pour comprendre une situation et la résoudre avec justesse.
Le hic, c'est que la majorité des adultes sont incompétent en la matière, donc je comprends ton inquiétude/désarroi.
Là si ton fils continu d'être harcelé depuis 3 ans (et c'est loin d'être un cas isolé), je pense que faire appel à une association spécialiste de la question serait une bonne idée.
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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On a résolu cela de façon plus radicale.
Hum et pourtant, il me semble que cet écart de niveau a justement été expliqué maintes fois par les différences de d'éducation depuis l'enfance... Y a sûrement d'autres paramètres à prendre en compte je te l'accorde.
Tiens JCSL, j'ai cherché un peu et je pense que cette lecture peut s'avérer utile. (PS : je m'y plonge également) https://journals.openedition.org/osp/3388
Les travaux présentés par Zaouche-Gaudron et Rouyer portent sur le rôle des pères dans la construction de l’identité sexuée du jeune enfant. Au même titre que les mères, les pères adoptent des conduites sexuées vis-à-vis de leur enfant, conduites différenciées selon le sexe d’assignation de l’enfant. « En tant qu’hommes », c’est-à-dire, selon leur degré d’adhésion au modèle du masculin, ils participent pleinement, de manière non redondante par rapport aux mères, à la construction de l’identité sexuée de l’enfant tant sur le plan affectif, cognitif que social, et, de manière plus ou moins implicite, ils lui transmettent également une certaine conception des rapports sociaux de sexe.
25Ces travaux explicitent des observations faites au sujet de filles engagées dans des filières techniques et scientifiques. Différentes recherches menées à tous les niveaux de scolarisation (du B.E.P. aux écoles d’ingénieurs) soulignent que ces filles « transgressives » ont très souvent un père technicien ou scientifique qui ont les ont investies du rôle du garçon « manquant » comme l’ont décrit Daune-Richard et Marry (1990). Ces pères ont donc permis, par leur attitude éducative, qu’une telle orientation devienne « pensable » pour leur fille. Le poids de l’éducation parentale plus ou moins en adéquation avec les normes de sexe influence les choix d’orientation des garçons et des filles. Il y a à agir auprès des parents sur ces questions de la division sexuée de l’orientation, et des modèles du masculin/féminin. C’est dans ce sens que l’équipe ORIGINES lance une enquête nationale sur les opinions, représentations, attitudes des pères et des mères pour mettre en œuvre des actions école-familles au cours du processus d’orientation.
Hem, je ne vis pas trop le rapport entre ton extrait et ce que je soulignais plus haut. Des femmes dans les filières scientifiques, il y en a plein (encore heureux !) quelles que soient les raisons sociologiques qui les y ont poussé.
Mais aucune raison sociologique ou éducative ne serait expliquer de manière convaincante pourquoi elles ont plus tendance à galérer avec la stéréochimie ou le sens de l'orientation que les hommes.
"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.
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La stéréochimie je ne connais pas, donc voici pour le sens de l'orientation ==> https://www.sciencesetavenir.fr/sante/c … mes_104353
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Je pense que JCSL parle là d'orientation dans l'espace, en 3D si tu préfères.
Je m'amuse souvent avec madame, pourtant d'un pour le moins excellent niveau en mathématiques, en la mettant à l'amende sur des représentations dans l'espace d'équations qu'elle manipule.
• Champion MPG et pas que dans son cœur • Grand vainqueur de débats du soir • Pianiste sur un clavier AZERTY • Accident waiting to happen • Ado attardé • Twitter •
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http://apprendreaeduquer.fr/8-choses-se … ysjCT7aQMI
Y a sûrement d'autres choses, mais c'est une bonne base je trouve. Qu'en pensez vous les père du forum ?
La video Always est d'un ridicule... allez checkez leurs videos, a chaque fois c'est un sketch (gamins selectionnes dans des agences et brieffes, musiques mielleuse...) "courrir comme une fille", "se battre comme une fille"...serieusement on en est la ?
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@PRLA: Heu, ton article remet juste en question une étude qui expliquerait la différence de sens de l'orientation en raison du taux de testostérone, mais pas la différence de sens de l'orientation en fonction du genre (et contrairement à ce que son titre laisserait penser). Il y a bien une mention d'une étude en 2011 qui va dans ton sens mais celle-ci s'est aussi fait bâcher par des spécialistes.
Dernière édition de: J'iraiCracherSurLacombe (04-01-2019 16:08:55)
"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.
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Toujours le besoin d'uniformiser yoyo plutôt que de penser que les différences promeuvent l'égalité.
Punaise D.C Merci ! c'est ça que je voulais dire sans trouver les bons mots (par peur de me faire reprendre de volé).
Je ne vois pas en quoi ce serait mal d'être différent. Bien au contraire.
Dernière édition de: R-P (04-01-2019 16:19:14)
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