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C'est juste pour taquiner ! Moi ma position, à partir du moment où il est difficile de toucher aux frontières des départements en si peu de temps, c'est la Bretagne + Loire-Atlantique + Mayenne. C'est ce qui me parait le plus cohérent culturellement et économiquement.
Sinon Clowny je partage ton analyse, mais juste une petite précision, la réforme territoriale c'est pas juste la carte, c'est aussi le transfert de compétences (et la suppression de la clause de compétence générale). C'est là que tu peux faire des économies.
De plus, je trouve qu'on ne parle pas assez du volet intercommunalité de la réforme, qui vont visiblement être fortement renforcés par le texte et qui sont surement l'échelon le plus pertinent pour mener des politiques publiques territoriales.
Mais le transfert de compétences ne se fait pas de l'Etat vers les régions si ?
Et je suis d'accord pour les intercos mais est-ce que le fait de quadrupler leur population minimale ne va pas encore éloigner le service public pour les citoyens et in fine léser les communes rurales déjà fragiles alors qu'on supprime déjà les département et fusionne les régions ?
Sinon, je suis aussi d'accord pour notre Bretagne.
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La seule région sans cohérence historique ou économique reste intacte , les pays de Loire. Alors qu'on a droit a des fusions complêtement loufoques genre Rhone alpes avec Auvergne ou cette enorme boursouflure du Centre-Poitou-Limousin ... M'enfin ...
"Ouais c'est vrai c'est un hold up, mais cette victoire on l'a pas volée" Y. M'vila le soir d'un Toulouse-Rennes
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Oui pardon, c'est clarification des compétences que je voulais dire. En fait le gros problème de notre mille-feuille territoriale c'était le fait que toutes les collectivités faisaient les mêmes choses, d'où un gâchis d'argent. La réduction du nombre d'élus (via une réduction du nombre de régions) ça fait plaisir mais ça rapporte peanuts à l'échelle du budget de l'Etat.
Sur les intercos, il faudra quelques exceptions pour les zones très rurales avec des tout petits villages. Mais en Bretagne où il y a un vrai maillage de petites villes, c'est une chance de pouvoir raisonner à l'échelle de bassins d'emploi et de sortir des carcans des frontières communales ou départementales.
Je pense justement que le regroupement des communes et la mutualisation des moyens permet de préserver les services publics. Les départements ça ne rimait plus à rien. Pas assez proches de la population par rapport à l'intercommunalité et pas assez grands pour peser à l'échelle européenne.
EDIT : Rhônes-Alpes / Auvergne c'est assez logique je trouve. Limousin / Auvergne économiquement c'était une folie (parce que les considérations identitaires ne suffisent pas), donc après il y a plus trop le choix si tu ne veux pas démanteler les régions département par département !
Dernière édition de: Rossoneri (03-06-2014 15:01:31)
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Rhône-Alpes-Auvergne est une des régions qui paraissent envisageables parce qu'il y a plus ou moins une organisation autour de Lyon / de la vallée du Rhône... Il n'y a en revanche pas du tout la même centralité, la même cohérence dans la région Centre-Ouest qui se dessine, d'où les réticences qui s'expriment sur cette région...
En fait il faudrait presque renommer toutes les régions (c'est la réforme territoriale donc je préfère parler de territoires) en fonction de la métropole ou des grandes métropoles qui structurent l'espace. Ca fonctionne comme ça dans beaucoup de pays européens. Ca donnerait quelque chose comme le territoire Toulouse-Montpellier, le territoire Lyon-Grenoble, le territoire Poitiers-Orléans, le territoire Rouen-Caen, le territoire Reims-Amiens, le territoire Rennes-Brest... En plus ça éviterait les guéguerres locales pour savoir qui est la "capitale". Ce n'est qu'une idée, mais ça serait déjà un peu plus sympa pour l'image de ces "régions" que les noms vers lesquels on semble se diriger (Centre-Ouest, Est, Midi... ?).
C'est ma façon de faire disparaître la Bretagne à 4 départements.
Thomasson : "Il va y avoir un duel sur le terrain et un autre en tribune. A nous de gagner celui sur le terrain, car je pense que les supporters gagneront celui en tribune"
Rennes 4-1 Nantes, 54e minute : "Les chauffeurs de bus nantais sont attendus de toute urgence à leur véhicule"
Ce n'est pas la taille du kop qui fait l'ambiance d'un stade
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Dans quels pays européens ?
Les conseils régionaux ce ne sont à peu près que des questions d'économie, de marché et de rentabilité. Que l'on regroupe dans une même "région" de gens qui ont des cultures (un peu) différentes (les Picards et les Champenois...), en quoi ça va empêcher de construire des aéroports et de préserver la qualité de l'air ?
La cohérence des limites régionales a une incidence sur l'économie. Une région historiquement et culturellement cohérente, ça permet de développer des synergies et d'avancer dans des projets communs. C'est un gage de performance économique (la Bretagne, malgré pas mal d'handicaps, tire à peu près son épingle du jeu, ce n'est pas un hasard). Une structure comme Produit en Bretagne, qui fédère 300 entreprises, pèse 100 000 salariés sur les 5 départements bretons, ça n'existe pas ailleurs. Regrouper des territoires (très) différents dans un même ensemble (cf une fusion éventuelle Bretagne-Pays de Loire-Normandie comme vu plus haut ; putain, il y en a qui devrait arrêter de lire Ouest-France), c'est prendre le risque d'un cadre régional qui ne fonctionne pas car tiraillé entre des intérêts trop divergents (imaginons un instant la basse-Bretagne et le Maine dans la même région...).
La Bretagne a échappé au pire des scenarii, celui de la dilution dans le Grand-Ouest. Mais ne pas avoir rattaché la Loire-Atlantique est un déni de démocratie (n'est-ce pas messieurs Auxiette et Ayrault ?). Va falloir se mobiliser.
Je pense justement que le regroupement des communes et la mutualisation des moyens permet de préserver les services publics. Les départements ça ne rimait plus à rien. Pas assez proches de la population par rapport à l'intercommunalité et pas assez grands pour peser à l'échelle européenne.
Tout-à-fait. Par exemple, les intercommunalités renforcées pourront prendre en charge efficacement la politique sociale actuellement dévolue aux départements, ce qui conduit à un rapprochement du service public.
Dernière édition de: brenn (03-06-2014 18:08:52)
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@Rosso : D'accord ton message répond à mes questions.
Personnellement j'aurais démantelé département par département mais ça c'est autre chose.
Le plus grave dans cette réforme est sans doute la méthode, le déni de démocratie qui se caractérise par l'absence de consultation des citoyens et le fait que le gouvernement interdise à un département me libre choix de changer de région après la réforme. La République se sent tellement faible face à la volonté d'unité de la Bretagne qu'elle veut l'interdire par tous les moyens ?
Je me joins à l'appel à la mobilisation, la moindre des choses serait que les habitants du 44 puissent voter.
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Dans quels pays européens ?
Il y en a aussi beaucoup qui ne fonctionnent pas comme ça évidemment. Je pensais à pas mal de petits pays européens mais du coup niveau superficie ça ne correspond pas vraiment à nos régions mais plutôt à nos départements (comitats en Croatie, Hongrie, cantons suisses...). Ca marche mieux plus à l'est avec les différentes républiques de la Fédération de Russie, avec les oblast d'Ukraine, de Biélorussie. Avec la Bulgarie également.
Dernière édition de: paul_35 (03-06-2014 19:05:48)
Thomasson : "Il va y avoir un duel sur le terrain et un autre en tribune. A nous de gagner celui sur le terrain, car je pense que les supporters gagneront celui en tribune"
Rennes 4-1 Nantes, 54e minute : "Les chauffeurs de bus nantais sont attendus de toute urgence à leur véhicule"
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Le genre de situations ubuesques auxquelles cette réforme aboutit : Royan et Dreux, deux villes de la future région Poitou-Limousin-Centre, sont distantes de 500 kilomètres.
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La Bretagne a échappé au pire des scenarii, celui de la dilution dans le Grand-Ouest. Mais ne pas avoir rattaché la Loire-Atlantique est un déni de démocratie (n'est-ce pas messieurs Auxiette et Ayrault ?). Va falloir se mobiliser.
Il me semble pourtant que Ayrault est favorable à la fusion du 44 en Bretagne, non ?
Après ce ne sont que des détails, mais qui peuvent aussi représenter plus que les décisions venant de Paris, mais ma famila est partie de Rennes pour Saint-Nazaire, là-bas ( chez les ennemis^^ ) tu vois des drapeaux bretons flotter partout.
Bon, ils restent un peu cons, comme à Nantes, que je connais bien, mais ils sont braves, même si leur patois moitié ventrachoux moitié Breizhou me laisse perplexe.
Le Drihan, rappel à l'ordre, caraï !
Jeune coupable et libre car jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. SCRED CONNEXION
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Il y en a aussi beaucoup qui ne fonctionnent pas comme ça évidemment. Je pensais à pas mal de petits pays européens mais du coup niveau superficie ça ne correspond pas vraiment à nos régions mais plutôt à nos départements (comitats en Croatie, Hongrie, cantons suisses...). Ca marche mieux plus à l'est avec les différentes républiques de la Fédération de Russie, avec les oblast d'Ukraine, de Biélorussie. Avec la Bulgarie également.
Tu parles de plusieurs pays qui sont en dehors de l'UE.
Si je peux t'aider sur l'Ukraine, les oblasts sont en effet bien répartis par grande ville, mais certains oblasts ont des tendances séparatistes, et je ne parle pas de l'Est, mais des Oblasts de L'viv et de Chernivtsi (surtout celui là, qui aimerait se rattacher à la Roumanie). D'ailleurs, il est affolant de voir le nombre d'habitants de la Bukovine (Oblast de Chernivtsi) se pointer tous les jours à 14h à l'ambassade de Roumanie qui se trouve dans cette ville pour demander des passeports et ou des visas roumains.
"La modération est le trésor des sages" Voltaire
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En république Tchèque, membre de l'UE les régions ou Kraje, sont réparties par villes importantes également.
Dernière édition de: Dark.City (03-06-2014 20:05:52)
Il y en a aussi beaucoup qui ne fonctionnent pas comme ça évidemment. Je pensais à pas mal de petits pays européens mais du coup niveau superficie ça ne correspond pas vraiment à nos régions mais plutôt à nos départements (comitats en Croatie, Hongrie, cantons suisses...). Ca marche mieux plus à l'est avec les différentes républiques de la Fédération de Russie, avec les oblast d'Ukraine, de Biélorussie. Avec la Bulgarie également.
En gros c'est une pratique soviétique quoi
@ Nicopicolo : Ayrault est un farouche opposant à la Bretagne réunifiée, et un fervent partisan d'une grande région Ouest bien flasque avec Nantes au milieu qui commande.
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Et pourquoi pas une région "Bretagne et Loire" pour la région grand Ouest (enfin la région Bretagne + PDL) avec Rennes comme pôle administratif et décisionnel et Nantes comme pôle économique et industriel? C'est un compromis qui se vaudrait largement si en plus de ça on colle à côté des pôles d'attractions comme Brest (Avec Saint-Nazaire, on dominerait sur la mer, ce serait le retour de la Bretagne forte avec le territoire maritime), Angers (qui a un berceau étudiant assez conséquent, qui n'est pas rien) et Le Mans...et Le Mans bah...Bah perso j'aime bien les rillettes alors.)
Le truc sympa avec cette région, c'est que ça dénature pas la forme de la Bretagne, d'ailleurs on aurait même l'impression de voir une plus grosse Bretagne. Et puis le sentiment d'appartenance vous savez c'est quelque chose qui se travaille. Les néo nantais ne se sentent pas bretons parce qu'il n'y a eu aucun travail là-dessus (quel est l'intérêt pour les élus ligériens de donner un sentiment d'appartenance à ses jeunes à une région qui n'est pas la leur alors qu'ils cherchent justement à se créer une identité...vous me suivez?), mais il suffit qu'avec la fusion, d'ici deux générations, les nantais se sentent à nouveau bretons.
D'autant que la culture bretonne est forte.
Mais je ne comprend pas depuis hier certaines réactions parfois à la limite du nauséabond sortir de la bouche de mes compatriotes bretons du même âge que moi...
"La Bretagne aux vrais bretons, les nantais ne sont pas en Bretagne, ils n'ont pas nos valeurs!" Remplacez Bretagne et vrais bretons par France et vrais français et nantais par arabes et on retrouve le discours de Le Pen. Le même discours qu'ils ont conspués à la suite des élections...
Ou alors des "respectons nos frontières, si on commence à se rallier, c'est la mort de nos ancêtres" (oh oui celle-là est costaud) voir même un très beau "La Bretagne c'est connu dans le monde entier, y'a des crêperies partout dans le monde, tu veux que ça disparaisse toi?"
Bref, j'ai osé hier faire un petit speech sur Facebook exposant mon point de vue, j'ai eu l'impression d'être un traite à la Mère Patrie du Chouchen...
Enfin bref, je trouve tout ça idiot. On veut se replier sur soi alors que l'on a même pas encore été piqué, que rien ne garantissait la mort de la Bretagne avec cette fusion. Pourtant le rapprochement de tous les peuples c'est bien dans ce sens là que doit avancer le monde désormais non? Si les ligériens sont prêt à se sentir breton, au nom de quel droit devrions nous leur refuser de le devenir?
Je préfère encore être un cochon décadent plutôt qu’un fasciste.
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@ Brenn : je ne maitrise pas assez le sujet pour savoir " qui souhaite quoi " exactement.
Remarque, cela ne m'étonnerai aucunement d'Ayrault.
Le 44 était le seul département pouvant rejoindre la Bretagne et en faire une place forte niveau économique et pour la représentativité.
Et puis voilà, quoi...
[sub]Ribery'style ^^[/sub]
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Je préfère encore la Bretagne à 4 que noyée dans un "Grand-Ouest" bidon à 9 départements, qui irait de Ouessant à Nogent-le-Rotrou ou Fontenay-le-Comte...
Quant au "repli sur soi", commencez donc par en parler à la France frontiste plutôt qu'aux habitants de Bretagne qui n'ont aucunes leçons à recevoir en la matière.
"Ne drokfen ket evit teñzorioù va bro, va yezh ha va frankiz"
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C'est quoi l'intérêt pour la ville de Rennes de se retrouver en concurrence directe avec Nantes dans une Bretagne réunifiée voir pire dans une région Bretagne-Pays de la Loire avec Le Mans en plus comme Appéré le souhaite ? Je trouve ça quand même assez fort tout comme le "non, on touche pas aux régions tel qu'elles sont", où est le bon sens là dedans ?
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On apprend dans le JDD quelques détails sur le déroulement de la soirée qui a accouché de la nouvelle carte régionale. Ayrault est évidemment intervenu pour fusionner Bretagne et Pays de la Loire, et il est intéressant d'apprendre que Le Drian s'est opposé et a menacé de démissionner.
Et Le Drian, comme Jean-Jacques Urvoas et d'autres, ont raison, BeatBoy22, la Bretagne disparaîtrait dans une telle fusion. Pourquoi ?
Elle cesserait d'exister en tant qu'échelon administratif. En lui rajoutant 4 départements qui ne sont pas bretons, quand bien même on maintiendrait le mot Bretagne dans l'appellation "Bretagne-Loire", l'ensemble obtenu n'est plus la Bretagne. Avec les conséquences suivantes :
- le dynamisme breton en terme de régionalisation (cf les initiatives du Conseil Régional de Bretagne ces dernières années : rapport audacieux en faveur de la décentralisation en 2013, voeu en faveur d'une Assemblée de Bretagne fusionnant conseils généraux et conseil régional, demandes répétées de délégations de compétences dans les domaines de l'eau, de la culture, de l'audiovisuel...) serait contrebalancé, voire éteint, par une région Pays de Loire étrangère à une telle démarche.
- difficultés prévisibles sur les orientations politiques et économiques à donner dans un tel ensemble disparate (alors que dans un espace régional cohérent, on arrive plus facilement à travailler collectivement avec des buts communs).
- sur le plan économique, on ne valoriserait pas les des synergies économiques existant sur les 5 départements bretons (cf la structure Produit en Bretagne)
- à l'international, on perd en visibilité (imagine juste ce qu'évoque le "Grand-ouest" à l'international : rien)
- impossibilité d'une politique touristique commune sur un tel ensemble (sur la Bretagne historique, c'est simple)
- l'ouest breton serait forcément à la remorque dans un tel espace qui touche à la région parisienne (et dont le centre de gravité se trouvera plutôt à l'est de l'axe Rennes-Nantes qu'à l'ouest)
- nécessité d'un budget communication conséquent pour développer un sentiment d'appartenance à ce nouvel ensemble administratif ("ouest", ou "grand ouest" ou "Loire-Bretagne").
- fin de la politique de soutien à la culture bretonne (en quoi les départements non bretons voudraient-ils payer pour les spécificités bretonnes ?)
- fin de la politique régionale de soutien aux langues de Bretagne (idem)
- impossibilité de créer une véritable télévision régionale bretonne
- sur le plan démocratique, élire des listes qui iront de Kemper jusqu'au Mans, ne me paraît pas être la façon idoine de rapprocher la politique des citoyens.
Nous avons la chance d'avoir un cadre régional dynamique en Bretagne, pour quelles raisons aller noyer tout ça dans un grand ensemble régional incohérent ? Rechercher la plus grande taille possible, ou une population la plus importante possible, est complètement inutile et inopérant si c'est pour créer un territoire purement technocratique et artificiel. Les maires des métropoles ne s'y trompent pas, s'ils sont tous en faveur d'un tel ensemble, c'est parce qu'ils savent que leur marge de manoeuvre sera décuplée dans un cadre régional affaiblit en raison de la disparité de ses territoires. En ce qui les concerne, on peut parler d'égoïsmes métropolitains.
C'est quoi l'intérêt pour la ville de Rennes de se retrouver en concurrence directe avec Nantes dans une Bretagne réunifiée
Elles sont déjà en concurrence actuellement, et depuis longtemps. L'intérêt de les réunir ensembles dans la Bretagne historique, serait qu'un cadre régional fort les obligerait à travailler ensembles, et non plus chacune de leur côté.
Dernière édition de: brenn (04-06-2014 10:31:17)
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bon ben Nantes en Bretagne c'est bien finit pour un bon bout de temps. Je pense que les bonnets rouges ont eu un effet contre-productif sur ce dossier. La peur d'un repli régionaliste voire indépendantiste a fait peur à Paris. C'est assez compréhensible vu les tendances centrifuges actuelles (voir Ecosse, Catalogne etc...)
Comme parallèlement il y a eu un véto des élus régionaux (Le Drian en tête) contre une région Ouest englobant les Pays de Loire, le résultat est là : on ne bouge pas.
Une certaine logique aurait voulu que les Pays de Loire soient démantelés au profi des Régions Bretagne et Centre, mais le gouvernement n'a pas voulu créer de précédent qui aurait provoqué d'autre démantèlements par département.
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La république a toujours craint la Bretagne. L'épisode des bonnets rouges a sans doute été perçue à Paris comme une piqûre de rappel. Mais c'est une peur largement irrationnelle, la situation politique entre Bretagne d'un côté et Ecosse / Catalogne de l'autre, est incomparable.
Je ne pense pas qu'il faille imputer l'échec de la réunification de la Bretagne aux bonnets rouges. Les oppositions existaient bien avant le mouvement, et ont toujours été très fortes : dans les sphères parisiennes du pouvoir, en Pays de la Loire (Auxiette et Ayrault), en Bretagne même avec un certain nombre de caciques jacobins.
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Dont Marylise Lebranchu notamment.
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Entre nous, je pense que ce statut quo est beaucoup plus du au lobbying des "barrons régionaux" qu'a engendré la décentralisation plutôt qu'à la "haute fonction publique jacobine". De plus, un vrai jacobin ne ferait jamais campagne pour une "Landërisation" de la France avec des grosses régions (et des grosses métropoles) aux grosses compétences du type Bretagne - Loire.
Dans tout ça il n'y a selon moi aucune "bretonophobie" ou aucun "jacobinisme". Les "bonnets rouges" c'est de l'histoire ancienne, et l'idée de la réunification est très développée dans les "sphères parisiennes" où les bretons sont sur-représentés (et sur-revendicatifs). Bref, pour moi le blocage il n'a pas du tout été là.
Pour arriver à quelque chose de cohérent dans l'Ouest, fallait démanteler les Pays de la Loire (quitte à fusionner avec la Bretagne d'autres départements que le 44). A partir du moment où il a été décidé de ne pas découper les régions, c'était sur que ça allait être le bordel (même si ça aurait pu être moins le bordel avec une fusion PdL - Centre et une fusion Poitou Charente - Aquitaine, on est d'accord).
EDIT : Aujourd'hui, on ne va pas se mentir, tout est réuni pour une fusion Bretagne - Pays de la Loire. Mais bon, même si je pense qu'il faut oublier le fait que le 44 vienne seul en Bretagne, ce n'est que le début de l'histoire et les choses peuvent encore évoluer d'ici la fin de l'année.
Dernière édition de: Rossoneri (04-06-2014 16:29:30)
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Les oppositions existaient bien avant le mouvement, et ont toujours été très fortes : dans les sphères parisiennes du pouvoir, en Pays de la Loire (Auxiette et Ayrault), en Bretagne même avec un certain nombre de caciques jacobins.
Ventre saint-gris !
La décision de ne pas intégrer le 44 à la Bretagne intervient juste quelques jours après un déjeuner où François Hollande a rencontré Mickaël Landreau.
À mon avis, ce n'est pas une coïncidence.
'culé.
Difficile de rester humble quand on est aussi génial que moi
Jean-Pierre Melville
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encore une fois , j'admire ta lucidité
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Iannetta arrive à l'Elysée, peut-on rêver qu'elle y installe Matteo Renzi ?
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