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Yoyodu29 a écrit:Tu as lu le protocole en question ??? Le dosage est de 800 mg le premier jour puis 400 mg. Celui de Raoult est de 600 mg tout le long. Et oui je parle bien de l'HCQ seule puisque d'après son essai clinique (ultra biaisé) c'est censé marcher aussi ce protocole.....
Et si tu lis le protocole, tu verras que cette allégation de "mais c'est basé uniquement sur les cas graves" est archi fausse. Toute personne atteinte du Covid est éligible à l'essai. Il est prévu en fait que les patients formant des formes graves soient randomisés une seconde fois pour recevoir un traitement supplémentaire (ou non) à base de Tocilizumab ...Dis-donc, au vu du barouf actuel, je te retourne la question : as-tu lu le protocole en question, toi? Parce que là, avant même que l’étude soit publié, rien que sur les données transmises il semblerait bien que mes craintes de l’autre jour soient plutôt confirmées… (et encore, je garde des marqueurs de subjectivation en attendant les analyses rigoureuses, j’ose pas espérer le retrait avec excuses comme pour The Lancet).
Il vous viendrait pas à l’idée que PEUT-ÊTRE Raoult avait raison (ou plutôt “les chinois avaient raison” en l’occurrence).
Le problème de Raoult c’est qu’il est timbré, soit, n’empêche qu’être timbré ça a jamais empêché personne d’être un excellent professionnel, et je dirais même qu’être un grand professionnel ça empêche un paquet de fadas de faire des décompensations psychotiques. Votre problème c’est que vous pensez encore que l’habit fait le moine et qu’on peut juger un livre par sa couverture, et que du coup son manque de modestie a quelque chose à voir avec sa pertinence (oh oui, je parle de Raoult encore, et de l’hydroxychloroquine, c’est pas comme si une pneumonie avait pas réussi à paralyser la moitié de la planète).
Merci de confirmer que tu ne fais que boire les paroles de Raoult et de son équipe. On n'a pas les données mais déjà en train de juger, cette blague. Le protocole est sur le site de Recovery, va le lire et on discute après.
Raoult grand profesionnel lol, tu sais pourquoi l'IHU a perdu ses tutelles de l'INSERM et du CNRS ?? -> http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscg … rticle2209
En fait non on va arrêter de discuter.
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Les chiffres sont et seront accessibles ; donc, oui, on verra. Quelques exemples (pris par facilité sur le compte Twitter @coulmont comme la dernière fois) mis à jour au 05/06 :
https://pbs.twimg.com/media/EZwdbKwXsAE … name=small
https://pbs.twimg.com/media/EZ1TAFQX0AE … name=small
(A noter que nous sommes toujours à plus de 4000 morts COVID_19 déclarés officiellement par jour dans le monde. C'est à la fois peu, ok, et vraiment beaucoup, quand même.)
Pour ceux que ça intéresse, ce graphique est bien plus parlant que le précédent (qui présentait la répartition sans trop rendre compte du nombre total) :
• Champion MPG et pas que dans son cœur • Grand vainqueur de débats du soir • Pianiste sur un clavier AZERTY • Accident waiting to happen • Ado attardé • Twitter •
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Raoult grand profesionnel lol, tu sais pourquoi l'IHU a perdu ses tutelles de l'INSERM et du CNRS ?? -> http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscg … rticle2209
Alors, jusqu'à présent, je ne voulais pas prendre partie, mais là, clairement, Raoult peut aller se faire voir. Ce sont des méthodes honteuses. Facile d'avoir 150 papiers et une reconnaissance énorme quand tu réclames la paternité de tout travail réalisé dans ton labo et que tu ne participes pas au développement de tes collaborateurs/étudiants.
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Mais quand tu vois Macron prendre l'opinion de Raoult, Zemmour et Bigard, tu te demande dans quel monde vit-on ?
Trump, Bolsonaro, Poutine, Dutertre...
Émeutes en France, Macron à disparu ?
Attention danger des prolos, subire combien de temps encore.
On a très bien compris votre stratégie de division...
Dernière édition de: El Picolinho (09-06-2020 20:26:18)
Jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction. Scred Connexion. Besbar 18
Fais comme nous, bois un coup, allume ton bambou, danse avec les loups sur des rythmes de fous
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On a le monde qu'on mérite, quelqu'un pense ici sérieusement que Macron ou Trump sont responsables des violences policières ? Et le poids de notre histoire ? La France et les USA ont un tel passé colonial et raciste...
La responsabilité individuelle est à mettre au 1er plan. Les hommes politiques ont bon dos pour justifier nos travers...
Dernière édition de: Mostovoi35 (10-06-2020 00:21:25)
Homme de paille (Macron ou Trump sont responsables), fausses dichotomies et contradiction majeure (passé colonial donc structures racistes vs responsabilité individuelle) en 3 lignes, t'as fait fort!
Dernière édition de: romrom (10-06-2020 01:08:31)
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C'est bien facile de se cacher derrière la responsabilité individuelle. Surtout en France, pays méga centralisé où tous les policiers sont sous l'autorité directe de l'Etat et contrôlés par un pseudo organisme d'enquête (l'IGPN) géré par la police également. On a expliqué hier pourquoi selon nous le contexte politique avait poussé à un chèque en blanc aux flics, par la fragilité du pouvoir. Chèque en blanc qui s'est manifesté concrètement par des choix politiques : retraites, port d'armes même hors service, commandes massives répétées d'armes de répression... Les dénégations permanentes du gouvernement (ça commence à bouger sous la pression) sont également un choix politique. Quand le préfet de police ordonne "illégalement" d'impacter, il ne s'agit pas d'invidualité. La police est une institution centralisée, c'est un contresens total de parler de responsabilité individuelle. Ce qui ne serait pas le cas s'il y avait sanction systématique en cas d'abus.
Aux Etats-Unis, c'est différent parce qu'il y a un archipel de polices dépendant des villes mais qui peut dire sérieusement que Trump n'a rien à voir dans le niveau de tension là-bas ? Faut réfléchir deux secondes
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Je dis simplement que les violences policières sont systémiques et existaient aux États-Unis bien avant Trump. Ceci dit, ce dernier (tout comme Macron et Castaner en France) a aussi sûrement libéré une certaine mentalité et impunité. La police est née pour protéger un ordre établi, un système de relations sociales basé sur la propriété privée. À partir de là, comment être surpris que les violences envers les classes ou les ethnies oppressées soient monnaie courante? À bien des égards, la violence policière est constitutive de la police et plus généralement de l'État. On se rappellera la définition de l'État selon Max Weber: "l'institution qui détient le monopole de la violence physique". Par quel moyen se manifeste cette violence sinon la police?
Dernière édition de: romrom (10-06-2020 01:53:09)
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Une violence légitime ?
Depuis quelques mois, avec les gilets jaunes, mais également depuis plus longtemps, si l'on se remémore les cheminots, les étudiants, et Air France notamment, il existe un sujet qui surpasse et domine tous les débats commentant ces événements sociaux.
Un sujet, qui est annexe, qui finalement est centré sur les actions se produisant plutôt que sur les causes qui déterminent ces actions. Un sujet souvent instrumentalisé afin de ne pas parler du sens, d'omettre les messages, et le déroulé historique des mouvements sociaux.
Ce sujet, c'est la notion de violence.
Ce mot est présent dans tous les médias, sa présence ou son absence dans les manifestations peut bouleverser le soutien ou la condamnation de l'opinion publique et reléguer les enjeux sociaux au second plan. Aussi cette notion fort mal définie, permet d'infléchir un discours, de modifier des perceptions et d'arbitrer des responsabilités. Mais il n'y a jamais ou si peu d'interrogation sur les raisons de cette violence, ni sur sa signification. Et finalement elle n'est qualifiée moralement qu'en fonction des acteurs qui la produisent.
Le but de ce texte est de se poser ces questions, de nous interroger sur la présence de cette violence et sur son rôle.
D'aucuns diront qu'en installant cette réflexion, l'on consent déjà d'une certaine façon à l'utilisation de la violence au sein de mouvements sociaux. En effet, si l'on ne condamne pas de manière quasiment pavlovienne alors l'on cautionne. Pourtant se poser les questions sur un sujet est le meilleur moyen d'en juger l'objet. Ne pas s'en poser c'est simplement préjuger d'un objet qu'on imagine davantage que l'on connaît. Et c'est ainsi que l'on subit une tyrannie de l'émotionnel au détriment d'un jugement rationnel et analytique. C'est une forme de violence. Celle-ci est pourtant banalisée.
Deux postulats contemporains sont présents afin d'articuler et biaiser un débat sur les violences dans ce type de contexte :
la violence légitime donc acceptable moralement est celle des forces de l'ordre.
Tout autre type de violence est donc par exclusion illégitime et donc inacceptable moralement.
Pourquoi nous assène t-on un débat continu sur les violences dans ce cas ? C'est inutile, l'idée commune présentée ci-dessous clôt le débat car elle y répond. L'expression "violence légitime" nous vient de Max Weber qui considérait que l'Etat pour être un Etat doit disposer de la capacité physique à maintenir l'ordre pour le bien commun. Il dispose ainsi du monopole de cette capacité qui est alors la seule légitime. Ce n'est qu'une définition et une explication de l'origine de cette expression, il n'est nullement remis en cause son travail éminent de chercheur.
Selon cette théorie, aucune manifestation ne peut prétendre être légitime à exprimer une violence et toute violence illégitime est condamnable. Chaque mouvement détériorant des biens publics ou privés, blessant des personnes devrait être condamné et ses idées entachées de ces modes d'expression.
Mais il demeure plusieurs incohérences qui remettent en cause cette affirmation.
Tout d'abord la violence légitime s'exprime par les forces de l'ordre. Les forces de l'ordre sont diligentées par le pouvoir élu démocratiquement. Ce pouvoir nous représentant est au service de l'ensemble des citoyens. Donc les forces de l'ordre, la fonction publique, les agents au service du public sont au service des citoyens. Il découle donc une interrogation : comment des forces au service de citoyens peuvent ils faire usage d'une violence qui serait légitime à leur encontre ? N'est ce pas la différence entre les forces de l'ordre républicaines au service des citoyens et la police politique ou une milice de de demeurer au service d'un pouvoir ?
La violence légitime telle que la définit Weber n'est pas fondée. Un Etat ne repose pas sur la légitimité mais sur le droit, sur la notion de justice et par conséquent il 'agit d'une violence légale. Il n'est nullement question d'éthique mais de droit. Et c'est uniquement parce que le droit l'autorise que l'Etat la décrète légitime. Le raisonnement est donc effectué inversement d'une logique cohérente.
De fait je suis d'accord, des violences au sein d'une manifestation sont illégales. Mais si l'on tient compte du propos ci-dessus elle n'est pas plus illégitime que celle des forces de l'ordre.
Pour juger de la légitimité ou de l'éthique d'un acte, il faut interroger les causes.
Si l'on interroge les causes des manifestations actuelles qui donnent lieu à des violences alors il y a consensus pour établir l'idée que le manque de justice sociale, le manque de possibilité d'agir, la privation de pouvoir gérer sa vie décemment, le sentiment d'être ignoré sont déterminantes des manifestations actuelles et des violences qui en découlent. Ce sont des violences qui ne sont pas nécessairement physiques et pourtant elles ne sont pas jugées illégitimes par nos gouvernants. La violence politique semble l'être si l'on en croit leurs éléments de langage et leurs idées. Pourtant il n'en est jamais fait état.
Par opposition nous avons un pouvoir élu démocratiquement mettant en place le programme pour lequel il a été élu protéger ses prérogatives et son maintien par la présence des forces de l'ordre. Je ne parle pas de maintien de la démocratie ou de la République, mais du maintien du pouvoir en place. Pour certains ces notions sont liées, je pense que c'est un peu plus complexe.
En conclusion, la violence n'est pas légitime selon l'acteur qui l'execute mais selon les causes qui animent ces acteurs. Elle devrait être évitée mais elle est constamment présente dans notre quotidien : par le biais des médias, par les situations ignobles qu'il arrive de vivre à beaucoup de citoyens, par le désarroi de beaucoup de français. Nous vivons dans une société où la violence est permanente et s'exprime avec une infinité de façons. Que l'on soit choqué par celle des manifestations est une chose, mais la juger comme un paroxysme quand on ignore volontairement celle qui s'exprime de manière incidieuse et silencieuse tous les jours reste incompréhensible. Machiavel déclarait que le pouvoir politique prenait sa source dans le conflit entre les citoyens et les dirigeants. Sans ce conflit il existe soit de la tyrannie soit de l'anarchie. La violence peu importe sa légitimité n'est elle pas une dérive de l'absence de conflit constructif entre les citoyens et leurs représentants ?
(je répondais à Mostovoi romrom)
Et merci pour ton effort de rédac Dark
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Homme de paille (Macron ou Trump sont responsables), fausses dichotomies et contradiction majeure (passé colonial donc structures racistes vs responsabilité individuelle) en 3 lignes, t'as fait fort!
Pour te répondre je n'associe pas colonialisme et racisme, je parle des deux séparément. Le colonialisme a été le fruit de beaucoup de violences, d'affrontements, qui ont laissés des traces et des réflexes de violences à notre époque chez ceux qui ont l'autorité et chez ceux qui ne l'ont pas.
Le passé raciste de la France n'est plus à présenter et est directement la cause de tensions et violences actuelles.
A mes yeux l'histoire lointaine de notre pays expliquent bien mieux les dérives violentes de notre époque, et notamment l'histoire et la construction de notre police, que les hommes politiques présents quelques années.
Mon sentiment est qu'il est trop facile de se plaindre de nos politiques, comme un réflexe, plutôt que de constater le manque d'intelligence collective et individuelle. Les pays nordiques sont un exemple d'intelligence collective et je pense que malheureusement nous ne pourront jamais copier, non pas en raison de nos hommes politiques mais parce que nous n'avons pas la même histoire et le même goût pour la collectivité.
Pour te répondre Clowny je ne crois pas que le port d'arme, pendant ou en dehors des heures de boulot soit un vrai problème, Georges Foyd est décédé sans prendre de balles. Quand on veut être violent, on trouve toujours un moyen de l'être. Désarmer la police pourrait être dangeureux face au grand banditisme.
La consigne d'impacter pendant des manifs me semble également justifié, dans le sens ou la police ne peut pas non plus se laisser viser par des projectiles sans répondre. Qui ouvre le feu et commence, c'est une question à laquelle je ne peux pas répondre car je ne suis pas présent dans ces manifs, une amie engagée m'a toujourrs soutenue que la police était à l'origine de ces affrontements Je la crois, cependant je tiens juste à placer chaque homme face à ces responsabilités. S'affronter physiquement ne veut pas dire s'entretuer et pour moi chaque homme est responsable de ses erreurs, influencé ou non.
L'IGPN est un problème car effectif nettement insuffisant (285 personnes à l’échelle nationale c'est rien du tout) ,et soupçon d'une partialité. Je ne sais pas quelle serait la meilleure solution.
J'ai partagé un très rapide et bref avis sur ce sujet aussi complexe que délicat alors que je n'ai pas toutes les connaissances pour appréhender au mieux ces problèmes, simplement pour rappeler que les gens qui commettent ces erreurs sont les principaux responsables.
j'ai juste un peu de mal avec le fait de chercher la faute ailleurs que par ceux qui l'ont commise.
Dernière édition de: Mostovoi35 (10-06-2020 11:05:07)
Je te répondrai sans doute plus longuement plus tard mais les consignes de Lallement en question étaient illégales. Comme sont illégaux beaucoup de ses arrêtés d'interdictions de manifestations. Mais comme il les prend quelques heures avant les manifestations, aucune chance qu'ils soient contestés devant un tribunal administratif et un juge des référés.
Mais bref, tu vois bien l'incohérence de ton message entre défendre les consignes de Lallement et considérer que la responsabilité vient des auteurs en premier. Et les policiers agissent dans le cadre de leur métier, pour le compte de l'Etat. Il n'y a pas de sens à regarder les auteurs comme des cas individuels. Surtout quand c'est pour réprimer des manifestations politiques.
Et quand bien même, comme l'a exprimé longuement Dark, toute violence s'inscrit dans un cadre social, politique et culturel donné.
Dernière édition de: Clowny (10-06-2020 11:46:30)
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La responsabilité individuelle de ceux qui vont beaucoup trop loin, et tuent.
La consigne collective est d'impacter pas de tuer. Je différencie les deux.
Bien sûr que nous ne sommes que des hommes de paille (superbe roman au passage).
Tenir le monde va devenir de plus en plus difficile, la jeunesse, les inégalités, le fameux plafond de verre encore pire quand t'es immigrés.
N'oubliez pas que les mafias ont posé les bases associées aux banques pour que tout n'explose pas.
On n'a plus du tout confiance aux politiques, pourquoi tant de haine ?
€€€
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@DC : texte globalement intéressant, avec une réflexion. Mais je vois une erreur dans ton postulat de départ ("Une violence légitime" ?). En effet, toute violence est une infraction pénale, elle ne peut donc être légitime. Ceci s'applique aussi à un usage de la force hors du cadre légal par un ou des dépositaires de l'ordre public. Cela est établit par les lois.
Concernant l'action des forces de l'ordre, il s'agit plutôt d'une force légitime encadrée par le Code de Sécurité intérieur qui définit les étapes à suivre. Par exemple, un attroupement peut être dissipé par la force après que 2 sommations à se disperser sont restées sans effet.
Vient aussi la notion de proportionnalité, qui est importante. Proportionnalité par rapport au trouble mais aussi proportionnalité par rapport au maintien de l'ordre public (cas d'absolu nécessité).
Concernant le fameux "la riposte doit être proportionnelle à l'attaque", c'est mal posé car là, c'est l'intention qui compte. Par exemple, quelqu'un qui agresse des fonctionnaires (policiers ou gendarmes par ex) à mains nues sera soumis à un usage de la force légitime ne pouvant PAS aller jusqu'à l'utilisation d'une arme létale (arme de service par exemple) directement contre lui (en effet, à mains nues, il est communément admis qu'il n'y a pas une intention de tuer - n'est pas Chuck Norris qui veut - donc les moyens de la riposte ne peuvent être létaux). En revanche, ces mêmes fonctionnaires agressés par une personne armée d'une arme blanche PEUVENT faire usage d'une arme létale car ils sont eux-mêmes, dans ce cas, soumis à un risque létale (avec une arme blanche, tu peux tuer). C'est un peu hors sujet mais il me paraissait important de le mettre.
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Pas d'accord sur ton bout de phrase en gras.
Légitime est un très mauvais mot. Tu aurais du lui mettre "légale" mais la phrase aurait été fausse, on peut bien faire acte de violence en cas de légitime défense (tiens légitime revient).
Toujours le débat sur légalité / légitimité.
La phrase en gras, c'est la loi, ce n'est pas de moi. On peut ne pas être d'accord, mais c'est comme cela que c'est défini pénalement aujourd'hui. J'y peux rien, je ne fais pas les lois.
Dans un cadre légal, on parle de force, hors de ce cadre, on parle de violence car cela devient alors un délit pénal (pour TOUT le monde).
Une chose qui peut être débattue est la notion de "légitimité à posteriori" de l'usage de la force qui fait que l'on prouve le bien fondé de l'usage de la force APRES l'avoir utilisée.
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Je ne parle pas de loi mais de politique qui qui se sert d'une expression provenant du milieu sociologique. en effet il y a la loi.
Noté Dark. Merci.
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Une chose qui peut être débattue est la notion de "légitimité à posteriori" de l'usage de la force qui fait que l'on prouve le bien fondé de l'usage de la force APRES l'avoir utilisée.
Oui, il n'y a pas beaucoup de monde au gouvernement qui se risquerait à dire que la Révolution de 1789 est nulle car elle n'était pas légale^^
Ça remonte un peu. On va se contenter de la période présente, c'est déjà pas mal.
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Anthony35 a écrit:Yoyodu29 a écrit:Tu as lu le protocole en question ??? Le dosage est de 800 mg le premier jour puis 400 mg. Celui de Raoult est de 600 mg tout le long. Et oui je parle bien de l'HCQ seule puisque d'après son essai clinique (ultra biaisé) c'est censé marcher aussi ce protocole.....
Et si tu lis le protocole, tu verras que cette allégation de "mais c'est basé uniquement sur les cas graves" est archi fausse. Toute personne atteinte du Covid est éligible à l'essai. Il est prévu en fait que les patients formant des formes graves soient randomisés une seconde fois pour recevoir un traitement supplémentaire (ou non) à base de Tocilizumab ...Dis-donc, au vu du barouf actuel, je te retourne la question : as-tu lu le protocole en question, toi? Parce que là, avant même que l’étude soit publié, rien que sur les données transmises il semblerait bien que mes craintes de l’autre jour soient plutôt confirmées… (et encore, je garde des marqueurs de subjectivation en attendant les analyses rigoureuses, j’ose pas espérer le retrait avec excuses comme pour The Lancet).
Il vous viendrait pas à l’idée que PEUT-ÊTRE Raoult avait raison (ou plutôt “les chinois avaient raison” en l’occurrence).
Le problème de Raoult c’est qu’il est timbré, soit, n’empêche qu’être timbré ça a jamais empêché personne d’être un excellent professionnel, et je dirais même qu’être un grand professionnel ça empêche un paquet de fadas de faire des décompensations psychotiques. Votre problème c’est que vous pensez encore que l’habit fait le moine et qu’on peut juger un livre par sa couverture, et que du coup son manque de modestie a quelque chose à voir avec sa pertinence (oh oui, je parle de Raoult encore, et de l’hydroxychloroquine, c’est pas comme si une pneumonie avait pas réussi à paralyser la moitié de la planète).
Merci de confirmer que tu ne fais que boire les paroles de Raoult et de son équipe. On n'a pas les données mais déjà en train de juger, cette blague. Le protocole est sur le site de Recovery, va le lire et on discute après.
Raoult grand profesionnel lol, tu sais pourquoi l'IHU a perdu ses tutelles de l'INSERM et du CNRS ?? -> http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscg … rticle2209
En fait non on va arrêter de discuter.
“Excellent professionnel” déjà dans le texte ça s’adresse pas spécialement à Raoult, ça s’adresse même à tout le monde puisque je dis que l’inverse ne s’adresse à personne mais pour ça il faudrait savoir lire, comme lire le protocole de RECOVERY d’ailleurs, tiens j’ai même fait mieux que ça, je te le mets dans le texte, tu vois y’a pas que le vengeur masqué pour sortir des tableaux de chiffres, seulement pas besoin de tordre les infos pour se raccrocher aux branches comme quand il essaie de faire croire que j’ai floodé à propos de Raoult, alors que je me suis tenu plutôt à l’écart de vos obsessions et de vos “team rocket” pendant le confinement
Et ça ça fait pas 2400mg les premières 24h? Tu sais pas lire ou tu sais pas compter? Ou les deux? Et le Conseil Indien de la Recherche Médicale qui écrit à l’OMS pour déplorer les dosages pharaoniques quatre fois supérieurs aux leurs, ils ont bu les paroles de Raoult aussi? https://www.newindianexpress.com/nation … 49702.html
Sérieux autant de mauvaise foi je sais pas comment vous osez. “Le dosage est de 800 mg le premier jour puis 400 mg. Celui de Raoult est de 600 mg tout le long“ et tu ose balancer “va le lire et on discute après”, tu m’étonnes que tu veux pas assumer!!
Dark, je ne suis pas sùr que tu aies compris le terme "légitime" au sens de Weber. Selon lui, c'est l'existence même de l'État qui fait que sa violence est légitime. Et en ce sens, on touche à un concept philosophique et juridique en même temps, mais pas à un concept moral. C'est l'État qui déclare: "voilà je suis représentatif, donc seule ma violence est légitime. Tout autre force est illégitime." Cette légitimité est constitutive de l'État. Et en ce sens, cela justifie la répression contre toute manifestation ou tout antagonisme.
Evidemment, en tant qu'autonome/anarchiste, je récuse cette déclaration. Et j'ai la même lecture que toi: cette violence est légitimée, mais n'est pas "juste". Je m'insurge contre l'idée qu'une institution puisse posséder entièrement cette légitimité.
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Et ça ça fait pas 2400mg les premières 24h? Tu sais pas lire ou tu sais pas compter? Ou les deux?
À la première question : ben non...
Je te renvoie les deux suivantes...
Après ça ne change rien au fondement de l'argument.
Si tu aimes semé l'antipathie, ne soit pas surpris que les forumeurs le soit avec toi. Comme la violence...
Dernière édition de: futur ex-débutant (11-06-2020 09:07:43)
Veux encourager EDOUARDO CAMAVeNdre, JEREMise bOKU, FAITOUT MAliA$$e, YAgN GBOH€urO la saison prochaine...
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Et j'ai la même lecture que toi: cette violence est légitimée, mais n'est pas "juste". Je m'insurge contre l'idée qu'une institution puisse posséder entièrement cette légitimité.
C'est pourquoi TOUTE violence constitue un délit pénal.
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