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Le niveau AES (accompagnant éducatif et social) suffit pour être AVS. Mais les établissements scolaires n'acceptent pas les contrats pro.
Tu parles de quelle population au juste ? C'est un vrai boulot tu sais ? pas un truc qu'on propose aux personnes sans emplois pour leurs faire plaisir.
Il faut beaucoup plus de personnels dans les écoles, des enseignants, des enseignants spécialisés, des AVS, des assistants d'éducations (avec revalorisation du statut), des AE pédagogiques, des médiateurs, des psychologues, infirmiers, animateurs... etc
Et pour cela il faut largement augmenter les budgets.
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Alors déjà y a pas de ptit emploi donc ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit.
Pour l'instant il faut l niveau AES. Mais si tu augmentes le niveau de formation, tu augmentes l'exigence de compétences.
Si tu augmentes cela, tu augmentes les salaires et donc il y aura une population pro paramédicale qui sera dès lors intéressée et sera en pôle pour devenir AVS qui deviendra un métier attirant et attractif.
Actuellement ce sont des contrats aidés et la vocation de ces contrats est de permettre l'embauche de personnes qui n'ont pas eu les armes ou les chances pour avoir accès au monde du travail par une porte ouverte mais plutôt une porte fermée à double tour.
Statistiquement ce sont des femmes divorcées ou des mères seules qui sont en majorité sur ce poste donc une population marginalisée, soit des séniors, soit des jeunes en reconversion ou en transition. Des personnes en instabilité sociale ou économique.
la porte sera fermée si on réforme comme vous le souhaitez donc j'espère qu'on leur trouvera quelque chose d'autre de décent.
Notez qu'en trois messages on ne parle plus des handicapés, voila ce que je craignais.
Idem que dans les programmes politiques ou dans les partis dans les débats généralement les handicapés on s'en fout.
Tu veux dire quoi aux sujets des personnes handicapés au juste ? Personne t'empêches d'en parler donc vas y...
Dernière édition de: Pinault rend l'argent ! (04-09-2018 19:32:23)
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Personne m'empêche d'en parler mais quand je parle du manque de 750 AVS, vous avez préféré parler de la précarité de ces métiers plutôt que du sort des 750 gosses et êtes partis dans ce trip me demandant de discuter non de la situation de ces gosses mais des solutions pour les AVS.
Débat qu'on avait déjà eu lors de la présidentielle et auquel tu n'avais jamais répondu quand je te demandais quel était le programme de la FI sur le handicap. C'est assez révélateur. De plus j'ai développé des axes sur la MDPH, sur le taux handicap, sur la formation dans mes messages précédents, tu n'as relevé que le propos sur le métier AVS. C'est aussi révélateur.
Après vous inquiétez pas hein, les sujets qui me passionnent et m'impliquent je m'en occupe autrement qu'en en parlant ici. Ici c'est inutile.
Je te suis presque sur tout DC sauf quand tu sembles regretter une revalorisation du métier d'AVS. Ca n'attirera plus les mêmes personnes en effet, mais on ne va pas trop se mentir quand même, à l'heure actuelle une bonne moitié -et je suis gentil- des AVS sont absolument catastrophiques, débarquent là par hasard sans aucune idée de ce qu'on attend d'eux, et n'apportent rien de positif aux gamins qu'ils sont censés aider. ET c'est justement parce que ces enfants méritent d'être accueillis dignement qu'il faut des personnes à la hauteur pour s'en occuper, et pas quelqu'un qu'on mettra là juste pour le réinsérer dans la société.Il y a quand même bien d'autres boulots à faire faire à ces gens et dont ils pourront s'acquitter sans faire de dégâts.
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Bah à pars te dire qu'il faut que ces enfants soit le plus vite possible accompagnés, et donc qu'il faut former et recruter des professionnels... euh ?
Pour ce qui est de la France Insoumise, il faut suivre ce lien puis ce référer aux livrets https://avenirencommun.fr/reponses-aux- … ssibilite/
La MDPH, ça prend une plombe, alors pareil je ne sais pas ce qu'il faut faire pour que ça aillent plus vite, pour mieux accompagner les parents dans les démarches etc...
Dernière édition de: Pinault rend l'argent ! (04-09-2018 19:50:28)
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Je te suis presque sur tout DC sauf quand tu sembles regretter une revalorisation du métier d'AVS. Ca n'attirera plus les mêmes personnes en effet, mais on ne va pas trop se mentir quand même, à l'heure actuelle une bonne moitié -et je suis gentil- des AVS sont absolument catastrophiques, débarquent là par hasard sans aucune idée de ce qu'on attend d'eux, et n'apportent rien de positif aux gamins qu'ils sont censés aider. ET c'est justement parce que ces enfants méritent d'être accueillis dignement qu'il faut des personnes à la hauteur pour s'en occuper, et pas quelqu'un qu'on mettra là juste pour le réinsérer dans la société.Il y a quand même bien d'autres boulots à faire faire à ces gens et dont ils pourront s'acquitter sans faire de dégâts.
Je ne déplore pas une amélioration de cet emploi. Je préviens juste mes interlocuteurs qu'ils n'espèrent pas que ceux qui sont AVS à l'heure actuelle pourront accéder à cet emploi s'il devient attractif.
J'ai d'ailleurs mentionné l'exemple de l'Italie qui est meilleur que nous ce qui est un comble.
J'ajoute que tant que ce sera un emploi à 99% à temps partiel ce sera un emploi précaire.
De fait faut le rendre ETP.
De fait faut donc changer les critères MDPH.
Je suis donc d'accord avec toi Kelenner.
Pas forcément changer les critères MDPH, mais simplement le rôle de l'AVS, élargir ses missions en soutien de l'enseignement. Ce que je faisais déjà personnellement. Si l'enfant n'a pas besoin d'un accompagnement 24h/24h, tant mieux, ça laisse du temps pour s'occuper d'autres choses. On ne s'ennui jamais dans une école.
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Si tu ne changes pas les critères MDPH tu restes en temps partiel et donc le job reste précaire. A toi de voir.
Quant à élargir les missions, le rôle de l'AVS est d'être auxiliaire et non de se substituer. Le but étant que l'enfant gagne en autonomie pas de devenir dépendant.
Quant à la MDPH la gestion est mauvaise, les enfants ont besoin de temps plein.
Dernière édition de: Dark.City (04-09-2018 20:30:32)
Quant à élargir les missions, le rôle de l'AVS est d'être auxiliaire et non de se substituer. Le but étant que l'enfant gagne en autonomie pas de devenir dépendant..
d'où l’intérêt d'élargir les missions au delà de rester derrière le gosse 24h/24h.
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Question épineuse que celle de la médicalisation et la psychologisation des difficultés scolaires. Certains, à qui j'ai affaire sont MDPH, et à les observer de près je m'aperçois que leur principal handicap est la toute puissance dans laquelle l'institution les conforte au lieu de les en sortir... L'autorité médicale exerce une espèce d'influence hypnotique sur les membres de la communauté éducative, si bien que quand elle prêche, tout le monde se prosterne. Le handicap existe peut-être, mais dispenser d'écrire un gamin qui à du mal avec l'écriture me laisse perplexe et je ne parle pas des recommandations qui sont faites aux professeurs... Dyslexique, dysphonique, dyscalculique, dysorthographique, certains sont tout ça à la fois, sont étiquetés comme handicapés et s'en trouvent totalement déresponsabilisés. Je n'oublie pas les troubles "avec opposition" ce qui veut dire dans un jargon foireux très insolents... L'insolence est donc une maladie! Il ne reste plus qu'à trouver le vaccin.
Dernière édition de: Un autre supporter (04-09-2018 23:18:11)
La meilleure attaque, c'est la défense! (proverbe français)
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J'accompagnais justement un enfant atteint de TDHA, et je ne sais pas si tu es prof, mais si c'est le cas, j'espère que tu as bien conscience que c'est une maladie !
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Un handicap, pas une maladie. Et on dit plutôt TDA/H .
Dernière édition de: Dark.City (05-09-2018 00:51:46)
Oui merci pour la rectification.
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite entre ses reins.
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Je ne prends même pas la peine de commenter ce qu'a dit un autre supporter, c'est si beauf et insultant qu'il vaut mieux ignorer.
Dans ce cas, ne valait-il pas mieux vraiment ignorer...?
• Champion MPG et pas que dans son cœur • Grand vainqueur de débats du soir • Pianiste sur un clavier AZERTY • Accident waiting to happen • Ado attardé • Twitter •
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Non, c'est aussi une manière de dénoncer ce type de propos qui fait du mal aux gosses, aux profs, aux praticiens.
Les professeurs sont aussi des praticiens. Je ne suis pas le seul à mettre en garde contre les dangers de la médicalisation et de la psychologisation excessives des difficultés scolaires (sans insulter personne).
Dernière édition de: Un autre supporter (05-09-2018 13:45:12)
La meilleure attaque, c'est la défense! (proverbe français)
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Exposer un avis de pmu ce n'est pas dénoncer. Présente des arguments et des sources.
Dans la réalité c'est l'inverse il y a une sous estimation du nombre réel d'handicapés.
Totalement d'accord avec Dark, @ un autre supporter tu prend le problème par le petit et mauvais bout de la lorgnette, c'est tout sauf constructif ce que tu dis là et c'est effectivement ce genre de discours qui tire vers le bas les dispositifs d'aide à la personne en situation de handicap et fait beaucoup de mal à ses différents acteurs.
Comparer les troubles avec "opposition" à de l'insolence démontre que tes connaissances sur le sujet sont limitées voire complètement erronées.
" La justice c'est comme la sainte vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe"." Pile ou face " Audiard.
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Exposer un avis de pmu ce n'est pas dénoncer. Présente des arguments et des sources.
Dans la réalité c'est l'inverse il y a une sous estimation du nombre réel d'handicapés.
Pmu, beauf, insultant, ça ne donne pas très envie de discuter.
La meilleure attaque, c'est la défense! (proverbe français)
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C'est vrai qu'affirment de façon péremptoire qu'il y a une surmedicalisation et des handicapés qui ne le sont pas mais qui en gros sont mal élèves. C'est tellement agréable à entendre alors que c'est un langage qui justement ostracise et empêche toute évolution positive de la situation.
Que c'est pédant par ici...
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Mais quand on se veut constructif et qu'on use soit même d'avis de PMU en parlant des AVS/AESH comme on parle de chair à saucisse, il est certain que ça ne contribue pas à la sérénité des débats.
Quand on souhaite lancer un sujet sur le handicap en pointant le fait que des enfants "sont privés d'AVS", et que l'on occulte le fait que les AESH / AVS en binôme avec l'enseignant ...sont, au delà des dispositifs, au cœur de la prise en charge et de l'accompagnement à l'école des enfants en situation de handicap… Et que ce qu'il ressort des quelques post précédents, c'est l'idée générale que les AVS/AESH sont incompétents dans leur majorité. Idée entretenue lamentablement par Kelenner, ce qui me fait dire que l'on a pas du tout la même approche du boulot et que je me garderai bien de tenir certains de ses propos à l'endroit de nombreux de mes collègues enseignants.
Effectivement, tout cela ne participe pas à s'interroger avec intelligence, sans mépris et condescendance pour traiter d'un sujet complexe mais qui mériterait d'être abordé sous tout les angles et sans restriction pour que cela est du sens.
Quand on souhaite lancer un sujet en parlant d'enfants privés d'AVS , il s'agit de s'attendre à ce que l'on parle d'accompagnement et de prise en charge à l'école ...et de savoir ce que les uns et les autres souhaitent en terme d'évolution à ce sujet pour que la présence à l'école d'enfants en situation de handicap, quelle que soit la durée, leur soit le plus profitable possible ainsi que ce qui peut être amélioré dans les conditions qui sont celles d'aujourd'hui quand bien même celles-ci sont insuffisantes.
Après, si l'on souhaite traiter de la prise en charge à l'école dans sa globalité et à plus long terme, on peut également s'interroger sur l'évolution des missions conférées à l'école et poser la question, par exemple, de la prise en charge médicale, thérapeutique,... au sein de l'école avec prise en charge d'intervenants exerçant en extérieur comme c'est parfois le cas mais de façon trop ponctuelle
Parce que ce que je constate personnellement aujourd'hui, c'est qu'il est confié des missions à des AVS/AESH/Enseignants et autres personnels éducatifs qui relèvent souvent de l'éducation spécialisée, sans informations ou trop peu sur la façon d'appréhender le handicap de certains enfants, ce qui engendre ô combien souvent des situations délicates quand un enfant souffrant, par exemple, de troubles du comportement sévères arrive tardivement dans une classe sans que personne , hormis les parents, soient présent pour nous expliquer "le mode d'emploi".
Alors oui ! Parler de "mode d'emploi" pour savoir comment s'y prendre avec un enfant souffrant d'un handicap, c'est borderline. Mais est-ce que c'est mal ? Non ! J'en parle comme ça sur un topic mais dans l'intimité des relations entre professionnels, ce sont des mots qui peuvent sortir dans un contexte de questionnement mais que moi, parce que c'est simplement moi, je me garderais bien d'utiliser par respect et tact envers des gens qui vivent le handicap chaque jour, et en premier lieu les parents.
Pour finir et c'est très simple : Je considère, parce que c'est pour moi une évidence, que tout, absolument tout doit être mis en œuvre pour que les personnes souffrant d'un handicap se voient offrir la possibilité de profiter de la vie comme tout à chacun.
Par contre, s'il est effectivement nécessaire de prendre des pincettes face à ceux qui souffrent du handicap, il n'est pour autant question que l'on ne face pas preuve d'empathie, de considération et d'un poil de compassion pour ceux qui oeuvrent, avec les moyens qui sont les leurs, pour accompagner les personnes handicapées, dans la limite des missions qui leurs sont confiées ainsi que dans les conditions d'accueil et de travail qui sont celles d'aujourd'hui.
Et je trouve dingue que l'on puisse dire avec l'ambition de généraliser l'idée comme le fait Kelenner ,quand bien même sur un forum de supporter aliéné (que je suis) ...que des AVS / AESH sont ? catastrophiques? causent des dégâts ? C'est juste hallucinant.
Eh mec !!! Fais ton taf et fais comme moi : Eduque, transmets ton savoir et occupe-toi, dignement respectueusement de "tout ceux" qui ont un pied dans ta classe .
PS : Là je fais un effort et prends sur moi pour pas allumer à tort et à travers mais je connais bon nombre de parents pour qui la souffrance vécue au travers du handicap n'a pas eu d'influence sur leur propre perception du bien et mal dans leur relation aux autres, et plus particulièrement dans celle avec les professionnels de l'éducation (pour ne parler que d'eux !) qui font en sorte, chaque jour, que le quotidien de leur progéniture à l'école soit le mieux vécu possible.
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Ecoute mon ami, j'aimerais bien qu'il en soit autrement mais c'est hélas un fait que bon nombre d'AVS sont parfaitement incompétents, étant très bien placé pour en parler je me contente de constater des faits. Ce n'est pas à eux que j'ai envie de jeter la pierre, mais plutôt aux responsables qui maintiennent ce métier dans la précarité la plus totale qui le rend malheureusement de fait sans attractivité aucune. D'ailleurs les meilleurs AVS se barrent généralement très rapidement et ça se comprend tout à fait.
Concernant ce qui a été dit plus haut, il y a une confusion malheureuse entre deux problèmes qui à mon sens n'ont aucun rapport : la prise en charge des élèves handicapés, et la médicalisation de la difficulté scolaire qui me semble aussi une vraie question. On peut en effet toujours mettre sur le dos d'un "dysfonctionnement" quelconque tous les problèmes d'apprentissage, mais une fois qu'on a dit ça on a toujours rien expliqué ni surtout résolu, et ça a tendance à devenir une solution de facilité pour les enseignants plutôt que de s'interroger sur la vraie source des problèmes, qui sont en général bien plus complexes.
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