Stade Rennais Online - Le forum

Ce qui est rassurant c'est qu'il y a toujours une constante dans cette partie du forum chaque année : la propension à chier sur son propre club. Sio a fait son petit coup de com, joue la victime et visiblement ça marche. On peut dire qu'il est plus adroit là dedans que devant le but.

Ce n'est pas à Sio de juge si l'offre est suffisante ou non mais au club. Uniquement au club. Et le club il juge que l'offre est trop basse. Donc next. Je ne sais pas quel prix "vaut" Sio, j'ai jamais compris comment les dirigeants (et surtout les supporters) faisaient pour évaluer tout ça.

Il serait par contre cool que nous, les supporters, soyons derrière les dirigeants quand ils essaient de défendre les intérêts de notre club.

Toute la subtilité est dans le "au-delà". Évidemment que Macron ne veut pas supprimer le salaire minimum et qu'il y aura un "socle de droits" qui s'imposeront en cas d'absence d'accord d'entreprise. Néanmoins ce qu'il veut faire, dans la continuité de la loi de MEK, est de permettre à l'accord d'entreprise d'être moins favorable au salarié que l'est la loi.

Par exemple, dans la loi de MEK, un accord d'entreprise peut acter le fait que les heures supplémentaires sont payés 10% de plus et non plus 25% (ou 50%) de plus comme prévu dans la loi. Macron propose lui que les accords d'entreprise puissent décider des choses concernant le contrat de travail.

Très concrètement une entreprise pourra décider qu'elle peut renouveler 10 fois un CDD (et non 2 maximum comme prévu dans la loi), pourra définir elle même les critères qui lui permettront de justifier un licenciement économique ou le seuil auquel elle doit proposer un PSE à ses salariés. Tout ça n'est pas le "socle de droits", mais dans le "au-delà".

Alors oui s'il n'y a pas d'accord d'entreprise, la loi (ou l'accord de branche) s'impose à l'entreprise. Mais dans un pays avec 10% de chômage il est illusoire de penser que la négociation se fait d'égal à égal entre le chef d'entreprise et les salariés. On peut également craindre que ces accords d'entreprise dérégulent des secteurs d'activité entiers.

Imagine tu es chef d'entreprise. Leader sur le marché. La loi telle qu'elle est te convient très bien, tu as bien compris que des salariés bien traités sont des salariés productifs. Néanmoins ton principal concurrent conclue un accord d'entreprise qui le rend hyper-compétitif en matière de cout. Tu fais quoi ?

On risque d'assister à un dumping social généralisé, qui se traduira peut-être par une baisse du chômage, mais surtout par une hausse de la précarité et de la pauvreté. C'est un choix de société. Voter Macron dimanche (enfin pour les inconnus qui ont eu le droit de mettre leur photo à côté de celle de Macron sur les affiches), c'est voter pour cette société la.

Il émergera si, je pense, on sort de ce débat PS ou Mélenchon.

Le PS, dans l'état actuel des choses, il est mort (comme la SFIO il y a 50 ans). Et Mélenchon il aura 71 balais en 2022 (l'actuel en a 39 pour rappel). Donc ni l'un ni l'autre n'est la solution.

La hype Mélenchon c'était cool, il a créé quelque chose (clap clap) mais c'est le passé.

Qu'il y ait un foisonnement d'initiatives est sain et normal même si ça peut paraitre légèrement désordonné. La gauche est diverse, ce qui la tuerait c'est de se ranger unanimement derrière un leader mégalo qui s'approche de ses 70 ans.

Ce que font Jadot et Hamon, Hidalgo et Taubira, Belkacem et Fekl (et d'autres) c'est de réaffirmer l'existence d'un espace politique entre Macron et Mélenchon, une gauche de gouvernement entre le centre-droit et la gauche fanatisée.

Cela prendra forcément un peu de temps, surtout si il n'y a aucun député de cet espace politique à l'Assemblée Nationale, mais cela arrivera. Parce que le cœur de la gauche il est là, et que le seul moyen de conquérir le pouvoir il est dans le rassemblement de la gauche.

Une solidarité vis à vis d'un peuple qui a été touché. Comme le drapeau français a, par exemple, été affiché partout lorsque nous avons été touché par des attentats. On l'a vu en janvier et en novembre 2015 en France, ces symboles permettent de se retrouver autour de ce que nous avons de commun. Quand une nation est sévèrement touchée comme c'est le cas de la Grande-Bretagne, je trouve ça sain qu'elle puisse se retrouver autour, notamment, d'une mobilisation patriotique.

Parce que "le patriotisme, c'est d'abord l'amour des siens, le nationalisme, c'est d'abord la haine des autres." (copyright Romain Gary)

Tu parles de Gérald Darmanin dans la droite ultra ou du gros reac qui est Ministre de l'Education ?

Pourquoi cette comparaison froide ? Tous ces joueurs ont été marquant, mais impossible de ne pas avoir une énorme émotion en voyant l'interview de Costil sur TVR. Le foot ce ne sont pas seulement des qualités individuelles, des dribbles ou des buts. Ce sont des émotions.

Il a joué 6 ans sous nos couleurs, c'est énorme à notre époque. Il a tout connu, des kiffes européens comme des défaites pitoyables, des blessures ou des sélections en EdF. Il a toujours été irréprochable, en communion avec le public et avec la ville.

Bordel quoi. Il est pas plus ou moins que je ne sais qui, il est Benoit Costil. Et son départ est le seul intérêt du match de demain. Les supporters rennais ne s'y trompent pas d'ailleurs parce que le stade va être plein. Et l'émotion sera encore plus forte lors du dernier match de Romain.

C'est pour des types comme ça que je vais au stade, sinon je me toucherai la nouille devant la Liga sur Bein Sports. On mesure la grandeur d'un club à la hauteur des hommages qu'ils savent rendre aux joueurs qui ont marqué leur histoire. A ceux qui auront la chance d'être présent au stade demain de jouer !

Il a du se dire que c'était le moment, qu'il y avait un espace politique. Cela se respecte, c'est quelqu'un de sincère. Je pense qu'il va se faire manger par les lobbys et la technostructure si il n'a pas le soutien de ses chefs, Premier Ministre et Président. Et après les belles promesses j'ai comme un doute de la capacité de Macron et Philippe de résister aux différentes pressions pour ne pas engager trop radicalement la transition énergétique...

Je ne lui donne pas 6 mois avant de partir avec fracas (parce que ce n'est pas le genre à avaler des couleuvres). Mais, pour l'intérêt général, si il y a bien un Ministre dont j'espère la réussite c'est celui-là.

La droite en force à Bercy. Grosse prise avec Hulot, mais c'est totalement en contradiction avec les "convictions" écologistes de Macron et Philippe. Espérons qu'il ait les mains libres (et dans ce cas là ça sera une très bonne nouvelle).

Après le parachutage (avorté, certes) de son pote de promo, Macron nomme des énarques partout. Elle était cool cette promesse de renouvellement. Un Premier Ministre de droite (quelque soient ses qualités), ça a au moins le mérite de clarifier la situation, maintenant ça va être le bordel chez LR pendant 10 jours.

Macron fait un choix politique de court-terme. Il avait annoncé un PM avec une expérience parlementaire ou une femme. Résultat, le mec en branle pas une au Parlement depuis 5 ans et est un homme. Maintenant il va essayer de reconstruire le centre-droit autour de lui et dans quelques mois se rêver à l'Elysée dans 5 ans.

Bref, dans cette histoire, Macron c'est Giscard et Philippe c'est Chirac.

Oui. Sur les questions économiques tout passait par lui à l'Elysée. Il a donc forcément eu un rôle dans la décision de Hollande de faire un grand plan de baisse des dépenses publiques, comme il a joué un rôle dans la décision de Hollande mettre toutes les marges de manoeuvre financières dans la compétitivité des entreprises (CICE and co).

Ce sont ces deux grandes décisions prises à l'automne 2012 (assumées un peu plus tard) qui ont "matricé" la politique économique de ce quinquennat (et donné un petit gout de "trahison" aux électeurs de Hollande, parce que le deal initial n'était celui-la) et le rôle de Macron dans tout ça est certain (même si il n'était que conseiller et que le responsable c'est son chef).

C'est d'ailleurs cette politique là qu'il propose de poursuivre : 60 milliards d'économies supplémentaires et des baisses massives de cotisations sociales. Il n'y a plus qu'à espérer que ça marche cette fois, jusque parce qu'il est plus jeune, plus beau et plus cool (parce que rationnellement, sur le plan économique, je ne vois pas pourquoi ça marcherait mieux).

Notons d'ailleurs que cette stratégie économique était également celle de Sarkozy : la "révision générale des politiques publiques" et des baisses de "charges" diverses et variés. Elle n'a pas marché non plus mais peu importe, puisqu'on vous dit que c'est la seule politique "réaliste". Vive le changement dans la continuité.

Je pense qu'on dispose aujourd'hui d'assez d'éléments pour connaitre le positionnement de tel ou tel député ou candidat socialiste quand même. Je pense également qu'ils clarifieront d'eux même leur position lors de la campagne. Et si non, on peut les interroger.

L'idéal aurait été d'avoir un "label" pour les candidats rose-rouge-vert qui se seraient engagé à s'inscrire dans l'opposition à Macron et à participer à un groupe rose-rouge-vert une fois élus. Cela a d'ailleurs été envisagé. Je te laisse deviner qui a refusé.