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Une info complète sur Silvio Ezequiel Romero. Espérons qu'il soit plus performant que les deux deniers Argentins ayant évolué dans les rangs les Rouge et Noir. Turdo (saison 2000-2001) et Loeschbor (2002-2003).

Lanús est une ville située dans la province de Buenos Aires et qui, pour les amateurs de football argentin, est connue pour être celle où est née l'idole absolue : Diego Maradona. Pourtant, son club local surnommé le Granate, ne cesse de progresser au point de faire désormais partie des meilleures formations du pays. S'appuyant sur une arrière garde des plus solides (la meilleure du pays), le Granate peut surtout compter sur une machine à scorer pour faire la décision : Silvio Romero.

Né à Cordoba, El Chino fait ses premiers pas dans le professionnalisme avec le club local : Instituto, club qui forma l'icône Mario Kempes et autres Osvaldo Ardiles. 22 buts plus tard, Romero s'engage à Lanús pour y découvrir la première division. Transfert gagnant car dès le début, el Chino marque 12 buts lors de sa première saison (dont un triplé retentissant face à Tigre). Après une saison plus compliquée, el Chino profite du départ de Gabriel Schürrer et surtout du 4-3-3 mis en place par les jumeaux Schelotto pour briller de nouveau. Repositionné sur son aile, Romero n'en finit plus de marquer et porte l'essentiel du poids offensif du Granate.

Pourtant, el Chino n'est pas un buteur pur comme l'Argentine a su en produire. La grande qualité de Romero reste sa vitesse, sa capacité à dribbler et surtout son intelligence qui lui permet de se déplacer avec agilité dans le dos des défenses adverses. Un profil complet pour un joueur qui préfère se positionner comme second attaquant un peu à l'image d'un Ezequiel Lavezzi à qui Silvio Romero fait immédiatement penser. A 24 ans, après trois saisons plus que convaincantes dans l'élite argentine, alors que plusieurs clubs italiens s'intéressent déjà à lui, un départ vers l'Europe semble imminent. Il pourrait être l'un des bons coups de l'été.