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#1 30-12-2015 07:10:54

Véloce
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écriture

J'ai écrit une nouvelle. je la dédie à Laurent Pokou, foot-balleur, le premier génie que j'ai croisé et qui ma donné l'espoir du possible et à toutes celles et ceux qui ont suivie.
Votre avis m'intéresse.

La puissance du "Non"

Paris, le 28/12/2015

C'était rue de la Gaîté à Paris, la rue de « Bobino » cher à l'immortel Georges Brassens, cette illustre « naturalisé Parisien », enfant chérie du quatorzième arrondissement.
Une rue pleine de théâtres, de tristes sex-shops, qui survivent on ce demande comment, d'hôtels, de restaurants, de kebabs et de bars qui, en fin de journée, se remplissent d'une foule de gens hétéroclites , mêlant parisiens et touristes, résidents et passants d'un soir.
Une rue de Paris dans ce cœur caché de Montparnasse.
Rue de la Gaîté, tout un symbole pour qui, comme lui,  ne croit  plus au hasard, un peu comme une promesse de joies insouciantes.
Il vivait près de ce quartier depuis plus de trente ans et il l'aimait.
Lui aussi était « Naturalisé Parisien ».
Il aimait Paris, sa foule, sa discrétion, sa liberté. Et puis, ses habitants.
C'était en 2015, en plein chaos économique et juste après les tragiques attentats du vendredi 13 novembre.
Victime collatéralle, il avait perdu son emploi, une très belle place, très exigeante mais à de très bonnes conditions, dans ce quartier de l'Opéra désormais déserté par les nombreux et riches touristes étrangers, chassés par la peur.
La ville lumière s'en remettra et lui aussi, mais le coup était rude.
De nouveau chômeur, à 53 ans.
Chômeur et célibataire… le vide.
Reste la foi dans la vie, la foi en lui et une inébranlable envie de vivre.
Et puis, il y avait sa fille, bientôt 8 ans qu'il était papa.
Séparé de sa mère depuis plus d'un an. Une séparation qu'il n'a pas demandé, une séparation en douceur, sans abandon, mais pas sans douleurs.
Son ex compagne, une belle et franche femme de 41 ans, pleine de ses valeurs, la accompagné avec toute son énergie quand il a sombré dans les affres de la dépression.
Commerçant quasi ruiné, il la vue partir et éclater sa famille.
Il ne lui en voulait pas.
Il n'avait jamais cru qu'une femme puisse le supporter toute une vie.
Il s'était morfondu dans sa dépression durant des mois, seul, chômeur non indemnisé, mais heureusement locataire de « son » appartement, un deux pièces « Loi 48 » au loyer angélique qu'il n'a jamais voulu lâcher…son antre.
Et puis, alors qu'il sombrait peu a peu dans un alcoolisme dure, il avait enfin rebondi.
Tout d'un coup, tout redevenais possible.
Fini l'alcool, fini la dépression, fini le chômage, fini les 20 kg de trop.
Bonjour l'envie, le plaisir de vivre, l'étincelle enflammait de nouveau tout son être.
Il savait ce qu'il devait à la mère de sa fille
Elle ne l'a jamais ni trahis ni abandonné, tant par devoir envers le père de sa fille que par générosité et amour.
Il était fier de l'estime, cette preuve d'amour, qu'elle gardait pour lui. Tellement précieux.
Un coup de fil de sa fille chaque soir et une conversation quotidienne, souvent la seul de la journée, avec l'ex compagne.
Elle lui a dit qu'elle se voyait vieillir à ses côtés.
Jusqu'au jour où elle n'a plus reconnu l'homme dont elle était tombée amoureuse.
Cassure net, elle ne triche pas avec son cœur.
La vie est une question de croyances, elle lui a permis une sacrée remise en question.
C'est devenu une amie. Une amie particulière.
L'avait-il déjà aimé autant qu'aujourd'hui ?
Un amour sans désir et sans attente.
Et une grosse envie de lui renvoyer la balle.
C'est que désormais, il grouille d'énergie.
Un peu désordonné, un peu comme un cheval sauvage qui coure au grès du vent.
Mais il se sent aussi cavalier émérite, capable de dresser la bête et de lui donner une direction.
Cap sur ce dont il a besoin :
De l'argent, donc du travail, fondamentale.
De l'amour, donc ses amis en attendant une rencontre auquel il se prépare.
Et puis du confort, il est temps de transformé son antre rustique en appartement douillet.
Marche après marche répète-t-il à sa fille.
Et puis, le démon du commerce ne l'a pas quitté.
Il lui reste un peu d'argent, de l'expérience et une grosse envie.
Et un sacré défi : fini les semaines « prison » de 6 jours à 16 heures de boulot quotidien et sans vrai retour financier, qui ont ravagé sa vie.
Le temps, il en connait a jamais le côté précieux.
Il ne veut plus perdre sa vie a essayer de la gagner.
Et sa fille le réclame.
En sept années de commerce, balloté par la crise, il c'est certe conforté dans la puissance de son métier. Il ne sort pas aigris de cette formidable expérience, juste ruiné et seul.
Et désormais bien décidé à prendre sa revanche.
Une gérance, un lieu de vie où il pourra prospérer en distillant son savoir-faire et son savoir être.
Le commerce, c'est la vie, l'échange, le troc, le gagnant/gagnant.
C'est aussi un réel impitoyable, la crise, les aléas, les personnalités qui se révèle face a l'argent, ce formidable révélateur de l'âme humaine. Le commerce est parfois cruel et injuste, jamais innocent et peut vous enrichir ou vous ruiner comme nul autre.
Mais quand on a la passion du commerce…
Et c'est dans un commerce qu'il la vue pour la première fois, jeune et très belle.
Très brune, ses grands yeux qui vous regardent bien en face, des formes féminines pleines de sensualité, une pointe de masculinité qui affleure dans sa voix dans un saisissant contraste et puis la formidable énergie de sa pétillante jeunesse.
Irrésistible.
Merci Paris pour tous ces cadeaux, merci la vie , « merci mademoiselle et travaillez bien. »
Il est sortie de la boutique sans rien manifester mais plein de cette beauté.
Poésie de la rencontre, de l"amour qui naît, du désir...
Riches instants, entre frustrations et rêveries.
Aussitôt il pensa à ses vingt ans et a son meilleur souvenir amoureux.
Il l'avait rencontré dans un bar de nuit du quartier où il avait ses habitudes.
Elle buvait un verre au bar, seul,  assise jambes croisées sur un haut tabouret, les cheveux rasés très court, très élégante dans sa mini-jupe et sa petite veste cintrée au sage décolleté. Elle était métis et la couleur rouge de ses lèvres l'avait envoûté.
Il avait dit à son copain : « Tu vois, une fille comme ça, c'est pas pour moi »
Et puis, pris au mâle défi, porté par une légère ivresse et par la confiance toute fraîche d'une très récente conquête, il l'avait accosté.
Il lui a proposé un verre ailleurs, elle a dit oui, il la ramené chez lui !
A peine la porte refermé, il la embrassé sur ses lèvres dans un fougueux baisé.
Au sortir de cet instant plein d'audace, elle lui a dit :
« Mais… Je ne suis pas comme ça. »
Il l'a regardé dans un grand sourire et lui a répondu spontanément :
« Moi non plus !... on se prend une douche ? »
Et dans un regard, elle a dit oui.
Il était presque nue quand a elle ouvert sa veste sur sa poitrine généreuse et libre de tout sous vêtement, il l'était complètement quand elle a ôtée  sa dernière parure de dentelles.
La classe !   Féminine jusqu'au bout.
Immortels instants a jamais gravés.
Et puis ils ont pris une douche.
Et ils ont fait l'amour…
Mon dieu,  quelle femme !
Encore presque adolescent il l'a rencontré, jeune homme triomphant elle le quittera.
« Il y a des cadeaux dans la vie » lui avait- on dit.
Magique.
Ça a duré huit mois, les week-ends. Elle avait les clés, il la rejoignait en sortant du travail, vers minuit.
Vendredi, samedi et de plus en plus souvent le dimanche. La nuit....
Pas de quotidien, juste un coup de fil en milieu de semaine, toujours bien accueilli et « qui fait du bien ».
Et chaque week-end, immanquablement, il la retrouvait chez lui.
Et puis ce long week-end du 15 août, Paris déserté, quatre jours de repos, dans la chaleur de l'été.
Quatre jours d'ivresse torride, bercé par l'envoûtante et douce musique de "sa cassette", un pot-pourri de Bernard Lavillier "...c'est dans un mélange de gaz et d'eau, que tu trouvera...l'eldorado". Nouvelle empreinte indélébile.Dans la torpeur caniculaire des nuits d'été parisiennes.
Ils avait seulement interrompue leur huit-clos par une sortie au restaurant: "Ont vas où? Je met des chaussures pour marcher ou juste pour sortir ? ". La coquetterie vissé au corps.
Comme il se sentait fort et beau avec elle à ses côté, devinant les regards envieux dans les rue de Paris.
C'est là qu'il la entendu lâcher un "flûte", son seul juron. Charmante et élégante en tout.
C'est là aussi, qu'elle c'est plaint de ces hommes déplacés qui trop souvent l'importunait, triste hommage a sa sensuel beauté.
Il lui avait dit « je t'aime », elle lui avait mis la main sur la bouche pour le stopper.
Plus tard, elle confessera : « Quand je suis amoureuse, je me sent comme une idiote ».
Il l'avait accepté tel qu'elle était, sans jugement.
Il finit, bien plus tard, par la comprendre :
Idiote de sa dépendance a l'être aimé.
Idiote de son besoin d'amour.
Idiote d'ouvrir la porte de son cœur, ce chemin qui vous appel et où on est nu de toute défenses.
Il savait désormais qu'il était trop jeune et immature pour la rassurer.
Mais il se rappelait aussi du plaisir et du bonheur simple que ses coups de fil lui procurait.
Ce ne fût pas un grand amour, mais un bien bel amour,  deux désirs qui se sont rencontrés.
Son inexpérience l'avait séduite et rassurée, avec lui, elle ne sera pas idiote.
Mais quel désir… désir de femme, en pleine puissance et bien décidé à en jouir.
Une maîtresse exceptionnelle, qui vas le bouleverser autant que le vivifier.
Elle aimait et recherchait l'orgasme, la fusion, complétude dans le plaisir jusqu'à perde la tête, cette tour de contrôle ennemie.
Elle se révélera tour à tour fougueuse, câline, créative,  insatiable, tendre, audacieuse, pleine de liberté, intraitable sur les limites de son désir mais toujours ouverte pour en parler, respectueuse des limites de l'autre et très sensible à l'accomplissement d'un plaisir partagé.
Elle était extraordinairement belle quand elle s'offrait à son étreinte. Follement existante aussi.
Et sa peau, comme du satin frémissant, elle lui a appris à la caresser, à l'enflammer d'un souffle a fleur de peau, brûlant et doux. L'érotisme en partage.

Elle restera, à jamais, une pierre angulaire de sa vie d'homme.

Oui, c'est à elle que cette jeune femme lui faisait penser et c'est parce qu'il était riche de se cher passé qu'il n'était pas frustré.
Seulement ému. Et bien ennuyé. Un tourment suave. Rue de la Gaîté.
Le démon de midi est bien l'apanage des quinquagénaires.
Mais comment séduire une femme de vingt-cinq ans quand on a l'âge d'être son père ?
Déjà, y croire. D'autre y sont parvenu, donc, c'est possible mais surement difficile.
Et puis, tout est simple, c'est nous qui somment compliqués.
La connaitre malgré ses légitimes barrières.
L'enfant, le jeu, c'est là, la clé.
Voir l'enfant en elle… ce formidable moyen de connaitre les qualités et les travers de l'autre. Facile pour lui et il sourie, conscient que ce n'est pas donner à tout le monde de sentir l'enfant que l'autre a été, surtout avec les hormones sur vitaminés d'un homme de vingt-cinq ans.
Bénéfice de l'âge, maturité, tout le monde y est sensible.
« Parlez-moi de moi, y a que ça qui m'intéresse » dit la chanson.
On est tous pareil ou presque, surtout à son âge.
Il n'y a pas de femmes inaccessibles, seulement des hommes pressés.
Il a son temps, il a plus 30 ans, fini le « craque boum hu ».
Elle est déjà rompue a gérer avec tact le désir masculin et rigole sous sa cape, de ses lointains assauts
Et oui, elle n'est pas que belle, elle est fine et sensible et surement pleine d'intuition !
"Irrésistible" disait Yves Montand à propos de Marylin.
Diable d'homme et diable de femme.
Et Simone Signoret, son épouse, de lui pardonner en s'exclamant « oui, mais c'était Marylin ! ». Puissant.
Et Danièle Mitterrand, poussant la maîtresse connue de son défunt mari, son autre amour, au premier rang de son enterrement, avec sa fille qui pleure son père, devant les caméras du monde. Superbe.
Quelle ouverture, femme majuscule, belle, élégante, pleine d'amour et de respect.
Il sent confusément qu'elle a ça en elle, tout proche, a l'état latent.
L'accouchement de soi-même, ça il connait et il veut bien transmettre, c'est tellement beau.
Et puis il a vue l'enfant en elle, vive, sensible, spontanée, authentique, rieuse, aimable et aimante.
Surement triste et malheureuse parfois, il n'y a pas d'éducation parfaite.
Et pour couronné le tout, cette si séduisante qualité, fruit de son éducation, de l'amour et du respect qu'on lui a conféré et de la confiance qu'elle se fait, elle sait dire non, un vrai non et plutôt deux fois qu'une.
Elle a du caractère, bien trempé et n'hésite pas à l'employer.
Si elle peut dire un vrai non, « tant pis si j'en meure », elle peut dire un vrai oui et ne sera pas paralyser par la peur d'être idiote si l'amour frappe à sa porte.
Elle a la puissance du non.
Il pensa à sa mère. Cette enfant cassée menue qui l'a mis au monde, belle, injustement attendu comme fils et donc imparfaite aux yeux  de ses géniteurs, si doux et affectueux avec lui, le garçon, le fils tant attendu. Sa mère, intelligente, belle, sensible, et finalement incomprise, folle, malade et reconnu comme tel par la science, une mère sans limites, scandaleuse, asociale, inces-tueuse, mais aussi mère désirante et comblée par ses trois enfants. Année soixante, province, marié à un rustre, Jésus au dessus du lit conjugale, mai 68, écho de liberté sexuel, elle bascule, prend un amant, choisit un pleutre, accable son mari,  se met à boire, les enfants trinquent. Années noires, scolarité brisé, haine, peur de la femme et père présent mais comme absent, impuissant. La totale.
Cette mère qui aurai dû être acceptée comme femme , il la pleuré. A son grand étonnement, ultime preuve d'amour et vivifiant constat, il a pleuré des grosses larmes d'enfant à l'annonce de sa mort. Et face à elle, sur son lit de mort, il a encore pleuré, lui accordant le pardon qu'elle demandait en réalisant l'amour qu'il avait eu pour elle.
Il pensa à son père qui, il s'en vantait niaisement, formidable et inconsciente auto punition, la brutalisé, encore bébé, pour le faire taire, dormir tranquille et aller bosser reposé le lendemain. Il a compris mais pas encore pardonné.
Autant de banals enfants non respectés, propres sur eux et bien élevés, mais n'ayant pas eu le droit de voir leur « non » respecter par des parents indignes, eux même enfants cassés…
Il pensa à sa fille, qui ne se prive pas de voir son « non » respecter et il prend la mesure du chemin qu'il a parcouru.
Briser le cycle infernal de la peur d'être « idiot » et instaurer une nouvelle ère, celle de l'amour inconditionnel, sans impostures.
Il pensa à tous les sages, hommes et femmes, révolutionnaires de l'âme, avec leurs défauts, imparfaite humanité, qui l'ont aidé et le guide encore, moyennant finance, cette preuve de volonté, à s'extraire de la folie du monde et à s'ouvrir à la largesse de la vie.
Il pensa alors a Danton, cette autre révolutionnaire, qui du haut de sa tribune exhortait le peuple en réclamant:
« De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ».
La chance sourie aux audacieux dit-on.
Il est un homme audacieux, sure de sa puissance, humble et respectueux devant le choix de l'autre, aimable et aimant, père aimé, amant fidèle, plein de liberté et disponible. Mélomane,enfant du rock, devenue amateur de jazz, aimant la bonne chanson Française plus que la chansonnette, en attendant de s'ouvrir davantage au classique, aimant les livres, le bon cinéma, le bon vin partagé autour d'un bon repas, appréciant les mots et l'esprit, conscient de ses travers qui sont autant de limites a dépasser, aimant les voyages mais convaincu que le vrai mouvement est intérieur, révolutionnaire dans l'âme, démocrate convaincu, opiniâtre, passionné, travailleur et ressentant en lui l'homme nouveau, le cœur en pleine ouverture. Un bon plan...
Cherche femme, bien sous tout rapport, ayant l'intuition des bonnes affaires, pour amitié sincère et respectueuse, aventure amoureuse, voir beaucoup plus.
Pas sérieuse s'abstenir.
Galanterie, courtoisie, discrétion et respect assurés. Humour et joie de vivre bienvenu.


Pour ma fille, qu'elle sache.
Et que sa boite a chocolat soit toujours pleine.

PS: Ma nouvelle a fait pleurer trois femmes: mon ex compagne, ma belle commerçante et ce matin divine surprise, un appel de mon bel amour de jeunesse, qui elle aussi a pleuré. Quel bonheur de la retrouver, toujours enjouer, nous avons décidé de garder contact, Je suis comblé.

Dernière édition de: Véloce (08-01-2016 17:52:38)


"De l'audace, encore de l'audace,toujours de l'audace"
Laurent Pokou

Hors ligne

#2 01-01-2016 20:22:25

Véloce
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Re: écriture

Hier soir, j'ai passer ma soirée avec un couple d'amis, leur fille ainé, 17 ans et son amoureux.
Soirée raclette et champagne, tradition du nouvelle an.
Laurence Sartirano, auteur préféré parmi tant d'autre, Victor Hugo.
Signe particulier, + de 140 de QI, un cœur vivant et authentique qui a su séduire et gardé un homme aussi brillant ,cultivé, socialement reconnu que humble. Je me flatte de leur amitié.
Laurence est une intélo mais généreuse, poète publié sans être payé.
je vous livre quelques extraits.

"Je ris de moi qui me tais
a force d'avouer
au lieu de dire"

"Prend garde: l'enfant a au cœur
un soleil noir
que nos mère ne voient pas"

"Nuit d'ébène
ou fleurissent dans les jardins d'enfants
qui n'osnt pas crier
mais qui à la craie blanche dessine une marelle
Très tard le ciel, trop tôt le ciel;
nuit sage
où vont les enfants
se tenant par la main".

Le porte voix, paroles poétique
Mots nomades production. 2015

Dernière édition de: Véloce (01-01-2016 20:27:12)


"De l'audace, encore de l'audace,toujours de l'audace"
Laurent Pokou

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