Stade Rennais Online - Le forum

xxRck91xx

banni

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Re: Cinéma

J'ai regardé Gravity hier, magnifique, superbe mais, et oui il y a un mais, trop court et surtout ce qui m'agace c'est cette fin suggestive qui ne nous montre pas le retour "chez elle" de Sandra Bullock ni même savoir où elle a atterrit. C'est peut-être rien mais moi ça me laisse sur ma fin ce dénouement inachevé.

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« Ce que je veux laisser ici, c'est un héritage. Je sais que si cet héritage entre dans ta maison, il va contaminer ton fils. Si ton fils est contaminé, il va contaminer le quartier, puis la ville, puis le Brésil, un pays qui a besoin d'idoles et d'exemples. » Zé Roberto Bannière Made By Tsubasa35

Shabaninho

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Re: Cinéma

J'avais aussi trouvé ce film beaucoup trop court. Je l'ai adoré tout autant.

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« Je ne vais pas faire à Philippe ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. » Rolland Courbis

White-Pierrow

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Re: Cinéma

J'ai regardé "Samba" avec Omar Sy et Charlotte Gainsbourg. Et bien, j'ai apprécier ces 113 minutes. Un bon film, tantôt comique tantôt mélodrame. Et je vous le conseille, ce n'est pas le film de l'année mais c'est clairement un bon film avec un sujet rarement dans les films

nicoolas44

T'as pas 100 balles ?

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Re: Cinéma

J'avais aussi trouvé ce film beaucoup trop court. Je l'ai adoré tout autant.

Pour un film sans un soupçon de scénario uniquement là pour la performance visuelle,  je l'ai trouvé très long moi.

A voir exclusivement au cinéma, et encore, si l'histoire n'est que secondaire pour le spectateur.

Shabaninho

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Re: Cinéma

C'est certain il y a des films où l'intérêt ne se trouve pas dans l'histoire qu'il raconte à proprement parler. Cependant l'intérêt de ce film n'est pas que visuel. Au même titre que d'autres space opera comme 2001 ou Moon (toutes proportions gardées).

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nicoolas44

T'as pas 100 balles ?

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Re: Cinéma

Pas vu d'autre intérêt que l'immersion et le visuel justement.

2001 l'odyssée de l'espace, je l'ai vu y a pas longtemps en attendant le chef d'oeuvre tel qu'il est présenté. Excepté le fait que la seule partie que j'ai aimé dans le film est celle ou HAL prend toute sa place (ainsi que les plans de l'espace avec fond sonore sympa, mais réutilisés à outrance), je crois que j'ai rarement vu une fin aussi incompréhensible et tirée par les cheveux. Ca dure 20 minutes interminables (alors qu'on en est déjà à 2 heures de film, merci du cadeau) ou on attend de savoir pourquoi on vient de tenter désespérément de rester éveillé devant un tel délire psychédélique. Et après 2h20 de patience, rien ou presque. Au spectateur d'imaginer ce que peut bien signifier cette fin complètement barrée.

Au moins, Gravity est honnête, on voit rapidement qu'il n'y a pas de scénario dès le départ, tu te sens pas floué à la fin.

J'ai pas voulu mourir con alors j'ai regardé sur internet les significations de la fin qui sont tellement tirées par les cheveux que j'ai du mal à saisir les critiques dithyrambiques au sujet du film.

Après coup, j'ai 3 hypothèses :

- De nombreux spectateurs ont vraiment adoré le film et trouvé une signification à la fin par eux-mêmes qui les a conquis. (5 %  de probabilité)
- L'effet mouton veut que pour ne pas passer pour un gland qui n'a rien compris, de nombreux individus se sont convaincus qu'ils avaient trouvé ce film excellent (94% de probabilité)
- Je suis l'un des seuls cons à être passés à côté de ce film. (1% de probabilité)

L'esprit chafouin

Punk à chat

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Re: Cinéma

Tes 1% sont sous-estimés. Je connais plein de monde incapable de tenir plus de 30 mn devant ce film.

Moi j'ai rien compris mais j'ai adoré. Je crois que la clé, c'est justement de ne pas chercher à comprendre absolument.

Ou plus exactement, j'ai plusieurs interprétations possibles, mais comme en effet Kubrick laisse le spectateur libre de choisir la sienne, j'ai pas réussi à faire le tri dans les miennes. Et d'ailleurs, je m'en fiche un peu, car j'avoue que 2001 fait partie des très rares films purement visuels (donc en effet avec un scénario déstructuré et même secondaire) que j'apprécie.

Ceci dit, je reconnais que la scène de transfert avec jeux de lumière est un peu pénible. Mais j'ai toujours des trucs qui se dressent sur mon corps en entendant Strauss (non, non, ce n'est pas ce que vous croyez, espèces de gros dégoûtants).

Dernière édition de: L'esprit chafouin (18-02-2015 17:40:12)

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Difficile de rester humble quand on est aussi génial que moi
Jean-Pierre Melville

J'iraiCracherSurLacombe

Létang t'accule

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Re: Cinéma

Tiens, ce serait quoi votre interprétation de 2001 les uns et les autres ? Ca m'interesse de voir si celle que je me suis forgé au fil du temps colle avec d'autres.

Je peux vous dire que mon interprétation de ce film n'est pas arrivé après mon premier visionnage du film (que j'avais trouvé somptueux visuellement mais dont le sens m'avait alors complètement échappé). En fait, mon explication, je l'ai eu quelques années plus tard, après la terminale et la philo, j'avais eu le courage de me plonger dans quelques bouquins de philosophie existentialiste et notamment Nietzsche... D'ailleurs le fait que le morceau de Strauss mentionné par LEC s'appelle Ainsi parlait Zarathoustra, le nom de l'une des oeuvres les plus connues de Nietzsche, est tout sauf un hasard.
Il y a 3 parties dans 2001, qui correspondent plus ou moins à 3 stades de l'évolution théorisés par les philosophes existentialistes:
-La maîtrise de l'outil et de la technologie
-La création d'une conscience ab initio
-L'avènement du surhomme
Dans le film, l'apparition du monolithe noir symbolise le passage à un stade de l'évolution plus avancé
Début du film : les singes humanoïdes. Le monolithe noir apparait. Peu après, l'un des singes apprend à se servir d'un os comme d'une arme. C'est le début de l'ère technologique. La conquête spatiale, qui à l'époque de l'écriture du bouquin dont est tiré 2001, représente le stade technologique le plus avancé, ne sera que la conséquence de cet instant (qui demandera pas mal de temps, certes). Hop, ellipse.

Deuxième apparition du monolithe noir. Peu après, HAL acquiert une "conscience" propre et tente de tuer les astronautes.

Fin du film, dernière apparition du monolithe. L'avènement du surhomme, c'est le moment où une conscience réussit à s'affranchir de son enveloppe charnelle pour devenir "pur esprit". Comment retranscrire ca à l'écran ? Kubrick a choisit de le faire selon un trip psyché (je rappelle que le film date des années 60...). Du coup, c'est clairement abscons...

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"Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale." Xavier Gravelaine, au commentaire de Ghana-Allemagne, Coupe du Monde 2010.

Shabaninho

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Re: Cinéma

Au sujet des significations c'est également cela que j'ai compris. Tout cela ayant pour but le procès de la nature humaine qui cache par sa science la violence et l'animosité qui est sa racine.
Et il le démontre par cet état de fait : le fruit de la technologie humaine, l'outil, est forcément (ou naturellement) une arme.

Dernière édition de: Shabaninho (18-02-2015 18:37:19)

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Laugan

Moderat

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Re: Cinéma

J'ai voulu regarder Gravity pour la curiosité parce qu'on me l'avait fortement déconseillé de plusieurs avis.

J'étais pas super motivé de prime abord, et j'ai tenu 1 minute

Clecle-Rennais

The Strike Team

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Re: Cinéma

Gravity, ça se regarde clairement au cinéma pour moi. Après, j'avais aussi très peur d'un scénario bancal et totalement merdique, je ne dis pas que c'est un super scénario mais je m'attendais vraiment à pire.

Bon, ce soir, je vais voir American Sniper histoire de me faire mon avis.

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"Le supporter voit ça comme un refus de jouer, mais indéniablement, cette passe vers l'arrière, c'est le début d'une nouvelle attaque"

Marcelo Bielsa

nicoolas44

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Re: Cinéma

Au delà du fait que le scénario est sans grande surprise et surtout basé sur les effets visuels, pour le coup très jolis, il y a une scène sur laquelle j'ai bloqué pendant le film et dont je n'arrive toujours pas à comprendre comment un truc aussi "gros" a pu passer.

SPOILER

Quand Bullock et Clooney ne sont plus attachés que par une corde à l'ISS, Clooney se sacrifie en bon héros parce que soit disant s'il reste attaché, les 2 vont finir par dériver dans l'espace. Mais une fois la corde tendue, dans l'espace, ils ne sont plus sensés avoir d'inertie qui les éloigne de la station. On a l'impression qu'ils sont en train d'escalader une falaise et qu'il l'allège en se sacrifiant, mais BORDEL, on est pas dans l'espace?

Sans compter qu'une fois dans la station chinoise en 30 secondes elle réussit à programmer son retour sur Terre. LOL

xxRck91xx

banni

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Re: Cinéma

Plein d'incohérence en effet, autant je suis très content qu'il est enlever tout son dans l'espace mais je trouve les mouvements trop rapide.
Sa bouge partout alors que ça devrait être plus lent comme dans 2001. Là le film aurait prit une autre dimension.
La sensation d'immensité par contre est très bien faite, ça fait flipper !

En effet Nicoolas j'aurai préféré que le passage dans la station chinoise soit plus long.

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Shabaninho

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Re: Cinéma

mais BORDEL, on est pas dans l'espace?

Non, on est pas du tout dans l'espace. L'histoire de Gravity n'a absolument aucun rapport avec l'espace. Il se sert de l'espace (visuellement) pour raconter autre chose. Gravity est un film féministe. Il parle d'une femme, vivant sous la pression masculine de son monde (personnel, professionnel, etc...) et qui, par ce qu'elle a vécu, s'est recroquevillée sur elle-même. Tout au long du film on assiste à la renaissance de cette femme, qui de sa dépression va sortir en une nouvelle femme, forte et à nouveau éprise de vie. Je trouve dommage de devoir retrouver des cohérences techniques sur l'univers spatial, ça fait passer à côté de tout l'intérêt du film. Et ce n'était sans aucun doute pas recherché par l'auteur.

Edit : je vous invite à aller voir les différentes signification en latin du mot Gravitas, racine de Gravité (ou Gravity en anglais).

Dernière édition de: Shabaninho (19-02-2015 12:28:44)

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Bob Senoussi

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Re: Cinéma

Bon, ce soir, je vais voir American Sniper histoire de me faire mon avis.

Tu pourras donner ton avis, on va se faire un ciné ce week-end et je me tâte. J'ai un peu peur de tomber sur un film hyper patrpatriotique.
Je sais pas si je me chafouine un peu mais Clint commence à me décevoir ces dernières années.

Pour avoir entendu parler de l'histoire de ce Sniper, je trouve que la façon dont il est mort est assez cocasse.

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"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?"
Bukowski

Clecle-Rennais

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Re: Cinéma

Evidemment, c'est un film très patriotique, très américain mais j'ai bien aimé. Bradley Cooper est bon, l'histoire plutôt bien découpée et les scènes de guerres très intenses. Je sais qu'il y a de nombreux débats autour de ce film et de son éventuelle propagande, je ne le vois pas forcément comme ça. Au-delà de la guerre, c'est aussi l'histoire de l'homme sur le terrain et son évolution au fil des opérations. Certes, le célèbre sniper a une figure très héroïque dans le film, ça peut être gênant quand on sait le nombre de personnes qu'il a tué.

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Marcelo Bielsa

Bob Senoussi

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Re: Cinéma

Merci Clecle-Rennais, du coup je vais choisir un autre film sinon ça risque de me gonfler.
Peut-être le dernier film de M.Oizo avec Alain Chabat.

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yoyoceltik

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Re: Cinéma

Moi je vais me détendre avec les nouveaux héros, plus glorieux que ce sniper...

nicoolas44

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Re: Cinéma

Non, on est pas du tout dans l'espace. L'histoire de Gravity n'a absolument aucun rapport avec l'espace.

Ah, ça doit être pour ça que j'ai pas compris.

Je trouve dommage de devoir retrouver des cohérences techniques sur l'univers spatial, ça fait passer à côté de tout l'intérêt du film. Et ce n'était sans aucun doute pas recherché par l'auteur.

Je pense pas être exigeant en souhaitant voir les lois de base de la physique respectées, et pourtant je suis pas très calé en la matière. Je pense qu'il y avait d'autres possibilités scénaristiques que cette scène, hyper "déjà vu" en plus. J'en ai lâché un sourire sur le coup.

Shabaninho

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Re: Cinéma

Beaucoup de films sont sur le fil entre réalisme et sur-réalisme. D'un côté les envies artistiques, de l'autre les limites commerciales fixées par les producteurs. C'est ce qui nuit à beaucoup de films qui ont pour projet d'attirer un maximum de spectateurs (conditions presque sine qua none pour avec le budget des producteurs).

Ce n'est pas être exigeant que souhaiter une cohérence technique logique de la part du spectateur, il faut juste savoir que ce n'est pas forcément le but de l'auteur. Cela peut, suivant les contextes, servir l'auteur pour exprimer quelque chose. Au même titre que des araignées géantes envahissent la vie du protagoniste du film Enemy (rien de réaliste vous en conviendrez, mais c'est tellement gros qu'on comprend tout de suite qu'il y a un sens à cela).

Je pense qu'il y avait d'autres possibilités scénaristiques que cette scène, hyper "déjà vu" en plus.

C'est certain qu'il y a presque une infinité de possibilités pour montrer une scène, peut-être a-t-il cherché la facilité, j'avoue que je ne me pose pas la question. Encore une fois on ne sait pas si c'est voulu ou non, on le ressent à sa manière.

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nicoolas44

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Re: Cinéma

C'est marrant que tu parles d'Enemy, parce que, sans spoiler, dans le genre "fin foireuse", entre ça et l'odyssée de l'espace de Kubrick, j'hésite. Enemy ne dure qu'1h30 au moins, même s'il réussit l'exploit de trainer en longeur.

Personnellement, je mate pas un film pour en faire une analyse de fond ensuite comme je faisais des analyses de texte au lycée. Si l'explication est tellement cherchée loin et nécéssite de se renseigner par soi-même pour piger le début d'un petit quelque chose, non merci.

Shabaninho

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Re: Cinéma

Normalement l'analyse se fait au visionnage ou au pire au re-visionnage (sauf cas particuliers comme Lynch par exemple). Un film doit aussi trouver son public, comme toute oeuvre. Nul doute que Alfonso Cuaron, Denis Villeneuve, ou même Christopher Nolan (je pense par exemple au film Memento) ont réussi. Pour faire un parallèle avec la peinture, on peut être sensible à l'expressionnisme et ne pas savoir apprécier le cubisme. C'est parfois une question de culture (il faut avoir les clés pour comprendre une oeuvre) mais c'est aussi beaucoup une question de nature, on est tous plus sensibles à certaines choses que d'autres.

Edit : concernant Enemy la fin n'est pas du tout foireuse et contrairement aux autres exemples elle est parfaitement explicite, si tu suis bien le film elle ne laisse pas place à l'imagination, mais, comme le protagoniste, c'est à ce moment là que le spectateur comprend. Je ne voudrais pas spoiler donc je ne vais pas détailler les éléments de réponse mais ils sont assez visibles. Ce film est facilement compréhensible et c'est ce que j'ai aimé aussi. Je pense que ce serait d'ailleurs un bon sujet de travail à l'école (je faisais référence à Memento plus haut, j'ai justement travaillé sur ce film à l'école et c'était effectivement un sujet très intéressant).

Dernière édition de: Shabaninho (20-02-2015 10:30:20)

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Clecle-Rennais

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Re: Cinéma

J'ai vu Birdman et j'ai adoré. Superbe film. Foncez-y !

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Jacques Ouzi

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Re: Cinéma

Je viens de terminer Birdman et c'est vrai que, comme le dit Clecle, c'est une pure merveille ce film. Les 2h passent super vite avec ce faux plan-séquence, quel chef-d'oeuvre en tout cas !

Par contre j'ai pas du tout aimé American Sniper. Franchement, j'ai trouvé le film en lui même très mauvais. Mais en plus avec toutes ces petites histoires arrangées pour faire un bon blockbuster sur le héros des rednecks, alors que le mec avait l'air d'être un vrai taré quand même, ça m'a pas plu du tout.

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COYS

Dnairb

Evêr ed Ruednev

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Re: Cinéma

Putain, le gars il tient une super histoire vraie, une histoire d'ingénieur d'avions, avec des rêves et tout ça, c'est sympa, c'est beau, il y a de quoi faire, il y ajoute une histoire d'amour, c'est magnifique, tout est beau, tout est joyeux.

Et puis Miyazaki...

Putain...

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Jorge Sampaoli : "Une fois, j'étais avec une femme dans un bar. On a parlé toute la nuit, on a ri, flirté, je lui ai offert des verres. Et puis vers 5 heures du matin, un type est arrivé, l'a prise par le bras et l'a emmenée aux toilettes pour lui faire l'amour avant de partir avec elle. Mais ce n'est pas grave, puisque j'avais eu l'essentiel de la possession cette nuit-là."